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Catch me if you can (Tophyr)

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CATCH ME IF YOU CAN
ft. @Zéphyr A. Drägnïr
Dimanche 1 août

Ton regard s'est posé sur lui. Première fois depuis 2016. Première fois depuis la séparation. Depuis qu'il a emmené les filles avec lui. Et il t'a vue, lui aussi. Il t'a vue et il a fui dans une cabine random. Il a tout fait pour t'éviter alors que tu voulais juste lui parler. Pourquoi te fuir de la sorte ? Qu'est-ce qui justifie ça, après tout ce temps ? Deux jours de traque interminable, à l'observer de loin. Deux jours à te demander comment tu allais pouvoir l'approcher pour enfin avoir cette discussion. Puis enfin, l'occasion se présente sous tes yeux, quand tu t'apprêtes à quitter ta cabine pour aller boire un verre. Il passe devant toi sans prêter attention, et tu attrapes sa main pour l'attirer dans ta cabine. Tu fermes derrière toi et tu appuies ton dos contre cette dernière. Unique rempart entre lui et la sortie. « T'es aussi dur à attraper qu'un pokémon légendaire, Zeph. » Les bras se croisent sur la poitrine pendant que tu lui souris. Il a pas changé, l'homme que tu as aimé. « T'es arrivé y a combien de temps ? Tu comptais me fuir combien de temps ? Comment elles vont ? »
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Des millions de kilomètres pour ne plus la voir, des années à fuir Boston pour l’oublier, cinq ans à voir son visage dans celui de mes deux princesses. Je suis revenu pour elles, je n’avais pas le choix j’ai toujours dit que je ferais tout pour mes filles et quand Anja m’a réclamé sa mère je n’avais pas trop le choix, mais j’aurais aimé avoir quelques jours de répit, choisir moi-même quand je la verrais. Non, elle s’est imposée à moi dès les premières minutes où j’ai posé le pied sur ce foutus bateau. Comme un douloureux rappel de la réalité, la mienne, celle où elle est encore présente dans mon cœur, beaucoup trop même. Le weekend à la fuir, occupé dans cette cabine du hasard. Un aller-retour dans le but de me trouver de quoi boire et on vient m’attraper la main, on m’entraine dans une cabine, des fans, ici ? Impossible. Sa voix se fait entendre et sur le coup je n’ai pas envie de me retourner, ce n’est pas réel... Je lui fais face, regard qui croise le sien et le cœur qui s’arrête, la succube est face à moi et je suis en panique, mais sa dernière question me fait comme un électrochoc, la colère monte, le regard est noir et je m’approche d’elle menaçant “T’a pas le droit de poser cette question...” et le ton monte, sans contrôle “T’A PAS LE DROIT DE POSER CETTE QUESTION, ALORS QUE CA FAIS CINQ ANS QUE TA TIRER UN TRAIT SUR ELLE” respiration saccadée “Tu crois quoi Tova ? T’a préféré te faire sauter par tout Boston plutôt que de t’occuper d’elles, plutôt que de les connaitre !  Tu crois que tu peux revenir cinq ans après et me demander comment elles vont ? TU CROIS QUE TES AUTORISE A LE FAIRE CA ?” je recule, tente de me calmer, lui tourne le dos et je vais à l’autre bout de la cabine, aussi loin que la pièce me le permet. Les deux poings appuyés contre le mur, je tente de faire redescendre la pression, je chuchote à présent tournant légèrement la tête vers elle “J’aurais aimé te fuir pour le restant de ma vie... ne jamais avoir à te revoir un jour.”
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T'as merdé trop de fois dans ta vie. Impossible de le nier, maintenant que t'as fait le bilan peu glorieux de tes frasques et de ton existence. Ce n'est pas parce que tu avais tiré un traits sur les filles que tu ne pensais pas à elles. Mais tu n'avais plus la légitimité de demander des nouvelles, ni la possibilité de lui parler à lui. Tu restes stoïque quand il s'énerve sur toi, parce qu'il a sans doute raison au fond. T'as aucun droit de demander ça. Pourtant, ça fait cinq ans que ça te ronge, alors que tu sais qu'il s'en occupe mieux que ce que tu aurais pu le faire. « C'est pas parce que j'ai tiré un trait sur elles que je ne pense pas à elles, Zéphyr.. » Tu baisses les yeux. « T'as raison, la pute que j'ai toujours été a toujours fait ça par égoïsme. La tapineuse a aimé se faire lever par tous les enfoirés de la ville et se faire traiter de chienne à chaque passe qu'elle faisait pour aider sa mère, pour payer ses putains d'études de droit et pour ouvrir un putain de compte en banque pour les filles. La prostituée a aimé se faire violer aussi, c'est ça que tu veux entendre ? VAS-Y, DIS LE QUE TU RÊVAIS D'ENTENDRE ÇA, BORDEL. T'EN SAIS QUOI DE MES REGRETS, HEIN ? » T'es à fleur de peau, d'un coup. Le fait de t'être mise à nue devant tes amis les plus proches a fait faiblir la cuirasse que tu tenais depuis longtemps. Tu le regardes s'éloigner à l'autre bout de la pièce avant de t'approcher de lui doucement. « Alors pourquoi t'es ici ? Pourquoi t'es revenu en sachant que tu allais prendre le risque de me revoir un jour ou l'autre ? » Tu plantes tes pupilles dans les siennes. Tu veux comprendre.
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Bien sûr qu’elle répond, elle n’a jamais été du genre à te laisser le dernier mot et tu n’as pas non plus été celui qu’il le voulait vraiment. Avec toi elle a toujours eu réponse à tout, à l’époque ça ne te dérangeait pas, au contraire t’étais plutôt satisfait qu’elle te tienne tête, au début en tout cas, par la suite tu as vite compris qu’elle avait pris l’ascendant sur toi, que tu étais tellement devenu accros à cette femme qu’elle aurait pu faire n’importe quoi tu lui aurais tout pardonné. C’est ce que t’a fait pendant des mois, des années même, à fermer les yeux sur tout ce qu’elle faisait, tu t’en foutais du moment qu’elle était à toi, du moment qu’elle te rassurait sur les sentiments qu’elle avait pour toi. Tu croyais bêtement qu’elle était sur la même longueur d’onde que toi, qu’elle n’aurait pas peur de franchir une étape de plus, que vous seriez capable de tout affronter ensemble et elle à fais le choix de renoncer. Décision que tu n’as pas supportée, décision qui t’a anéanti.
Elle est devant toi et tu as tellement passé de temps à vouloir passer à autre, à vouloir la détester qu’avec cette décision de revenir sur Boston, t’a pas vraiment réfléchi à comment t’allais pouvoir gérer de la revoir. Tu ne réagis pas tout de suite aux révélations qu’elle te fait, tu les digères, tu culpabilise de lui avoir crier dessus et la colère qui prend le dessus à juste envie de lui dire que tu te fou de tout ça, alors que c’est faux, complètement faux. Les poings qui se serrent de rage à s’en vouloir d’avoir crié, à s’en vouloir de l’avoir laisser là-dedans. Tu fuis toujours son regard, tu sais que tu ne peux pas la regarder, parce que tu n’as pas besoin de ça pour te ramener à tous ses bons mots que tu as vécus avec elle. Tu te déplace alors qu’elle s’approche, distance de sécurité, tes mains viennent rabattre tes cheveux en arrière. “Tu sais que ce n’est pas ce que j’ai voulus pour toi, tu sais que j’aurais aimé que tu sois loin de tout ça, si tu m’avais laissé faire, si tu les avais acceptés” je soupire, tourne en rond dans la cabine, incapable de rester en place “Tu ne méritais pas tout ça... pas toi” parce que tu l’aimais trop, parce qu’elle était exceptionnelle à tes yeux et tu aurais aimé que sa vie soit autrement, votre vie. Tu prends une grande inspiration et plonge ton regard dans le sien “Anja veut te voir, elle te réclame.”
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Tu regrettes tant de choses. Tu regrettes la vie que tu as vécue avant lui, la rencontre avec ce type qui t'a foutue sur une portion de bitume à racoler. Et quand il s'est fait buter, que tu t'es retrouvée sans mac et que tout le fric était uniquement pour toi, tu as vu une issue, une solution de facilité. Et t'as rencontré Zéphyr, le prince charmant, celui qui te respectait, celui que tu as aimé malgré tout ce que tu lui as fait. Et Dieu sait combien tu l'as aimé, cet homme. Est-ce que t'as eu peur, à l'annonce de cette grossesse ? Oui, t'étais flippée. Est-ce que tu savais que tu ne pouvais pas leur offrir une vie convenable en arrêtant cet extra devenu addictif ? Sans hésitation. Tu savais pourtant qu'il ne t'aurai pas laissée seule à bord du navire. Tu le savais, mais la panique avait été plus forte que la raison. Plus forte que vous deux. Alors t'as consenti à cet abandon, à contre coeur. Et t'as pleuré des nuits entières après ça. T'as pleuré seule dans ton lit tous les ans, à la date où tu leur as donné la vie. Un an. T'as raté les rires, les dents. Deux ans. Tu les as pas vues faire leurs premiers pas et construire leurs premières phrases. Trois ans. T'as raté leur entrée à l'école. Quatre ans, cinq ans. Qu'est-ce qu'on rate de plus à cet âge ? Leurs premiers cours de danse ? Premiers cours de piano ? De gym ? Natation ? T'as raté toute leur vies. « J'aurai dû t'écouter. J'aurai dû m'accrocher à toi, à nous. À elles. Quitter cette vie de merde avant que tout parte en vrille. » tu baisses les yeux. « On mérite la vie qu'on choisit, Zeph.. j'ai choisi la mauvaise direction et regarde moi. Les seules choses bien que j'ai faites, se résument aux filles et à mon doctorat. » tu le suis du regard, tu tentes de ne pas t'en approcher plus pour ne pas franchir une ligne invisible. Le coeur s'agite. « C'est vrai ? Et Kaïa ? » T'as les larmes au bord des yeux. Peut-être que tu vas finalement réussir à te faire une petite place dans leur existence.
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Ça fait mal d’être là, ça te fait mal de te retrouver coincé dans la même pièce qu’elle. Tu n’as pas pensé à ça, tu n’as pas pensé que toi tu devais te confronter à elle, t’a pas pensé que cela allait raviver des souvenirs si fort que t’a encore l’impression de pouvoir les toucher du bout des doigts. “Ce n’est pas maintenant qu’il faut avoir des regrets Tova. Je t’ai offert une porte de sortie, elles représentaient un nouveau départ, une nouvelle vie pour toi, pour nous. Certes, c’était trop tôt, pas prévus et t’avais tes études, mais putain pourquoi tu as choisi cette vie de merde plutôt que celle qui s’offrais à toi ? Ne me sors pas l’argent comme excuse, tu sais que j’aurais pu gérer jusqu’à la fin de tes études. Je...” tu souffle un coup, tout se bouscule dans ton esprit “J’aurais même accepté que tu aille voir ailleurs... parce que.. Je sais que je ne te suffisais pas de ce côté-là... j’aurais mis ma fierté de côté... J’aurais tout accepté Tova et tu le sais...” soupire avant de lui balancer la raison de ton retour.

Tu lui as sortis ça d’un coup sans mettre les formes, Est-ce que t’a voulus percevoir sur son visage ce qu’elle ressentait ? Probablement. La regarder jusqu’à présent était compliqué, mais à cet instant tu voulais ne louper aucune émotion, savoir si c’était une bonne idée de la confronter à tes filles, vos filles. A l’époque, tu connaissais la moindre de ses mimiques, c’est comme ça que tu as su quand elle te mentait ou tout du moins quand elle te dissimulait la vérité. T’a toujours pensé qu’elle s’en foutait, qu’elle avait vraiment tiré un trait sur les jumelles, que pour elle tout ce que vous avez vécu ne comptais pas, tout c’était envolé du moment qu’elle avait signé les papiers. Tu le vois dans ses yeux que quelque chose a changés, y’a une étincelle qui ne scintille plus comme avant et quand tu évoques Anja, son regard brille, elle est au bord des larmes et tu réalises que tu as été égoïste, elle aussi avait dû souffrir de cette séparation, elle n’en avait pas vécu une, mais trois. Tu soupire de nouveau, te passe une main derrière la nuque “Kaïa c’est plus compliqué... elle est plus fragile qu’Anja et plus rancunière on va dire... elle ne comprend pas trop pourquoi … enfin elle n’est pas prête je crois et je ne la forcerais pas”  
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C'est à cet instant que tu comprends que tu aurais dû faire les choses autrement, que tu aimerais revenir en arrière, faire d'autres choix que ceux que tu as fait. La machine à remonter le temps n'existe pas. Tu peux pas tout gommer et recommencer. Dans la vie, pas de place pour les secondes chances quand ça implique une vie sans toi dans la vie de tes enfants. L'argent, c'était une des raisons qui t'a poussée à continuer ce que tu faisais. Assurer un train de vie meilleur pour ta mère qui a galéré depuis l'inculpation de ton père il y a dix-huit ans, sans jamais lui avouer que c'était ton cul que tu vendais pour ça. « Quand j'ai pris conscience que j'avais fait une connerie, que je voulais être dans la vie de nos bébés, t'étais déjà plus là. Je sais que tu pouvais subvenir à tous nos besoins, mais.. j'avais sans doute trop de fierté pour accepter que tu m'entretiennes. Tu sais d'où je viens, et c'est pas le même univers que le tien.. » Tu baisses les yeux encore une fois, honteuse d'avoir pu lui faire tant de mal, de l'avoir réduit à ces pensées. « Si j'avais eu le cran d'arrêter.. je me serai dévouée du mieux que je pouvais à toi, je t'aurai pas fait autant de mal.. Parce que je t'aimais, Zéphyr. Je t'aimais beaucoup plus que ce que j'ai pu le prouver. » Ah ça oui, tu l'aimais. T'étais heureuse avec lui. Tu pouvais compter sur lui, mais t'as fait de la merde.

L'espoir de revoir tes filles s'insinue en toi et bordel, ça te fait plaisir comme ça te fait mal. Ça te fait mal parce que tu aurais dû être là depuis le début. Ça te fait mal parce que l'une d'entre elles t'en veut, et a raison de t'en vouloir de ton absence. Ça te fait mal parce que c'est ton plus gros regret de les avoir abandonnées. Une perle salée glisse le long de ta joue, puis une autre. « Elle a raison de m'en vouloir, et je la forcerai pas à me voir si elle ne veut pas, je la comprends. J'ai été une pauvre conne égoïste. » Tu t'assois sur le bord du lit et tu lâches les vannes des pleurs. « J'suis tellement désolée, Zeph.. »
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Putain de rancune qui te ronge depuis toutes ses années, putain de colère qui t’a éloigné d’elle. Tu t’es souvent dit que tu devais faire marche arrière, qu’au lieu de l’éloigné de toi tu aurais dû la rattrapé, la rassurer et peut être qu’avec le temps tu aurais pu la ramener à vous, peut-être qu’elle aurait finis par accepter plus facilement et peut être, peut-être qu’il y’aurais eu de nouveau un “vous”. Ton esprit vagabonde beaucoup trop loin, tu sais que tu ne dois pas penser à ça, qu’avec des si tu referais le monde et votre vie tout entière, mais tout ça n’est pas possible et y’a que le présent qui compte. Pardonner, c’est une chose que tu apprends à tes princesses, certes pour elle pour le moment c’est sans grande conséquence, histoire de jouet pas partagé ou de dessin déchiré. Pardonner à Tova serait un énorme pas, lui pardonner pour les filles serait au final pas si difficile que ça, parce que tu en as eu des discutions avec ta tante, des nuits et des nuits à être là pour toi, à ne pas juger une partie ou l’autre, t’expliquer ce que pouvais ressentir une femme, à te confier un secret, qu'elle aussi elle avait dû prendre une lourde décision, un avortement, très jeune et qu’elle ne s’en ai jamais remis. Tu ignores si tu serais capable de lui pardonner d’avoir détruit ce couple que vous aviez construit. Quand l’amour se mélange à la haine, ça ne fait pas bon ménage. Cinq ans à rager, Cinq ans à l’aimer, a pensé bêtement que c’était de l’histoire ancienne, que plus jamais tu n’aurais de sentiment pour elle. Ne jamais, dire jamais.

Le sujet des filles et mise sur la table et tu ne lui cache rien, des envies d’Anja, des angoisses de Kaïa, elle semble surprise, surprise, mais heureuse... elle s’assoit et se mets à pleurer. Eh merde... Tu t’assois à côté d’elle et t’a pas une seconde d’hésitation, les vieilles habitudes reviennent vites, “Non...non ma poupée ne pleure pas stp” tu viens le serrer contre toi, putain de faible que tu ais, deux larmes et tu craque déjà. “Je suis revenus pour toi...enfin pour que vous ayez une chance toutes les trois et... parce que j’ai eu tort de quitter le pays, j’aurais dû être patient. Elles sont jeunes, ça va être difficile, je vais devoir te faire confiance dans un premier temps... devoir gérer Kaïa” un doigt glisse sous son menton pour qu’elle relève le visage vers toi “Elles ont besoin de leur mère et je pense que tu as besoin d’elle dans ta vie... mais sois sûr de toi Tova. Je te pardonnerais une fois pas deux. Ne leurs brisent pas le cœur, pas à elles stp”


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Qu'est-ce qui est le pire, dans la vie ? Les regrets ou les remords ? Peu importe, tu ressens le poids de ces deux choses depuis trop longtemps. Tu peux pas recommencer de zéro pour ne plus avoir cette sensation désagréable avec laquelle tu as pris l'habitude de vivre, tu devras passer le restant de tes jours avec ça sur ta conscience. L'absence, la souffrance que t'as infligée, et celle qui ronge ton être tout entier de ne pas être une meilleure personne, d'avoir perdu les deux êtres que tu as le plus aimés dans ta vie. Si les gens te pardonnent, sauras-tu te pardonner également ? Ca sera sans doute la plus grosse étape à passer. Parce que tu effleures l'espoir que tes filles finissent par te pardonner cet abandon, parce que peut-être même lui pourra te pardonner. Essayer de ne plus détruire tout ce que tu touches, à l'avenir. Commencer quelque chose de nouveau, espérer un avenir plus beau. Et ça commence maintenant que tu as un point d'ancrage auquel te raccrocher. Devenir meilleure, devenir une bonne personne, une bonne mère, une bonne compagne peut-être un jour. Femme fidèle à une unique personne, peux-tu y croire enfin ?

Toutes les émotions enfouies ressortent. Tu pensais pas que ce jour viendrai et ça a tout débloqué. L'armure s'est fendue en quelques mots. Il te prend dans ses bras et tu pleures contre lui. Les souvenirs te reviennent. L'époque où vous étiez heureux, amoureux. Sa tendresse, son odeur, ses mots. Tu respires, tu tentes de reprendre tes esprits et de sécher tes larmes. « Tu sais, j'croyais que jamais j'allais pouvoir avoir cette seconde chance, alors j'ai porté une armure comme fardeau toutes ces années loin d'elles et loin de toi. Et cette armure, c'est comme un barrage hydraulique, quand ça cède, tout déborde.. » Tes pupilles croisent enfin les siennes. « Je pourrais jamais assez te remercier de faire ça. Certains pères se seraient sans doute pas gênés de dire que la mère était morte pour pas avoir à affronter ça, mais toi, t'as toujours été droit, même pour moi. J'prendrais le temps qu'il faudra pour que ta confiance en moi revienne. Pour que les filles apprennent à me connaître. Ouais, j'ai besoin d'elles dans ma vie. Et je te jure que j'veux plus jamais être loin d'elles. Ca m'a bouffée, ce choix. » Tu baisses les yeux et tu viens attraper sa main. T'en as besoin. Plus que jamais besoin. « Et je suis désolée de tout ce que je t'ai fait subir, Zéphyr. »
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Faire la part des choses c’était une chose que tu t’étais toujours promis, du moment où ta quitté Boston avec tes deux petites puces. Toujours leur parler de leur maman, comme si elle faisait vraiment partie de leur vie, tu trouvais ça important qu’elles la connaissent, même si elle ne faisait pas partie de leur vie, au moins mettre un visage et tu craignais toujours les moqueries à l’école, au moins comme ça elles étaient capables de parler de leur maman et même de répondre aux questions les plus simples. Tu gardais des photos sur ton téléphone, enfin toutes les photos tu les avait gardés, t’a jamais été capable de les supprimer, mais au moins Anja et Kaïa savait à quoi ressemblais leur maman. La communication avec Tova était rompue depuis bien longtemps, ni l’un ni l’autre n’avais fait de pas vers l’autre, mais chaque année tu lui envoyais une photo par courrier, le jour de l’anniversaire des filles, même si tu ignorais si cela lui faisait du bien ou du mal, probablement un rappel douloureux pour elle, mais pour toi c’était juste une manière de l’intégrer, une manière pour la faire revenir peut-être.

Un léger sourire sur le visage, enfin plus un petit rictus, quand tu viens essuyer les larmes qui coulent sur ses joues. Tu hausses les épaules “Je n’ai jamais été d’accord avec ta décision de renoncer à tes droits parentaux, j’aurais pu ouai mentir et dire que tu n’existais plus mais...” tu secoues la tête “je ne pouvais pas accepter que tu laisses tomber comme ça et les filles elles n’ont rien demandé, elles ont droit de connaitre d’où elles viennent et surtout connaitre la vérité sur toi. Je ne pouvais pas leur mentir, ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de leur inculquer” Ça n’allait pas être une partie de plaisir t’en était conscient, surtout pour toi, la première rencontre allait déjà être compliqué, rien qu’en n’y pensant tu étais déjà en stress et t’avais cette crainte stupide que les filles décident d’aller vivre avec elle. Tu chasses tout ça de ta tête quand sa main se retrouve dans la sienne oh merde tu regardes, t’a le palpitant qui s’agite, tu relèves les yeux vers Tova croise son regard oh putain tu te lèves d’un coup rompant le contact “Tient je …. je vais te...te montrer les pho...photos” tu fouille rapidement dans ta poche, panique à bord et en tremblant tu déverrouille ton smartphone et ouvre la galerie, tu lui tends l’appareil, gardant tes distances “Ti...tiens regarde... tu sais comment ça marche” dis tu en attendant qu’elle prenne l’objet.
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