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(daeston) whispers in the night

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jeudi 8 juillet 2021
la cabine de daemin sur la mer des Caraïbes

Une journée qui s'achève, journée en mer en route vers une nouvelle escale. S'acclimater au bateau, à dépendre entièrement de lui quant à sa mobilité, ne fut pas une chose facile. Il m'est toujours difficile d'accepter d'être enfermé dans une cage, moi, le tendre ami du vent qui s'envole avec lui, à son gré. Aucune prison ne me sied à part celle que je crée quand mes bras t'encerclent et te verrouillent contre ma poitrine.

"if the world stop spinnin round
and heaven falls to the ground,
i'll be by your side."

Il suffit de quelques messages, d'un coup de stress, pour que je sente mon esprit se diviser, plusieurs voix en moi se lever. Parmi elles s'insurge la raison, celle qui me somme de laisser cet oiseau s'envoler, découvrir avec autrui car tu finiras par vouloir te découvrir au delà de celui qui te forme. Ensuite, il y a le désir, celui qui tend mes muscles, et surtout le membre que j'ai gardé caché jusque là depuis le début du séjour, et qui me prie de me perdre dans tes flancs encore et encore. Enfin, il y a l'espoir, celui qui m'apaise et me rassure, qui me pousse à explorer, à donner des chances aux trésors sur ma route. Qui sait quelles merveilles peuvent naître du plus simple des coquillages ? Un ornement tel un médaillon, une fierté apparente qui avoue aux âmes autour que celui-ci est tien et qu'il illumine au delà de ce qu'il croit possible, réalisable.

"if the sun don't shine,
if the worlds don't fell,
if the oceans dry,
our love will survive.


Un coup puis deux sur ma porte, le portable qui vibre. Instantanément, ma respiration se coupe. Pourquoi ai-je tenu à m'habiller un peu mieux, chemise cintrée sobre aux trois premiers boutons défaits, un short semi habillé qui laisse mes cuisses monstrueuses en évidence. J'ai presque l'impression de chercher à te charmer, que nous avons un rendez-vous. Ce genre de rendez-vous. L'excitation est bien trop grande, et je t'ouvre la porte, le sourire au coin des lèvres. ❝ Bonsoir au peut-être gagnant de l'épreuve ❞ te salue-je sur un ton d'ores et déjà humoristique. Je me pousse afin de te laisser entrer dans cette cabine un peu trop grande pour moi. Dans un coin se trouve deux coupes et une bouteille de champagne que j'ai soudoyé auprès du restaurant de bateau, et quelques friandises salées pour ouvrir l'appétit. De son côté, le stress plane au dessus de ma tête, pleuvant à fines gouttes à m'en faire monter la tension artérielle. Il m'est impossible de te quitter du regard. Je le sais que je suis condamné à toi, et qu'il est probable que tu brises deux êtres au lieu d'un en peu de temps. Si tu étais un tueur en série, je serais la prochaine victime sur ta liste. Et je ne pourrais t'échapper, la main se serrant déjà de nerf de ne pas encore recouvrir la tienne, mon corps incapable de comprendre ce magnétisme que tu dégages me poussant à me rapprocher malgré moi.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Tu m'as rassuré. Tu m'as mis en confiance. Comment est-ce possible d'être aussi gentil, aimable, à l'écoute. Parfait, c'est le mot que j'emploie spontanément mais j'essaye de le mettre dans un coin de ma tête pour ne pas m'en vouloir si je me fais des désillusions. J'ai été blessé une fois, certes, mais je le savais, que j'allais souffrir, que ça allait mal finir. Je le sentais depuis le début. Mais j'ai continué à espérer. Cette fois-ci, y'a rien qui m'alarme vraiment quand je pense à Daemin. Je lui ai parlé de mes craintes. De ma première fois, de ma maladie, tout ça en peu de temps et je me doute que c'est beaucoup à encaisser pour lui. Mais ça ne lui a pas fait peur. Il veut me revoir. Cela tombe bien, moi aussi. Je me suis légèrement invité à venir passer la nuit dans sa cabine. Je crois qu'on a tous les deux envie et besoin de ce moment. Se retrouver, se découvrir, dans notre bulle, à l'abri des regards. Epuisé de mon épreuve ratée, muscles endoloris à force d'avoir trop tiré sur la corde, je me prends une douche bien chaude pour me décrasser. On a perdu. Notre team du tonnerre a perdu. Je dois avoir des coups de soleil un peu partout et une mine affreuse. Mais tant pis. Impossible que j'annule ce rendez-vous. Enfin, cette nuit. Je veux voir Daemin, j'ai pensé qu'à ça toute la journée. C'est peut-être pour ça qu'on a perdu, la concentration d'Easton est partie aux oubliettes. C'est les cheveux encore mouillés qui laissent quelques gouttelettes sur le sol que je frappe à la porte de Daemin. C'est le bon numéro, je crois. Par précaution, je vérifie en scrollant nos messages. La porte s'ouvre. " on a perdu. " que je dis d'une petite moue en retroussant mon nez coloré par le soleil. Je découvre ta cabine qui est plus spacieuse que la mienne. Il s'y dégage une odeur agréable. Ton odeur. Mes yeux se posent sur ton lit, tes draps et... sur le plateau de nourriture. Champagne. J'ouvre la bouche, surpris et gêné par la même occasion. " c'est... pour moi tout ça ? " j'ai envie de lui sauter au cou, de l'embrasser, de boire le champagne à même son corps. Je me mords la lèvre et je fais quelques pas pour arriver aux petites douceurs. " je meurs de faim, j'ai rien avalé de la journée. " je picore dans le plat et me permets de recharger mes batteries, prendre de l'énergie, car je n'ai pas envie d'être une loque ce soir. Je veux pouvoir faire nuit blanche s'il faut, tellement je veux profiter de chaque instant avec toi.
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Les cheveux humides par l'effort, la mine encore rougeâtre du soleil qui a du t'accablé de ses rayons, le corps émanant cette odeur de transpiration. Tu aurais pu venir de la sorte que je t'aurai accueilli sans broncher. Pourtant, non, tu es douché, la crinière tombant à cause de l'eau de la douche et moi, je suis affublé d'un sourire presque idiot à me dire que tu es vraiment beau en toutes circonstances. Quelle niaiserie du battant que celui-ci ne cesse de pulser comme pour me faire aller plus vite que la musique. Il ne faut pas ; la musique s'écoute et on danse sur son rythme et non sur le chant lui étant juxtaposé. ❝ Oh non ❞ lâche-je dans une soudaine moue triste, assez enfantine pour prouver que je ne suis pas réellement attristé. Après tout, il ne s'agit que d'une épreuve qui n'engage que l'égo, rien de plus à mon humble avis. Mais les efforts mis pour une équipe, pour se tirer vers le haut, peuvent laissés un goût amer une fois jetés aux ordures. ❝ T'en fais pas, je vais te changer les idées. ❞ Je referme la porte, nous enferme finalement dans ton tombeau. Telle une souris, tu t'avances en direction de la table, et je peux voir du coin de l'oeil tes mirettes s'émerveiller légèrement, scrutant ce que j'ai mis à disposition. En ai-je trop fait ? Serait-ce trop romantique pour ce que nous sommes actuellement ? Cela fait bien trop longtemps que je n'ai courtisé quelqu'un dans les règles de l'art. J'ai été si obnubilé par cette soirée que le garçon que j'ai vu la veille du rentré bredouille chez lui, me retrouvant dans l'incapacité de lui offrir ce qu'il désirait. Car même si le corps réagissait, le reste ne répondait pas à ses attentes. Sans mentir, j'en suis arrivé à un point où je n'ai nul désir de m'abandonner ailleurs. Le temps demeure précieux, et mon énergie supplie d'être dirigée ailleurs, dans une seule direction, une qui donne du sens. La tienne. ❝ Oui, c'est pour nous deux. ❞ Un bref gloussement s'écorche dans ma gorge, mes dents sortant dans un sourire gêné. ❝ Je savais pas trop quoi faire, je voulais pas te tirer dans ma cabine et te retourner sur le lit comme ça, tu mérites mieux quand même. ❞ Ferme-la, je t'en prie et cesse d'être aussi mignon, c'en est ridicule. Je secoue la tête et viens à côté de toi, te regardant engloutir sans ménagement les quelques bouchées à disposition. ❝ Il y en a d'autres si tu veux, sale morfale. ❞ Un peu de taquinerie tandis que j'ouvre la bouteille de champagne et que je remplis les coupes. Dans un élan de réflexion, je viens remplir un verre d'eau, te le pose juste en face de toi. ❝ Hydrate toi d'abord, avec toute une journée à suer au soleil, t'en auras besoin. ❞ Qu'il est attentionné le Daemin. Peut-être trop ? Je ne sais doser, pas quand je veux faire les choses biens. ❝ Tu me racontes ton épreuve ou tu me diras quand ce sera passé ? ❞ t'interroge avec une curiosité parfaitement saine. C'est tout naturellement que je m'assois, à proximité, et que je te regarde avec minutie, me demandant comment j'ai fait pour ne pas te voir de la sorte avant. Certes, l'envie de faire de toi ma nuit fut toujours présent, mais jamais je n'aurai cru vouloir faire aussi de toi mon jour. ❝ Figure toi que je n'ai rien bu hier, juste pour pouvoir boire ça avec toi sans vomir ensuite ❞ plaisante-je à moitié en saisissant la coupe. Côté nourriture, j'ai déjà pris des forces. Je me surprends à être aussi calme d'apparence alors que je contrôle du mieux possible la nervosité que le moindre de tes gestes ravive.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Je ne suis pas un mauvais perdant, mais je n'aime pas perdre. La seule raison pour laquelle j'ai décidé de participer c'était qu'on récoltait de l'argent pour une association. Pour les enfants et les animaux. Des causes qui me tiennent à coeur. Alors forcément, je suis déçu de ne pas avoir gagné car on a rien empoché comme pièces. Il y aura d'autres épreuves et j'en veux pas à mon équipe. Nos adversaires ont été plus forts que nous. J'ai la mine triste, mais elle disparait assez vite parce que je suis là, avec toi. Parce que tu me dis que tu vas me remonter le moral, tu me proposes à manger, à boire. Par contre, pas trop de champagne. Je suis tellement fatigué que je risque d'être trop vite saoul, ou de m'endormir plus tôt que prévu. Je suis grave touché par son geste, toutes ces petites attentions qu'il m'offre. J'ai même du mal à m'y habituer. Je suis dans un rêve. Je manque d'avaler ma bouchée de travers quand il dit cash que je vais de toute façon finir retourné dans son lit. Je prends ma coupe qu'il m'a servie pour récupérer mon souffle mais tousse de plus belle. " c'est... gentil. t'en as fait trop. " mais je suis content. Tu les vois mes paillettes dans les yeux ? Et les larmes à force de m'étrangler. Je prends le bon verre, celui avec de l'eau pour le boire d'une traite. C'est fou comme j'avais soif. Putain, je suis pas glamour du tout. Il s'assied mais je reste debout, à balader mon regard un peu partout, une nouvelle douceur en bouche. Mes épaules se lèvent. " y'a rien d'intéressant à raconter. c'est le jeu du tir à la corde. on a perdu. " je devine ensuite ses muscles sous sa chemise et un sourire se dessine en coin. " il nous aurait fallut un monsieur muscles comme toi. " je donnerais cher pour le voir transpirer, en sueur, à tirer de toutes ses forces, avec ses muscles brillants qui se contractent sous l'effort. Okay Easton, tu t'emballes. Je vole une dernier morceau de nourriture avant de m'asseoir aussi, près de lui. Je me lèche les doigts à défaut d'avoir une serviette. " qu'est-ce que tu as fait hier ? " que je demande innocemment. Il avait peut-être une soirée, j'en sais rien. Dire non à du bon champagne juste pour le partager avec moi, ça me touche. On s'est parlé dans la soirée, à s'envoyer des messages lourds de sens, j'en ai même rêvé la nuit. J'avais oublié ce que ça faisait de se réveiller le matin et de voir un message de quelqu'un qui te plait.
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❝ Bah alors, meurs pas ❞ m'exclame-je avant de te taper amicalement dans le dos, sans force pour éviter d'aggraver ton cas. ❝ Et je sais, j'avais envie que cette soirée soit parfaite, ou qu'elle s'en rapproche, quoi. ❞ Inutile de faire de faux-semblants, je veux être honnête là-dessus. Cette soirée, elle est pour toi, pour nous. Te voir te précipiter pour faire passer cette bouchée bloquée dans ta gorge m'amuse, et je bloque un sourire tordu, un peu moqueur. Tu sembles détendu, en confiance et c'est exactement ce que je désirais. Il est tant agréable de te voir ainsi, presque heureux après toutes ces récentes émotions. Et je rougirais presque en me disant que j'y suis pour quelque chose. ❝ C'est vrai que j'ai de la force. ❞ Je lève les bras, les gonfle, fais le coq en te dévisageant, l'air fier. Oui, faire le cabot est une de mes caractéristiques mais jamais sans être trop sérieux. Un rire s'échappe alors que je rabaisse les bras, plaçant mes mains sur mes genoux. Un minimum repu, tu t'installes près de moi alors que je sirote le champagne, et fais cette bouille qui me donne envie de te sauter dessus. Cesse, Easton, c'est dur de te résister, dur de ne pas te faire chavirer et te rendre accro tant tu me rends chèvre. ❝ Je me suis reposé pépère, vu quelques amis - ❞ Dois-je tout te dire ? Je ne sais pas comment tu réagirais. Dois-je m'en méfier ? Je n'en ai aucune idée. ❝ - je suis allé au bar, voir du nouveau monde, j'ai échangé et je suis rentré, seul. ❞ Et j'insiste sur ce dernier mot, seul. Ma mine devenue un peu plus sérieuse se détend de suite pour que je puisse afficher un sourire des plus rassurants. ❝ Comme je t'ai dit, aucune envie de boire ou m'enfuir avec quelqu'un, j'ai la meilleure compagnie possible avec toi, que tu sois là ou non ❞ finis-je par avouer en te lançant un clin d'oeil, me levant rapidement. C'est un principe de fuite, je ne sais pas comment tu vas réagir. Je te tourne le dos et me dirige vers mon lit, prends quelques bonnes inspirations pour me calmer. J'en deviens si maladroit que j'en hurlerai presque de rire. Sans trop tarder, je reviens vers toi, mon portable en main, déverrouillé. ❝ Tu veux rigoler un peu ? Tiens. ❞ Je tends mon bien vers toi. Sur l'écran, une photo de moi où je n'avais pas encore vingt ans. Et dessus, je demeure un jeune homme mince, une mine affreusement tirée. J'y vois encore la colère dans mon regard, ce jeune garçon qui ne trouvait pas sa place dans ce monde. ❝ C'était moi il y a quelques années... J'ai changé, pas vrai ? Pas autant de muscles que maintenant ❞ m'esclaffe-je avant de me pencher contre toi en regardant cette photo. ❝ J'étais pas à l'aise avec moi, pas bien et après un certain temps, je suis devenu l'homme que je suis maintenant. ❞ Soudainement, je lève les yeux vers toi et tends une main soulever une paire de mèches sur ton front. Quel plaisir que d'imaginer me réveiller et voir ceci comme première image au réveil. ❝ Tu verras que tout ce que tu ressens maintenant sera un souvenir d'antan, et tu te rendras compte que le Easton actuel ouvrira ses ailes... ❞ Mes doigts glissent sur ta joue, s'allongent pour la saisir entièrement à entourer une partie de ta mâchoire. ❝ ... Bien que celui que je vois est génial. ❞ Mes prunelles se perdent dans les tiennes, captant ton regard de part mon geste. Et ce contact de nos peaux m'enflamme et me brûle.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Il fait son numéro de charme à gonfler ses muscles devant mon museau et je fonds littéralement à l'intérieur. Je déglutis difficilement. Il veut encore que je m'étrangle ? Non parce que, la situation est déjà assez humiliante pour moi. Quel bel homme, un bel étalon, et ce soir, il est que pour moi. Je ne sais même pas si je le mérite, mais qu'importe, j'échange ma place avec personne, c'est mort. Je l'observe comme une friandise puis secoue légèrement ma tête pour reprendre mes esprits. Il va me cramer, je suis sûr. Je m'intéresse à sa soirée, à presque tout en fait, car il m'intéresse tout court. Et je lui ai dit, j'adore l'écouter. Sa voix me berce comme une douce mélodie. Le coeur qui s'emballe quand il dit qu'il a échangé mais rien de concluant, car je suis là, quelque part dans ses pensées. Je l'interprète comme ça. " daemin... ne te prive pas pour moi. tu as le droit de voir qui tu veux. " ça m'écorche de le dire mais c'est vrai. Moi, si l'occasion se présente, si quelqu'un vient vers moi pour me charmer, qui sait ? Je suis au début de la découverte de mon nouveau moi et je veux explorer du mieux que je peux. De plus, je pourrais pas lui interdire tout ça. Je suis qui si je fais ça ? Hors de question de contrôler la vie de quelqu'un. Je ne supporterais pas qu'on s'occupe de la mienne. " mais c'est flatteur, j'avoue. " les cils qui battent rapidement et le sourire qui fait apparaitre des fossettes. L'homme s'assied d'abord sur son lit et je m'interroge si je dois le rejoindre ou pas. Mais il fait aussitôt demi-tour en me présentant l'écran de son téléphone. Ce fameux journal intime personnel de chacun ; le téléphone. Je rêverais de l'explorer, curieusement. Une photo de lui plus jeune, méconnaissable. J'avoue, je ris. Mais juste un hoquet que j'étouffe avec la paume de ma main. Un Daemin plus sombre, cela se voit dans son regard. Maigre, trop pâle, moins lumineux qu'à présent. " c'est fou, je ne te reconnais pas. " je m'amuse à zoomer sur l'image pour mieux détailler puis le laisse récupérer son téléphone. Tête qui pivote vers lui, celui qui me surplombe de sa grandeur et sa masse, moi, le petit Easton assit qui lui arrive même pas à l'épaule. Il vient poser ses doigts dans ma chevelure, sur ma joue, puis capture mon menton. Impossible de baisser la tête, je suis paralysé par toute sa beauté. Ses mots frappent mon coeur et je crois même que j'en tremble. D'émotion, de désir, de tout. Il est si doué pour me faire du bien. Pour m'arracher les mots de la bouche. Je dégouline d'envie. D'envie de lui. Je me redresse soudainement pour arriver à sa hauteur, sans pour autant décoller ma joue de son contact. Je l'observe quelques secondes puis je m'avance pour capturer ses lèvres. Lentement, tendrement. C'est le test. Le fameux baiser que je n'ose pas donner en premier. T'as dit que tu n'étais pas comme lui, prouve-le moi. Ne t'éloigne pas quand je te laisserais reprendre ton souffle. J'accentue le baiser, laisse le bout de ma langue s'inviter et je termine en tirant sur sa lèvre inférieure. Regard planté dans le sien, attendant la suite. Je me surprends moi-même d'avoir été sauvage en plantant mes canines dans sa lippe.
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Les pensées sont dites, quitte à ce que je passe pour un idiot. C'est préférable que cela se passe ainsi, aucun regret à l'horizon. Je discerne néanmoins que malgré ta réponse, tu es satisfait de ce que je te donne comme breuvage. L'eau est claire, douce et réconfortante. ❝ Je sais bien, et toi aussi ❞ lance-je machinalement alors que je farfouille. Ça me peine en partie de le dire, peut-être parce que nous n'en sommes pas au même point et je le sais, c'est le risque. ❝ Je me concentre sur toi, on verra bien ensuite. ❞ Car oui, il faut que j'accepte l'idée de ne pas me brimer totalement, mais comment le faire si je vois quelqu'un en t'ayant en tête ? La chose s'avère complexe, peut-être que je m'emballe. Mais la tête tournée vers toi qui me dit ceci, le sourire à croquer sur le visage, je réalise que les autres pourront passer, s'enchainer, se laisser dévorés, ils n'auront pas la même étincelle que celle qui émane de ton être. Les pensées chassées, je m'en remets à toi, à côté de ta carcasse tandis que je t'offre un bout de mon passé. Le rire tu que tu ne peux me retenir me fait sourire, sans gêne. C'est amusant de voir ce qu'un simple retour en arrière peut provoquer chez quelqu'un quand le passé s'oppose de front au présent. ❝ Je sais, ça remonte. ❞ C'est anodin pour certains, mais te livrer quelque chose de la sorte relève de l'intime. Je ne sais pas si j'essaie de te charmer avec cela ou simplement de te faire comprendre à quel point nous évoluons, mais cela me fait du bien de me livrer en partie. Je voudrais pouvoir te conter bien des péripéties, bien des douleurs mais je ne le peux encore - des destins non scellés ne peuvent ouvrir une porte verrouillée. Puis le silence, ta tête qui se redresse, nos yeux qui se font face. Je me sens perdu entre le calme et la tempête, orage au loin, moi me faisant tornade. Tu te redresses, je ne bouge pas. Tu avances, je ne sourcille pas. Et quand tu plonges sur moi, je lâche ta joue, faisant tomber ma main sur ton genou. C'est surprenant, déroutant, j'en roule mes globes oculaires dans leurs orbites. C'est doux, timide en partie et je n'ai pas connu ça depuis bien longtemps. Le baiser se meut, devient plus sauvage, quand ta langue invite la mienne pour quelques pas de danse. Mes doigts s'enfoncent dans ta cuisse et, les yeux clos, je réponds en harmonie à ce cadeau que tu m'apportes. Tu éloignes ce visage, finissant par pincer ma lèvre entre tes dents. C'est un bruit sourd dans mon ventre que j'entends, seulement moi. Tu viens de lancer les festivités, Easton. Je ne sais quoi dire, et on se regarde trois secondes, un temps qui semble s'étirer. La tension est palpable, comme deux cowboys prêts à sortir leur arme et tirer sur l'autre. Tu m'as touché de la première balle, laisse-moi t'achever. Je me lève soudainement, pris d'une absence de raison, et je t'attrape par les bras, te pousse à te lever. C'est contre le mur derrière toi que je te fais reculer et te plaque, sans violence, et que je fonds sur tes lèvres, t'embrasse dans une passion monstre, les mains accrochées de part et d'autre de ton jean. L'ange est passé et a rejoint les cieux, laissant toute sa place au démon pour sa chorégraphie. J'y mets tant d'énergie, tant de fougue, et beaucoup de désir. Sens-tu comme je te veux ? Comme je ne peux te résister ? Sens-tu ce pouvoir que tu exerces sur moi par le simple fait d'exister ? Je semble reprendre mes esprits, et mes lèvres se font plus délicates, profitant pleinement du goût que je vole sur ta bouche. Je peux passer des heures dessus sans me lasser, mais cette nuit, j'aurais contrôle du temps pour toujours y replonger. Mon visage rompt le contact, mais la proximité au tien est forte. Mes mains se desserrent sans te lâcher. ❝ Je... ❞ C'est dur de trouver les mots, de trouver quoi dire, la plus juste poésie pour te faire comprendre ce qui m'anime. La délicatesse prend contrôle du navire, et me pousse à profiter de ton euphorie pour t'amener doucement jusqu'au lit. Mes bras remontent jusqu'à ton dos, t'encerclent de moitié, et je viens confronter mon nez au tien. ❝ Tu sais que je vais pas te laisser partir ? ❞ Cela sonne-t-il effrayant ? Une seconde de réalisation et je ricane, baissant les yeux au sol. Je vais finir par te faire fuir à tant te faire voler. Alors sans barbarie, sans méchanceté, de mes gestes je te fais t'assoir sur le rebord de notre cocon. Les yeux dans les yeux, je déboutonne un à un les quelques boutons de ma chemise, les résistants qui s'avouaient déjà vaincu. La bouche est fermée, mais tout se lit dans mes actes, la chemise qui s'ouvre, qui dévoile mes épaules, mes bras et tombe sur le sol. Sous cette lumière, tu peux me voir autrement, plus distinctement, plus vrai aussi. Et que je me délecte de discerner toutes les émotions qui passent dans ton regard, de me régaler du plaisir que tu prends à me désirer. L'excitation monte d'un cran alors que dans la même nonchalance, je défais ma ceinture, prenant mon temps comme pour te montrer. Et, alors que je la laisse également tomber au sol, je me rapproche de toi, que ta tête se colle à mon torse. Mes mains derrière ton crâne te caressent, t'adoucissent, et je m'abaisse assez pour pouvoir baiser le haut de ton crâne, m'agenouiller pour finir contre ta joue, sur ton cou, déposant des baisers au passage comme de l'eau pour arroser les plantes. Je sais pertinemment que ton exaltation atteint des sommets, que tu es stimulé au delà des nuages. Je le sens dans tes bruits, tes gestes, tes expressions faciales. Et c'est bouillant que mon corps réagit, mes lèvres retrouvant les tiennes. Une passion prude comme pure, une qui t'assure que rien ne pourra te faire du mal, rien ne pourra t'atteindre tant que mon corps réceptionne le tien, dans le creux de mes bras,  de mon cou.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard On verra bien. C'est ce que je veux entendre. Je viens de me retrouver célibataire, ce n'est pas pour redevenir exclusif à quelqu'un. De toute façon, je ne suis pas prêt et je n'y pense même pas. Je crois que j'ai besoin d'être un peu seul, de prendre le temps de me chercher et de me découvrir. Je ne sais même pas ce que Daemin attend de moi. De mon côté, je ne réfléchis pas et je me lance à mes envies. Je décide enfin de les écouter, ce n'est pas pour les camoufler. Il me rend heureux. Et je l'en remercie car je ne me suis plus senti comme ça depuis des mois. Voir des années. Toutes les paroles qu'il me glissent me font frissonner. Il n'a pas l'expression du beau parleur. Tu vois qu'il pense tout ce qu'il dit et qu'il le dit avec le coeur. J'ai fondu. Littéralement. Je lui ai offert notre premier baiser du soir et je me suis laissé emporté par la fougue. J'ai cru ne pas pouvoir m'arrêter tellement c'était bon. L'effet qu'il me fait, c'est incroyable. Ca pulse dans tout mon corps et j'en oublie la douleur de mes muscles martyrisés. Mes yeux qui croisent les siens par la suite. Est-ce que j'ai fait une erreur ? Pourquoi me regarde-t-il comme ça ? Puis je me retrouve propulsé contre le mur, emprisonné de son corps et de ses lèvres. Oh oui, comme c'est chaud. Mange-moi, dévore-moi et ne laisse plus aucune trace. Possède-moi. Et ses grandes mains qui se pressent sur mon corps, son souffle, son parfum. Je bouillonne, beaucoup trop. Je vais foutre le feu à sa cabine. " tant mieux, j'ai pas envie que tu me laisses partir. " je me mords la lèvre, le dévore du regard. Ne t'éloigne pas. Dès qu'il se décolle de moi, je retrouve la fraicheur qui me fait paniquer. Reviens. Sa main m'attrape et me guide jusqu'à son lit. Assis, appuyé sur les bras en arrière, je contemple le spectacle. Daemin se déshabille, lentement, et moi, je chauffe encore plus. Je ne bouge pas pour autant, le laisse faire son petit numéro privé. Que pour moi. Soyez pas jaloux. Mon regard descend sur son ventre lorsqu'il retire agilement sa ceinture. Je suis envouté par ce qu'il s'y cache à l'intérieur, sous ce tissu. Ma tête se retrouve contre son torse et je laisse la trace de ma bouche sur les parcelles de peau qui me sont accessibles. " t'es magnifique. " tête relevée, il m'embrasse le front, la nuque, cet endroit que j'apprécie trop, dont il s'en est souvenu. Malin. Sourire et soupir plaisants qui s'échappent. Je réclame sa bouche sur la mienne, baiser encore fougueux.
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Je mentirai si je disais que ça ne me peine pas. La frayeur de n'être que de passage est présente, mais il m'est impossible de forcer un oiseau à rester au lieu de prendre son envol, à la conquête des cieux. Je ne veux en aucun cas n'être qu'un mirage ; peut-être qu'un jour, tu me reviendras, prêt, si je le suis toujours d'ici là. Le moment présent est bien trop important pour me focaliser sur ce que l'avenir peut donner, sur ce que ce dernier peut m'apporter comme me reprendre. Il n'est jamais bon de penser de la sorte, je ne ferais que somatiser une douleur qui me sera difficile de guérir. Nous avons le temps de se découvrir, de se dire les choses, et il me faudra bien tomber le masque quitte à goûter la peine une nouvelle fois pour mieux passer ce cap. Pour l'instant, laissons les larmes à demain, et goutons aux plaisirs d'aujourd'hui. Tu as lancé le décompte, et le temps te rattrape, t'agrippe et te martyrise en ma personne. Je te sens devenir chaud, brûlant même, tandis que ton corps entier est prisonnier du mien, contre ce mur, la bouche tordue contre la mienne, tordue quand je te sers. Tu pourras te remémorer ta première vrai fois, celle qui compte vraiment, dans quelques années, et j'espère qu'elle sera intacte, comme un rêve envolé, comme une utopie lointaine. Je m'attrape la lèvre, la ronge entre mes dents. Penses-tu une seule seconde que je vais te laisser me filer entre les doigts, surtout ce soir ? Non. Tu es mon prisonnier, et quand je t'amène sur mon lit, tu comprends que tu m'appartiens, ne serait-ce que cette nuit. Que c'est excellent de te voir les yeux s'illuminer d'envie, ta lèvre faire briller cette salive qui veut couler le long de ton menton. Et quand je me plaque, ta bouche aussitôt m'embrasse, goûte mon torse, s'écrase sur mes abdominaux. ❝ Toi, tu es magnifique ❞ rétorque-je sèchement tout en me retrouvant à ton niveau. ❝ Ce soir, t'es à moi et personne d'autre. ❞ Quand je suis excité, il se réveille en moi, ce monstre dominant, celui qui veut te tourmenter dans les plus sombres recoins de ton plaisir.



w/ @Easton Argall
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