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If you wake up in your bed. Alone in the dark. I'm sorry. Gotta leave before you love me. @Jasper O. Ellington |
Je ne sais pas trop quoi en penser. Je me dois d’avouer que je suis encore mitigée. Que je n’arrive pas trop à déterminer ce qui peut nous lier. Même si je me dis que mettre des mots, des étiquettes, ça reste un brin démodé. On est amis, quelque chose comme ça, et pourtant j’ai été la première à dire que mes amis, habituellement, je ne les embrasse pas. Tu vois, ça prouve que ce que je veux, je ne le sais pas. Que je suis paumée, pas assez là. Spectatrice de ma vie, aussi simple que ça. Je ne suis pas réparée, pourtant j’essaie. Je tente tant bien que mal, mais lorsqu’il s’agit d’histoire de cœur, il s’efface le principe qui se veut normal.
Mais t’es là, installé sur la plage, dans le sable, certainement à m’attendre, et malgré tout je doute que ce soit le cas. Je ne saurais pas dire si tes espoirs pourraient se résumer à moi. Et si les miens se coupleraient à toi. Je tais trop de choses, à force de sourire, le même que je viens d’offrir au mec qui est en train de me servir. Parce que j’ai commandé deux verres, à cette espèce de guinguette. Parce que je vais venir à toi, en tenant dans les mains ces deux-là, et que ça adoucira le fait que je la porte au cou, pas au doigt. Feignant de ne pas vouloir l’égarer dans l’océan. Actrice qui rend le couple factice important. Armée des deux noix de coco remplies de rhum arrangé, je m’approche de l’endroit où tu t’es posté. Il y a mes yeux, qui jonglent un peu, entre ton dos, et les couleurs de l’océan, de l’eau. Et je m’agace quand je vois une demoiselle en bikini t’accoster. Stoppe mes mouvements, l’esprit véhément. Et ne peut me retenir de balancer « Non, merci, c’est déjà assez compliqué. » Y a trop de tierce personne dans l’équation de notre relation.
Mais t’es là, installé sur la plage, dans le sable, certainement à m’attendre, et malgré tout je doute que ce soit le cas. Je ne saurais pas dire si tes espoirs pourraient se résumer à moi. Et si les miens se coupleraient à toi. Je tais trop de choses, à force de sourire, le même que je viens d’offrir au mec qui est en train de me servir. Parce que j’ai commandé deux verres, à cette espèce de guinguette. Parce que je vais venir à toi, en tenant dans les mains ces deux-là, et que ça adoucira le fait que je la porte au cou, pas au doigt. Feignant de ne pas vouloir l’égarer dans l’océan. Actrice qui rend le couple factice important. Armée des deux noix de coco remplies de rhum arrangé, je m’approche de l’endroit où tu t’es posté. Il y a mes yeux, qui jonglent un peu, entre ton dos, et les couleurs de l’océan, de l’eau. Et je m’agace quand je vois une demoiselle en bikini t’accoster. Stoppe mes mouvements, l’esprit véhément. Et ne peut me retenir de balancer « Non, merci, c’est déjà assez compliqué. » Y a trop de tierce personne dans l’équation de notre relation.
HARLEY-
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