Conclusion Hâtive {Aysel }

VENDREDI 16 JUILLET • Liam ne s’était pas accordé de vacances depuis… oulà bien trop longtemps ! Est-ce que courir à Chicago comme en mars, parce que la vie de votre fils est en danger ça compte ? Est-ce qu’un weekend à Londres pour célébrer le mariage de votre menteuse de mère aussi ? Hum. Pas sûr. Loin de là. Le Gremlins n’avait pas eu une seconde pour souffler depuis des mois et c’est vrai que ce la couler douce au soleil, loin du Drink, du cabinet et même sans responsabilité paternelle, pourrait lui faire le plus grand bien. Cela faisait un petit moment déjà qu’il n’avait pas vu Aysel. Elle avait passé plusieurs jouer au manoir quand Wesley était à Toronto et elle était ensuite partit pour le Summer Camp. Cette demoiselle était toujours un mystère pour lui, mais il appréciait la côtoyer. De plus comme il l’avait annoncé à son meilleur ami, il faisait partit de sa thérapie, celle de cotoyer des hommes. Il ne pouvait donc pas la laisser tomber. Arpentant le couloir du bateau de croisière, il cherchait des yeux le numéro de la cabine d’Aysel, celui qu’elle lui avait donné. Il s’apprêtait à frapper quand du bruit derrière la fameuse porte attira son attention. Il se pencha et colla son oreille contre cette dernière. Il se redressa en réalisant quel genre de bruit il venait d’entendre. Le genre… intime. Le genre… qu’on ne fait pas toute seule quoi ! «  Ah ouais d’accord » maugréa-t-il, tombant des nues.

Vendredi. C'est aujourd'hui que Liam vient me rejoindre en Martinique pour quelques jours. Je suis contente qu'il ait accepté mon invitation même si une petite part de moi reste moins sûre d'elle. C'est vrai, je m'habitue à sa présence, je panique moins quand il est à quelques centimètres de moi même si je garde un balais dans le cul, tendue comme un tring. J'apprends a le connaître et il me laisse le faire a mon rythme et pour cela, je suis reconnaissante. Il ne force rien, il me laisse venir vers lui à chaque fois surtout depuis que je lui ai balancé une part de vérité sur mon passé sans le vouloir. Cet après-midi là, au bord de la piscine, c'était sorti tout seul mais depuis, je dois bien reconnaître qu'il fait plus attention. C'est pas le seul, Aidan le fait aussi depuis que je lui ai fourni une explication sur le pourquoi je le refoulais a chaque fois qu'il me faisait des avances. Quoi qu'il en soit, je voulais sincèrement revoir Liam, j'aime passer du temps avec lui, j'aime sa présence. Quelque part, ça m'apaise. Je l'ai compris quand on a dormi dans la même chambre deux nuits quand mon cousin avait quitté le pays pour quelques jours et que c'est à ce moment là que je faisais le plus de cauchemars nocturnes. Liam a été là et ça, c'est pas quelque chose que j'oublie facilement. Les heures défilent et mon regard vers l'horloge qui se trouve dans ma cabine, m'indique qu'il devrait être là depuis au moins dix minutes. Je relis les messages et je me rends compte que je lui ai donné le mauvais numéro de cabine. Non mais je vous jure, il faudrait pas en inventer deux comme moi. Je lève les yeux au ciel et je décide de sortir pour aller le chercher directement vers le numéro 122. En fait, ma cabine et la 222. Incorrigible. Me voilà a 7n étage en dessous et je le vois faire une drôle de tête, l'oreille tendue vers la porte. Je souris, amusée. Alors comme ça, on écoute au porte ? C'est mal poli, tu sais. dis-je sur un ton sérieux, essayant d'étouffer un rire moqueur. Non mais vous devriez voir sa tête.

VENDREDI 16 JUILLET • Ce serait vraiment réducteur que de dire «  il est venu au Summer pour Aysel. » Non. Il était venu au Summer camp parce qu’il ne s’était pas accordé de vacance depuis longtemps. Il était au SC parce qu’il avait bien besoin de s’amuser et de se détendre. Il était au SC pour profiter du soleil,  faire des connaissances et se ressourcer. Il était au SC parce qu’il avait le droit lui aussi de temps en temps de lâcher prise. Evidemment il ne serait jamais venu au SC sans l’invitation d’Aysel et l’idée ne lui avait même pas traverser l’esprit, pour de là à dire qu’il venait pour elle. N’empêche que, Liam ne s’était pas attendu à ça. Il connaissait peu Aysel mais ce qu’il savait d’elle, c’est qu’elle avait peur des hommes. D’ailleurs il en savait même un peu que cela depuis leur rencontre à la piscine. Il n’était pas du genre à plaindre les gens. « Oh la pauvre ». Pour lui c’était plutôt «  Waw elle est impressionnante ». Du genre, elle en a baver et pourtant elle est toujours là. Autant dire qu’avec ce qu’il avait appris et ses crises d’angoisse qu’il avait découvert, il l’imaginait pas faire l’amour avec le premier venu. C’était qui avec elle dans la chambre ?!? Merde. Ça ne le regarder pas au fond. Elle aurait quand même pût attendre le lendemain, histoire qu’il n’arrive pas en plein milieu de leur ébats. Il sursaute alors en entendant la voix d’Aysel derrière lui, ne s’étant pas attendu à ça. «  Putain t’es là ! » l’enthousiasme se lit sur son visage puisqu’il réalise que si elle est là devant lui, elle n’est pas en train de… «  Putain mais qui baise dans ta chambre alors ?! » Parfois il devrait activé la fonction filtre.  

@Aysel Ridley-B

J'eclate de rire. Non mais sa tête, je peux pas me contrôler. Oui, je me fous encore de sa gueule mais c'est plus fort que moi. Et puis c'est pas ma faute, s'il a une tête de débile là. Non, ma chambre c'est celle du dessus. Je me suis trompée dans le premier chiffre. C'est la 222 et pas la 122. avouais-je en haussant les épaules. Bah ouais, je suis gauche, j'y peux rien. C'est pas que physique, croyez moi. D'un coup, la pièce tombe. Non mais tu pensais que c'est moi qui fait tous ces bruits là ? Déjà, je fais ça en silence moi, je fais pas ça en gueulant comme une prostituée. Je suis discrète. non mais c'est vrai, je suis pas du genre à m'exclamer de la sorte parce que ouais là je peux comprendre sa réaction. Mon regard se tourne vers la porte après un cri assez aiguë. Ah bah je crois que c'est bon là, ils ont fait leurs affaires. Levais-je les yeux au ciel. Je comprendrai jamais ces filles qui crient comme ça pour un plaisir ou même un orgasme, je sais pas. Allez, suis moi, c'est à l'étage du dessus. Je tourne les talons, le guidant vers le bon numéro cette fois ci. Je suis vraiment une gourde, je vous jure. Je me tourne vers lui tout en montant les escaliers, pas besoin de prendre l'ascenseur juste pour un étage. Je marque un arrêt, un arrêt net qu'il a presque failli me rentrer dedans. Non mais c'était quoi cette réaction ? Qu'est-ce que ça peutbte faire si c'était moi ? Ouais, je suis pas réputée pour mon bon tacte aussi.

VENDREDI 16 JUILLET • Si on omettait les évènements de ses derniers mois, Liam s’était toujours considéré comme un garçon sur de lui, du genre qui en impose. Bon okays il faisait souvent le Clowm, mais lorsqu’on riait de lui, c’était de façon volontaire, parce qu’il avait cherchait à ce qu’on rigole, pour x raison. Bien souvent pour détendre l’atmosphère ou évitait de se confier. Mais avec Aysel… C’était différent. Aysel riait toujours quand il se contentait juste… d’être. Aller savoir pourquoi, mais ça avait un petit quelque chose de vexant, sans qu’il n’arrive jamais à expliquer pourquoi. «  oh » dit-il alors qu’elle explique sa bourde. «  Bin… » Est-ce qu’il l’avait vraiment pensé ? Bin comme c’était sa chambre c’était logique non ?! Et voilà qu’elle se sent obligeait de précisé qu’elle fait ça en silence, son cerveau commence alors à imaginer des trucs. C’est comme ça il est visuel. Si on lui parle d’éléphant en tutu rose, il va se le représenter dans sa tête. Et là… Merci Aysel ! Merci ! Comme s’il avait besoin de ça. «  Si tu le dis » répond-t-il en souriant, ses paroles chassant ses pensées. Cette fois c’est Liam qui se met à rire. «  La pauvre, elle a forcément dut simuler » Elle ne serait pas étonnée d’apprendre qu’il en connait un rayon sur le sexe et il n’a aucun mal à en parler. A la différence qu’avec lui, on ne simule pas. «  A votre commandement mon capitaine » répond-t-il avec un sourire espiègle, la suivant au pas. Puis d’un coup Aysel stop net et il se cogne contre elle. Il la regarde alors qu’elle lui balance sa question. Franche. «  Absolument rien » répond-il du tact au tact. C’est bizarre mais… ça sonne bizarrement faux ! Liam s’en étonne intérieurement lui-même.   

@Aysel Ridley-B

La pauvre ? LE pauvre, je dirais plutôt. Bah ouais parce que si elle simule, c'est son problème mais ça veux dire que le gars n'est pas si bon que ça et qu'elle est obligée de mentir pour son égaux. Et puis comment il sait qu'elle simule d'abord ? Et puis, comment tu sais ça, toi ? Les filles simulent tellement avec toi que tu as un radar à simulations ? Un sourire espiegle apparaît sur mon visage. J'adore le taquiner, c'est trop drôle. Le voilà qu'il me suis jusqu'à ce que je m'arrete net, Liam me cogne. Ma première réaction est de monter deux marches de plus pour garder une certaine distance. Il n'a jamais, jamais été aussi près. Si près que j'ai peu sentir son parfum et ses abdos l'espace d'un instant. Déstabilisant comme situation. Je me racle la gorge. Sur mes deux marches plus hautes, je le dépasse même pas avec mes 1m55. Il me répond aussi directement que je lui avais posé la question, aussi naturellement que possible même si sur le coup, je le crois pas. T'es pas credible, tu le sais ça ? Je tourne à nouveau les talons, me retrouvant dos à lui dans cette cage d'escalier qui ne laisse même pas la place pour deux personnes cote à cote alors que c'est sensé être un bateaux de croisière. Il est encore fort près, je peux sentir son souffle derrière moi. Put que ça m'angoisse cette proximité là. Surtout avec lui. Une fois dans le bon couloir, je fais un large pas pour me trouver à distance resonnable de Liam. Ma distance resonnable, celle qui me semble sécurisée. Quelques pas plus tard, nous voilà devant ma cabine, je passe mon pass devant un boîtier qui le scan et ouvre la porte. Ma cabine est vachement grande pour un espace nuit sur un bateaux mais c'est pas plus mal, je m'étoufferai pas au moins. Bienvenue chez toi pour ces prochaines nuits. Alors sache qu'il y a qu'une seule règleà respecter si tu veux pas finir par dessus bord. Lui annoncais-je sur un ton faussement sérieux mais en soi, cette règle est très sérieuse. Pas de filles en dehors de ma personne dans ma cabine. Je m'ecroule, dos contre mon lit, lui montrant le sien d'un geste de la main. Sinon, fais comme chez toi. Ton lit, la télé, la douche, les placards... enfin bref, mi casa es su casa.

VENDREDI 16 JUILLET • Liam pencha la tête sur le coté, faisant mine de réfléchir. «  Hum… j’vais pas me mettre à plaindre une fille qui sait pas choisir ses amants. » C’est vrai après tout. C’était un peu trop facile de tout remettre sur le dos de l’homme. «  Puis des fois il ne s’agit pas forcément de compétence mais… juste d’un mauvais assemblage. » Certaine personne n’étaient pas faite pour coucher ensemble. Entre certaine personne, ça n’arriverait même jamais. Liam et Aysel en était un bon exemple quand on y pense. «  Non » dit-il en grimaçant. «  Mademoiselle-désagréable, je regarde des porno comme tout le monde. » Comment pouvait-elle sous entendre qu’une femme puisse simuler avec lui alors qu’elle n’avait jamais touché à ses caresses ?! «  Ça t’es déjà arrivé de simuler toi ? » La question était sortit comme ça. Par simple curiosité. Sans broncher, il la suit alors jusqu’à ce qu’elle s’arrête, butant contre elle. Automatiquement elle monte de deux marches et il en profite pour essayer de calmer son cœur qui s’est emballé. Pour réponse à sa question, il hausse les épaules, n’ayant aucune envie d’aller dans son sens ou de la contredire. Aysel se retourne et Liam se fait violence pour concentré son regard sur le haut de son corps et non… plus bas. Ils arrivent sur place et Liam affiche à un petit air moqueur. Evidemment ! Il aurait dût s’en douté : c’est hyper spacieux ! Un sourire s’affiche, il sera à son aise ici. Il hausse un sourcil alors qu’elle impose un régle. «  Je t’écoute. » ça sent l’embrouille tout ça. Il se détend quand il l’entend. «  C’était pas prévu. » De là à dire qu’il avait prévu de passer tout son temps avec Aysel, non. Bien sûr que non. Mais il ne se serait pas permit d’en ramener une ici. «  LA douche ? » répète-t-il. «  On va la partager ? »   

@Aysel Ridley-B

Je retiens qu'une seule chose à toutes ces connerie. Tu regardes des pornos pour apprendre à ne pas faire simuler les filles ? Lui demandais je sur un ton choqué. Sauf qu'interieurement, je ris. Je reprends mon airbserieux quand il me demande si j'ai déjà simulé... heu... comment dire ? Disons, que j'ai jamais vraiment connu le plaisir charnel, que même quand ça allait avec Tom sur le plan sexe il pensait plus à son plaisir qu'au mien et que quand il devenait violant et qu'il abusait de moi, c'était plus des cris de douleur. Mais bien évidement, je peux pas lui dire ça alors je me contente de pas trop y répondre. On va dire que c'était pas tellement des cris de plaisir ou de simulation. Je pourrais ne pas lui répondre tout simplement et nier la question mais je sais pas pourquoi, avec lui, j'ai pas de filtre. Je sais pas ce que c'est le plaisir à deux alors, je peux pas te répondre. Et voilà, encore une vérité sur moi. Bien sûr, il y a Kenan avec qui je passais mes nuits sombres mais c'était plus pour penser à autre chose sur le moment que prendre mon pied. Et depuis que je suis cette thérapie, on peut pas dire que j'ai le cœur à m'évader dans des prouesses physiques. Et c'est pas faute d'avoir des relances de Kenan ou meme d'avoir des avances mais c'est juste que... j'ai peur. J'ai peur de l'acte en soi, j'ai peur de ressentir autre chose que de la douleur. J'ai connu que ça. Ouaid c'est débile je sais. Genre je sais que Aidan n'aurait pas été brut ou quoi que ce soit, j'en avait réellement l'envie, c'est pas ça mais c'est toujours cette peur à la con. Ca me bouffe sérieux parce que j'ai des envies, vraiment comme là, j'ai juste envie de sauter sur Liam, j'ai juste envie de passer une nuit torride avec lui et qu'il me prouve que tous les mecs ne sont pas comme Tom et qu'il me montre qu'on peut avoir du plaisir dans l'acte mais non. Je ferai rien. Que dalle. Je secoue la tête pour virer toutes ces pensées. Nous voilà donc dans ma cabine qui ressemble plus à une suite d'hôtel plutôt qu'une chambre sur un bateaux, je dois bien l'avouer mais oui, il n'y a qu'une seule salle de bain et donc qu'une seule douche italienne. C'est vrai que je n'y avais pas pensé à ce détail. Bah... heu... ouais. Va falloir qu'on se programme un horaire si on veut pas se retrouver à poil devant l'autre sans le vouloir. Parce que bon, même si on frappe à la porte, avec le bruit de la douche, il se peut qu'on loupé une demande et qu'on rentre sans faire attention. Oups.

VENDREDI 16 JUILLET • «  Non je regarde des porno parce que c’est un truc qui excite. » répondit-il du tact au tact, sur l’eau qui vive. Mais c’était dingue quand même, cette façon qu’elle avait de le déconcerté à chaque fois. En vérité pas tant que ça. Pour le fait d’en voir, parce que malgré ses dires Liam n’était pas un gros consommateur. Il préféré de loin pratiquer. Enfin, observé ça avait quelque chose d’excitant aussi, mais dans la vrai vie et non derrière un écran.  Quand au fait que ça excite… Là encore il n’avait pas besoin de porno, le corps d’une jolie demoiselle au cul rebondis suffisez largement en général. Curieux, il lui demande si elle a déjà simuler et la réponse d’Aysel lui tord plus ou moins les entrailles, alors qu’il fait la connexion avec ses aveux de l’autre fois. Elle ne sait pas ce que c’est le plaisir à deux. Oh merde. Il n’a pas pitié parce que c’est pas son genre, mais il se dit que c’est vraiment injuste. Surtout pour une femme aussi charmante qu’Aysel, que bien des hommes rêveraient de contenté. Il n’a aucun doute la dessus.

«  C’est bien dommage » lance-t-il simplement, parce qu’à son sens, tout le monde devrait y avoir droit. Le sexe devrait être source de plaisir, pour tout le monde. Je te mets en garde sur le fait que tu ne dois pas la toucher sexuellement. Les mots exact de Wesley qui lui revienne soudainement en tête. Ça peut se comprendre dans un sens. Son cousin cherche à la protéger parce que du côté sexe, elle en baver. Et pourtant… pourtant il ne peut s’empêcher de penser qu’il pourrait l’aider de ce côté-là comme il avait aidé Satine. Ou même comme il l’aidait à avoir peur de côtoyer des gens. Son regard se perd sur Aysel et il se demande si elle arrive à lire dans ses pensées. Il aimerait bien pouvoir lire dans les siennes car il n’arrive pas à comprendre pourquoi elle le regarde ainsi. Est-ce qu’il rêve ou est-ce qu’elle est en train… Ce pourrait-il qu’elle le dévore des yeux ? Comme une envie de lui ? Elle rompt alors le contact visuel et Liam se sent comme soulager, comme craignant ce qui aurait put se passer si elle avait continué. A choisir, il préfère se concentré sur la cabine.  «  Ouais on aurait carrément l’air con sinon » dit-il en éclatant de rire, comme si c’était drôle. «  Toi et moi, à poil, l’un face à l’autre, tu parle d’une angoisse. » Est-ce que je vous ai déjà dit que Liam était visuel ? Il suffit qu’il pense à un truc pour qu’il l’imagine dans sa tête.  

@Aysel Ridley-B

Honnêtement, Liam est monbtype de mec. Sur le plan physique et je crois qu'il pourrait l'être sur le plan psychique aussi. Quand je vois comment il arrive à me déconnecter de toutes mes craintes, comment il arrive à me faire rire alors que j'ai juste envie de pleurer mais je me dis aussi que c'est peut-être juste une illusion. Genre vu qu'il est ma fenêtre dans le noir, je m'accroche à cette idée mais franchement, comment pourrait-il s'intéresser à moi ? Je suis trop compliquée, je peux être douce comme un agneaux et a la minute d'après être une louve chasseuse et sans scrupules cherchant à s'arracher une patte pour se sortir d'un mauvais pas. La preuve quand on se parle sur meetsa. Je peux le taquiner, faire des jeux de mots, avoir une conversation sérieuse avec lui et d'un seul coup, faire marche arrière et me mettre en mode défense et l'engueuler comme du poisson pourri. Et en plus, je suis beaucoup plus jeune que lui. Comme ci il en aurait quelque chose à foutre d'une gamine. Mais il a ce truc, je sais pas, je sais plus, ca me prend trop la tête. Sans vraiment y faire attention, je souffle alors qu'il me fait remarquer qu'il y a qu'une douche pour nous deux. Il me tire de mes pensées et encore une fois, je ne me rends pas compte que je le devorais des yeux. Hum. Faut vraiment que j'arrête de penser à ça, c'est pas bien. Pas Liam. Surtout pas Liam. Je peux pas mais c'est plus fort que moi, l'interdit m'attire toujours. Wesley me tuerait s'il savait ce que je pense de son meilleur ami. Mais en mele temps, Liam est, quelque part, une pièce majeure de ma thérapie non ? Ma psy me dit qu'il faut que j'ose, que je sorte de ma bulle. Qu'il faut que je sorte de ma zone de confort. C'est aussi en partie pour ça que j'ai décidé de partir deux mois avec la croisière. J'ai besoin d'évasion, d'évacuer, de changer d'air, de vivre et de repousser mes limites. Là aussi, Aidan m'a mise en garde car je lui ai dit que je voulais profiter à fond mais il a peur, peur que je me mette en danger. Et il a peut-être pas tord. Qui sait ? Avec Liam, je me mets peut-être en danger mais cela veut dire que je l'entraîne également puisque si je le tente et qu'il se passe un truc, il va se faire tuer par Wesley. On va se faire décapité par Wesley et moi, mes frères en plus. Non. Non. Non. Pas Liam... n'importe qui Aysel mais pas Liam. Fais pas ça, craque pas. Mais sérieux, quand je le vois visualiser la cette scène qui pourrait arriver si on se fixe pas un horaire douche me fait penser qu'il y pense aussi... genre pourquoi il blaguerzit sur le fait que ce serait con si on se retrouvait à poil face à l'autre ? Parce qu'il pense que ça pourrait déraper ? Je vois bien dans son regard qu'il y pense aussi. Oh put je suis mal barrée. Je finis par regretter de l'avoir invité à passer son séjour avec moi, dans ma cabine au lieu de lui avoir dit de prendre une autre cabine. Mais je voulais pas qu'il paie plus que son billet d'avion aller retour. Je veux dire, il est pas pauvre, il gagne bien sa vie mais c'est pas crésus non plus. Roh la la la. Aysel, arrête de penser à tout ça ! Reprends toi ! Je déglutis. Et repense à sa fameuse excuse du pornos. Ca t'excite de regarder des gens le faire ? Mais la ferme ! Non mais je suis curieuse roooh ça va hein. Oui, ma conscience et moi, on se parle.