Invité
est en ligne
Invité
TW // langage vulgaire / propos déplacés
S.O.S d'un terrien en détresse
« Ça dépend, j’y gagne quoi? » Ma frustration ? Je sais que ça peut amener une réelle satisfaction. Surtout lorsque je ne gagne pas tous les points dans notre conversation. Dans notre relation. Je crois même qu’elle est prête à me donner une mauvaise appréciation. Peut-être qu’il y a un côté pervers en elle qui pourrait avoir envie de me torturer. Parce que forcément, je ne pourrais pas la toucher, parfaitement engagé. Je prendrais même le soin de les cacher avec mes doigts, mes yeux. Promis, je ne les écarterais qu’UN PEU. Et je baragouine un truc sans pouvoir l’assumer. Je suis une chasse gardée.
Alors voilà, je choisis les points, presque à regret. Ma blessure de guerre, vétéran cartonné, je ne pourrais pas l’afficher comme un trophée. Et inventer une histoire pour la justifier. Un truc grandiose, tout ça. Non, tout disparaitra. Tristesse en moi. « C’est qu’il en deviendrait presque brave. » Et je grimace plutôt que de parler, façon, je ne peux pas contredire, je suis docile, c’est vrai. Mais je lui demande tout de même comment elle va. Ouais, je suis un mec plus prévenant qu’on ne le croit. « De passer ma première après-midi de congé à t’enfoncer une aiguille dans l’épiderme? » Non, de devoir te faire torturer demain. « Très mal. Mais je pense me sentir mieux dès que tu me supplieras de t’épargner. » C’est qu’elle est drôle la blonde, dis donc. Mais le très mal, je l'ai capté, même si elle a voulu le cacher. Le problème, c'est que je ne me vois pas lui dire que je suis désolé. Elle est toute jeune notre amitié. Enfin, entente. Enfin, connaissance. Enfin, on connait nos prénoms et de l'autre l'existence.
La voilà en train de récupérer un autre truc qui va lui servir à se défouler. Je suis certain qu’en vrai, ça lui plaît. « Ca va anesthésier une bonne partie de ta main donc éviter de reprendre la cuisine quand j’en ai fini. » J’opine, sans répliquer, comme un gosse bien élevé. Qu’on se le dise, la dame est en position de force, je serais un rebelle plus tard. Seulement quand elle pique je ne peux pas retenir un « T’aime ça, hein. » Avoir l’avantage. Être dominante. Assurément dans certaines circonstances, plaisante. Je le jure, c’est son produit, ça rend mon âme déviante. Habituellement, je suis un ange. « Pendant qu’on attend, tu me dirais bien où est le vin. » Ah. Mais. Attends. « T’as le droit ? » Non pas que je pense qu’elle est mineure mais… « Je veux dire tu peux te mettre une mine alors que demain… » On te charcute entre les reins. Néanmoins, encore une fois, parce que la dame est la dictatrice en ce moment, je me fais violence pour lui désigner le frigidaire et le placard où se trouve les verres. « Y a du rouge ou du blanc. » Qu’elle se fasse plaisir, je suis beau prince, franchement. « Je peux participer ? » A la beuverie, aux adieux à son utérus défectueux.
Alors voilà, je choisis les points, presque à regret. Ma blessure de guerre, vétéran cartonné, je ne pourrais pas l’afficher comme un trophée. Et inventer une histoire pour la justifier. Un truc grandiose, tout ça. Non, tout disparaitra. Tristesse en moi. « C’est qu’il en deviendrait presque brave. » Et je grimace plutôt que de parler, façon, je ne peux pas contredire, je suis docile, c’est vrai. Mais je lui demande tout de même comment elle va. Ouais, je suis un mec plus prévenant qu’on ne le croit. « De passer ma première après-midi de congé à t’enfoncer une aiguille dans l’épiderme? » Non, de devoir te faire torturer demain. « Très mal. Mais je pense me sentir mieux dès que tu me supplieras de t’épargner. » C’est qu’elle est drôle la blonde, dis donc. Mais le très mal, je l'ai capté, même si elle a voulu le cacher. Le problème, c'est que je ne me vois pas lui dire que je suis désolé. Elle est toute jeune notre amitié. Enfin, entente. Enfin, connaissance. Enfin, on connait nos prénoms et de l'autre l'existence.
La voilà en train de récupérer un autre truc qui va lui servir à se défouler. Je suis certain qu’en vrai, ça lui plaît. « Ca va anesthésier une bonne partie de ta main donc éviter de reprendre la cuisine quand j’en ai fini. » J’opine, sans répliquer, comme un gosse bien élevé. Qu’on se le dise, la dame est en position de force, je serais un rebelle plus tard. Seulement quand elle pique je ne peux pas retenir un « T’aime ça, hein. » Avoir l’avantage. Être dominante. Assurément dans certaines circonstances, plaisante. Je le jure, c’est son produit, ça rend mon âme déviante. Habituellement, je suis un ange. « Pendant qu’on attend, tu me dirais bien où est le vin. » Ah. Mais. Attends. « T’as le droit ? » Non pas que je pense qu’elle est mineure mais… « Je veux dire tu peux te mettre une mine alors que demain… » On te charcute entre les reins. Néanmoins, encore une fois, parce que la dame est la dictatrice en ce moment, je me fais violence pour lui désigner le frigidaire et le placard où se trouve les verres. « Y a du rouge ou du blanc. » Qu’elle se fasse plaisir, je suis beau prince, franchement. « Je peux participer ? » A la beuverie, aux adieux à son utérus défectueux.
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)