marry me (clyde)

@Abejundio Wolford t'avais bu de l'alcool. chose que tu n'avais pas fais depuis des années. un seul verre et tu étais ivre au plus au point. tu avais largement dépassé le stade d'être pompette. à l'heure actuelle, tu avais l'impression d'être dans une autre dimension, de vivre une vie qui n'était pas la tienne. mais aux côtés d'abejundio, t'avais une sensation étrange, l'impression d'être invincible, que rien ne pouvait t'arriver tant que tu étais près de lui. — j'suis heureux, j'ai pas besoin d'être milliardaire, grommelas-tu en te laissant traîner par le jeune homme jusqu'à l'entrée du casino. tu le suivis jusqu'au hall, ta main serrée contre la sienne. tu n'avais strictement aucune idée d'où vous étiez. — hein ? tu connais ? gloussas-tu. — j'savais pas que t'étais déjà venu ici, déclaras-tu en haussant machinalement des épaules. tu arrivas dans une pièce aux diverses machines, toutes lumineuses. cette pièce était semblable à une fête foraine. — putain ... t'extasias-tu, les yeux pétillants comme un enfant devant ses cadeaux de noël.

@Abejundio Wolford — ça fait que j'ai l'impression d'être un petit papillon qui vole dans un ciel d'un sublime bleu, entouré de petits nuages laiteux qui donnent envie de s'y allonger. explication de ton état de bonheur sous alcool, ça ne donnait pas grand chose. tu acquiesças ses paroles lorsqu'abe confirma qu'il était déjà venu ici. tu oublias vite ce détail lorsque tu débouchas dans une pièce tellement illuminée par diverses machines à sous que tu fus ébloui. tu tournas la tête vers lui, sourcils froncés. — c'est m'entendre dire putain qui t'excites ? gloussas-tu, ses lèvres capturant les tiennes pour échanger un baiser sauvage et fougueux. sourire aux lèvres, tu le suivis, ta main toujours verrouillée dans la sienne. te faire ta fête, voilà quelque chose qui te branchait à cent pour cent. tu t'arrêtas aux côtés d'abe. — mais c'est vrai ! on ira en enfer si jésus continue à nous voir baiser comme des lapins alors que l'on n'est pas uni par les voix du seigneur ... tu marquas une petite pause, tes yeux se posant sur la pièce située en face de vous. — on peut se marier ici ? demandas-tu d'un air naïf et surpris.

@Abejundio Wolford tu planais sur ton petit nuage. à l'instant présent, tu avais l'impression que rien ne pouvait t'arrêter. tu étais libre de tes mouvements et de tes actes, sans se soucier du regard que les clients du casino pouvait vous porter, et ça faisait du bien. ses paroles te firent sourire, pensant aux gémissements que tu lâchais lorsqu'abe était en toi. douce et sensuelle mélodie qui résonnait dans ta tête, comme une chanson dont tu étais incapable de te débarrasser. un mariage. c'était évident. vous n'aviez pas arrêté de défier les lois du christ en baisant comme des animaux en rut alors que votre union n'était pas validée par les cieux. tes yeux se posèrent sur le haut de la porte. — ah ouais. j'savais pas qu'il y avait des chapelles dans des casinos. peut-être pour consoler les joueurs qui ont perdu toute leur thune en dix minutes, souris-tu. — c'est un programme qui me tente bien, lui répondis-tu en acquiesçant ses propos. tu t'adossas contre la porte tandis qu'abe allait s'informer sur le ... mariage. mon dieu, qu'étais-tu en train de faire. — ok ok, répondis-tu. tes yeux survolèrent la feuille. t'étais pas en état de lire. les lettres se mélangeaient, formant des mots incompréhensibles. tu signas en bas de la feuille. — voilà, tu as mon accord, souris-tu en lui rendant le papier. — ça fait dire que demain tu seras mon époux, et je serai le tien ? réalisas-tu, bouche-bée.

@Abejundio Wolford — t'as déjà été à las vegas ? lui demandas-tu par curiosité, tout en observant la petite chapelle qui vous faisait face. il était vrai que cela ressemblait vraiment aux chapelles de mariage de las vegas, là où les gens se mariaient avec un elvis presley ou un mickael jackson. tu signas le papier qu'abe te tendait, bien que tu n'étais pas en état de le lire. tu n'y comprenais pas grand chose mais tu approuvas tout de même, persuadé qu'un mariage était l'idée du siècle. — une cérémonie ? répétas-tu, les yeux pétillants. t'avais l'impression de vivre un conte de fées, version adulte avec de la drogue et de l'alcool, évidemment. ton sourire s'élargit. abe allait être à toi et tu serais tien. aussi fou et délirant que cela pouvait sonner, ça te convenait parfaitement. tu suivis l'homme qui vous appela, une légère boule au ventre. heureusement que tu avais bu avant. sobre et pleinement conscient de la situation, tu aurais été incapable d'aller jusqu'au devant de la chapelle, afin de faire vos vœux. tu te plaças au bon endroit, esquissant une légère grimace lorsque tu sentis le rouge te monter aux joues. — mon dieu, gloussas-tu nerveusement, prenant les mains d'abe dans les tiennes afin de reprendre petit à petit tes esprits.

@Abejundio Wolford tu fronças quelque peu les sourcils, surpris de tant de sérieux pour un mariage dans un putain de casino. — ah ouais ils sont déter ici. on a pas de costard par contre. t'aurais été sexy dans une petite chemise blanche et une veste bien détaillée, assuras-tu, l'œil malicieux. placé devant les bancs de cette chapelle vide, tu sentais une certaine nervosité t'envahir. une petite voix te soufflait que tu faisais n'importe quoi, qu'il fallait que tu te rétractes mais l'alcool qui animait la majeure partie de ton esprit te disait le contraire. tu devais le faire. parce que c'était fun et que tu ne pouvais rêver mieux comme mari. tu plantas tes prunelles dans celles d'abé lorsqu'il commença à faire ses vœux. tu acceptas tout ses compliments avec fierté. tu ne pus t'empêcher de rigoler lorsqu'il avoua qu'il souhaitait te culbuter en toute tranquillité. à ton tour maintenant. tu pris une profonde inspiration tout en serrant davantage les mains du jeune homme contre les tiennes. — j'suis pas bon pour ce genre de truc, c'est hyper gênant mais go, soupiras-tu en te redressant quelque peu. — t'es sans aucun doute la rencontre dont j'avais besoin. le feeling est instantanément passé. on rigole, on discute, on se taquine, on baise ... putain on baise et pas qu'un peu, déclaras-tu en adressant un regard amusé au maître de cérémonie. — j'te prends comme époux en espérant que tout ça restera pareil sur boston. et ainsi, on pourra accéder au paradis sans aucun jugement de la vierge, de jésus, de poseïdon, des rois mages, du père fouettard, du père noël ... continuas-tu, te perdant totalement dans tes conneries. — amen, terminas-tu, sourire aux lèvres.