(tw / holdson) days of future past

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 18.06.2021, 11:57pm
— @Madison Vance

TW : mention de viol, violence physique

La peur au ventre, j’étais certain que tu m’en voulais déjà pour cet acte désespéré. Je ne voulais pas te perdre et pourtant, j’étais celui qui allait te pousser à la porte bien malgré moi. T’étais dans un état second, sûrement par la fatigue qui t’habitait, mais aussi par les actions que j’ai pu avoir envers toi. Et si tu tentais de me rassurer, j’étais pas certain de vraiment te croire. « You think everything that Rosie thinks now? » que j’demandais, le regard dédaigneux. Non, c’était pas comme ça que ça fonctionnait. « What do YOU think? » que j’demandais, avant de secouer la tête. « You know what, I don’t wanna know, I’m leaving » Et je sortais de la pièce, passant par la cuisine pour récupérer une bouteille de tequila. Puis je repassais par la chambre pour prendre un sac à dos, foutant la bouteille dedans ainsi que quelques affaires. J’pouvais pas rester ici, j’étouffais. Et tu voulais pas partir, alors j’me barrerai. Et puis je reviendrai quand tu seras plus là, quand j’aurais enfin le champ libre de retrouver mon propre appartement. J’étais pas un putain de violeur, malgré que tu penses le contraire.

— harbor area, holden's apartement
— 18.06.2021
— @Holden Bishop

tw : mention de viol et violence physique

holden parlait, et madison... il n'entendait rien. il n'avait pas écouté,
tout ce qui passait ses oreilles était un bourdonnement incessant qui ne voulait pas diminuer.
sa main était toujours posée sur sa gorge, pour encaisser le coup.
il venait de l'étrangler. vraiment. c'était la première fois qu'il faisait preuve de violences physiques envers lui et voilà qu'il en était totalement... choqué.
il finit même par s'asseoir par terre, pour trouver une solution, et tout ce qu'il voit, c'est holden crier et partir dans le salon.

qu'est ce qu'il faisait ? qu'est ce qu'il lui avait dit ?
il secouait la tête, cherchait à comprendre mais le voilà qui revenait... avec une bouteille de tequila.
il mettait ses affaires dans un sac, et il reparlait à nouveau.
what did you just say ? réellement. il n'avait pas entendu.
madison se réveillait de sa torpeur et le bruit d'abeille cessait enfin.
il se redressait et se dirigeait vers holden... pour le pousser.
you're not leaving ! il faisait lâcher prise au sac à dos et poussait une nouvelle fois holden.
don't ever do that to me again ! il n'était pas énervé.

puis il retournait vers le sac pour défaire les affaires qu'holden faisait et balancer le sac à dos de l'autre côté du lit.
can we talk without you screaming and assaulting me ?! hors de question qu'holden parte.
quitte à ce que madison se fasse rouler dessus.
il se dirigeait alors vers le salon, en ouvrant la bouteille de tequila.
besides, this bottle is mine. et il en prenait une gorgée directement au goulot, en faisant la grimace au moment où le liquide passait.
you're not a rapist, holden. but what you've done is pretty close to it.

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 18.06.2021, 11:57pm
— @Madison Vance

TW : mention de viol, violence physique, mention de tentative de suicide

La tête en vrac, le cœur en morceaux. J’crois que ouais, c’était ça, j’avais le cœur brisé de ce que tu avais bien pu dire, bien pu penser de moi. J’étais pas un putain de violeur et le fait que tu le penses, que tu me le dises, ça m’foutait en l’air. Inconsolable, je partais dans des extrêmes bien trop rapidement. Entre ma main sur ta gorge qui t’avait ainsi poussé dans tes retranchements, et ma façon de vouloir me barrer d’ici. Tu semblais même pas réagir à ce que j’disais alors ouais, j’allais m’casser, te laisser tranquille et sortir de ta vie. C’était mieux pour tout le monde finalement. Seulement, quand j’commençais à foutre des vêtements dans mon sac, après y avoir mis une bouteille d’alcool, tu semblais te réveiller. Me poussant, récupérant mon sac, et me poussant de nouveau. J’voulais le récupérer, remettre plus d’affaires et me casser au plus vite, mais tu semblais mener une sorte de résistance, vidant le contenant de ce que j’avais mis dedans. « I’m leavin’ and I’m not askin’ for your permission » Sauf que tout ce que je venais de faire venait d’être réduit à néant. Sac vide et balancé de l’autre côté du lit tandis que tu bougeais pour aller dans le salon, la bouteille à la main. « Don’t care » J’allais la prendre dans tous les cas. C’était ici chez moi et ce qui y était m’appartenait. J’te suivais dans le salon, te découvrant boire cette bouteille directement au goulot. Poings qui se serrent à tes mots et la colère qui veut jaillir une nouvelle fois. Je tente de la contenir, en vain. « You think I am one, fuck! You think I’m a fuckin’ rapist and my life’s gonna be ruined when she’ll tell everybody! I even might end up in jail, AGAIN! » Je secouais la tête négativement, me retrouvant dans un putain de cul de sac. La panique qui s’empare alors de moi et je retournais dans la chambre, récupérant le sac à dos, les affaires sur le lit pour tout remettre dedans et continuer de le remplir. « I have to get out of here… Of Boston, of your life… I should end it up for good »

— harbor area, holden's apartement
— 18.06.2021
— @Holden Bishop

tw : mention de viol et violence physique

ce qu'holden avait fait était inadmissible.
ce que madison ne comprenait pas, c'est que ça ne lui venait pas en tête, qu'il en l'intellectualisait pas pour le... conscientisait.
il grimaçait avec le goût de tequila dans la bouche, en réalité, il n'avait pas envie de boire.
il voulait juste faire réagir holden, mais chacune de ses réactions semblaient être compromises par la colère d'holden.
il posait la bouteille sur la table basse, se laissant hurler dessus par holden,
complètement désemparé par ses propos.
émotion : colère.
sentiment... : peur ?
holden avait peur de quoi, d'être balancé ?
alors madison secouait la tête. ce n'était pas ça. c'était bien autre chose.
mais madison n'était pas la soeur d'holden, ni sa mère, ni son père.
il ne le laisserait pas tomber. quoiqu'il puisse faire.
c'était quoi la fameuse phrase déjà ? jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
il serait une putain de moule accroché à son rocher.

alors quand holden partit dans la chambre, le premier réflexe de madison fut d'aller à la porte d'entrée pour fermer à clef et... cacher les clefs.
dans son caleçon.
et ça faisait un peu mal aux couilles.
il allait retourné dans la chambre sans lui dire ce qu'il venait de faire.
i don't think you're a rapist holden.
but what you've done is pretty close to it, i already told you that.
le calme et la tempête. il essayait de rester plus... apaisé.
ça évitait de se conforter dans la peur d'holden qu'il avait ressenti pendant quelques secondes.
puis le voyant faire son sac à nouveau, il tendait l'oreille à ses propos.
non.
hors de question.
vraiment pas.
il s'avançait tirer le bras d'holden qui foutait des habits dans un sac et...
il le serra par la taille.
et même si holden le repoussait, il le maintiendrait.
don't leave, qu'il dit contre son torse. don't leave, holden, please.
il serrait les dents.
i'm beggin' you, don't leave me. parce qu'il était devenu dépendant de sa fragrance,
de son odeur,
de ses yeux,
de son rire,
de son humour,
de ses traits d'esprit,
de tout ce qui composait holden,
en bien ou en mal.
love me instead. pas obligé de lui dire.
mais qu'il le fasse.
i'm here. il baissait même le son de sa voix. i'll always be here. et il serrait holden plus fort, encore plus fort. il accrochait même ses doigts à son tee-shirt, le froissant au passage.

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 18.06.2021, 11:57pm
— @Madison Vance

TW : mention de viol, violence physique, mention de tentative de suicide

Fallait que j’échappe à tout ça, que j’échappe au pire qui puisse m’arriver. Et toi, t’étais totalement dans un autre monde. M’écoutant même pas quand j’te parle. Alors je récupérais mes affaires dans le sac, mais tu voulais pas me voir partir. Tu faisais en sorte de compromettre mon départ et ça m’énervait encore plus. Alors que tu buvais la tequila dans le salon, j’en profitais pour aller chercher de nouveau mes affaires que tu avais foutu en l’air dans la chambre. Tu semblais pas comprendre ce que j’essayais de te dire, restant dans une utopie qui te semble propre. J’étais pas comme toi, à rêver de l’impossible. Les affaires dans une main, le sac dans l’autre, j’continuais de le remplir à tour de bras, récupérant tout ce que je pouvais. Après, à quoi bon. Si j’tentais de mettre fin à ma vie, ça ne servait à rien d’avoir des affaires dans le fond. Mais tu t’accrochais à moi, littéralement. Me suppliant de rester, de ne pas te quitter. « Fuck off! » J’te repoussais mais tu revenais à la charge, comme un putain de chewing gum collé à ma chaussure. Je lâchais le sac sur le lit et j’te repoussais une nouvelle fois, plus fort, et je me mettais face à toi. « No, no, you won’t always be here. If I end up to jail, you’ll be free and I’ll be there. And you won’t be there! Fuck Madison, YOU SAID I WAS A RAPIST! I have proof on my phone, you wrote it and you didn’t even ask yourself how I’ll feel after that » Les larmes franchissaient mes paupières, mes yeux étaient embués et j’avais rien pu contrôlé. « You think I’m one of the WORST kind, for God’s sake » Et j’avais envie de frapper sur tout autour de moi, mais je me retenais. « So no, I won’t stay. I’ll leave and I will never come back » J’attrape mon sac et j’me barre de la chambre pour aller vers la porte d’entrée. Mais impossible de l’ouvrir, fermée à clé. Et j’avais aucune idée d’où j’avais foutu le double. « FUCK MADISON! Where are the keys?! »

— harbor area, holden's apartement
— 18.06.2021
— @Holden Bishop

tw : mention de viol et violence physique

madison avait affaire à un mur.
il venait de se faire jeter. encore.
mais il était hors de question qu'il gagne. il ne voulait pas qu'il gagne.
pas ce soir. pas jamais.
pourquoi prendre la décision de le quitter ? madison ferait tout de manière inconditionnel pour holden,
parce qu'en l'espace d'un mois il s'était immiscé dans ses veines, sous sa peau, dans son coeur,
il avait creusé à coup d'amour et de patience, madison, et il espérait qu'un jour l'accalmie puisse enfin résider au-dessus de leurs têtes.
il tombait à la renverse sur le lit, et la surprise lui coupa le souffle mais il utilisait l'élan pour rebondir et se remettre sur ses pieds.
holden tentait de quitter l'appartement mais il se retrouvait confronté à une porte close, les clefs cachées par madison.
alors mad, les larmes déjà sortis depuis longtemps, secouait la tête.
il était hors de question qu'il lui rende. qu'il sorte. qu'il s'échappe.
scream to me, insult me, hit me, i don't care ! et il se dirigeait dans le salon pour fuir le couloir qui était un lieu trop étroit,
et qui pouvait continuer à engendrer cette haine, cette colère.

mais il revenait vers holden et... il le poussait contre le mur.
avec sa force à la con, il tentait de le faire bouger. madison venait même à frapper holden sur le torse. plusieurs fois.
i was mad, holden ! il reculait. légèrement.
and... i'm sorry. really. le choix de parler plus doucement, il en avait mal à la gorge de crier... ou de retenir les larmes qui elles, ne s'étaient pas retenues de fuir de ses yeux.
can't leave me, can't leave me, you can't leave me... qu'il répétait inlassablement.

rosie lui avait dit qu'elle avait dit ça juste pour le faire réagir.
et il réagissait. beaucoup trop. i'm beggin' you, holden... be mad at me, but don't leave.
if you want to hit me, punch me. but... please, don't leave... ce n'était pas en hurlant comme ça qu'madison allait arriver à avoir une discussion avec holden.

mais ils tournaient en rond. holden qui hurlait. madison qui tentait de le retenir.
et ainsi de suite.
il lui attrapait le tee-shirt, juste en dessous du col. pas violemment, comme pour le tirer à lui sauf qu'il ne faisait aucune pression pour. pardon me, holden... i was angry and you were being a dick to her and... fuck, feel sorry for her and all can be erase... c'était terriblement dur à encaisser.
madison n'avait pas les cartes en main, ni même encore toute la culture pour répondre à ces questionnements,
mais il se demandait pendant une seule seconde : est-ce qu'il savait au moins ce qu'il avait fait ?
parce que si holden ne le réalisait pas, c'était peut-être parce qu'il n'avait pas été éduqué à ces conditions là ?
stop pushing me away, please, babe, don't leave. i'll be good, i promise.
tout mais pas ça.

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 18.06.2021, 11:57pm
— @Madison Vance

TW : mention de viol, violence physique, mention de tentative de suicide

Porte totalement fermée, verrouillée et je me sentais pris au piège. Je me mettais à taper contre le mur, pour évacuer cette frustration omniprésente depuis que je suis revenu. Putain mais c’était la soirée de l’enfer et je n’étais pas prêt à m’en dépatouiller. Tu me poussais contre le mur, me tapant à plusieurs reprises avant de te reculer. « Mad how? We didn’t had a fight ‘bout it, I just told you what she thought and you agreed with that! » Si ta voix se baissait, c’était pas le cas de la mienne, au contraire. Je continuais de crier tant j’avais mal. Tes mots, tes choix, tes gestes. Comme si ce que tu me disais par message n’avait pas d’impact. « I’M FUCKIN’ MAD AT YOU! AND I’LL LEAVE! GIMME THE KEYS » C’était un ordre, j’voulais pas te faire mal mais j’étais prêt à tout pour m’en aller. J’lâchais mon sac, le laissant tomber au sol, passant mes deux mains dans mes cheveux, perdant toute contenance. Tu m’attrapais au niveau du col, mais j’t’écoutais plus. Pourquoi t’écouter, à quoi ça servait, tu m’écoutais même pas toi. « I already said I was sorry! » J’te repoussais et j’allais au milieu du salon, tournant sur moi-même, cherchant le moindre truc à faire, un repère, quelque chose à briser. J’voulais tout casser, la vaisselle, la télé, les consoles. Tout, vraiment tout. J’voulais que tu comprennes que c’était un tsunami que j’étais en train de vivre, chose que tu ne semblais pas capter. « I can’t be here anymore, I can’t breathe, I can’t be around you… I can’t Mad, I just can’t… Let me go, please… Let me go, let me go, let me go » que je répétais plusieurs fois, te suppliant alors de me laisser sortir de ce foutu appartement où j’étais en train d’asphyxier.

— harbor area, holden's apartement
— 18.06.2021
— @Holden Bishop

tw : mention de viol et violence physique

non. c'était pas le sentiment de peur qu'il y avait chez holden.
c'était le désespoir. et c'était tout autre chose à gérer.
madison avait cru que sa perception de la réalité était erronée, à holden.
mais c'était faux, il était en train de suffoquer plus qu'autre chose.
que pouvait-il faire de plus ? que pouvait-il dire de plus ?
alors il retournait dans le salon, et il ne l'engueulait même plus.
il le suppliait de le laisser partir et... il en était hors de question.
c'était mal, ce que faisait madison. très mal. parce que là, holden était à deux doigts de faire une panic attack et mad empêchait le moyen, peut-être, pour lui de s'apaiser.
mais il était terrifié, madison.
terrifié qu'holden veuille se faire du mal.
qu'il veuille s'attaquer à lui-même. parce qu'il savait très bien qu'il en était capable.
alors entrouvrait la bouche pour parler mais rien ne sortait.
il se retournait une seconde pour lâcher un sanglot insonore.
il fermait les yeux un instant.
pour : holden irait peut-être mieux.
contre : il ne reviendra peut-être pas.
il lui arrivera quelque chose.
il voudra plus de lui.
holden sera seul.

les contres pesaient bien plus lourd dans la balance.
il se retournait alors. if i let you go, can you promise me to be here tomorrow morning ? il avait besoin de ses mots. sans mensonge.
besoin d'une promesse à ne pas briser. besoin d'être sur.
madison ne survivrait pas sans holden.
d'un revers de la main, il essuyait ses larmes. il était ridicule, madison.
promise me... promise me you'll be here in the morning.
il avait été horrible avec holden, parce qu'il avait des failles qu'il n'arrivait pas à régler et madison s'était investi au milieu de celles-ci avec du sel, ce soir.
il avait été l'enflure dans le couple, chose qui n'était jamais arrivé.
et holden réagissait à ça.
et rosie qui lui avait qu'holden l'aimait...
putain.
il serrait les dents, terrifié. profondément terrifié.
mais il serait là.
il ne l'abandonnerait pas.

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 18.06.2021, 11:57pm
— @Madison Vance

TW : mention de viol, violence physique, mention de tentative de suicide

Mon visage grimaçait à cette demande de ta part. J’voulais pas revenir demain soir, j’voulais pas revenir du tout. J’voulais en finir. J’voulais m’bourrer la gueule à ne plus me souvenir de rien du tout. Mais mon cœur se mettait à accélérer. J’savais que j’pouvais pas te faire ça, j’pouvais pas t’infliger ça. C’était ça l’amour ? C’était ça quand on ressentait quelque chose pour quelqu’un ? « I can’t promise you that » que j’finissais par dire, attrapant mon sac à dos pour le mettre sur mon épaule. Demain matin, j’serai sûrement en train de boire, ou de décuver si j’étais raisonnable. Mais je crois bien que je ne l’étais pas alors… ouais, c’était compliqué pour moi de tenir cette promesse. « Tomorrow… night? » Dans la nuit de samedi à dimanche, dans le pire des cas. Peut-être dimanche matin. Mais il fallait que je m’en aille, que je sois loin de toi pour éviter de faire quelque chose que j’allais regretter. Surtout quand je voyais la légère marque au niveau de ton cou, celle que j’avais causé. « Please, let me go »

— harbor area, holden's apartement
— 18.06.2021
— @Holden Bishop

tw : mention de viol et violence physique

tant pis pour les larmes. il les laissait se libérer parce qu'il en avait mal à la gorge.
les larmes ou les traces.
rien n'était certain.
ce qui était sur, là, c'était qu'holden voulait partir et qu'il suppliait presque madison.
promise me... please... tomorrow night. promise me. il avait besoin d'en être persuadé.
il fallait qu'holden lui revienne à un moment donné, qu'il lui parle, qu'il lui crie encore dessus.
mais l'idée même qu'il soit l'instigateur de cet état le rendait d'autant plus fébrile.
d'habitude, il était celui qui apaisait ses cauchemars et là, il était de celui qui les déclenchait.
son coeur se scindait tellement, son âme s'épaississait d'une peine si grande qu'il n'était pas certain qu'il puisse retrouver le sourire, réellement.
comme un idiot, il sortait les clefs d'entre ses jambes et les frottait contre son tee-shirt.
il s'approchait alors d'holden, à pas de velours. pour pas le brusquer.
et il l'attrapait au col pour plaquer ses lèvres aux siennes.
parce qu'il était hors de question qu'il fuit sur des gestes violents,
qu'il ne voit que les larmes de madison en dernière vision d'horreur.
au cas où.
au cas où il ne reviendrait pas.
madison devait se faire à l'idée que peut-être, il ne reviendrait pas,
mais pour l'instant, ça n'était pas possible, il ne pouvait pas se le mettre dans le crâne.

il crevait trop d'amour pour holden.
please, come back... et il reculait pressamment, pour qu'holden puisse partir,
et à la seconde même où la porte claquait, madison s'effondrait dans ses sanglots.
il était tout seul, parce qu'il ne pouvait parler à personne de ce qu'il s'était passé.
de ce qu'il se passait, plutôt. les gens comprendraient pas.
ils lui diraient de fuir. mais les gens, eux, n'avaient pas conscience de ce qui unissait holden à madison, et madison à holden.

le voilà, pathétique, à errer dans un appartement qui n'était pas le sien,
mais il ne se verrait nul part ailleurs que dans les odeurs d'holden.