(AIDINE) let go of the temptation, except that ..

with @Aidan Nesbitt Lors d’une des activités de la journée, tu as fait connaissance avec quelques personnes qui sont plutôt de bons délires, tu trouves. Vous avez donc décidé de passer la soirée ensemble, à boire sans modération, profitant pleinement de l’ambiance qui règne dans ce bar. Et comme à ton habitude, tu ne sais pas le faire avec modération. Tu es saoule, ronde, et tout se mélange si rapidement dans ta tête. Tu danses, la musique comme un bruit qui enivre tes tympans. Les yeux clos, t’as l’impression de tout ressentir, alors que tu perds petit à petit contrôle de tout. Ouvrant tes yeux d’un bleu océan, tu vois en plein dans ton champ de vision Aidan. Ça fait des heures que tu ne lui donnes pas l’heure, fais la morte. Le fait qu’il te parle mal il y a quarante-huit heures t’as mis très en rogne, le fait qu’à l’inverse il préfère passer du temps avec une de tes amies t’a légère blessé, te demandant si tu étais du poisson pourri et de mauvaise compagnie, et le fait qu’il te reproche de gratter à sa porte deux nuits consécutives c’était le Graal. Toi qui normalement passes du rire aux larmes, et des larmes au rire, a pourtant cette fois une rancune profonde. Pourtant, avec tout cet alcool qui circule dans ton sang, et qui se balade dans ton estomac, t’oublies presque. Ce sourire qu’il affiche, tu veux le posséder, tu veux envoyer balader ses quelques kilomètres restant, ta rancune et surtout lui rappeler ce qu’il perd au change. Entre céder à la tentation et appelle à la rage, tu le suis du regard, le voyant aller en direction des toilettes. Ok, c’est maintenant ou jamais. T’es peut-être bourrée, mais quand tu as quelque chose en tête, tu y vas sans faire un faux pas. Avant d’ouvrir la porte, tu regardes ton décolleté plongeant, et le reflet de ton visage dans ton téléphone. Allez, c’est bon. Passant discrètement la tête par la porte pour voir s’il n’y a que lui, tu viens rapidement te faufiler et la fermer à clé. Les hommes iront voir ailleurs, c’est occupé.

w. @Capucine Beauregard


petite soirée avec des gars de la pfo ce soir, j'ai réussi à trainer Ottis dans un bar pour qu'on se mette une mine. sauf que je suis tellement épuisé de ma journée que j'ai pas envie de picoler à outrance. aujourd'hui je me suis levé tôt pour aller baiser dans une piscine et j'ai passé l'après midi avec ML à arpenter les rues de Cuba. j'suis éclaté mais je peux pas aller me coucher maintenant, ce serait indécent. j'suis pas au Summer Camp pour pioncer à 23h ! alors on se chauffe, on va dans un bar où je vois des avions chasses à la pelle. des latinos sexy comme j'en ai jamais vu. totalement mon style : des petites brunes, typées, les yeux bruns, un corps de ouf, l'accent chantant. ça parle espagnol, putain je pourrais vivre à Cuba toute la vie. on se prends une bière et je décide d'aller pisser en vitesse. je traverse la foule humaine, trouve les chiottes et me vidanges. je sors, me lave les mains et c'est là que je vois ta tête dans l'encadrement de la porte. t'entres et ferme la porte à clé. je me frotte les mains sous l'eau froide sans même te regarder. « si t'es venue pour un troisième round c'est sans moi » pas envie de me disputer avec toi ce soir. je rince mes mains et m'approche de toi pour attraper une serviette. « tu fais quoi là Capu ? » t'es dans les chiottes des mecs, tu me gênes pour sortir, t'as fermé la porte et t'as les yeux... en flamme ?

with @Aidan Nesbitt Tu te crois trop fraiche, désirable, t’es trop sûre de toi, alors que t’es complètement faite. L’unique chose que ça donne envie, c’est de t’envoyer au lit comme une enfant que tu es. Mais le jour où le doute s’emparera de toi n’est pas arrivé. Encore moins dans un état comme celui-ci. Perchée sur tes hauts talons, tu t’appuies sur la porte, le visage plein de malice. Ça se sent que tu as une idée derrière la tête. T’as toujours quelque chose en tête, un désire qui doit être assouvi presque immédiatement en un claquement de doigts. Lui, il pense que tu viens une fois de plus te prendre la tête avec lui. Non, clairement ton énergie, tu veux l’user de manière bien plus intelligente. Et avec tes petits yeux, les joues en feu, ce sourire provocateur en coin, tu le regardes prendre une serviette. Il ne comprend pas vraiment ce que tu peux faire dans les toilettes des hommes. Encore moins pourquoi tu fermes la portes à verrou. Il va rapidement comprendre. Habituée à ne pas passer par quatre-chemins, tu iras droit au but une fois de plus. Enlevant la bandoulière du sac à main de ton épaule, tu viens poser le contenant près de l’évier, regard brûlant de désir. Humidifiant tes pulpeuses avant de mordre cette inférieure, tu lèves une épaule vers le ciel, telle une innocente. ❝ Rien. Tu ne t’accommodes pas de parler en anglais, optant pour celle qui t’est maternelle. Tu te rapproches encore un peu plus lui, le regardant valsant entre ses yeux profonds et ses lèvres qui t’attirent. Le cœur s’emballant, tu guides le brun vers le fond, l’éloignant de la porte. ❝ Trois fois rien. lui murmures-tu à l’oreille avant de glisser tes lips de sa mâchoire au creux de sa nuque, l’embrassant sensuellement.

w. @Capucine Beauregard


j'essaie de comprendre ce qui est en train de se passer mais je sais pas si c'est la fatigue ou le fait que j'ai parfois du mal à te suivre. t'es sauvage, imprévisible. y a trop de trucs qui se passent dans ta tête, tout défile rapidement, à la vitesse de la lumière et c'est parfois compliqué de suivre la cadence. je crois que c'est un peu ça qui me plait chez toi, en plus de pleins d'autres trucs. mais t'es dangereuse comme meuf. parce que plus notre jeu dure, plus je te cours après, plus tu me cours après et plus je flippe de ce qui se passera quand on aura chacun eu ce qu'on veut. et si ça s'arrêtait pas à une simple baise une fois ? et si c'était devenu plus compliqué que ça ? y a un petite voix au loin dans ma tête qui me dit que je me suis assez brulé dans ma vie. et y a mon inconscience permanente qui prend le dessus, qui regarde ta bouche et qui crève d'envie de la presser contre la mienne. faut croire que t'avais la même idée. tu me pousses à reculer contre le mur des toilettes, ton français impeccable qui revient au galop. tes lèvres qui glissent de ma mâchoire à mon cou, provoquent un frisson qui me traverse de la tête au pieds. respiration qui se saccade rapidement, t'as le don de me mettre dans tout mes états, beaucoup trop rapidement. ma lèvre que je mords alors que je lève la tête. « putain Capu qu'est-ce que tu fous » que je lâche en fermant les yeux, mes mains qui viennent instinctivement se poser sur tes hanches.

with @Aidan Nesbitt Tu rumines son refus, ses propos et son absence. Clairement, tu n’avais pas l’intention de revenir vers lui comme une fleur. Revenir tout court. T’es celle qui se laisse désirer, qui se laisses presque supplier. Sauf qu’il semblerait que lui aussi soit aussi catégorique que toi. Ton côté masochiste aime ce refoulement, prenant le dessus. Tu dis constamment que l’on aime avoir ce que l’on peut obtenir, mais c’est plus complexe que ça avec le brun. L’alcool l’emporte sur la raison, enlevant toutes les barrières qui vous remmènent à la raison habituellement, qui suit cette règle du kilomètre. C’est plus fort que toi, t’envoies tout balader, promenant tes lèvres de sa mâchoire à sa nuque. Tu peux sentir sa retenue, son souffle, alors que ses mains osent enfin toucher de part et d’autre ton corps. ❝ Tais-toi. dis-tu doucement alors que ça tangue tout en haut lorsque tu fermes les yeux. Ça ne t’arrête pas pour autant, tu pousses un peu plus l’attraction. Langue qui chemine de sa pomme d’Adam à son menton, au rythme de tes doigts qui glissent de son à torse à sa nuque. Ça te demande une concentration énorme pour te stabiliser, éviter que tes chevilles flanchent, restent droites sur ses hauts talons. Clairement, tu te fais les muscles. Regard de braise qui observe ses prunelles, malice séductrice aux lèvres, tu lâches un peu plus encore prise. Goûter à nouveau ses lèvres te démange trop depuis des jours. Sans l’ombre d’une réflexion, t’écrases ses lips contre les tiennes, baiser à l’image de ce tout ce que tu as envie de lui faire. Et il y a cette odeur de mélange d’alcool qui gâche ce que tu crois être très désirable. Enfin, qu’importe.

w. @Capucine Beauregard

tu cherchais un joueur à ta hauteur ? me voilà. j'aime te courir après, j'aime te tenter, j'aime te donner envie et te voir me repousser. mais j'aime tout autant quand c'est toi qui me demande, qui vient toquer à ma porte pour la deuxième nuit consécutive. et je suis très doué pour ça, être pendu à tes lèvres et puis tout te refuser pour que ce soit toi qui devienne accro. jeu dangereux auquel on joue depuis quelques semaines, mais j'suis addict à ce truc brulant qu'il y a entre nous et surtout aux merdes dans lesquelles je me fous en permanence. et faut croire que je suis coincé dans ma connerie quand tu fermes la porte des toilettes et que tu plaques contre un mur. tu joues de ta langue sur ma peau, m'arrache un frisson bien plus intense que je ne l'imaginais. « putain Capu » que je lâche alors que mes mains se resserrent contre tes hanches. je m'accroche à toi, comme si je pouvais perdre l'équilibre. surement parce que quand c'est toi qui vient me chercher, me provoquer, m'embrasser, ça me déstabilise. je voudrais bien me taire, mais c'est plus fort que moi. au début je fais abstraction de l'odeur de l'alcool. tes lèvre attrapent sauvagement les miennes et je viens glisser ma langue contre la tienne. cette fois c'est toi qui recule et que je plaque contre une porte. mes mains qui glissent autour de ton visage, t'agrippent brutalement pour rendre le baiser encore plus intense. putain j'ai tellement envie de toi. mais t'as bu, t'es complètement ivre, je le sens, le m'en rends compte. et je veux pas juste m'abandonner à tes ordres, à tes désires. « ok stop. on arrête. » que je dis en te lâchant, reculant de trois pas en arrière. on peut pas faire ça alors que t'es complètement torchée et on peu pas faire ça juste parce que t'as décidé que c'était maintenant. j'suis qui moi ? un truc que tu tej et que tu prends quand tu veux ?

with @Aidan Nesbitt

w. @Capucine Beauregard


le désire, l'envie, c'est pas le problème. t'es attirante et tu le sais, t'es belle, t'es désirable, t'es sexy mais t'es surtout bourrée. j'ai fait des choses très mal dans ma vie. ce que j'ai fait à cet homme... les coups que j'ai porté sur Alix. je me le pardonnerais jamais. mais j'ajouterais pas violeur à la liste. parce que là ouais tu sembles avoir envie mais c'est pas toi, c'est pas la capu en parfaite possession de ses moyens. j'ai pas envie que demain tu te dises que c'était pas ce que tu voulais, que tu regrettes et que moi j'aurais pu arrêter tout ça. je veux que le jour où toi et moi a nous arrive, on en crève d'envie et qu'on le décide. pas comme ça, pas dans les chiottes de bar. tu mérites mieux. alors je mets fin à ce qu'il se passe aussi bonne soit la situation. mais t'es pas de cette avis, t'attrape le haut de mon pantalon et tu me tires à nouveau vers toi. putain capu arrête ça, j'te jure que j'ai envie de toi mais pas dans cet état. j'attrape tes mains qui sont en train de défaire le bouton de mon jean et je les plaque contre ton corps, détachent mes lèvres des tiennes pour reculer à nouveau vers l'évier des toilettes. « j'ai dis non. » que je dis plus sèchement, le regard qui s'assombrit. « je peux pas. » franchement j'suis prêt à te balancer une connerie juste pour que tu lâches l'affaire.

with @Aidan Nesbitt Tu ne souhaites pas entendre son non. Un refus de sa part n’est même pas envisageable pour toi. Il te fait forcément marcher, tu ne vois que ça. Parce qu’il te veux, il te désire, il te l’a dit et pas qu’une seule fois. Alors pourquoi ce non soudain qui ne te convainc pas ? Parce que tu prends trop les devants ? Et ça l’effraie ? Non. Les lieux ? Possible, c’est plutôt sale, mais c’est excitant cette crainte de se faire surprendre à tout moment. L’ivresse ? C’est peut-être ce qu’il y a plus probable. Tu n’arrives pas à aligner pour trois mots dans une phrase, rit d’un rien et j’en passe. Les mains qu’ils rejettent et vient plaquer le long de ton corps, tu vois qu’il ne plaisante pas. Il est sec et froid. ❝ Ah ! dis-tu à la Denis Brogniard, incapable de comprendre ce qui se passe. ❝ T’peux pas ? Tu parles avec un voix qui monte dans les aigus, ce qui t’agresse les oreilles. Comment ça il ne peut pas ? Qu’est-ce qui l’en empêche ? Pourquoi faut-il n’en soit pas capable lorsque tu en as terriblement envie ? ça bouillonne à l’intérieur de toi. Tu voudrais lui sauter à nouveau dessus. ❝ Mais moi z’ai envie. Tu fais tes petits yeux, dans l’espoir que si la tigresse ne le fait pas craquer, peut-être que l’enfant sage y parviendra.

w. @Capucine Beauregard



j'te jure que j'me fais violence pour te dire non. parce que c'est toi, parce que t'es belle, parce que j'ai envie de toi depuis la première soirée où on s'est embrassé il y a presque deux ans maintenant. parce que le jeu a assez duré, et que goûter à tes lèves ça ne me suffit plus. mais pas comme ça. pas maintenant. pas quand t'es bourrée, pas quand je m'attache à toi. je recule, refuse de continuer. j'suis qu'un homme, mais j'suis pas celui avec qui tu vas regretter demain matin. « non je peux pas » que je répète en plantant mes iris dans les tiennes. « en fait c'est pas que je peux pas. c'est que je veux pas. » ouais c'est direct, c'est brutal. mais c'est vrai. « t'es complètement bourrée. je veux pas coucher avec toi alors que t'es comme ça » si je l'étais aussi.. mais là y a rien qui rend fier à être sobre et coucher avec une meuf déchirée. je remets le bouton de mon pantalon, arrange une mèche de tes cheveux avant de poser un bisou sur ton front. « j'te ramène dans ta cabine, t'as assez bu » parce qu'il est hors de question que tu sortes de ces toilettes pour aller essayer de coucher avec un autre. ce sera moi. mais pas ce soir.