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(daeston) waiting at the borderline

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Un seul roulement d'yeux alors que je fais le cabot me rassure quant à ton état. Tu sembles revenir à toi, les yeux retrouvant de leur pétillant. Cela fait plaisir à voir, même si tu me juges, même si je t'agace un peu, au moins, tu n'es plus amorphe. Je ne dis rien, prenant le silence comme ami alors que tu oses conter ce que tes songes t'ont forcé à vivre. Une expérience qui ne semble pas si désagréable que cela. Je hausse les cils quand tu feins ne pas te souvenir, du moins que ton rêve est flou. Cependant, pas un son ne sort de ma bouche tant je me refuse à te couper. T'écouter revient petit à petit à écouter un livre audio d'un roman érotique. Ma respiration s'accélère, m'empêchant de respirer correctement, et je suis obligé d'entrouvrir la bouche pour ne pas manquer d'air. Grâce à tes lunettes, je fais pression pour me déboutonner un peu, juste histoire de profiter un peu de ce vent - bien que tiède - pour calmer le feu sur ma peau que tes paroles attisent. Et je continue à t'écouter, et je te regarde devenir timide, ton visage suintant ce désir. De ton parfum, je peux le sentir et il vient me titiller les narines. Quelle horreur de devoir te résister, si tu savais comme je voudrais t'enfermer pour me faire sentir et ressentir ce que tu m'obliges à subir. Quand tes ongles se plantent dans ma main, je pousse un râle qui nous alarme tous les deux et tandis que tu la retires pour caresser ton genou, je reprends la mienne et l'essuie sur une partie de ma chemise. ❝ Wow, c'est... C'est chaud ❞ avoue-je en m'offrant un franc rire pour évacuer les tensions qui me prennent. Je peux sentir mes pectoraux devenir si durs et d'autres zones corporelles également. Tu es un démon, Easton et tu mérites pleinement d'être exorcisé, que je purifie ton âme et l'emmène aux cieux, là où elle doit être. ❝ C'est tout un projet que je pourrais réaliser, un jour... ❞ Je laisse échapper un bref ricanement avant de te regarder, peut-être avec trop d'envie, celle de m'emparer de cette bouche. Mon regard est traître et je ne me rends même pas compte. ❝ Euh... Sinon, moi, qu'est-ce que je peux te raconter... Ma première fois avec un homme alors que j'avais eu plusieurs rapports avec des femmes. C'était au lycée, un mec plutôt cool, bon feeling mais surtout des hormones qui étaient lourdes comme pas possible, et à cet âge, la seule chose que tu veux, c'est te décharger de ce poids qui te pèse... Donc un jour, on se capte, on sentait qu'on se chauffait donc on a prétexter une histoire d'exposé ou je sais plus, et quand on a pu, on s'est laissé aller. La totale, je crois et j'ai bien kiffé... Jusqu'à la toute fin. Il m'a dit que c'était cool mais qu'il voulait pas qu'on en parle, non pas parce que je suis un mec mais parce que je suis "asiat", enfin pour lui, j'étais "japonais" car à l'époque, c'était encore une folie j-pop, tu vois le genre. Je suis redescendu d'un coup ❞ ris-je presque nerveusement en levant les yeux au ciel. Quel bordel, quelle beauté raciste que la vie nous offre sur un plateau d'argent. ❝ Je t'avoue que je me souviens pas des mots exacts mais la pensée et la douleur d'entendre ça, c'était quelque chose, et ça m'a presque dégoûté des hommes. Et puis, je suis tombé sur d'autres moins problématiques voire pas du tout et ça s'est bien passé. ❞ Mon haut du corps se tourne vers toi et je te lance au loin l'accès direct à mes prunelles. ❝ Je l'ai pas raconté à beaucoup de gens celle-là, mais ça a fait partie des choses qui m'ont donné envie de taire mon homosexualité, qui m'ont mis en colère, et tout ça même si j'étais déjà assumé. Mais je regrette pas car ça m'a aidé à me construire, à savoir à quoi m'attendre et ce genre de choses là ne peut plus m'atteindre car je sais qui je suis et...  ❞ Doucement, je ravale ma lèvre inférieure, ❝ ... Je sais ce que je veux. ❞ Un bref silence s'installe, silence que je brise d'un raclement de gorge. ❝ East, je... Je bégaie, c'est horrible ❞ ricane-je, cachant instantanément mes yeux avec une main que je ramène sur le sol au bout de quelques secondes. ❝ Je peux me rapprocher ? ❞ Mon autre main, celle que j'avais essuyé sur mon genou, est proche de la tienne et se pose dessus dans la plus grande discrétion. Je retire tes lunettes que je pose à ton opposé, près du verre que j'ai à peine bu et je me tourne davantage pour être plus près de toi. Les battements de mon coeur résonnent en moi comme si une enceinte résonnait en moi pendant que je la digérais. Sous cette lumière naturelle, loin des autres, loin de tout sauf de moi, tu es splendide. Et tu ne rayonnes pas que de ta plastique, il y a cette étincelle en toi, celle que j'ai toujours admiré, celle qui m'a toujours fait flashé, me laissant tel un cerf sur la route, envouté par les phares de voiture. ❝ J'ai quelque chose à te dire ❞ continue-je à demi-mot, sur un ton semi mystérieux alors que la distance qui nous sépare s'amoindrit. Easton, tu auras mon âme à force de tirer sur mon coeur.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard C'est pas mon truc de parler cru, d'avoir un langage dirty. Alors lui expliquer ce qu'on a fait dans mon rêve, c'est un peu compliqué. J'essaye d'embellir comme je peux. Je reste un grand enfant. Si je pouvais lui dessiner notre ébat, ce serait plus facile. Et je lui glisserais le dessin dans une enveloppe discrètement pour qu'il l'ouvre loin de moi. Mais heureusement, il ne demande pas plus de détails et ça me soulage davantage. On échange un simple rire. Oui, c'est chaud. J'te le fais pas dire. Le réveil est à chaque fois douloureux. Comme l'envie de me replonger dans ce doux songe dont tu fais partie. " tu crois aux rêves prémonitoires ? " que je réponds sur le même ton amusé que lui. On s'en amuse parce que c'est gênant. Parce qu'on ressent des choses dans notre corps qu'on est pas capable de contrôler. Est-ce vraiment approprier de ressentir tout ça ? Dans cet endroit, dans ce contexte. J'en sais rien. Mais ça me prouve encore plus qu'il m'attire terriblement. Atrocement. J'ai gagné une faveur et il me raconte sa première fois avec un garçon. Mes oreilles grandes ouvertes, j'écoute son récit. C'est beau et moche à la fois. Beau car il a l'air d'avoir passé un bon moment et moche car au final, le gars ne l'a pas respecté. Les racistes, je déteste ça. Ma mère est coréenne. Des moqueries, j'en ai eu pas mal. Etre asiat + homo, c'est le combo parfait pour faire peur aux gens en 2021, apparemment. Sottises. Ils ont juste peur de la différence. " c'est pas cool. les mecs au lycée sont des enflures." au Lycée, donc il a eu sa première fois il y a longtemps. Moi... et bien ma première fois avec un garçon c'était en décembre dernier. J'ai couché qu'une fois avec un homme. Et c'était... bien, différent, même si on était tous les deux maladroits car on avait jamais fait ça. Et puis on avait bu. J'ai pas exactement tous les souvenirs en tête. Je me sens totalement inexpérimenté à côté de Daemin qui a fait la totale, comme il dit si bien. Merde, ça me rend nerveux. " t'as quand même eu la chance de t'épanouir par après. " sourire coquin sur les lèvres. Moi non, du moins, je n'ai pas encore eu cette chance d'explorer totalement mon homosexualité. Vu que ça fait que quelques semaines que je l'accepte. Je suis encore tout neuf. La bouche ouverte, l'air faussement choqué. Surpris. " t'es gêné ? je te parle de mon rêve érotique avec toi et c'est toi qui est gêné ? " rire amusé. C'est moi le peureux dans l'histoire, pas toi. Tu t'assumes et tu respires la fierté de t'aimer comme tu es. Moi, je suis loin du compte. " oui, viens. " que je réponds automatiquement quand il demande de s'approcher. Je ne bouge pas, je le laisse faire. Nos épaules se frôlent jusqu'à se toucher. Puis c'est ta main qui touche la mienne, la récupère. Mon regard se balade entre nos phalanges et ton visage qui se rapproche de plus en plus. Le coeur s'emballe, mon pouls s'emballe, ma respiration s'emballe. " hm ? quoi donc ? " je souffle presque dans un murmure, un chuchotement, une voix brisée, comme pour empêcher le monde qui nous entoure de t'entendre.
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Il y a quelque chose d'innocent dans les airs, cette incapacité de dire les choses pleinement de peur des répercussions, de se trahir soi-même. Il ne s'agit pas d'être différent, simplement de ne pas respecter son essence, ce qu'on ressent être. Toi, cachant les détails d'un récit embrasé et moi minimisant ce que mes pores tentent, de mon coeur, évacuer. ❝ Peut-être bien ❞ renchéris-je dans un énième ricanement. On fait du vent dans les airs pour purifier les ondes de gêne qui nous entourent et nous attaquent. Et par chance, nous y arrivons. Les choses deviennent un peu plus sérieuses lorsque je te confie une histoire, celle de ma première fois avec un garçon, quelqu'un qui a su trouver les mots les plus déplacés pour me faire regretter. Je souris à tes mots, un peu touché par ton investissement et ce filet de naïveté. ❝ Oh, t'en fais pas, ça change pas des masses maintenant. Entre notre fétichisation ou le racisme décomplexé à notre égard, on a encore du combat devant nous mais il faut avancer et persévérer, il y a toujours de belles, très belles rencontres. ❞ Lorsque j'appuie sur ce dernier mot, je suis fixé sur toi. Car même si notre départ fut rocailleux, nous en sommes là, à nous perdre dans des paroles lointaines, perdus dans nos propres échos, captant le moindre signe qui nous permettra d'accueillir une liberté même éphémère. ❝ Oui, j'ai pu m'épanouir, mais on en apprend toujours, et c'est jamais la même chose selon avec qui tu le fais, comment et pourquoi tu le fais, les circonstances et aussi les sentiments, c'est tout un truc... Et pour être franc, je l'ai jamais fait avec un homme pour qui j'avais des sentiments... Mais oui, j'ai eu de la chance, mon homosexualité a jamais posé de vrais problèmes à ma famille, c'était ma colère et ma violence le soucis ❞ rigole-je, ❝ tu m'aurais vu jeune, au collège surtout, j'étais tellement énervé tout le temps, et je répondais souvent avec mes poings... Et au lycée, j'étais plus calme mais très impulsif pour autant donc j'ai du me calmer de force et une fois à Harvard, c'était différent. Je me suis foutu dans le sport comme thérapie secondaire et ça a marché. Maintenant, je suis cool, détendu, je suis... Moi. ❞ Celui que tu vois tout comme les autres, quelqu'un de différent, le nouveau moi. ❝ Et toi, tu as jamais... Avec un mec ? ❞ Je n'ose même pas prononcer le mot de "peur" que cela ne te freine et te bloque. Nous avons installé un climat de confiance, autant le garder intact. ❝ Ou tu peux m'en parler à un autre moment de tout ça, t'en fais pas. ❞ Peut-être est-ce judicieux, je suis bien trop focalisé sur autre chose. Je me surprends moi-même à réaliser les choses que je viens de t'avouer, ces choses sur lesquelles je ne reviens que rarement. Pourquoi et comment arrive-je à te parler à coeur ouvert ? ❝ J'suis gêné car je me livre et c'est pas toujours le genre de la maison. ❞ Et je ricane à nouveau. Avec toi, cela risque de devenir une manie. La tension est trop forte, il nous faut la briser, il me faut la transformer. Nos épaules se touchent, ma main recouvre la tienne et je t'admire, beau et penaud, me laissant dépasser ta bulle, entrer dedans et me faire une petite place. Ce petit questionnement que tu sors sur ce ton, avec cette voix, je jure sentir mon âme me quitter un instant et revenir à la bonne place. Que mon coeur bat vite, que ma tête est lourde. Sans même comprendre, je me suis déjà tourné et mon autre bras libre passe en dessous du tien, nos deux bras opposés, et se plante sur le sol, te bloquant telle une ceinture dans un véhicule. Nous sommes si proches, et cela est si dangereux. Je voudrais reculer, faire marche arrière mais impossible car au fond, je ne le veux pas. C'est un mensonge que de nier l'évidence. ❝ Je ne sais pas si je peux faire de ton rêve une réalité ce soir mais je suis sur d'une chose... ❞ Alors contre ta bouche, je souffle, et cherche mes mots, les sors sur une voix plus grave, se voulant s'évanouir dans le bruissement des vagues venteuses. ❝ Je n'ai cessé de te désirer depuis le premier jour où je t'ai vu, Easton. ❞ J'en tremble même pour toi, et je ne peux contrôler mon corps qui se hisse au dessus de toi. Ni mon faciès qui pivote pour que mon front s'écrase sur le tien, roulant dessus jusqu'à se décoller. Ni mes lèvres qui, au passage, se pose sur ta joue, et souffle sur ta bouche. Ni ma langue qui humidifie les lunes sur mon visage avant de rentrer dans sa grotte tandis que nos bouches se rencontrent. Celles-ci se meuvent, se découvrent pour de vrai, s'acceptent et la sensation est aussi douloureuse qu'agréable. Comme un ventricule qui explose et me concède une petite mort.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Je confirme, des belles rencontres il y en a. Des rencontres qu'on effleure juste et d'autres qui nous renversent. La tienne, je sais pas comment la qualifier. J'imagine que tu m'effleures et que tu me renverses à la fois. Comment se comporter en reprenant contact avec une personne que j'ai volontairement niée ? Difficile. On a pas de mode d'emploi. L'a-t-il bien vécu ? Mon absence soudaine ? Je crois, du moins, il n'a pas l'air trop perdu. Il a fait d'autres rencontres, a embrassé d'autres hommes qui auraient pu être moi si j'avais compris ce que j'étais dès le début. Je l'imagine avec tous ces hommes qui ont passés la nuit avec lui, tandis que j'étais seul dans mon coin à me demander ce qui ne tournait pas rond chez moi. Ressasse pas le passé Argall. Pense au présent, à maintenant, à lui. Je me délecte de ses récits. Envieux de vivre la même chose, d'explorer à fond ma sexualité. Me découvrir. J'ai l'impression d'être ce papillon coincé dans son cocon qui n'arrive pas à sortir pour s'envoler. Daemin parle beaucoup, mais ça ne me dérange pas. Je me délecte du son de sa voix et je pourrais l'écouter parler toute la nuit sans broncher. M'endormir au creux de sa nuque tandis qu'il me berce de ses douces paroles. Je ne m'attendais pas à ce que la question soit retournée vers moi. Ou peut-être que si. Il parle avec tellement d'aisance que ça me pousse à en parler aussi. Mais qu'est-ce que je raconte ? La vérité de A à Z ? Je n'ai pas envie de trop parler de mon histoire avec Holden. C'est un sujet qui blesse et je ne veux pas plomber l'ambiance. Je prends une grande respiration et essaye d'avoir l'aie détendu. Comme lui. " si, j'ai déjà... une fois. " mes mots bloquent. Je termine ma phrase et je ne désire pas plus en parler pour le moment. Daemin le comprend, j'affiche un regard un peu embarrassé et fais une légère moue. " j'aime bien, t'écouter... " car j'en apprends plus sur toi. C'est chaque fois une petite partie de toi que tu me livres et je la garde précieusement pour moi. La tension qui nous anime ne s'est pas dissipée et je le vois arriver, ce moment où l'un de nous fera le premier pas. J'ai envie, mais je n'ose pas. La dernière fois que j'ai embrassé un garçon j'ai reçu des coups. Mes pupilles fixent celles du jeune homme qui se déplace tel un félin qui s'apprête à capturer sa proie. Mon coeur loupe un battement et j'oublie de respirer lorsque je sens ses lèvres proches des miennes. Son souffle se mêler au mien, le coeur qui crie à l'agonie. Les paupières se ferment et ça gronde dans mon ventre. Puis il m'offre cette déclaration qui me touche au plus profond de moi. Je sens l'émotion me gagner, tellement c'est beau, tellement c'est fort. Un désir réciproque. Quel imbécile j'ai été. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de me le dire ? Je rouvre les paupières, l'observe de mes yeux humides. Les a-t-il vu ? Je sens la pression de son corps me basculer en arrière sur les coudes et j'humecte mes lèvres. " daemin. " je l'appelle, ne sachant pas pourquoi, dans un murmure. Mais prononcer son nom est agréable. Je frissonne quand il dépose son souffle et ses lèvres sur ma joue et bien vite, je pivote le menton pour lui donner libre accès à ma bouche. Je ne m'étonne pas d'embrasser quelqu'un le jour de ma rupture, non. Toutes ces pensées sont loin derrière moi. C'est juste lui. Et ses lèvres divines. Je réponds à son baiser d'abord tendrement, puis sensuellement. Me laisse surprendre par cette façon agréable qu'il a d'embrasser. J'attrape son visage et me laisse tomber sur le dos pour l'accueillir plus facilement sur moi. L'excitation bien présente, on brûle, on se consume. Trop de vêtements nous séparent. Mes mains sur ses cotes, jouent avec le tissu et réclament sa peau, réclament tout de lui. Je n'ai pas conscience de ce que je fais. J'ai l'impression que je regarde la scène et qu'un autre-moi, un Easton plus affirmé agi. Pourtant c'est bien réel. Tu l'as enfin ce moment avec Daemin Beauregard.
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Tu admets que ta première expérience a eu lieu, et je comprends à cette annonce surprise que si le sujet ne fut pas amené avant, c'est qu'elle n'est pas aussi glorieuse que tu le voudrais. Cela me peine autant que cela m'énerve un peu, comme si je voulais venger ce qu'il s'est passé et te donner l'expérience que tu mérites, celle qui aurait du t'aider à devenir l'homme fier et honnête que je sais que tu es. Étrangement, c'est toi qui me rassures, qui prends plaisir à m'écouter alors que la personne qui a le plus besoin de parler, c'est toi. Pas à pas, comme on dit, c'est peut-être ça dont tu as besoin. Et te sentir en confiance avec quelqu'un qui ne te juge pas, avec quelqu'un qui ose aussi se dévoiler. Sur ces discours qui se perdent en chemin, je tente de créer le mien jusqu'à toi. Un autre, un différent, un qui puisse me permettre de te retrouver - ou du moins, rencontrer cet homme enfoui en toi qui ne demande qu'à sortir. Mon corps tout entier est animal, panthère au dessus de toi, affamée par tes charmes. Je lis dans tes yeux ta crainte et ton désir, la pulpe de tes lèvres frétiller, les mouvements de ta gorge respirant se couper. ❝ Easton ❞ murmure-je en retour, d'un air serein et certain. Jamais je n'ai été aussi sur de ce que je faisais, même si tu viens de quitter ta copine, même si tu as tant de choses à découvrir, même si je ne veux pas être un tremplin vers ta découverte sexuelle mais plus, bien plus. Le temps de la culpabilité est révolu, nos âmes ont dégusté de trop et nous sommes libres, l'un face à l'autre. Permets-moi de cueillir la tienne et te l'offrir du bout de mes lèvres. Là où la mer était calme, la tempête se laisse entrevoir au loin, faire rage. D'un baiser doux, nous tombons dans le langoureux, et je me surprends de trembler presque alors que ma langue caresse la tienne, avant de la ravaler. En sommes-nous là ? Je pourrais presque laisser quelques larmes s'échapper tant l'émotion est grande, tant celle-ci veut s'extirper. Je te veux, Easton, juste contre moi, t'embrasser à en perdre le souffle et mourir pour te redonner la vie. Le contact de tes mains sur mon visage me fait froncer les sourcils car j'ai chaud, beaucoup trop chaud. Enfin, tu te laisses aller, totalement, tombant sur le dos, et je viens naturellement me placer entièrement au dessus de toi. Mes genoux font violence pour se placer entre tes cuisses, sans me rendre compte de cette position dans laquelle je nous enferme. Quel diable me prend quand, en sentant tes mains glisser sur ma chemise, le long de mes côtes, je déboutonne celle-ci et dévoile tout ce torse ? Je ne peux pas faire les choses mal, et pourtant, je veux te faire du bien. Alors je cède à cette passion, t'embrassant langoureusement, tandis que déjà, d'un coup de tête, je fonds sur ton cou. Mes lèvres se remettent de la si pulpeuse bouche qu'est tienne, si délicate, si agréable. Que je veux t'embrasser soir et matin, et m'en contenter jusqu'à ce que minuit sonne et me transforme en poussière. La tienne et seulement la tienne, les autres jetés aux oubliettes. Je me découvre plus tendre tandis que j'hume ton odeur sur ton épaule, que de mes dents, je viens mordiller celle-ci par dessus le tissu. Je me retiens de glousser avant de te refaire face, plaçant mes mains de part et d'autre de ta tête, te regardant comme si on venait de m'offrir le plus beau des cadeaux. ❝ East, tu es... Le plus beau des hommes. ❞ Et je souris, bêtement peut-être, mais ce dernier est parfumé d'une malice notable, une qui répond à la tienne. Tu t'affiches si confiant, si avide que je ne peux faillir à ma mission et te laisser le ventre vide. Alors tout en retombant sur tes lèvres, je me couche sur toi, te bloque et confronte nos chaleurs. Je relève la tête, cherchant de l'air. Combien de temps dure ce baiser et le combientième est-ce ? Aucune idée, le temps s'échappe et je perds toute notion. Je ne vois que tes yeux qui luisent, brillent, m'appellent. Je me redresse cette fois, passe mes mains sur tes hanches et m'avance pour que celles-ci glissent tout comme mes bras. Ta taille m'appartient, mes bras tels des serpents autour de celle-ci, te relevant légèrement tandis que je me penche à nouveau sur ton visage. ❝ Dis moi si je vais trop loin. ❞ Une légère lucidité, un appel au dernier replis. Je ne sais pas jusqu'où nous pouvons nous dépasser mais si nous continuons, je serais capable de réaliser le rêve avec lequel ton âme te berce - ne serait-ce qu'une partie, qu'un début, même. Mon esprit est tiraillé entre te laisser te remettre debout par toi-même, sous les impulsions de mes paroles motivantes, et continuer à te donner l'affection que tu mérites, celle que je veux te donner. Arrête moi si je deviens trop pour toi, si tu as peur que je n'en veuille trop même si tout ce que je désire est embrasser cette peau et la détendre du bout de mon bec. Mes muscles se contractent dans tous les sens, et je brûle tellement, à en perler déjà quelques gouttes sur mon front. Mais ceci importe peu quand déjà je te sers entre mes bras et que je refais prisonnière ta bouche de la mienne.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Ne pas me remémorer ma première fois. Camoufle ces souvenirs avec les tiens, les notre. Je veux que ce garçon en question soit loin derrière moi. Il n'a jamais été ce que je souhaitais, et Daemin est tout ce que je souhaite. Je manquais cruellement d'affection, de caresses, de baisers, de frissons. Choses que je réclamais mais je me ramassais une tempête à chaque fois. Pas avec Beauregard. Il m'offre ce dont j'ai besoin sans même devoir le réclamer. Comme s'il lisait à travers mes pensées. Si tu savais comme ça me fait du bien qu'on se colle à moi, qu'on m'enlace, qu'on m'embrasse. C'est ce dont j'ai besoin. De sentir que je compte pour quelqu'un, que je plais. Cela peut faire prétentieux mais oui, j'ai besoin de savoir que je peux attirer quelqu'un du sexe opposé. Encore mieux si c'est toi. Nos langues se découvrent et je répète mon observation : il embrasse comme un dieu. Sa bouche est si goûteuse, ses lèvres lisses, parfaites. On se murmure nos prénoms qui résonnent tel un écho dans le paysage. J'oublie où on est, pourquoi on est ici. Je suis à mile lieux de Cuba et à mile lieux sur terre, tout simplement. Ca gronde dans mon bas ventre et je ne sais pas jusqu'où ces baisers vont s'arrêter. Mais ne t'arrête pas, c'est tout ce que je demande. L'homme se détache de ma peau pour retirer sa chemise et j'observe son torse en silence. Sans un mot. Je contemple l'oeuvre d'art. J'ai envie de la toucher, mais je reste pétrifié par tant de beauté. Daemin vient capter mon visage et me complimente de son sourire joueur. Sourire communicatif. " tu t'es vu ? " je souffle sur ses lèvres, cherche à la récupérer. S'il y a bien un homme qui surpasse toute la beauté des autres, c'est lui. Je n'imaginais pas qu'il avait autant de masse musculaire. Et c'est un réel régal pour les yeux. Je me sens crevette face à lui. Sous lui. Prêt à me faire croquer tout cru. Il a entendu mon appel, reviens m'embrasser. J'invite alors mes phalanges à découvrir son corps, sa peau nue et brûlante. Glisse jusqu'au creux de ses reins où je fais pression du bout des doigts. Je le sens tout contre moi, je peux aussi sentir qu'il a chaud, très chaud contre mon bassin. Et c'est à ce moment là qu'il s'arrête, toujours accroché à mes hanches. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure et soupire d'un air gêné. " je te dirai... " au fond, je tremble, de ce qui peut se passer. Est-ce que je serais assez fort pour dire stop ? Je me vois mal faire quoi que ce soit ici. Sur le sable, à l'abri sans être vraiment à l'abri. Peureux, je te l'ai dit, c'est ce que je suis. Mais je ne veux pas qu'il arrête de m'embrasser. Je veux pouvoir le toucher, et qu'il me touche, encore et encore. Je me redresse en position assise, l'obligeant à prendre appui sur ses genoux, entre-choque nos torses. A mon tour, je déboutonne ma chemise et l'air frais contraste avec la chaleur de mon corps. Je me sens moins impressionnant, muscles moins dessinés, un gringalet face à son opposé. Je l'observe de mes yeux innocents, ou pas si innocents que ça, attendant ma sentante. " embrasse-moi la nuque. " je demande presque timidement en venant glisser le bout de mes doigts dans l'arrière de son crâne. C'est la zone sensible. Le cou, la nuque, le trapèze. Oh non, je ne dis pas non pour quelques douceurs par-là.
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Jamais je n'aurais imaginé pouvoir être aussi proche de toi, et surtout que tu me désires de la sorte. Le moindre de tes mouvements semble irréel tant j'ai rêvé pouvoir sentir tes membres contre les miens, nos lèvres se rencontrer. Je n'avais pas imaginé que cela me ferait me sentir aussi faible, aussi bas, comme un dieu olympien descendu sur terre. C'est douloureux mais si agréable, et il m'est impossible d'arrêter. Ta bouche, divine bouche, que je ne m'en lasse pas. Si bien dessinée, comme si un artiste avait été engagé pour te créer. Tu es d'une splendeur déconcertante et je meurs de presque ne pas me sentir à la hauteur de ce que tu renvoies. Si tu pouvais voir comme tu rayonnant, comme tu es cosmique, les astres te jalousent que l'on veuille tourner autour de toi. ❝ Oui ❞ souris-je, ❝ et il n'y a pas photo, tu es de toute beauté. ❞ C'est plaisantin, aérien, cela dépasse toute attente possible. Le contexte m'échappe, et j'en oublie Cuba, le Summer Camp, mon corps entier crie Hissez ho ! sans pouvoir l'en empêcher. Car au fond, je ne veux l'en empêcher, je souhaite que ce moment dure l'éternité entière, et même une seconde éternité. Que ce moment reste bloqué sur une boucle temporelle, que nous ne puissions nous évader, condamnés à se donner plus d'amour et de tendresse que le monde peut porter. Lorsqu'enfin tes doigts touchent mon torse, c'est l'implosion de mes organes. L'entièreté de mes abdominaux se contractent, devenant pierres à ton contact, et je pousse quelques râles d'excitation. C'est différent lorsque c'est toi qui me touche, les autres ne me font pas cet effet là, comment le peux-tu ? Je suis prêt à merder, à te pervertir à t'en lobotomiser. Cette fougue est trop forte, et je veux m'assurer du bon déroulement de cette fin de soirée. Tu es si mignon tant tu fais le timide, bien que me rassurant sur ce qu'il se passe. Je n'en suis que mieux, prêt à t'apprécier un peu plus, quitte à me perdre car je sais qu'en fin de compte, tu me retrouveras. Par surprise tu me prends en te redressant. Nous nous retrouvons à la verticale, mais nos corps ne se lâchent pas. Tu es toujours enroulé autour de moi, et mes bras sont incapables de te lâcher. Je ne peux me résoudre à te laisser partir, pas une seconde fois, jamais. Et quand tu déboutonnes ma chemise, tu réveilles ce monstre en bas de mon nombril. Aucune honte à ce que tu me sentes gronder, gonfler, mourir en dessous et de tout mon être. Mes yeux ne savent pas où donner de la tête tant tu es désirable, tant tu me plais. Je suis coupable, oui, coupable de te désirer alors que je devrais te laisser t'envoler, coupable de cette sensation de t'avoir, à ton ancienne vie, volé. Pourtant, c'est sur ce chemin que tu veux être guidé, qui suis-je pour m'y opposer ? Je bave presque, bouche entrouverte et tes yeux de biche me retournent le cerveau. Cesse, Easton ou je réveille l'île entière de tes gémissements. Et ta douceur, ta timidité lorsque tes doigts et tes mots indiquent tes désirs. Je ne cherche pas à comprendre et animal sauvage que je me fais, je fonce dessus et pose mes lèvres sur ta nuque. La bouche se perd dessus, suce légèrement, plante doucement ses crocs - pas assez profondément pour t'éviter toute marque. Je retiens ma force, mais je profite de ce moment pour te rapprocher de moi, nos torses se touchant, pectoraux contre pectoraux. Et cela m'enflamme, me tue et je jure devant les cieux vouloir être damné si je peux t'avoir chaque jour aussi près de moi. Les onomatopées qui s'extirpent de ta bouche ne m'aident en rien à me calmer tandis que je dévie sur ta clavicule, avant de remonter jusqu'à ton cou, puis le lobe de ton oreille. C'est même tout le contour de celle-ci que je chatouille du bout de ma langue. ❝ Tu me rends dingue ❞ lâche-je virilement au creux de ton oreille avant de retourner à la peau sucré de ta gorge. Puis l'instinct me prend et me dévore, et je me penche en avant pour te ramener sur le sol. Mes bras se délient, et glissent sur les tiens, attrapent tes poignets et les serrent comme un rien. Tu es bloqué, allongé, à ma merci, alors que cette bouche sur laquelle tu fantasmes, sur ton torse, s'enfuit. C'est un coup de maître, c'est une passion qui m'enflamme, un jeu d'échec truqué où je suis le fou qui prend le roi. J'assume toute ta sueur qui goûte luxure et tendresse, et sans violence, je découvre ce mets. De doux baisers qui se délectent de cette sensation, de t'entendre réagir, jusqu'à te caresser de ma rapeuse, et venir dévorer ces pointes sur ton thorax, celles qui brillent, si sensibles. Et carnassier que je suis, j'en désire plus. Je descends jusqu'à ton nombril, le front si brûlant, et sors le bout de ma langue, le planter sur ta peau. Et comme punition sadique, je remonte ce dernier, tout le long jusqu'à, sur ton cou, s'échouer. Ma bouche te libère, et je viens à souffler sur l'humidité que je viens de laisser, trace d'escargot assumée. ❝ Tu es confortable ? ❞ Non. Tu ne l'es probablement pas. Et pourtant, même si moi non plus, je me sens si bien, pris dans un instant que je veux sans fin. J'ai une fièvre dingue, celle que je ne peux verbaliser, celle qui me terrifie, et pourtant, je ne peux fuir. Je t'admire de ton cou, et je me sens chez moi. Ce coeur qui tambourine, ce ventre qui se déchire, et toutes ces fourmis dans les membres dès que tu émets le moindre mouvement, le moindre bruit. Si tu savais, Easton, tout ce que mon esprit me dicte, tout ce que je pourrais te dire. Quittons cette plage, peut-être, retrouvons un confort artificiel, un cocon où tu te sentirais en sécurité. Rien n'est trop beau pour l'homme que je désire, sans cesse, embrasser et même protéger.

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@Daemin Beauregard J'étais vraiment à des années lumières d'imaginer cette journée. Le réveil dans le lit de ma copine, la rupture au bord de la piscine, la soirée à pleurer et la nuit à t'embrasser. Si elle me voyait, Alyssia, elle en aurait le coeur brisé, j'en suis sûr. Même s'il est déjà brisé. Voir que je me délecte de quelqu'un d'autre et qui plus est, un homme. Car la vérité, elle ne la connait pas. Elle a surement des doutes mais sans preuve, c'est rien. L'endroit est parfait pour les confidences à voix basse. Mais pour les caresses et les baisers, c'est plus risqué. Mais actuellement, j'ai juste aucune envie de repousser Daemin. J'en ai rêvé de l'embrasser, à me demander quel goût il a, ce que ça me fait. Encore je veux me perdre dans ses lèvres, quitte à oublier de reprendre ma respiration. Mais à force de se chauffer, d'autres envies apparaissent et je ne sais pas trop sur quel pied danser. Je sens qu'au fond de moi, j'ai envie de lui. Mais pas comme ça. Je veux faire les choses bien et puis... et puis j'ai quitté ma copine il y a quelques heures, ce n'est pas pour me jeter sur un autre. Au moment où j'y pense, il me regarde avec ses yeux de biche et je l'invite à m'embrasser la nuque. Allez savoir pourquoi. Car je suis faible, trop faible. Daemin s'exécute et je soupire de plaisir, me mords les lèvres. L'empreinte de ses lèvres sur ma peau me rend totalement fou et mon érection ne fait que s'accentuer. Regarde ce que tu me fais, regarde comme je suis hypnotisé. Il balade ensuite sa bouche sur mon torse, puis vers mon nombril. Des frissons se déplacent par millier. Je cale ma tête dans le sable en regardant le ciel. Puis mes yeux se ferment pour profiter de ce moment. Son souffle chaud sur ma peau est une agréable caresse dont je ne pourrais pas me lasser. Il remonte jusqu'à moi et je rouvre mes paupières. J'ai une petite moue qui s'affiche quand il me demande si je suis confortable. " pas trop. " je racle ma gorge et je m'appuie sur mes coudes pour me redresser. Je l'observe d'une envie folle et je glisse mon pouce sur ma lèvre, pensif, rêveur. Je me perds dans ses yeux. " on pourrait peut-être... remettre ça ? ne crois pas que je ne veux pas tout ça. j'adore t'embrasser et mon dieu comme tu embrasses bien. " je roule mes yeux pour accentuer le compliment. Je me décale de lui, prends place en tailleur et ramasse ma chemise. " mais je... j'ai quitté ma copine cet après-midi. " un peu honteux. Coupable du plaisir que j'ai eu avec lui. J'ai un grand coeur qui éponge toutes les émotions de tout le monde et je refuse de profiter alors qu'Alyssia est sans doute plus bas que terre. Pas aujourd'hui, par respect. " j'ai peur aussi que les crabes viennent nous pincer. " ajoute une petite touche d'humour mais c'est vrai. Je suis phobique de tout ce qui vit dans l'eau alors imaginez les trucs qui rampent et qui sortent du sable.
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On tremble, on s'échauffe, se réchauffe. Chaque seconde devient des minutes et chaque minute devient des secondes. Le temps ne fait plus sens, seul toi et moi sur l'instant. La chaleur me monte à la tête, et je tente de respirer, ma tête blottie dans ton cou à le bisouiller avec délicatesse. En me redressant, je sonde ton esprit et je glousse quand tu me confirmes que le lieu n'est pas des plus confortables. Je tends les oreilles, et t'écoute sans t'interrompre, sentant que la soirée devrait s'arrêter ici avant que nous regrettions de briser cette magie dans un contexte impulsif. ❝ On remet ça, t'en fais pas, je comprends ❞ t'avoue-je d'un ton doux, venant baiser ton front et te redresser à nouveau. ❝ Prenons notre temps, East, on est pas pressé. ❞ Le sourire est franc, et je t'admire dans tous tes détails. Ta dernière remarque me fait glousser et me pousse à me relever, et t'aider à faire de même. On essuie le sable que nous avons sur le corps et je reste quelques secondes à rester focalisé sur toi. Doucement je me rapproche et prends ton visage entre mes mains. ❝ Merci pour cette belle soirée, on remet ça ? ❞ Question indirecte que je conclus par un baiser des plus doux que j'ai pu donné. Que ces lèvres me rendent dingue, elles finiront par me perdre. Je me rapproche un peu plus, profitant pour te garder près de toi ne serait-ce qu'un moment de plus avant que la suite ne nous sépare. Regardant de gauche à droite en me tournant, je pose le premier pas en dehors de notre cachette, et, ne voyant personne, j'en sors tout en te tendant une main pour que tu suives ma route. La lune est toujours belle, à ton image, et nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls. Une dernière fois pour cette fois, je te prends dans mes bras un peu violemment et te sers si fort que je pourrais m'étouffer. Mais je m'en fiche, c'est toi qui m'importe, c'est ce qu'il se passe qui m'importe. Sentir ta présence, ton coeur qui bat, ta bienveillance dans tes gestes, ton tout. Tout en avançant, des rires m'échappent, des sortes de petits ricanements alors que nous sortons de notre rêve. Retour à la réalité, je te regarde alors que nos chemins sont amenés à se séparer. ❝ Bonne nuit et à très vite, Easton. ❞ Je n'ai pas envie de te quitter, c'est difficile, excessivement difficile mais l'euphorie que notre pause dans le temps m'a offert me calme suffisamment pour que je puisse retrouver le chemin vers mon lit, seul.

w/ @Easton Argall
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