what happened the other night ? (alex)

what happened the other night ?

Jeudi soir. Comme toujours ces derniers temps, tu te trouvais dans ton lit. T'avais un rdv important le lendemain et t'étais encore en train de réfléchir à ta décision. Même si tu savais que t'allais pas reculer, que c'était la meilleure des choses à faire. Tu savais que tu pouvais pas être capable de mener ça à terme, pas sans lui non. Alors tu préférai y couper court, quitte à te mettre plus bas après. Au point où t'en étais, c'était pas très grave. Tu pouvais encore couler un peu sans vraiment toucher le fond. T'écrasais ton joint terminé dans le cendrier. Feldt n'était pas là, étant Dieu seul savait où. Et toi, là, t'en avais un peu marre de rester prostrée dans ton lit. T'avais besoin d'un peu d'air. C'est sur cette idée que tu te levais enfin de ton lit pour enfiler quelques choses par dessus tes sous vêtements. La première chose qui te venait à la main, à savoir un jean et un t-shirt de Diego. Tu te roulais un autre joint, histoire de le fumer dehors. Et commencé à sortir de ta chambre. Sauf que ça se passa pas vraiment comme prévu. A peine un pied dehors, que tu tombais sur quelqu'un, te sentais attirer à l'intérieur de ta chambre, pis collée contre la porte fermée. Ok, c'était quoi encore ce bordel ? Tu levais les yeux, tombant nez à nez avec quelqu'un que t'évitais depuis quelques jours. Alexander. Et merde, voilà ce qui te venais à l'esprit. Hm, salut. que tu te contentais de dire. T'étais toujours collée contre la porte, te demandant quand il allait lâcher ton poignet. Qu'est ce que tu veux ? Tu peux me lâcher oui ? Comme si tu savais pas pourquoi il était là.

Ca faisait plusieurs jours que ça me trottait dans la tête, Mai-Lan m'avait planté au lit. Non mais sérieux, ça s'fait pas, surtout pas après qu'on m'ait chauffé de cette façon. Il me fallait forcément une explication et peut-être un remboursement. Bah autant jouer la carte à fond, ça peut être marrant. Du coup, après être sorti des cours, je me dirigeais vers la Mather House puisque je savais qu'elle y avait une chambre. J'entrais dedans et je montais jusqu'à sa chambre. Le long du couloir, je me demandais comment j'allais aborder la chose, même si elle se douterait bien du sujet que je voulais mettre à table. J'arrivais au niveau de sa porte quand je la voyais sortir. Oh non, tu n'allais pas sortir ma petite, il en était hors de question ! Je la faisais rentrer de nouveau, et la porte fermée, je la collais contre elle. Hm, salut. Je souriais en coin, me contentant de répondre simplement Salut Bon, le début était assez simple, mais j'avais quand même l'impression qu'elle ne voulait pas avoir cette conversation. Qu'est ce que tu veux ? Tu peux me lâcher oui ? Je me mis à rire, ne la lâchant pas d'un pouce. Tu sais très bien ce que je veux. Tant que j'aurais pas de réponse, je te lâcherai pas. J'avais le sourire aux lèvres, plutôt fier de moi sur ce coup.

what happened the other night ?

Toi qui pensais pouvoir aller tranquillement fumer ton spliff en extérieur. Tu t'étais bien trompée sur le coup. Non parce que t'avais même pas eu le temps de mettre un pied dehors que te voilà retour à la case départ. Génial. Tu levais les yeux sur la personne qui limite te séquestrait dans ta chambre, pour découvrir Alexander. Tu te retenais de soupirer, histoire d'exprimer ton mécontentement. Mais vu la façon dont tu le saluais, il devait bien deviner que t'avais pas très envie de le voir tout de suite. Et encore moins de discuter. Lui, se contentait 'afficher un sourire en coin, que t'aura bien aimé faire cesser, et de te balancer un simple Salut. Toujours collée dos à la porte, mal à l'aise dans cette position, tu lui demandais de te lâcher, feignant de pas savoir ce qu'il te voulait. Comme si ça allait marcher, tiens. D'ailleurs, à peine t'eus poser tes questions, qu'il se mit à rire. Tu sais très bien ce que je veux. Tant que j'aurais pas de réponse, je te lâcherai pas. Tu lui lançais un regard noir, décidée à ne pas flancher. Continuant de feindre une totale ignorance. Je vois pas de quoi tu parles. Pis, tu me fais mal Alex alors lâches moi, veux tu. T'aimais pas cette position de force qu'il avait sur toi et puis c'est vrai merde, il te faisait mal au poignet là. C'est pas de cette manière que t'obtiendra des réponses, quoi que tu veuilles savoir, tu sais. continuais-tu, jouant la carte de l'ignorance.

Je ne suis pas du genre violent ou quoi, mais j'avais pris un peu de speed juste avant et j'étais juste intenable, moi d'ordinaire plus calme que calme. C'était ce que Jeno m'avait filé, c'était cool et ça changeait un peu. Et forcément, quand j'ai vu la jeune femme sortir de sa chambre, j'ai fait une rapide manoeuvre pour la faire rerentrer dans la pièce et je la collais contre la porte, les poignets dans mes mains. Je vois pas de quoi tu parles. Pis, tu me fais mal Alex alors lâches moi, veux tu. Peut-être ouais, que je la tenais un peu trop fort, c'était pas faux. Mais je voulais des réponses moi bordel. Pourquoi elle m'avait planté comme ça ? On n'me plante pas moi. Arrête, j'tiens à peine tes poignets, t'es douillette ou quoi ? Je secouais la tête. J'avais beau être pote avec elle, j'voulais au moins des explication merde. C'est pas de cette manière que t'obtiendra des réponses, quoi que tu veuilles savoir, tu sais. Je me pinçais les lèvres alors que je réfléchissais. Je décidais malgré tout de la lâcher, tout en inversant nos places pour pas qu'elle s'en aille de la pièce. C'est bon, j't'ai lâché. Maintenant explique. Je savais que ça n'venait pas de moi, c'était certain. J'voulais l'entendre dire que ça venait d'elle et de quoi il s'agissait.

what happened the other night ?

Tu savais très bien pourquoi il était là. Mais t'avais pas la moindre envie d'expliquer ta fuite. D'expliquer pourquoi t'étais pas allée jusqu'au bout avec lui. Tu t'en voulais déjà suffisamment à toi même. Et pis, t'avais d'autres problèmes en tête pour le moment, d'un ordre plutôt prioritaire comparé à celui ci. Et juste pour le faire chier, t'avais décidé de feindre l'ignorance. De faire comme si tu savais pas pourquoi il était là. Oh, tu savais que ça allait pas arranger les choses. Mais t'étais comme ça. Une vraie chieuse jusqu'au bout. Arrête, j'tiens à peine tes poignets, t'es douillette ou quoi ? Nouveau regard noir de ta part. Bien sûr qu'il te faisait mal mais il devait avoir pris un truc qui fasse qu'il ne sentait pas sa force. Ou quelque chose dans le genre. C'est ce que tu crois. J'te dis que tu m'fais mal, merde. Pourtant, tu ne bougeais de contre la porte. Ne cherchais même pas à te débattre. Attendant juste qu'il te lâche, en fait. Finalement, ça arriva. Tu sentais qu'il n'y avait plus aucune pression sur tes poignets, sauf qu'il avait inverser vos rôles. De sorte à te bloquer la porte. Tu soupirais, massant doucement tes poignets. C'est bon, j't'ai lâché. Maintenant explique. Tu le regardais quelques secondes avant de t'éloigner pour aller t'asseoir sur ton lit et allumer le spliff que t'avais encore dans ta main. Après quelques secondes de silence, t'ouvrais enfin la bouche. Et tu veux savoir quoi au juste ? demandais-tu en continuant de feindre l'ignorance. Tu faisais comme si tu réfléchissais avant de reprendre. Ah oui ! Pourquoi j't'ai planté ? Et si j'ai pas envie de te le dire, tu comptes rester là toute la nuit ? demandais-tu, une nouvelle fois. Si lui était têtu, toi aussi tu l'étais.

Le fait est qu'elle m'a planté au lit alors qu'on allait passer aux choses sérieuses. C'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude. A vrai dire, ça m'est jamais arrivé. Déjà que je me moquais de Jeno quand ça lui est arrivé, bien que pour lui la fille s'est endormie, je suis pas mieux. Mais avant de tirer des conclusions hâtives, je préférais voir avec Mai-Lan pour en tirer le fin mot de l'histoire. Merde quoi, je voulais savoir. Les poignets collés contre la porte, je la retenais. Je la croyais même pas quand elle disait que je lui faisais mal. C'est ce que tu crois. J'te dis que tu m'fais mal, merde. Je décidais du coup de la lâcher, tout en prenant sa place pour éviter qu'elle ne se barre. Je la regardais, alors qu'elle se dirigeait vers son lit et allumait son joint, silencieuse. Et tu veux savoir quoi au juste ? Je la regardais avec instance, comme si elle ne savait pas. Ah oui ! Pourquoi j't'ai planté ? Et si j'ai pas envie de te le dire, tu comptes rester là toute la nuit ? Enfin elle l'admettait, il était temps. Je restais contre la porte tout en la regardant fumer. C'est bon quoi, c'est moi. T'sais que tu peux m'dire ce qui s'passe. C'est vrai quoi, on était assez proches et j'étais pas du genre à juger les gens, au contraire. Tu m'as quand même planté après m'avoir chauffé, tu m'dois bien ça. Quand même.

what happened the other night ?

Certes, t'avais pas été cool sur le moment et planter un mec au pieu ça ne se faisait pas. Mais c'était pas volontaire de ta part. T'aurai préféré aller jusqu'au bout avec Alexander plutôt que de devoir maintenant t'expliquer sur les raisons de ta fuite. Tu t'étais sentie conne quand t'avais fuis. Et maintenant, tu te sentais mal de devoir lui expliquer pourquoi t'avais fais ça. Alors ouais, t'étais sur la défensive pour le coup. Et tu préférais feindre l'ignorance plutôt que de t'expliquer clairement. Ce qui compliquait un peu les choses, à vrai dire. Parce que tu savais très bien qu'Alex était aussi têtu que toi. Et qu'il ne partirait pas sans avoir une réponse. Après qu'il eut enfin lâché tes poignets, tu revins vers ton lit. Puisque prisonnière de ta chambre, tu ne pouvais aller nul part et décidais d'allumer le spliff que t'avais en main. Histoire de te détendre un peu quoi. Quelques secondes de silences et quelques piques plus tard, t'admettais enfin que tu savais pourquoi il était là. Tu baissais les yeux, alors qu'il te regardait et prenait la parole. C'est bon quoi, c'est moi. T'sais que tu peux m'dire ce qui s'passe. Haha ouais, vous avez beau être proches mais tu te sentais pas d'avouer que tu l'avais planté parce que t'arrivais plus à coucher avec n'importe quel mec depuis la mort de Diego. Tu m'as quand même planté après m'avoir chauffé, tu m'dois bien ça. Tu soupirais à cette phrase, recrachant la fumée avant de répondre assez vivement. Oui, bon ça va on a compris. J't'ai planté et pas besoin de le répéter à tords et à travers. J'me sens déjà assez mal comme ça. Tu soufflais, agacée par la situation. Comment dire que t'arrivais plus à coucher, haha ? Telle était la question. Si le truc que tu veux savoir si c'est de ta faute, alors tu peux te sentir soulagé. Ça ne l'est pas. Le problème ne vient que de moi. Tu retirais sur le joint, détournant le regard de la silhouette d'Alexander.

La situation était quand même weird. J'en venais même à regretter le fait d'avoir voulu coucher avec elle. Merde quoi, on était pote, on pouvait tout se dire. Mais non, elle préférait fuir et m'éviter, alors que ça demandait encore plus d'énergie. Enfin c'était son problème, mais là elle était bloquée avec moi et hors de question que j'parte sans avoir une réponse qui tienne la route. Enfin, j'voulais pas qu'elle se sente mal à l'aise de se confier à moi, j'comprendrai tout à fait ce qui se passe. Du coup, je rabâchais, quitte à l'énerver un peu plus. Ce qui fut le cas d'ailleurs. Oui, bon ça va on a compris. J't'ai planté et pas besoin de le répéter à tords et à travers. J'me sens déjà assez mal comme ça. Je baissais la tête. Ok, j'y avais été un peu fort cette fois mais je disais rien. Si le truc que tu veux savoir si c'est de ta faute, alors tu peux te sentir soulagé. Ça ne l'est pas. Le problème ne vient que de moi. Je relevais la tête alors qu'elle détournait son regard de moi. Je sais qu'ça vient pas d'moi. Mais justement, si un truc va pas, j'veux savoir. T'sais que j'suis pas du genre à juger, ni même à répéter comme une gamine. Les ragots, c'était vraiment pas mon truc alors forcément, j'allais pas faire comme les petites commères qui faisaient ça que pour s'rendre intéressantes.

what happened the other night ?

Voilà le topo. T'étais enfermée dans ta propre chambre avec impossibilité d'en sortir parce qu'Alexander t'en bloquait l'accès. Alexander qui était là pour une seule raison : savoir les raisons de ta fuite. Et le truc, c'est que vous étiez autant têtus l'un que l'autre. Donc, ça serait au premier qui flancherait. Pour le moment, t'étais en bonne voie. Après avoir joué la carte de l'ignorance, tu décidais de t'avouer vaincu et de juste commencer par dire que le problème ne venait pas de lui, mais de toi. Avant de détourner le regard, gênée. Vous aviez beau être potes, être proches, il en restait pas moins que c'était assez gênant. Enfin, pour toi. Vu que c'est toi qu'avais un problème. Et que tu savais pas trop comment dire ça. Je sais qu'ça vient pas d'moi. Mais justement, si un truc va pas, j'veux savoir. T'sais que j'suis pas du genre à juger, ni même à répéter comme une gamine. Tu soufflais une nouvelle fois, avant de retourner le regard sur lui. Bien sûr que tu le savais ça. C'était pas le fait qu'il te juge qui te faisait peur. T'avais même pas peur à vrai dire, t'étais juste gênée. Voilà. Je le sais Alex. te contentais-tu de dire. Reprenant ton spliff entre tes lèvres et réfléchissant en tirant dessus, à comment tu pouvais dire ça. Un silence s'installait alors que tu ne le quittais pas du regard. Au bout de quelques secondes, tu te décidais à y aller franco puisque de toute façon, tu voyais pas comment dire ça autrement. C'est juste que.. J'arrive plus à coucher avec quelqu'un depuis que Diego est mort. Tu baissais le regard sur tes mains avant de poursuivre. Je pensais pouvoir y arriver avec toi. Mais non, j'y suis pas arrivée. continuais-tu, d'une voix plus douce. Voilà, c'était dis.

Même si ça m'faisait chier qu'elle m'ait planté, j'voulais quand même savoir ce qui allait pas chez elle en priorité. Je savais bien que le problème ne venait pas de moi, du coup ça ne laissait qu'elle. Et si elle pouvait pas coucher avec moi, c'est que quelque chose n'allait pas et je voulais savoir, d'où la mise en scène aujourd'hui. Je le sais Alex. Elle se remettait à tirer dans son joint et moi j'attendais qu'elle se décide à parler. On était tous les deux têtus et forcément, il y en a bien un qui devait lâcher. Finalement, après plusieurs secondes de silence, elle se remettait à parler. Comme quoi, ma technique marchait bien. C'est juste que.. J'arrive plus à coucher avec quelqu'un depuis que Diego est mort. J'ouvrais les yeux, étonné de ce que j'entendais. Je pensais pouvoir y arriver avec toi. Mais non, j'y suis pas arrivée. Et forcément, j'avais pas grand chose comme réaction. Oh... Pas top, je l'avoue, mais rien d'autre me passait par la tête sauf ce simple petit mot.