(loudovan) high on mushrooms

@Louison Chamberlain | 24.07.2021 | J'avais ce petit sachet de champignons, et savoir que je te plaisais, corps et âme comme tu disais, me donnait envie d'essayer quelque chose avec toi. Une communion parfaite, qui serait possible à atteindre grâce à ce que contenait ce sachet. Enfin, personnellement, c'était principalement grâce à ça que moi j'y arriverai. Peut-être que toi, t'étais libre de refuser, tu pouvais potentiellement y arriver sans ça. Mais voilà, j'avais envie de tenter l'expérience, voir si ça menait à quelque chose qui pouvait ébranler nos deux vies. J'avais le numéro de ta cabine et je m'y rendais, faisant attention de baisser aucun short, aucun soutif, rien de tout ça. Juste mes pieds qui avançaient au rythme de la musique que je me faisais dans la tête. Lunettes sur le nez, sourire sur les lèvres, ma chemise à fleurs et à manches courtes était à moitié ouverte, laissant découvrir mon torse à peine poilu mais bien bronzé. Tap, tap, tap. Mon poing frappait contre le bois de ta porte, laissant entendre ma présence près de toi.

@Radovan Rodrič | 24.07.2021 | Il allait arriver. D’une seconde à l’autre. Sautant de ton lit, tu t’étais précipitée à la salle de bain pour mettre un coup de brosse sur ta chevelure emmêlée. Un peu de gloss pour repulper tes lèvres et tu avais glissé un peignoir de satin sur ta nuisette rose pâle. Il ne restait plus qu’à rassembler tes nombreux sacs de bouffe dans la poubelle et ta chambre ressemblerait à peu près à celle que tu avais découverte en rentrant. Le ménage réalisé en accéléré, tu étais légèrement essoufflée, le rouge ayant pris possession de tes pommettes d’habitude aussi claires que la Lune. Et puis il y avait eu trois coups. Ceux qui te séparaient de lui, cet être si renversant. Il éclairait ton chemin de sa lanterne et ranimait ton coeur enfoui sous son armure. « J’arrive, deux secondes » Il traînait encore ton journal intime sur le chevet, hors de question qu’on puisse y avoir accès. Tu l’avais alors rangé dans une de tes valises et tu étais partie ouvrir avec excitation et appréhension. « Bonsoir toi, je t’en prie, entre donc et ne fais pas attention au désordre, j’suis bordélique » Récupérant encore ton souffle, tu te décalas sur le côté pour qu’il puisse pénétrer dans ta cabine. « As-tu pris des oeufs pour notre omelette enchantée ? »

@Louison Chamberlain | 24.07.2021 | C’était bientôt mon anniversaire pour le coup et j’avais juste hâte. De faire la fête, de me retrouver avec mes bros pour faire la fête tous les quatre, sans que rien ni personne ne puisse y faire quoi que ce soit. J’voulais juste vivre à en oublier demain, à en oublier hier. Mais avant ça, j’voulais vivre des expériences, et certaines avec toi. C’était pour ça que je te proposais des champignons, que je te proposais mon activité illégale favorite. Malgré tout ce qu’on peut dire, les champignons c’était la drogue la moins addictive, dans le sens où j’en prenais simplement de mon plein gré, sans ressentir le moindre manque. Poing fermé qui tape contre la porte qui me sépare de toi. Et elle s’ouvrait finalement sur toi et ton sourire radieux. Ok, j’étais peut-être déjà amoureux finalement. J’retirais mes lunettes de soleil pour les mettre dans la poche de ma chemise sans manche avant d’entrer dans ta cabine. « t’inquiète, c’est pas ça qui va m’faire peur » J’avais vu bien pire. Je sais pas si t’étais déjà allée dans des bidonvilles, mais c’était bien plus effrayant que ta cabine légèrement désordonnée. « pas d’oeufs non, mais des bières » Et je levais le pack de bières avec un grand sourire sur les lèvres. « j’espère que t’aimes la bière, sinon j’me sens con » que j’dis en le posant sur ton lit, faisant de même avec mon fessier.

@Radovan Rodrič | 24.07.2021 | Tu jettes un oeil, bien discret, à ce torse qui se dessine sous sa chemise. Tu l’imagines qu’elle tombe au sol et stop. Tu reviens dans ta cabine et tu lui sors une vanne foireuse sur ce qui l’a apporté. Petit pas de côté et tu refermes la porte de bois derrière vous. Désormais ce n’est plus que vous deux, enfermés dans une seule pièce. Plus rien ne vous entoure. Premier moment d’intimité. De tête-à-tête. « J’adore la bière, tu n’aurais pas pu faire mieux » Alcool abordable, mais qui plaisait à tous les palais, il avait bien fait. Ravie, mais la boule au ventre, tu sautilles jusqu’au lit où tu pars t’asseoir en plein milieu, position en tailleur. Les yeux braqués sur le beau brun, tu te mordilles la lèvre et arraches deux canettes du pack « On commence par trinquer ? » Lui tendant la boite en fer, tu hausses tes sourcils et l’invites ainsi à te rejoindre dans ton trip. Psssschit. T’ouvres la canette et la diriges vers Knox et son charme fou « Aux rencontres inattendues et sexy ? » Car il l'était. Il dégageait un je ne sais quoi qui te faisait fondre et t'étais persuadé qu'il le savait également. « Non je rectifie, au mec et à la meuf qui pourraient gravir l’Olympe et y vivre, qu’ils se barrent Zeus et ses potos »

@Louison Chamberlain | 24.07.2021 | Dans le fond, j’appréciais un peu - trop - ta compagnie. Et c’était souvent comme ça, un coup de cœur qui se déclenchait et je ne pouvais pas lutter contre ça. Ça pouvait partir comme rester pour une durée indéterminée. Il suffisait que mon affection pour toi perdure et qu’on alimente cette relation qui nous définissait pour que ça tienne. « youhouuu, bingo pour rado! » Ouais, j’savais que la plupart des filles n’aimaient pas la bière donc c’était quitte ou double. Heureusement pour moi, c’était un double ce soir. Tu chopais deux canettes, m’en tendant une alors que je m’installais les pieds tombant, perpendiculaire à toi. Canettes qui s’ouvrent à l’unisson avant de se diriger l’une vers l’autre. « totalement, ouais, l’inattendu et le destin qui fait bien les choses » J’savais pas trop ce que le sexy faisait dans la phrase mais je prenais. Autant pour toi que pour moi. Le rire qui vient transpercer le manque de bruit dans la chambre. « en fait ouais, je préfère cette description. on est des dieux en fait. enfin un dieu et sa déesse sexy » Haussement suggestif de sourcils avant de boire une gorgée. Je sortais le sachet de champignons de ma poche pour le poser entre nous. « t’es pas obligée si tu veux pas, mais tu verras la vie différemment après ça, promis juré »

@Radovan Rodrič | 24.07.2021 | Tu parles un peu trop. Tu racontes nawak tellement qu’il te plait. T’es aveuglée par son aura. Ça brille trop fort. Au secours. Tu ne sais plus comment te positionner, ni quoi sortir pour qu’il puisse encore rire et t’ensorceler. T’es hypnotisée et te sens si ridicule face à lui. Totalement démunie. Moins intéressante. La bière qui glisse au fond de ton gosier, tu le fixes avec tes grands yeux verts et déportes ton regard sur ce qu’il dépose entre vous. Sachet de champignons, la porte vers les hallucinations. Intriguée, tu pars d’abord déposer ta cannette sur le chevet avant de soulever le sac « Je te fais confiance, mais ça se mange, je veux dire, tu dois le mâcher ce machin ? » Élevant le contenant transparent à hauteur de tes yeux, tu détailles curieusement les espèces de végétaux à l’intérieur. « Je me demande quel goût ça a .. » Pouffant nerveusement de rire, tu ouvres le sachet et en fais glisser quelques-uns dans le creux de ta main. Puis, tu t’approches de Radovan et inspires un bon coup. « Okay, j’espère que ça ralentit aussi le temps pour rester le max avec toi. » Prête, tu tends ton bras vers lui et lui offres ta paume couverte de champis magiques. Tu tires ensuite ta langue pour qu’il te nourrisse de cette drogue, mais impossible de rester sérieuse, tu ris connement toutes les deux secondes.  

tw: drug use

@Louison Chamberlain | 24.07.2021 | J’voulais pas te forcer à faire quoi que ce soit. Après tout, chacun avait droit à son libre arbitre et à respecter ses envies. Personnellement, je me sentais bien plus libre sous l’influence des champignons et j’espérais que tu voulais me suivre dans ce délire atypique. « ouais, tu le manges et tu laisses agir, tout simplement » que j’dis d’un sourire en te regardant découvrir ce qui se trouvait dans le pochon. « un goût de champignon… enfin, pas ceux de paris, mais genre trompette de la mort ou un truc dans ce genre » Un rire qui vient rompre le silence après cette phrase. Tu te posais clairement un peu trop de questions mais c’était pas si grave dans le fond, c’était drôle. Les champis magiques se trouvaient dans ta main avant que tu ne viennes trouver le courage d’essayer. Sourire sur les lèvres, trouvant tes mots bien trop cute. « promis, j’compte pas partir de sitôt » Parce que je voulais vivre ce moment de plénitude avec toi, d’où la proposition, et aussi parce que c’était quand même une opportunité de dingue pour voir si quelque chose de plus pouvait se passer. J’attrape les morceaux dans ta main pour en poser un sur ta langue et l’autre sur la mienne. « à trois… un, deux, trois! » Et je mâchais puis avalais le champignon, prêt à me sentir décoller dans une autre contrée, à tes côtés.

@Radovan Rodrič | 24.07.2021 | Zen. C’était juste un truc qui poussait dans la forêt ou bien dans le placard à chaussures de personnes fan d’horticulture. Intriguée par ces champis, tu questionnas Radovan, ton guide spirituel, celui qui t’entraînerait probablement vers un état psychédélique. Le courage rassemblé, tu lui offras ta langue et démarras l’étape machouillage avant que cela ne tombe au fond de ton gosier. Goût de terre ? Tu grimaças, sortis du lit et bus une gorgée de bière pour faire passer la saveur particulière. « Bon, qu’est-ce qu’on pourrait bien faire avant que je délire, ah oui, j’ai une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment » Mystérieuse et innocente, tu dénouas la ceinture de ton peignoir et te glissas entre ses cuisses alors qu’il était encore assis. Tu relevas ensuite son menton vers toi et t’abaissas lentement jusqu’à ses lèvres afin de les présenter aux tiennes. Tendrement, t’appuyas ta bouche contre la sienne et la décollas tout doucement. Tes yeux qui se rouvrirent sur lui, tu essayas de masquer l’exaltation que ce contact si bref avait crée en toi. Un torrent de passion. Une curiosité infinie. Tu prenais feu, une torche humaine. « Est-ce que tes champignons peuvent donner de la fièvre en effet secondaire ? » Attrapant son poignet, tu portas sa main à ton cou pour qu’il ressente ton pouls et cette chaleur terrible qui t’envahissait. « C’est toi. Qui me fait ça. » Elle était où l'alarme incendie déjà ?

tw: drug use

@Louison Chamberlain | 24.07.2021 | Je te regardais déguster ces champignons, le sourire qui ne me quittait pas. En même temps, t’étais une sacré découverte, une bouffée d’air frais dans une vie qui ne semblait pas avoir de but réel. Assis sur le bord du lit, je mettais mes bras en arrière, me soutenant pour pas que je tombe. Toi, tu décidais de descendre du lit pour marcher, attendant le moment fatidique où les effets seront là. « ah oui ? » que je demandais, presque intéressé par cette deuxième partie de phrase. Je te regardais te rapprocher de moi, défaisant ainsi cette ceinture de peignoir, pour rapidement te glisser entre mes jambes. Je me laissais faire, jusqu’à fermer les yeux en sentant tes lèvres contre les miennes. Contact court, bien trop même, mais suffisant pour bien éveiller mes sens. Soupir quand tu t’éloignes mais pas trop, et les yeux qui se rouvraient alors que je me mis à sourire de nouveau. « c’est pas les champignons non… » soufflais-je alors que mes doigts découvrent le rythme cardiaque accéléré de ton corps. « c’est moi qui te fait cet effet ? j’en suis même pas désolé » que j’disais, glissant mes doigts dans ta nuque pour t’attirer de nouveau à moi, afin de t’embrasser de nouveau, bien plus longtemps, bien plus passionnément.

@Radovan Rodrič | 24.07.2021 | Tu passes à l’action, parce que ça bouillonne en toi depuis trop de temps. Il te plait, c’est indéniable. C’est plus que chimique, c’est .. inqualifiable. Une liaison des esprits. Un choc spirituel dont tu ne te remets toujours pas. La sensualité qui s’impose, tu pars à son contact, pour toucher ce que tu fantasmes nuit et jour. Devenant sa créature, tu te faufiles entre ses jambes et lies tes lippes aux siennes. La Terre arrête subitement de tourner, le temps se suspend. Déjà en manque, tu recherches la fusion une autre fois, toujours avec prudence. « Je veux pas que tu le sois non plus. » Cette fois-ci, c’est lui qui installe la proximité. Pliée en deux, tu finis par perdre l’équilibre et t’écrouler sur lui. Le baiser qui s’intensifie, tu te tortilles au dessus de lui, plaquant une de tes paumes sur son torse pour chercher sa peau sous sa chemise. Le froid de ta main qui se réchauffe contre son épiderme brûlant, tu t’essoufles au rythme des baisers qui fendent le silence de la cabine. « Tu es devenu mon obsession numéro une » Une maladie qui a déjà atteint ton coeur. Aucun remède pour en guérir et des effets secondaires multiples, dont les rêves érotiques. « Ne m’en veux pas si je fais durer le suspense » Descendant tes lèvres dans son cou, tu déboutonnas sa chemise sur ton passage et t’arrêtas au-dessus de sa ceinture. La vue se brouillant, tu te relevas et observas tes mains qui semblaient extrêmement lourdes. « Je crois que ça commence, bordel, j’ai peur de perdre le contrôle .. »