(tw sexe) i put a spell on you (ashzephia)

Le corps réclame sa dose de sérotonine. L'appel creuse un vide dans le bas ventre. Droguée. Addiction sublime. Rejoindre l'homme des convoitises dans sa cabine. Idée qui fait son chemin dans ton esprit encore dans les vapes du dernier joint que t'as allumé. Tu attrapes ton téléphone pour t'assurer qu'Ash est disponible, une fois de plus. Réponse positive, tu bondis de ton lit pour aller prendre une douche salvatrice et t'apprêter de manière à le rendre fou. Se faufiler entre les deux cabines pour éviter le frangin. Entrer sans frapper quand tu sais qu'il t'attend sans doute devant son ordinateur à bosser. Le plan est limpide. Et tu le suis à la lettre. Tu refermes la porte de sa cabine derrière toi avec ton grand sourire, sans la verrouiller. De toute façon, personne ne va déranger, selon toi.

Petite femme qui débarque. Je referme l'ordinateur quand je la vois. Je la laisse venir jusqu'à moi et la cueille avec un baiser avant de la jeter sur le lit. As-tu survécu à ton frère ? Visiblement, la masse est dans les parages. J'aurais pu me cacher mais je refuse de faire ça. J'ai merdé. S'il veut m'en mettre une, j'espère qu'il prendra son pied. Tu sais que s'il veut me frapper, ce n'est pas toi qui va l'arrêter. T'es une crevette petite femme. Et puis, en soit, je le mérite. Faut être honnête. J'ai abandonné sa soeur un jour important, après quelques préparatifs. Au moins, peut-être que je pourrais me pardonner.

Demande formulée, je ne me fais pas priée quand il répond. Désir bien trop présent, manque un peu trop grand depuis la dernière fois. Ce mec était un putain de dieu et si j’avais su bien avant ce qu’il en serait de nos partie de jambes en l’air j’aurais pris l’avion beaucoup, beaucoup plus tôt que ça. Abuser de son corps tant qu’on est sur ce bateau, être raisonnable une fois les vacances terminées, même si j’ignorais où je serais en septembre, si je m’installerais à Boston, devoir croiser Tova souvent. Putain de succube qui apparait devant mes yeux. La sortir de mon esprit du moment que je pose ma main sur la poignée de la cabine 2669. Je rentre comme si j’étais chez moi, t shirt que j’enlève à la seconde ou je ferme la porte. J’avance dans la cabine, commence à retirer mon short “J’espère que t’es en forme parce que j’ai bien l’intention de me faire prendre toute la nuit !” Arrivée en boxer devant le lit, se sentir con “Oh...je désolé.. Je croyais que... je m’en vais” Je ramasse mon short, cherche mon t shirt, désorienté. Fais chier.

Tout recommencer, prendre le risque que le myocarde se raccroche à nouveau au sien en sachant que tout ça, c'est sensé ne durer qu'un temps. Prendre le risque et aimer le faire. Te laisser entrainer sur le lit avec ton sourire enjôleur. « Je l'ai toujours pas vu, on verra ça dans quelques jours. » Passer tes mains dans son dos pour l'attirer un peu plus vers toi. « Je sais que j'pourrais pas faire grand chose pour l'en empêcher, mais j'ai envie de garder ce visage parfait entier, et ce corps sublime en état. Sinon j'serai forcée de prendre soin de toi. » Prendre possession de ses lèvres quand la porte s'ouvre et laisse apparaître un homme en boxer. Prêt à se faire prendre toute la nuit. Situation cocasse à laquelle tu t'attendais clairement pas. Tu le regardes, tu regardes ton amant. Tu hausses les épaules. « Non t'en fais pas, tu peux rester ! Plus on est de fous, plus on rit, non ? » Regard qui oscille entre les deux hommes. Toi t'es partante, tu sais qu'Ash sera pas contre, mais l'autre gars ?

J'allais répondre mais visiblement, cette discussion vient d'être reportée. Et je ris quand je vois Phyr chaud comme la braise. Je finis par sourire. Et ris de nouveau quand Izia accepte. Eh bien, je crois qu'on va être trois pour le restant de nos nuits. Soulagé de ne pas devoir rendre des comptes, pour le moment. Ou de devoir retenir les deux. Pour le moment. Je ne m'attendais pas à ce que les choses prennent cette tournure. Et ça m'allait très bien. Pas question de choisir entre les deux. Je finis par embrasser Izi avant de me rapprocher de Phyr sans quitter le lit. Je t'en prie, ne t'arrête pas, je suis certain que la dame appréciera nos talents en même temps. Sourire en coin, tout en fixant notre troisième mousquetaire. Je vais pouvoir mourir heureux après cette nuit. Je le tire vers moi, pour choper un baiser et tenter de dissiper ce que pourrait le gêner. C'est toi qui voit.

Est-ce qu’il était en couple ? En soit-il avait le droit, zéro compte à me rendre, mais je n’étais vraiment pas à l’aise avec ce principe. Je reste figé là, je n’ai pas envie d’assister à une scène de ménage ou de me prendre une gifle alors que je n’y suis pour rien. La demoiselle commence à parler et je suis surpris par sa phrase. Mon esprit part dans tous les sens et si au final il savait qui j’étais ? Si c’était qu’un putain de piège ? D’instinct je regarde aux quatre coins de la chambre à la recherche d’une caméra. Je le vois embrasser cette femme et ça me fait d’autant plus chier, il vient à moi, me rapproche de lui et je me laisse aller à l’embrasser. “Je..” Regard qui passe de l’un à l’autre “C’est une blague ? Enfin je …" je suis perdus c’est le mot, je regarde la jeune femme, reporte mes yeux sur Horny “Vous êtes sérieux vraiment ?”

Ici, personne ne doit rien à personne. Du moins tu crois. En tout cas, tu ne dois rien à Ash et il ne te doit rien. Est-ce qu'il doit des explications à ce type ? Peut-être que c'est son mec, t'en sais foutrement rien. Tu fais en sorte de pas paniquer. Quand le coeur et l'esprit entrent en lutte, ne pas écouter le myocarde affolé. Juste les envies. « Ce qui se passe ici, reste ici. Si tu veux rester et participer, ça reste entre nous. Si tu veux partir, on t'en voudra pas. Tout dépend de ce que tu veux. » Tu lui souris, à l'inconnu. Il est plutôt mignon dans son genre en plus. T'as rien à perdre de toute façon, alors tu retires tes fringues pour te retrouver uniquement en petite culotte avant de te lever pour déposer tes lèvres sur les siennes également. Pas de jaloux. « Alors, tu décides quoi ? »

Y’a le palpitant qui s’excite, l’esprit qui s’agite. C’est bien la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation et j’aurais des tonnes de questions à poser, des millions d’inquiétude à leur desservir avant de donner une réponse. Une partie de moi à envie de filer d’ici, même partie qui est en train de me dire que je m’étais fait avoir encore. L’envie de partir est grandissante, parce que je ne connaissais pas assez cet homme pour réussir à lire dans son regard et c’est la jeune femme qui prend la parole, qui semble avoir entendus mes pensées, tente de calmer mes inquiétudes et je ne réponds pas tout de suite et comme pour m’aider dans ma décision la demoiselle retire ses fringues, je détourne le regard au début pour croiser celui de l’homme, mais la déesse s’approche à son tour de moi, je suis fébrile, qu’est-ce qu’elle fait ? Pas le temps de réfléchir, que ses lèvres se pose sur les miennes et sans que je m'en rende comptes ma main se pose toute seule sur sa hanche, elle s’écarte, j’ai presque envie de grogner de frustration, mais ça doit se voir rien qu’à ma tête que j’ai envie qu’elle recommence. De nouveau je passe de l’un à l’autre “Zéro problème ? Pas de mauvaise surprise ? Pas de conséquence ?” je m’adresse au deux, mais c’est surtout à l’amant que je pose la question, ça me ferais chier qu’après cette nuit on s’éloigne, ça s’arrête alors que j’avais enfin trouvé une personne avec qui j’étais de nouveau en harmonie au pieu.

Des moments d'intimité à plusieurs, j'en ai déjà vécu. Ce fut toujours une expérience à vous vider - dans tous les sens du terme. Mais là, je ne saurais l'expliquer, c'était assez .. curieux .. et hautement jouissif. Ma nana et mon coup de cœur qui probablement allaient bien s'entendre. Surtout quand la jeune femme ose l'embrasser. Le corps s'enflamme de plus belle. Et j'avoue que ça me ferait chier si 'Phyr ne le voulait pas. Je ne le forcerais en rien parce qu'il est libre d'user de son corps. Je prendrais le temps de lui expliquer ma relation avec Izia et inversement. En attendant, je retourne m'allonger sur le lit, profitant de les avoir tous les deux sous mes yeux. Je vois que ça tourne sévère dans son esprit et enfin il parle. Rien du tout. Juste notre plaisir. Toi. Moi. Izia. Et on ne t'y obligera jamais. Je suppose que tu peux me garder tout seul. Je pense pouvoir satisfaire deux personnes à différent moment de la journée. Laissez moi juste dormir quelques heures la nuit. Tenter l'humour pour le détendre. Tu as le droit de partir comme de rester. On t'obligera à rien. On n'a pas créé cette relation de confiance durant tous ses mois pour tout foutre en l'air aujourd'hui. Mais elle est grave bonne au lit. Je regarde Izi avant de rire doucement. Aucune pression Phyr. Sur ce, je vais faire une sieste. Fermer les yeux faussement et me foutre sur le ventre.