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(daeston) waiting at the borderline

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“And I know that you know it's not easy
Fighting battles that live in your mind
But you’re close to the edge, I can feel it
Every time that we say good night.”

mercredi 30 juin 2021
bar de plage à cayo largo, cuba

Ce qu'il s'est passé sur le bateau était étrange, nouveau et terriblement terrifiant. Sur cet océan, nos carcasses sur un géant, nous nous sommes ouverts comme jamais auparavant. Les masques sont tombés, se brisant sur le sol, laissant les coeurs s'exposer et laisser entrevoir des vérités tues. J'ai senti la transpiration sur ton haut en t'enlaçant, et toi la chaleur du mien alors que je serrais l'étreinte. J'ai cru à un rêve, ou presque, et fus surpris que tu acceptes tout simplement que l'on se revoit. Les mots sont durs à poser tant la situation me trouble, mais j'apprécie ceci peut-être bien plus que je ne veux l'admettre. C'est au calme que tu acceptes d'être, peut-être loin des tympans avides de potins et des yeux indiscrets. Ce bar de plage est grand, le monde pulse et crie et danse à l'intérieur. Il y a quelques duos où nous pouvons nous assoir, au niveau des sorties, prêt du sable fin et encore tiède de la journée. Et si jamais la foule se fait trop pesante, nous pourrons toujours fuir discrètement sur la plage, s'allonger là où seule la nuit pourra nous observer et écouter. À une de ces petites tables duo, je suis assis, venant de recevoir nos deux verres. Par pur élan d'affection, j'ai commandé le même verre que tu avais pris lorsque nous nous sommes reparlés il y a quelques jours de ça. Je te dois toujours un verre, n'est-ce pas ? L'air est toujours un peu pesant, d'où la chemise bien entrouverte, et le short - en jean cette fois-ci - de sortie. Finalement, j'aperçois ta silhouette. Mon estomac s'ouvre grand, tout comme mon sourire. Cela me fait plaisir de te voir ne pas te défiler. ❝ Hé ❞ lance-je dans le brouhaha ambiant, levant ma main avant de la baisser. Devons-nous être discrets ? Je n'en sais rien. Nous sommes deux potes qui se retrouvent. Ceci est la version officielle, et je m'y tiens jusque là.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard C'est fait. Et je me sens horriblement mal. J'ai quitté Alyssia. J'ai brisé son soeur et le mien au passage. Punition j'imagine. Je me sens vide, comme si je perdais toute confiance en moi, comme si je n'étais plus rien. Mon encre sur laquelle je m'appuyais s'est levée et s'en est allée. Je suis perdu, seul parmi la fourmilière. Incapable de trouver le chemin pour sortir. Un mal pour un bien, un mal pour bien. Je me répète ces phrases en boucles mais j'ai aussi les mots peinés de la Volturi qu'elle me lâche entre plusieurs sanglots. Quand je suis revenu dans la chambre, elle était déjà partie. Plus aucunes de ses affaires. Juste son parfum sur les draps. C'est là que je me rends compte de l'énorme vide qu'elle laisse dans mon quotidien. Faut réapprendre à dormir seul. Ma phobie. Je reste couché sur le lit à verser des larmes lorsque Daemin m'envoie un message. Le battant qui semblait mort s'est remis doucement à battre. Je trouve une excuse pour ne pas le voir tout de suite. S'il me voit avec ces yeux rouges, ça n'ira pas. Je prétexte que je suis avec mon équipe. Outre le fait qu'il m'ait volé un baiser, c'est grâce à lui que j'ai réussi à faire face à la rupture. A avancer. Petit pas par petit pas. Je lui dois bien ça, ce petit verre au bar. Mais tranquillement. Je n'ai pas la tête à faire la fête. Je me change, verse de l'eau sur mon visage en espérant lui donner un peu des couleurs et j'opte finalement pour les lunettes de soleil bien que le soleil commence à se faire timide à cette heure. Je rejoins Daemin au point de rendez-vous en espérant ne pas croiser mon ex. Car si je vois son visage, je fais demi-tour et je retourne m'effondrer dans mon lit. Faux sourire que j'affiche sur les lèvres, je réponds à son signe et je viens m'asseoir près de lui. Légèrement nerveux. Car l'effet qu'il me fait n'est pas parti. Je croise ses yeux et je me liquéfie presque sur place. Je ne comprends pas. Mon coeur a mal, mais il s'emballe tout de même rapidement. " tu voulais me voir... " que je dis maladroitement alors que ma voix se brise. Je suis nul pour lancer la conversation. Mes pensées sont ailleurs. Je perds totalement tous mes moyens.
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En toute nonchalance, tu finis par arriver. La timidité se lit sur ton visage bien que je demeure incapable de déterminer si elle m'est destinée ou si elle est tienne et entièrement tienne. Le ton dans ta voix, dès les premiers mots, sonne le signal d'alarme. Quelque chose cloche. Je te regarde calmement, mais interrogatif et je finis par regarder autour de moi. Les gens qui se perdent dans des danses endiablées, les rires qui se confondent, les haleines d'alcool qui s'élèvent déjà. Le contexte environnant ne semble pas approprié pour se retrouver. Je ne veux pas te mettre mal à l'aise alors naturellement, je me lève, prends nos verres et te fais un signe de tête. ❝ Viens ❞ déclare-je, confiant, avant de prendre la sortie le plus rapidement possible. Le sable sous nos pieds, la nuit qui tombe bien vite. Les lumières naturelles ne tuent nullement les mirettes, et les gens autour de nous sont moindres. ❝ Oui, j'ai envie de passer du temps avec toi, te parler... J'ai mal fait ? ❞ Le rire sort presque, fifrelin des plus appréciés. Inutile d'être sérieux dans la forme, je préfère t'offrir de la légèreté. La lumière reflété sur la lune se renvoie sur toi, les cheveux noirs qui luisent, les verres des lunettes qui bloquent l'accès à ce regard qui en dit long. ❝ Maintenant qu'on s'est retrouvé, je vais pas te lâcher, gars ❞ ris-je enfin, te donnant un coup de coude, le tout pour te détendre au mieux. En réalité, je n'ai pas besoin de me forcer, mais je sens qu'il me faut être prudent. Quelque chose cloche, je le répète. Et je ne retrouve pas le Easton qui pétille. Pourtant, dieu sait que je te vois avec des filtres que nul autre ne peut revêtir. Si j'étais un pirate sur cette île, tu serais l'unique trésor que je remporterai avec moi. Le plus précieux, le plus intéressant, celui ayant le plus de valeur - sentimental, peut-être. ❝ En vrai, j'veux juste voir comment tu es et comment tu vas. ❞ D'une main rassurante, je te tends ton cocktail tout en continuant d'avancer. Le bar derrière nous s'amoindrisse et les gens se font de plus en plus rares. Le fond musical émanant du lieu que nous venons de quitter apporte une forme de berceuse, chose que j'apprécie particulièrement. En limite de la plage, des plantes diverses s'offrent à nous, et c'est dans un coin un peu moins en évidence que je te montre d'une main la découverte. ❝ On sera mieux loin du bruit, non ? ❞ Devoir affronter les autres, supporter la cacophonie, j'ai compris que tu n'étais pas dans cette optique. Alors assieds-toi et permets-moi d'être ton camarade de pupitre, en quelque sorte. Je veux pouvoir être là pour toi du mieux possible, comme si ceci était ma mission. Le cocotier au dessus de nous fait un effet semi-ombre plus agréable, et les quelques noix de coco au sol décor le tout comme un spot des plus mignons. Le coin en regorge, et même si l'aspect romantique est possiblement notable, ce n'est nullement obligatoire, et ce n'est pas ce que je souhaite te faire comprendre. Ceci n'est pas un piège, simplement une bulle, la notre. Celle dans laquelle tu peux te confier sans craintes, te permettre d'user mes épaules comme mouchoir et mes bras comme soutien. Et là, je te regarde, hésitant sur comment me comporter avec toi, comment est-ce possible ? Et je veux capter ton regard, caché par ces lunettes. Ose-je te demander de les retirer ? Le veux-je vraiment ?

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard A peine que j'ouvre la bouche qu'il fuit déjà. Je le regarde d'un air interrogateur en prenant les cocktails. Puis il m'invite à le suivre. Yeux qui se baladent autour de nous et je m'exécute sans broncher. Intrigué par ce qu'il me réserve. Oh oui, Daemin a toujours une longueur d'avance, même lorsque vous vous l'impressionnez. On se retrouve sur le sable et je retire mes chaussures pour y marcher pieds nus. Il est encore chaud, c'est agréable. J'ai un léger sourire timide qui se dessine sur mes joues et je suis certain de prendre des couleurs. Trop sombre pour me faire cramer. " non c'est... sympa. " ça tombe bien, c'est même idéal. Autant me changer les idées dès que je peux. Et Beauregard, il est doué pour ça. Je suis coupable du désastre que j'ai fait aujourd'hui, mais j'me sens pas coupable d'être avec lui. Je me sens plutôt bien. Nerveux les premières secondes, mais il a le don d'écraser tous les plans, un vrai moulin à paroles. Voir comment je suis... habillé aujourd'hui ? Je retiens l'essentiel, la fin de sa phrase. Mais répondre à cette question est plus compliquée que je ne le pensais. Je gonfle mes joues puis soupire, réceptionne machinalement le verre qui m'est sans doute offert. " je sais pas trop comment je vais... mieux que tout à l'heure. " ça laisse sous-entendre qu'il s'est passé quelque chose. Daemin m'emmène encore plus loin et c'est à peine si on peut entendre la musique du bar derrière nous. On se faufile sous les palmiers et je manque de me prendre un arbre de justesse. Retire tes lunettes Easton, il fait bien trop sombre pour que tu y vois quelque chose. Je m'arrête et regarde vers le ciel. On distingue la lune qui nous éclaire à travers les feuilles. " c'est paisible. " et je ne sais pas si j'ai réellement envie d'être dans un endroit trop calme. L'absence de bruit m'angoisse. Je cherche Daemin du regard et viens m'asseoir à côté de lui. Mes doigts jouent avec mon cocktail sans le boire. Je grince des dents, soupire bruyamment. Jusqu'à lâcher le morceau : " je l'ai quitté... cet après-midi. " aie, y'a le coeur qui se réveille quand il ne faut pas. J'ai un frisson qui me prend l'échine et j'attrape mes genoux pour les serrer contre moi. Tête qui hésite à pivoter vers lui. " c'était horrible. je ne savais pas quoi dire. mais je crois... je crois qu'elle va bientôt comprendre. " la vraie raison. Je lui ai juste dit que j'étais bien avec elle mais que je ne me voyais pas continuer plus loin. Et quand elle a sous-entendu qu'elle ne me plaisait pas car on ne couchait pas ensemble, j'ai vu dans son regard qu'elle avait compris. Elle a attendu cinq mois avant que je partage ses draps. Une seule nuit. Et puis plus rien. L'envie, l'amour, l'attirance, tout ça, ce n'était qu'a sens unique.
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À l'écoute de tes paroles, je me décide à ne pas réagir. Dans l'absolu, nous avons toute la nuit pour échanger et te laisser le temps de t'ouvrir. Je sens bien autant que je peux observer que les maux t'assaillent. Après notre récente discussion, je me doutais que tu naviguais actuellement en eaux troubles, bloqué dans un brouillard et ne pouvant distinguer bâbord de tribord. Ainsi, je me tais, me contentant de demeuré enjoué dans une certaine mesure. Tu as tout le temps, Easton, je te donne ce que tu désires si cela peut amener quelques lumières dans ton coeur. La nuit nous enlace si vite, la luminosité de la lune faisant reluire autant les distinctions de muscles sur mes bras que les bouclettes dessinées qui recouvrant ton crâne. ❝ C'est mieux paisible, non ? ❞ C'est ce qui me paraît le plus judicieux, pour l'instant du moins. J'ai envie de t'emmener boire et danser, c'était le plan initial. Il y a toujours des couacs, surtout lorsque l'âme se torture à coups de sermons qui l'embrasent. Celle-ci se lève alors que tu t'assis, me contant par ta bouche l'acte que tu as osé commettre. Ta voix trahit ta culpabilité alors qu'avec courage et sincérité, tu as agis. J'émets un sourire calme au coin droit de mon visage, comme soulagé. ❝ Easton ❞ lâche-je avant que tu ne reprennes aussitôt. Tu te recroquevilles, posant ton verre à côté, le mal-être évident qui me gêne - pour toi et non pour moi. ❝ Tu penses qu'elle va comprendre que c'est parce que les femmes ne te vont pas vibrer ? ❞ demande-je de manière à ne pas t'assener du mot "gay". Cela pourrait ne pas te mettre à l'aise, bien que je ne compte pas te dorloter tout du long. ❝ C'est dur actuellement, mais comme je t'ai dit, tu as fait l'une des choses les plus braves qu'il est possible de faire. Certaines personnes se marient, ont des enfants et mettent des années avant de lever leur masque, sauf que les dégâts sont colossales... Et en soit, même là, c'est brave aussi, et important. Il faut être honnête avec soi-même pour être honnête avec les autres, et tu ne peux pas te blâmer de ne pas t'être confié à toi-même avant. ❞ Car pour s'accepter, c'est un chemin, et personne ne peut accepter qui tu es si tu ne le peux. Je me décide à poser mon verre au côté opposé de toi, et de me pencher pour t'enlever délicatement tes lunettes de soleil. Je peux y voir des yeux fatigués, légèrement cernés. Je les dépose juste à côté, te regarde avec un air plus que paisible. Nulle envie de te nourrir de ressentis que tu pourrais percevoir négatif. Et bien des choses m'ont été dites, m'ont été portées à voir. ❝ Tu as le mérite d'avoir un attachement sincère avec elle, d'avoir pensé que tu pouvais. Tu n'en as pas fait un jouet, tu ne t'es pas mal comporté et tu as décidé de la laisser avoir l'opportunité de rencontrer quelqu'un d'aussi formidable qu'elle. Quelqu'un qui pourra lui apporter ce qu'elle mérite et l'aimer aussi comme elle le mérite... Et par la même occasion, tu te donnes la permission de t'aimer comme d'être aimé pour qui tu es, de faire ressortir la belle personne que je sais que tu es à l'intérieur, au delà du canon que tu es à l'extérieur. ❞ Une main assumée se pose sur ton épaule, celle du côté opposée où je suis, et me permet de t'attirer contre moi, que ta tête touche mon épaule cette fois-ci. ❝ Je suis fier de toi, East. Tu retrouves maintenant ton nord ❞ glousse-je sans glousser pour autant. Le plaisir de pouvoir te bercer près de moi, de t'épauler dans ce passage et te proposer mon épaule aussi. Mon coeur peut s'accélérer, me crier des choses que je peux discerner, je laisse ces bruits inaudibles et me fais l'ami dont tu as besoin. Celui que tu mérites, celui qui ne veut profiter de ta vulnérabilité. Tu vaux mieux que tout ceci, mieux que ces pleurs que ta sclérotique avoue, mieux que cette douleur que tu dois supporter et assimiler, mieux que ce monde qui t'a poussé à ne pouvoir être toi, si fort, si grand, si beau, et à devoir vivre dans ton ombre. ❝ Je veux que tu saches aussi que tu peux tout tout tout me dire, vraiment, et à ton rythme... Je sais ce que je ne connais pas tout tout, hein, mais j'en sais assez. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis... Là ? Comme je suis là, là ❞ finis-je par rigoler faiblement, baissant la tête sans lâcher la pression de ma main sur ton épaule, te collant contre mon bras. Suis-je si efficace, si bon que je veux l'être ? Quelques doutes se glissent dans l'équation. Avec toi, je me sens différent, et je découvre un autre moi. Avec toi, je me retrouve sous l'étoile de feu sans crème solaire ou autre protection, sentant venir le coup de soleil. Prêt à assumer une brûlure ou deux pour que tu puisses éclore telle la fleur que tu es. Toi, hélianthe du ciel qui s'ouvre, sortant de ton cocon, passant de chrysalide à papillon.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Ma tête hoche doucement. Oui, elle va comprendre, et je suis certain qu'elle l'a déjà compris mais qu'elle faisait abstraction. Au début, c'était facile de camoufler, du moins, pour les relations intimes. Peu avant notre rencontre, j'ai appris que j'étais séropositif. Coup dur au moral mais le fait qu'elle m'accepte tout de même comme je suis m'a soulagé, m'a donné envie d'y croire, me disant qu'à part elle, personne n'acceptera un malade. Holden me l'a bien fait comprendre quand je l'ai prévenu, vu qu'il était ma dernière relation sexuelle. Un coup de poing dans la mâchoire, des mots blessants, je me considérais comme la pire des merdes. Mais Alyssia était là. Et puis j'ai pris mon traitement pour ne plus être contagieux pour les autres. J'ai retardé le moment de lui dire qu'il était efficace. Je me suis caché derrière ça, honteusement. J'ai menti à tout le monde et le pire, à moi-même. Sauf que je m'en rends compte juste maintenant, avec les doux mots de Daemin. Qu'est-ce qu'on fait là déjà ? Pourquoi on se retrouve dans ce cocon calme et paisible ? Dans cet endroit peu éclairé, seulement la lune nous offre des rayons de lumière blanche. Peu importe la raison pour laquelle il m'a amenée ici. Je suis bien. Voleur de lunettes, impossible de lui cacher mes yeux torturés. Même si je baisse le regard, mes paupières rouges me trahissent. " je crois que c'est la première fois que je pense vraiment à moi. " j'ai toujours voulu être le fils parfait des parents, celui qu'on désire tous. S'ils apprennent que j'aime les garçons, ils vont me renier, à coup sûr. C'est ça qui blesse aussi, c'est de choisir sa nature, sa vraie nature, et de paraitre pour quelqu'un de difforme aux yeux de tes proches, aux personnes que tu aimes. Petit pas par petit pas. J'y arriverai, je le sais. Naturellement, je pose ma tête sur son épaule, à la recherche de réconfort. Les mots qu'il utilise pour décrire Alyssia me font chaud au coeur. C'est beau, tellement beau que j'ai pas les mots pour répondre. Je me contente juste de sourire faiblement en silence. Humectant son parfum si bon, laissant mon regard se perdre sur l'horizon. Encore une fois, Daemin insiste sur le fait qu'il est là pour moi. C'est la deuxième fois qu'il a ce même discours. Pourquoi toute cette énergie pour moi ? J'ai du mal à comprendre. Ou peut-être que je ne veux pas comprendre. Je me décale de son étreinte pour reprendre ma place initiale. Mes doigts jouent dans le sable, à dessiner des formes abstraites. " pourquoi Daemin ? pourquoi t'es là ? " à me consoler comme la dernière fois alors que tu pourrais passer ton temps d'une façon plus distrayante. Une autre question me brûle les lèvres et avant de lui laisser le temps de répondre à la première, je renchéris : " pourquoi ce baiser ? " je déglutis, pivote mon menton pour croiser ses opales. M'a-t-il embrassé parce que je lui faisais pitié ? Il m'a quand même dit qu'il voulait me donner du courage. Mais avec ses mots, ça aurait suffit. Alors oui, pourquoi cette envie soudaine de s'approprier mes lèvres alors que j'étais toujours lié sentimentalement à quelqu'un d'autre ? Pas que ça m'a déplu, c'est bien ça le problème.
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Le simple contact de ta tête m'apaise, et le fait que tu abdiques et prends place accélère ma circulation sanguine. Une forme de stress s'empare de moi, et plutôt que de me l'avouer, j'affiche cet air paisible - car tu m'apportes sérénité - et les mots sortent tout seuls. J'ai pleinement conscience que cela ne changera rien mais si je peux amoindrir le poids de ton âme, cela serait une victoire pour moi. Et à te sentir contre mon bras, à entendre le moindre plissement de tes lèvres, je comprends que j'accomplis ce que je voulais. Tu finis par briser l'étreinte que mon bras imposait et je te regarde, interrogatif, toi les yeux sur le sable à te recroqueviller en partie, dessinant sur le sable ce que les mots ne peuvent décrire. Une question soudaine interrompt le moment, une à laquelle je ne m'attendais pas. Tu n'avais pas à briser le quatrième mur de la sorte, Easton, je me retrouve désemparé. Et je ne peux y répondre de suite que celle-ci qui m'achève à l'intérieur. Pourquoi cela se tord-il en moi ? Je ne comprends pas tout ce qu'il se passe - ou plutôt je refuse d'analyser pour en tirer la conclusion évidente. ❝ Pourquoi, hein ? ❞ Les traits de mon visage détendus s'opposent à mon regard doux, peut-être faible même, qui s'oppose au tien. Tu fais preuve d'un grand courage d'être aussi direct tout en créant un contact visuel. Je me retrouve déstabilisé et alors que je reprends ma respiration pour te répondre, j'expire difficilement en baissant un peu la tête, regardant à mon tour devant moi. Qu'il est dur de trouver les paroles qui ne te mettront pas mal à l'aise, celles qui ne terniront pas mes intentions. Car si je ne me sentais pas attaché à toi, je ne donnerai pas de mon temps ainsi mais puis-je dire réellement ce que les étoiles dans la nuit noire peuvent t'avouer ? Elles comprennent, lointaines et pourtant si proches. Elles brillent sans se mouiller, te montrent qu'elles sont présentes sans vouloir être approché. Et de tes mots, c'est ce que tu fais, tu veux me fouiller. Cela me terrifie, mais je suis fort. ❝ Tu sais que j'ai ressenti ce petit truc qu'on a pu avoir, sans avoir besoin de se parler, juste en se regardant... Avant que tu ne t'enfuis, que tu ne fasses le mort avec moi. J'ai jamais vraiment pensé plus loin, encore moins quand tu t'es mis avec ton... Ex. Je sais ce que ça fait de ne pas se sentir à sa place, de penser que le monde autour va nous pourrir et que même libéré, la vie ne sera faite que d'embûches et de sacrifices, d'une incessante suite de douleurs auxquelles tu es obligé de faire face... Et je ne veux pas que tu sois seul. Et je ne veux pas non plus que tu penses qu'il ne s'agit que de ça. Il y a de belles choses à vivre, vraiment, et ton bonheur n'est pas amputé de qui tu es. ❞ Mes orbites retrouvent l'alignement des tiennes, et c'est mon regard que je plante dans le tien. ❝ Et je t'ai embrassé car... Je... Comment dire. ❞ La tête se baisse tandis que je ris jaune. Quel lâche je peux faire, je t'apparais faible par rapport à l'accoutumé. ❝ Tu m'attires toujours, East et j'ai pas résister. Je me suis dit que ça pouvait te faire du bien ou plaisir ou j'en sais rien, mais au fond, c'est parce que j'en avais envie... Je suis désolé, c'était une erreur. Tu étais encore en couple et tu étais vulnérable, c'était hyper irrespectueux de ma part, j'aurais pas du même si j'en avais envie. Je suis désolé de t'avoir infligé ça, tu avais déjà assez sur ta conscience. Et le pire est que tu t'ouvres et bam, le mec t'embrasse, je suis... Je suis désolé. ❞ En réalité, je me sens pathétique car je sais que j'ai outrepassé tes limites, potentiellement, et que cela a du te mettre plus de pression que te faire du bien. Je n'ai pensé qu'à moi alors que je pense tant à toi, j'ai agi comme un con. ❝ Est-ce que tu penses pouvoir me pardonner ça ? ❞ demande-je d'une voix calme alors que nos yeux, à nouveau, se recroisent. Pardonne-moi d'être faible face à toi, de vouloir t'enlacer et baiser ces lèvres, de vouloir te faire sourire et rire de mon propre égoïsme. Pardonne les étreintes que j'enclenche et qui me réconforte, les douceurs que je lance qui me rapprochent de toi, les regards qu'on s'échange et dans lesquels je chuchote tout bas - malgré les amitiés échangées, tu me plais mais je ne veux jamais pour toi, être une plaie. ❝ Et je comprends si tu veux t'éloigner, que je te perturbe mais je te jure, je te promets de ne pas profiter de la situation et de respecter tes limites. C'est con, peut-être, mais j'aime quand t'es là. Je me sens plus proche de moi, je me sens juste... Bien. ❞ Une de mes mains s'enfoncent à moitié dans le sable comme si je cherchais à me cacher. Malgré les muscles incroyables et la confiance évidente que je transpire, rien ne peut me défendre face à toi.

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@Daemin Beauregard Mon coeur n'est pas prêt à s'accrocher à nouveau. Il est perdu, trop usé, il doit d'abord guérir. Mais le timing entre Daemin et moi se fout de nous. On me remet le Beauregard sur mon chemin sans attendre que je puisse avoir les idées claires et le coeur libre. On m'impose cette situation qui m'tombe du ciel et je dois faire avec. Je suis quelqu'un de très émotif de base. Quand je suis heureux, j'explose de joie, j'hurle et je le montre à tout le monde. Quand je suis triste, je me morfonds sur moi-même, je déprime à remettre toute ma vie en question. Alors quand je panique, c'est tout qui s'écroule et je tente tant bien que mal de ne pas flancher. J'ai besoin d'être rassuré, peu importe la vérité. Un soutien si soudain, un baiser qui a du sens pour lui, je ne peux pas faire comme si de rien n'était. Plus maintenant. J'ai décidé que j'allais arrêter de me voiler la face, de faire semblant. J'ai envie de dire les choses et je veux qu'en échange on me les dise aussi. Questions à peine posées que le timbre de voix de Daemin change. Je peux deviner que ça le touche. En bien, en mal, qu'importe. Mais ma curiosité ne le laisse pas indifférent. Après, s'il ne souhaite pas en parler, y'a pas de soucis. Je lui aurais au moins laissé la chance de s'exprimer. Ce soir, sous les cocotiers et sur le sable chaud de la Havane. Y'a que nous deux. Tu peux parler, et si tu veux que je me livre aussi sur ce que je ressens sur toi, tu n'as qu'à me le demander. Je rougis instantanément. Incapable de quitter mon regard du sien. J'aimerais récupérer mes lunettes pour me cacher mais il les a toujours, le voleur. Je bois ses paroles, elles résonnent dans ma tête. Puis vient à parler du baiser. Oui, ma question. Je n'arrive pas à croire que j'ai osé lui demander car dès qu'il ouvre la bouche pour se justifier, j'ai encore plus chaud. Je l'attire toujours. Putain. Mais lui aussi. Impossible de le cacher. Quand il reprend sa respiration, je glisse vite une réplique pour le rassurer. Je n'aime pas le voir se torturer avec de fausses idées. " ce n'est pas grave. juste... la prochaine, préviens-moi... ou demande. " sourire en coin. Sourire qui disparait ensuite maladroitement quand je me rends compte que j'ai dit trois mots de trop. La prochaine fois. Okay, il a surement capté ce détail, et moi... moi je suis mal à l'aise tout à coup et... ouais, j'ai chaud. Cuba et son fichu climat, c'est irrespirable. Je me racle la gorge et le regarde fouiller dans le sable à son tour. " si je dois être tout à fait honnête... tu me plais aussi. depuis longtemps. c'est même toi qui m'a donné le déclic que j'étais attiré par autre chose. enfin toi ou mon imagination... j'avais fait un rêve plutôt étrange, avec toi, un rêve paisible, trop paisible. et le lendemain j'ai tout coupé avec toi. " épaules qui se haussent. Je termine la phrase avec un petit air amusé. Je suis ridicule, pardon. " et si je dois être encore plus honnête, je dois avouer que ce rêve, je l'ai refait. " que je dis d'une voix plus douce. Y'a le coeur qui bat vite. Il ne dit rien Daemin, pourquoi est-ce qu'il prend trop de temps à répondre ? Dans la panique ou dans la spontanéité, je glisse ma main sur le sable pour venir jusqu'à la sienne. Et j'attends Les battements de mon coeur qui s'amplifient dans mes tempes.
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Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois où je me suis, de la sorte, emballé ? Je ne saurais le dire. Les corps défilent dans mes appartements, et je ne nie pas être un carnassier, avide de chairs. Je ne réfute pas avoir fait des rencontres sortant de l'ordinaire, me plaisant un peu trop, me déroutant même. Au milieu de tout ceci, il y a toi. Un rocher que je ne peux déplacer, que je ne peux contourner. Une montagne que je dois gravir, peut-être, ou du moins affronter. Tu m'attires autant que tu me terrifies car je ne sais pas qui tu es, ce que tu es - ce que tu représentes, l'étendu de ton pouvoir sur ma personne. Libère-moi, je t'en prie, car je sens doucement les chaines se dessiner autour de mon cou. ❝ La prochaine fois ? ❞ m'exclame-je, surpris. La bulle de doutes, celle dans laquelle je me morfonds, éclate. Et aussitôt, je réalise ce qui est dit, ce qu'il se passe. Je lis dans tes yeux la déroute de ce que tu viens de prononcer alors, tout bêtement, je souris, me retiens de rire, en baissant quelques secondes la tête. ❝ Promis ❞ dis-je sans te regarder, un grand sourire sur mon faciès. On dirait un enfant qui tente de camoufler son amusement, sans chercher à être si caché que cela. Je pourrais rougir et c'est même ce que je ressens à l'intérieur et, par chance, j'en suis incapable en vrai. Par contre, ce qui suit fait chauffer mon bas-ventre au lieu de mes joues. Les prunelles se relevant sur toi, mes tympans entièrement focalisés sur ta tessiture. Tu laisses les confidences couler comme de la bave sortant de ta bouche, et j'en suis plus qu'étonné. Et je t'écoute dans la plus grande attention, prenant mon temps pour réaliser ce qu'il se passe et te répondre. ❝ Je... Je ne sais pas quoi dire en fait. Enfin si, j'aurais trop de choses... Je comprends mieux tout, à présent. Je n'aurai jamais imaginé que j'aurai été le premier, enfin celui qui te donne le déclic ❞ glousse-je presque prétentieusement, ❝ et que tu en fasses un rêve, c'est flatteur. ❞ L'ambiance change légèrement, devenant plus légère, moins gênante ou pénible. C'est du positif que nous confessons devant le juge lunaire, nous bénissant du reflet de sa lumière. Il met en évidence les secrets que nous cachions dans l'ombre et nous nous libérons du mal, de notre mal. Et il me faut quelques secondes pour réaliser que nos mains sous le sable se touchent. Dans la discrétion, cachées aux yeux de tous, celles-ci se frôlent, et mes doigts finissent par rejoindre les tiens. Mon corps entier se met à vibrer, comme si je découvrais ceci pour la première fois. Quelque chose se passe, mais quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? ❝ Tu veux bien me raconter ton rêve ? En échange de ce que tu veux. Je peux te raconter quelque chose en retour, par exemple ou répondre à une question que tu te poses. ❞ Je me fais négociateur, t'offrant la possibilité de récolter un bien. La franchise dans ta vulnérabilité contre du pouvoir sur moi, la chose que tu désires le plus me soutirer sur le moment présent. ❝ Et peut-être même que je pourrais réaliser ton rêve. ❞ Le sourire est si délicat que la moindre teinture perverse est effacée. Certes, je pourrais te posséder maintenant, de suite mais mon esprit est bien loin de cela. Je dévisage tes lèvres, ton visage. De mon autre main, je sers tes lunettes que j'ai placé à la verticale, sur le col de ma chemise, une branche dedans, sur mon torse. Et je ne souhaite que t'enlacer jusqu'à ce que le soir nous emporte et nous permette de rêver, loin des peines que le jour nous afflige et proche de l'espoir de s'apporter à chacun un peu d'or, un peu de vie. Ne me pardonne pas, Easton. Tu n'en as pas besoin, car mon seul péché est de vouloir voler auprès de l'ange qui est tombé. Toi.

w/ @Easton Argall
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@Daemin Beauregard Y'a les barrières qui descendent petit à petit, car tu me mets en confiance, tu me donnes envie de me livrer et de parler librement. Que ça fait du bien. D'extérioriser mes pensées avec des mots. De dire à quelqu'un ce que je ressens, de le dire à toi tout simplement. Mes muscles tendus depuis la dernière fois se relaxent peu à peu. Les ondes négatives qui me tournent dans la tête se dissipent et j'ai le battant qui déraille, qui frappe fort dans sa cage. Cela fait bien longtemps qu'il n'a plus réagit comme ça. Il est encore vivant, il peut encore faire quelque chose de sa vie. Moi qui pensais l'avoir enfuit à jamais depuis le précédent garçon. Je suis légèrement tiraillé entre l'envie de me laisser aller, rien qu'une fois, juste cette nuit. Car je veux voir ce que ça fait d'être dans tes bras. Je veux vivre mon rêve. Car faire un rêve plusieurs fois n'est pas anodin. Mais d'un autre côté, y'a l'angoisse de ce qui pourrait se passer après. J'ai encore l'image d'un Holden détestable qui me bouscule, me frappe, me crache dessus. Ces images, je les aurais toujours en mémoire et je donnerais n'importe quoi pour que quelqu'un les déconstruisent. Que quelqu'un me prouve qu'on peut avoir une relation avec un garçon sans haine et violence. Que ça existe.  Que c'est normal. Evidemment, il a relevé les mots en trop mais son sourire me rassure et y'a ce petit moment de silence qui est plaisant. Puis il se vante presque d'être mon déclic et je ne peux pas m'empêcher de rouler des yeux. C'est vrai, c'est flatteur. Et c'est la vérité. Raconter mon rêve... je me mords la joue. " okay eum... c'était très flou, je ne me souviens pas de tout. " sourcils froncés. Quel mauvais menteur je fais. Je m'en souviens tellement bien, mais un peu trop gêné d'en donner tous les détails. Comme pour me motiver, il se propose même à réaliser celui-ci. Là, j'ai encore plus chaud. J'ai envie de retirer ma chemise, et de retirer tous mes vêtements en fait. " on était tous les deux et... et bien, tu étais sur moi et tu m'embrassais sur le torse, et sur le ventre. " je pince ma lèvre, mes joues deviennent feu. Me remémorer tout ça et lui dire réchauffe mon corps. " je pouvais pas bouger. j'étais... à ta merci. et j'aimais ça. " maintenant, j'ai les yeux qui pétillent. " après... après je... tu sais. " mes ongles qui s'enfoncent dans sa main. Après ça j'ai joui, ou sensation d'atteindre l'orgasme et j'étais à mile lieux sur terre. J'ai l'impression de revivre le moment et je me rends même pas compte que ça devient étroit dans mon short. Je retire ma main de la sienne et viens me masser nerveusement les genoux, y mettant du sable au passage. Je chasse les grains et lance un petit rictus. " enfin bref, c'est un rêve. " et j'ai eu le courage de le raconter. Pas en entier, mais déjà une bonne partie. Je décide finalement de prendre mon cocktail pour m'abreuver et ça fait un bien fou. Ma bouche est sèche. " raconte-moi quelque chose, ce que tu veux. " parle car je suis en train de perdre les pédales et que mon envie de sceller mon corps au tient est de plus en plus grande.
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