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let it happen — stan

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@Stan Rutherford soirée du trente juillet, bar du bateau de croisière. séchant tes larmes d'une main tremblante, tu te sentais épuisée. cette discussion était psychologiquement compliquée. toutes tes émotions s'étaient déversées d'un claquement de doigt alors que tu t'étais promis de garder la tête haute mais face à stan, tu étais vulnérable. t'étais incapable d'arborer un masque. l'entièreté de sa personne brisait la glace que tu avais construit autour de toi depuis tant d'années. — mais qu'est-ce que tu penses de moi ? dis-le moi, j'veux l'entendre de ta bouche, l'incitas-tu d'un hochement de la tête. tu voulais qu'il se livre, qu'il se lâche. tu savais pertinemment que cela le soulagerait, lui enlèverait un poids dans la poitrine. — personne ne mérite d'être triste en amour. ni toi, ni moi, ni la pire des saletés et le pire des mecs, dis-tu avec sérieux. — j'ai énormément souffert précédemment mais je suis lucide sur ma propre vie. il serait improbable que ma vie soit toute rose. j'aurai des emmerdes, qu'elles viennent de toi ou quelqu'un d'autre, mais je garderai la tête haute. parce que j'suis pas le genre de meuf à déprimer pendant mille ans, à se lamenter de sa vie médiocre. tu pris une profonde inspiration. —j'dis pas que j'dormirai bien cette nuit mais demain matin, je me lèverai du bon pied parce que je refuse de m'apitoyer sur mon sort, renchéris-tu. tu l'avais trop fais par le passé et il était hors de question de recommencer. parce que t'étais une girl boss, une bad bitch. — je ne t'impose rien, j'te laisse une multitude de choix.
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@Maëlys Carmichael | ce qu'il pensait d'elle ? bien des choses et cela ne devrait pas être aussi compliqué de les dire. fallait croire qu'il se protégeait aussi. d'elle ? peut être pas. il en savait rien en fait il était pommé et il ne se laissait pas vraiment le temps ni l'opportunité de réfléchir à ses sentiments. "j'pense pleins de choses." répond-il simplement en haussant les épaules. il sent son regard qui lui pèse dessus, qui l'attend au tournant, qui attend des réponses et surtout qu'il se dévoile. "je sais que tu vas pas t'apitoyer sur ton sort, j'sais que c'est pas ton genre." soupire-t-il. "mais ça veut pas dire que ça me fait pas chier d'être responsable de la peine que tu ressens ou quoi." il avait du mal à continuer à parler, en fait il s'emmêlait plus les pinceaux qu'autre chose. ça allait trop vite dans sa tête et le rhum qu'il avait bu en cinq minutes top chrono lui tapait dans le crâne. elle lui laissait une multitude de choix ? non pas vraiment, elle était de mauvaise foi. "me dire 'j'veux que ça cesse toi et moi' j'appelle pas ça une multitude de choix désolé." grimace-t-il. là il avait besoin de sortir de ce bar, parce que l'atmosphère et la discussion l'étouffait. fallait qu'il sorte, que ses pensées arrêtent de s'entrechoquer entre elles. "j'ai besoin d'air là." lui dit-il, lui faisant signe de la tête de sortir sur le pont avec lui. une fois dehors, il respirait l'air marin et il avait l'impression de reprendre de l'énergie. s'accoudant à la rambarde du bateau, il fixait l'horizon, espérant quand même que maëlys le rejoigne.
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@Stan Rutherford soirée du trente juillet, bar du bateau de croisière. il pensait plein de choses. et c'était tout. tu roulas des yeux d'un air désespéré, terminant d'une traite ton verre de chardonnay. bordel, t'en avais ras le bol. t'essayais tant bien que mal de lui tirer les vers du nez mais stan était fermé comme une huître, incapable de se dévoiler, de se montrer vulnérable face à toi. — fin bref, soupiras-tu en faisant un geste las de la main, fouettant silencieusement dans les airs. tes ongles parfaitement manucurés pianotaient nerveusement sur le comptoir du bar. tes yeux passèrent du verre de whisky vide à stan. il l'avait bu en un rien de temps. — j'te rejoins, répondis-tu d'une froideur impitoyable. tu le regardas s'éloigner et tu soupiras de nouveau. tu fis un signe à l'un des serveurs. — un autre verre de chardonnay s'il vous plaît, demandas-tu d'un pâle sourire, lui tendant ta carte bleue d'un geste las. une fois ton verre en main, tu quittas le bar afin de rejoindre stan sur le pont. la fraîcheur nocturne te fit frissonner. tu sortis une cigarette, la positionnant sur le bord de tes lèvres rouges. tu tiras une profonde bouffée de nicotine, croisant tes bras sur la poitrine, le regard perdu au loin. et tu ne dis rien. tu n'avais plus rien à dire. t'en avais même trop dit. trop dit pour rien. t'avais échoué, tu t'étais lancée tête baissée dans quelque chose qui t'était incontrôlable et tu allais le regretter dès que tu serais dans ta cabine. quelle idiote.
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@Maëlys Carmichael | il n'arriverait à rien en restant ici. c'était peine perdue, cette ambiance pesante, l'alcool qui lui monter à la tête, maëlys et ses larmes. ça n'aidait à rien, c'était mort, son esprit ne marcherait pas comme ça dans ce cadre. il ne s'attendait pas à ça en venant ici. oui une discussion sérieuse s'imposait mais stan avait sous estimé leur relation et les sentiments de maëlys à son égard. les siens aussi, peut être ? évidemment. depuis quelques jours il avait fait des choses qui ne lui ressemblaient pas, penser à des trucs qui l'avaient empêché de profiter à fond de son été. sûrement comme elle. à la différence près qu'il était tellement pas prêt pour ça qu'il arrivait parfaitement à camoufler ça et à foutre ses pensées sous terre. elle le rejoignit finalement, un verre à la main. il hésita un moment et dans un geste furtif, il lui prit sa cigarette des mains pour la porter à ses lèvres. il ne fumait que très rarement et la plus part du temps pas des clopes, mais c'était psychologique. fallait qu'il s'envoie un peu de cojones pour lui parler. "j'te trouve parfaite." se lance-t-il, le regard toujours fixé sur une ligne invisible de l'horizon. "t'es magnifique, intelligente, tu sais ce que tu veux dans la vie alors que t'es encore jeune." peut être pas autant pour les autres, mais pour lui si. "t'es tout ce que je chercherais chez une meuf si j'en cherchais vraiment une." souffle-t-il en tournant son regard vers elle. il hésita un moment avant de dire ce qu'il avait envie de dire, mais se lança finalement. "j'ai couché avec une meuf il y a quelques jours. et c'est la première fois que ça m'arrivait, de pas kiffer, de penser à toi après." lui avoue-t-il, sans se sentir un peu con. retournant à nouveau son regard au loin, il prit une grande inspiration. "alors ouais, j'crois que je tombe aussi amoureux de toi. et j'ai du mal à l'assumer parce que ça me ressemble pas." aie, c'était sorti. et ça faisait pas du bien, non ça le faisait encore plus flipper de le dire à voix haute.
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@Stan Rutherford soirée du trente juillet, bar du bateau de croisière. nouveau verre de chardonnay en main, cigarette fumant aux bords de tes lèvres parfaitement maquillées d'un rouge à lèvres pétant, tu étais silencieuse, le regard perdu vers l'océan. l'air nocturne te caressait doucement le visage. même ce sublime décor n'était pas capable de calmer la tristesse qui transperçait ton âme toute entière. stan te prit ta cigarette des doigts, ce qui te ramena en quelque sorte à la réalité. ses paroles te transpercèrent. stan fuyait ton regard, ses yeux rivés vers l'horizon. mais toi, tu l'écoutais, les yeux tournés vers lui. tu buvais ses paroles qui te faisaient autant de bien que de mal. tu avais besoin d'entendre ça. enfin. il te disait ce qu'il pensait réellement de toi. mais pour quoi faire ? pour déboucher sur quoi ? sur la relation que vous aviez actuellement qui ne te convenait absolument pas ? tu n'en savais foutrement rien. sans t'en rendre compte, des larmes s'étaient de nouveau mises à couler de long de tes joues légèrement poudrées. — putain stan, tu vas m'flinguer, rigolas-tu amèrement, récupérant ta cigarette afin de tirant une profonde bouffée de nicotine. tes mains pianotaient sur le rebord du bateau, tes bagues tintant sur la barre métallique. — ça me touche ce que tu dis, merci, soufflas-tu en tournant tes prunelles larmoyantes vers lui. — les sentiments sont là. ils font peur, mais ils sont là, et on ne peut rien y faire. maintenant, j'peux pas te forcer à quoi que ce soit. j'serai juste dégoûtée qu'on en termine là alors que l'on était sur une bonne lancée.
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@Maëlys Carmichael | une fois le fond de sa pensée lâché, il pensait pouvoir se sentir soulagé ou quoi mais il n'en était absolument rien. c'était encore plus compliqué de gérer cette situation maintenant qu'ils savaient tous les deux le nature de leurs sentiments l'un envers l'autre. son regard fixé vers l'horizon depuis tout à l'heure, stan se risquait finalement à tourner ses yeux vers maëlys, qui ne pu une nouvelle fois retenir ses larmes. il se mordit l'intérieur de la lèvre, jugeant cette vision beaucoup trop triste et dramatique. c'était tellement plus sérieux que ce qu'il avait pu s'imaginer il y a encore quelques heures. il passa doucement une main sur sa joue pour essuyer une larme qui coulait puis dans ses cheveux, lui souriant faiblement. "ouais les sentiments sont là. je pensais pas qu'ils étaient autant là justement." répète-t-il machinalement d'un ton neutre. c'était trop tard, fallait se détacher de tout ça bien avant que les deux puissent en souffrir. "j'ai pas du tout envie qu'on s'arrête là." dit-il en baissant les yeux. "mais j'aime trop notre relation aujourd'hui. j'veux dire, pas le fait qu'on se voit sans rien se devoir mais... juste comment on est tous les deux." il hausse les épaules. "et j'veux pas que ça change si on décide de mettre des mots sur... nous." lui avoue-t-il en plantant son regard dans le sien.
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@Stan Rutherford soirée du trente juillet, bar du bateau de croisière. tirer définitivement une croix sur stan serait compliqué. depuis la fin des examens de fin d'année, il était ta bouffée d'oxygène. c'était la personne qui rythmait tes journées, qui te permettait de t'aérer l'esprit lorsque tu croulais sous le boulot. il était rapidement devenu une personne essentielle à ton quotidien et il serait difficile de le balayer de ta vie, comme ça. ça ne serait pas facile mais tu serais prête à le faire si tu n'avais pas d'autres solutions. parce que tu voulais avancer. tu en avais marre de stagner, de de torturer l'esprit en pensant à lui tous les soirs, à galérer à te concentrer sur tes projets personnels parce qu'il hantait tes pensées. — tu sais, j'pense pas que ça changerait quoi que ce soit si l'on met un mot sur nous deux, comme tu dis, répondis-tu d'un haussement d'épaules. — si ça peut te rassurer, j'vais pas te fliquer, j'vais pas t'empêcher de sortir, de voir tes potes ou de te barrer en vacances sans moi. j'le ferai pas parce que j'aimerai pas que tu l'fasses pour moi, expliquas-tu, lui adressant un sourire lorsqu'il sécha doucement tes larmes. — la seule chose qui changerait, c'est l'exclusivité et ça, j'peux pas avoir la volonté pour toi, soufflas-tu, la brise caressant ton visage, faisant virevolter tes mèches d'or.
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@Maëlys Carmichael | c’était peut être seulement une question de courage après tout. est-ce qu’il était capable d’assumer ses sentiments pour maëlys au point de se consacrer à elle seule et d’arrêter de voir d’autres filles ? est-ce qu’il n’aurait pas l’impression de se priver, de rater quelque chose ? il y avait probablement de ca. stan c’est un profiteur, un séducteur il aime les femmes et sa liberté. et par le passé, il s’était souvent mis en couple en sachant pertinemment qu’il ne serait pas fidèle et que ces histoires ne dureraient pas. mais la situation était différente aujourd’hui car il était probablement assez attaché à elle pour s’y tenir. "ouais je sais ca. je me pose sûrement trop de questions." dit-il en haussant les épaules. et bien sûr que la seule différence entre aujourd’hui et après serait l’exclusivité. il avait sûrement déjà bien assez profité stan mais l’idée même d’être l’homme d’une seule femme le faisait flipper. donc oui, finalement c’est bien de courage dont il manquait. car la volonté, s’il voulait l’avoir il l’aurait. il soupire longuement, tournant son regard vers maëlys alors qu’il attrape sa cigarette pour l’écraser sur la rambarde. il se retourne, dos à l’océan contre la rambarde, attrapant la main de maëlys pour la tirer vers lui. il prend son visage dans ses mains, plongeant son regard dans les prunelles humides de la blonde. "faut juste se lancer parfois non ? j’sais pas ce que ça va donner, mais… je veux bien qu’on essaye de faire quelque chose de bien toi et moi."
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@Stan Rutherford soirée du trente juillet, bar du bateau de croisière. l'exclusivité. t'étais persuadée que c'était quelque chose qui freinait stan. il était bien trop adorateur des femmes pour se contenter que d'une seule mais tu avais espoir. espoir qu'il puisse prendre sur lui et se suivre son cœur plutôt que ses envies soudaines. dans ce genre de situation, il fallait absolument éviter de se prendre la tête. il fallait débrancher les petites voix intérieures et n'écouter que son cœur. c'était ce que tu faisais. tu mettais de côté tes doutes, tes appréhensions mais surtout ta fierté. stan prit ta cigarette, qu'il éteignit sur la rambarde. tu allais riposter jusqu'à ce qu'il te tire contre lui. il prit ton visage entre ses mains et là, tu te sentis vulnérable. tu n'étais qu'à quelques centimètres de lui et tu avais baissé ta garde. ton visage attristé et tes yeux humides trahissaient la peine que tu ressentais. t'aimais pas montrer tes faiblesses mais avec stan, c'était différent. ses paroles te firent sourire. tu l'embrassas tendrement pour finalement le prendre contre toi, prenant une profonde inspiration. — j'te demande pas d'être parfait, t'en fais pas, soufflas-tu. tu te reculas de quelques pas, prenant ses mains contre les tiennes. — j'sais que ça se passera bien. j'ai confiance en toi, renchéris-tu d'un sourire. — plus qu'à t'assurer que tu es vraiment prêt à supporter mes caprices de star ? rigolas-tu doucement afin de détendre cette atmosphère qui avait été lourde et pesante pendant bien trop longtemps.
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@Maëlys Carmichael | il était loin d'être certain de savoir dans quoi il s'embarquait en lui disant ces quelques mots. de l'exclusivité, une relation saine, un couple. ça n'avait jamais été son truc vraiment, il voyait ça comme des paroles en l'air qu'il ne ressentait jamais réellement. et s'il avait pu continuer comme ça encore un moment avec maëlys, il savait que ce n'était pas son cas et que la seule façon de ne pas le perdre était d'officialiser ce qu'il y avait entre eux. elle ne lui demande pas d'être parfait ? tant mieux, il ne le serait clairement pas. enfin il allait essayer d'être le mieux possible mais être parfait non c'était sur et certain qu'il ne le serait pas. "j'sais pas comment tu fais." dit-il avec un sourire, baissant les yeux. comment elle pouvait avoir confiance en lui ? avec tout ce qu'elle sait ? ça l'étonne clairement mais en même temps il en est satisfait. aucune de ses meufs n'avaient confiance en lui - et c'était légitime - mais maëlys semblait assez avoir foi en lui pour lui laisser une chance donc peut être qu'il devait s'en laisser une aussi. "non ça j'en suis pas certain." rigole-t-il à sa blague. "mais bon, j'aurais toujours le droit de te mettre une fessée si tu fais trop de caprices." répond-il en haussant les épaules, passant sa main dans ses cheveux. "désolé de t'avoir fait pleurer." lui lance-t-il doucement, constant ses yeux encore rougis bien qu'elle ai retrouvé le sourire.
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