boyshit — matteus

@Matteus Bardsley dix juillet, grenade national park
c'était surprenant que matteus n'est rien fait depuis deux jours. vu comment est-ce qu'il était chaud lapin envers toi lors de la soirée en boîte de nuit, tu t'étais dis que c'était un adorateur de sexe, du genre à coucher tous les jours mais visiblement, tu t'étais trompé sur toute la ligne. — non ? ok ok, répondis-tu en acquiesçant ses paroles d'un hochement de la tête. — essaye pas de me faire tes discours à la sainte-nitouche s'il te plaît, rigolas-tu en lui décochant un regard en coin. parce que matteus n'était clairement pas un saint. tu te rappelais parfaitement de votre scène intime dans sa chambre et il t'avait parfaitement prouvé qu'il gérait dans ce domaine. ce n'était pas un enfant de cœur, encore moins depuis son masque naturel. — de quoi qui m'intéresse ? répétas-tu, sourcils froncés. tu ne voyais pas où il voulait en venir. — tu me poses des questions, j'te réponds et je fais semblant de m'intéresser à ta vie, voilà tout, lui lanças-tu, te passant une main dans les cheveux. — c'est ce qui s'appelle la politesse. sourire à son égard, étouffant un rire amusé de ta main sur tes lèvres.

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idéalement, dans une scène révée, il aurait pensé que là, maintenant, il voulait remettre ça, le couvert, que s'il le questionnait, c'était pour creuser la chose, lui faire comprendre inconsciemment ou non qu'il avait envie d'en savoir plus, d'en découvrir plus sur ça. mais rien de tout ça visiblement. et ce que dit l'autre l'agaçait plus que de raison. quelque peu heurté. faire semblant de s'intéresser à quelqu'un, la politesse. il fronça légèrement les sourcils, se redressant, paraissant beaucoup plus froid qu'à l'accoutumée. la baignade devenait nettement moins cool et drake aussi. — ok, drake. pas de machoire carrée qui tenait, plus maintenant après cela. — bon, j'vais m'rhabiller. il s'abstint de rajouter que lui, il n'était pas du genre à faire semblant quand il s'intéressait à quelqu'un.

il sortit de l'eau, cherchant dans son sac-à-dos une serviette pour s'essuyer. en moins de deux, il arriverait à se rhabiller et à s'éloigner suffisamment de lui pour ne pas être énervé d'avantage.

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@Matteus Bardsley dix juillet, grenade national park
lui donné de l'importance était bel et bien la dernière chose qu'il fallait que tu fasses. tu savais pertinemment que matteus était apte à s'attacher très vite, bien trop vite, et il ne le fallait pas. tout simplement parce que tu n'étais pas intéressé par les garçons, chose qui lui ferait plus de mal qu'autre chose. alors tu envoyais des paroles cinglantes, dans le but de lui faire comprendre qu'il fallait qu'il t'évite, qu'il reste loin de toi. et comme tu l'avais imaginé, matteus devint soudainement froid, se levant et quittant l'eau du lac pour te laisser tout seul. tu grimaças légèrement, restant dans l'eau fraîche. tu posas tes prunelles sur le garçon qui se rhabillait en silence. après une dizaine de minutes, tu sortis de l'eau sans aucune précipitation, récupérant ta serviette de bain que tu épongeas sur tes abdominaux tandis que tu récupéras tes affaires pour les déposer près de celles de matteus. — t'as vraiment sale caractère toi, grommelas-tu en lui décochant un regard courroucé. — on peut pas toujours avoir ce que l'on veut dans la vie, ajoutas-tu. ouais parce qu'il te voulait, tu le savais, et pas qu'un peu mais il allait devoir prendre sur lui et digérer sa frustration.

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il s'était posé, frustré, calmant quelque peu ses ardeurs, regardant le paysage sans aucunement accorder un regard à drake. à l'exception faite où il le vit sortir de l'eau pour aller prendre sa serviette et s'éponger avec. ça, c'était digne d'un spectacle. et puis, mater en toutes circonstances, ça c'était les vacances et il avait bien pris le soin de remettre ses lunettes de soleil pour faire cela en toute discrète et circonstances. mais voilà que l'autre revenait vers lui pour l'aborder à nouveau. pour quelqu'un qui voulait mettre ses distances et une barrière, c'était complètement foiré. un sourire satisfait s'illumina. ne pouvait-il pas se passer de lui ? ou le cherchait-il ? — ouais, t'as vu, je tiens mon rôle de teigne à merveille. dit-il d'un sourire grandement carnassier pour bien se foutre de sa gueule. — pis, c'est quand même l'hopital qui s'fut de la charité. l'hétéro fragile qui dès qu'on l'touche se vexe. il était bien gentil matteus mais par moments, sa patience ne valait pas un rond.

il s'étira quelque peu, se relevant pour s'éloigner de quelques petits mètres et ne lui accorder aucun regard. — ouaip, tout à fait d'accord avec toi. ça m'fait penser à toi qui boudait la dernière fois quand t'as pas pu embrasser la blonde. on peut pas toujours avoir ce que l'on veut dans la vie. Il se mit quelque peu à bailler, faussement. — si t'as rien d'autre intéressant à dire, j'vais t'laisser.

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@Matteus Bardsley dix juillet, grenade national park
c'était étrange. vraiment étrange. parce que tu l'envoyais bouler afin qu'il parte loin de toi, qu'il te foute la paix mais surtout qu'il reste loin des emmerdes qu'il pourrait s'apporter en continuant à te fréquenter. mais en même temps, tu le suivais. voilà que tu étais posé à ses côtés, allongé sur ta serviette tandis que les rayons du soleil séchait ton torse musculeux. — teigne ça doit être ton deuxième prénom, j'en suis sûr, raillas-tu d'un petit rire. tu tournas vivement ta tête vers lui, sourcils froncés, ne comprenant pas pourquoi est-ce que tu venais de te prendre ça dans la gueule. — je n'ai pas boudé la dernière fois, assuras-tu, quelque peu perdu dans ce que le garçon était en train de te raconter. — qu'est-ce que t'es chiant comme mec putain, soupiras-tu en levant les yeux au ciel, désespéré par son attitude. tu te mis debout, récupérant tes affaires que tu enfouis dans ton sac à dos. — allez noie ta haine dans tes larmes, ça t'fera du bien, grognas-tu en lui décochant un regard de plomb tandis que tu t'éloignas afin de t'installer dans un coin plus tranquille, loin du puceron qui te pompait l'énergie.

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putain la vache. ce mec le collait mais avait le culot de le trouver chiant. matteus pensa exactement la même chose de l'autre en ce moment. au moins, ils étaient d'accord sur la même chose. — ouais, la teigne t'emmerde. dit-il, ne lui accordant pas un regard tout en s'éloignant, sa main tournée en l'air pour lui faire un doigt d'honneur. et le pire dans tout ça, c'est que ça le rendait étrangement sexy. hormones de merde. jamais il se serait laissé faire avec un autre, ça aurait tourné à la castagne même, un poing ou deux bien placés même si aucun effet. il se sentit con, en partant, il avait oublié son sac et rebroussa chemin pour aller le chercher auprès de l'autre — ouais, ouais, allez, branle-toi bien sur moi. il se retint de lâcher un sale hétéro de merde pour se contenir e de partir pour rejoindre le reste du groupe.

- fin du rp -

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