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No dramas in Bahamas

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19/06/2021

No dramas in Bahamas

« Incorrigible. » Sourire tangible qui ne s’effacera pas au son de sa voix lorsque les liens chutent sur ses flancs, s’échouent sur ses courbes pour en redessiner le contour de ses hanches. Joue qui épouse son genou, des traits qu’il m’est offert de contempler, elle aussi s’adonne à cette réflexion restée de mon côté en suspens. « Rester ici ? » Et pourquoi pas… Lyra gère le Sidh et les Soul Stealers ne sont plus qu’un  vague souvenir depuis l’arrestation de leur leader. D’ailleurs, j’en parle déjà comme si je n’en faisais plus partie, par l’utilisation inconsciente de cet adjectif possessif. Il faut dire aussi que depuis quelques mois, tout est devenu si relatif. J’ai mon propre carnet d’adresse et de clients qui ne qui ne chercheraient pas meilleur que moi pour leur fournir de quoi s’entretuer alors me ronger les sangs pour ce genre de questionnement n’est pas à l’ordre du jour, vraiment. « On parle de jours ou de mois ? » Plus long que çà. Peut-être de mois dans un premier temps, et voir si le mal du pays me prend. « T’as une bague avec toi ? » Soudaine est la question au point de ne pas y voir le rapprochement même si je finis par en deviner le sous-entendu. « Pour ? » Pas besoin d’être mariés pour rester séjourner ici mais si tel est son bon plaisir, ce ne sont pas les perles et joailliers qui doivent manquer sur cette ile.

Pincement de lèvres quand il est question pourtant d’engament, mes doigts s’attardent à nouveau sur le laiteux de sa cuisse contre laquelle elle s’est blottie pour relever cette question posée non sans ironie. « Parce que maintenant oui ? » Alors qu’elle s’y était refusée avec malice la première fois que l’idée lui avait été exposée. « Attends… Comment tu avais dit… » Moment d’oubli, déficience mémorielle dû à mon âge qui va en déclinant.
 

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No dramas in Bahamas -
SC - Martinique
19 juillet 2021.
Sur le visage de l’homme occupant la moindre de mes pensées passe cette surprise, celle qui dépeint le fait qu’il ne parvient pas à comprendre de ma demande, le pourquoi. « Pour ? » Rimer avec tes aspirations qui ressemblent à des toujours. Parce que je ne saurais pas déterminer si tu veux qu’on reste ici pour un temps illimité. Une bague pour cette idiotie qu’un jour tu as prononcé, et qui pourtant pourrait presque m’inspirer à présent. C’est étrange, comme l’on change, au fil du temps. Comme il a trouvé sa place dans la fournaise de mes tourments.

« Parce que maintenant oui ? » Pour toute réponse, de prime abord, taquine, je lui souris. « Attends… Comment tu avais dit… » quant il avait proposé en gardant mon sous-vêtement en otage ? Si bien que pour lui, je faisais naufrage. Mais je me tais, toujours, plus douée parfois lorsque je suis silencieuse pour, avec lui, communiquer. Je laisse le loisir à ma pensée de s’insinuer encore dans les siennes, jusqu’à ce que l’évidence découle de ses veines. Et ses doigts qui reviennent dessiner sur moi, qui font frissonner la crémeux de mon derme, lascive lorsque je m’entends par avance exiger Tes lèvres pourraient finir ce que tes doigts ont commencé. si nous avions cette fameuse intimité évoquée. Arracher de ses dents mon maillot détrempé, et marquer ma peau de ses baisers. Jamais rassasiée. Jamais lassée.

Puis finalement, je m’anime, mes propres phalanges courent sur sa peau, tapotent, pianotent, pour feindre une réflexion, car malgré toutes les drogues ingurgitées, j’ai gardé à mémoire les morceaux de notre relation, ne frôle pas totalement l’aliénation, plus encore lorsqu’elle se résume par son prénom. « Pauvre con ? » je souffle derrière mon sourire devenu carnassier, et parce que j’avais énoncé la suite de mes pensées en français, durant cette voluptueuse matinée, lorsque je me suis proclamée sienne alors que je l’étais dès que j’ai accepté de le suivre dans les abysses de son univers, dès le début, je savais qu’il allait me plaire. Aussi fort que j’aie pu, les premières secondes, lui souhaiter l’Enfer. La langue de Molière, je lui ressers, je réitère. Tu sais bien que je resterai, parce que ; « Je t’aime. » avec la force qui se cache dans l'entièreté de mes travers. Qu’importe si tu l’entends, si tu le comprends, mais c’est indéniable, je l'ai dans la peau, dans le sang. Une évidence telle qui me consume à chaque moment. Je l’aime ici, ailleurs, partout, tout le temps. Jusqu'à ce qu'il me détruise dans un désir d'enfant.    
    
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19/06/2021

No dramas in Bahamas

« Pauvre con ? » Vision figée sur l’horizon faute du plongeon mémoriel qu’elle vient d’engager, je n’ai pas souvenir de ces deux mots si agréablement glissés. Heureusement la suite de ses paroles, même dans sa langue maternelle, ravivent ce qui n’était encore jusque-là très clair. « Je t’aime. » Mais parce qu’elle a quitté son pays natal depuis des années, son accent déforme cette déclaration dont usent les comédies romantiques françaises sous-titrées. « Vrai ? » Enrober la vérité pour mieux la vendre à un prix abusé, poser du rêve là où nul ne le pourrait, c’est son métier. Mais elle n’en a plus usé depuis des mois avec moi faute de ce sentiment progressif et partagé. Et pourtant je me souviendrais toujours du soir où je suis venu la trouver, la débauchant de ce cabaret, de ce poste sous-payé en faveur d’une place à mes côtés. Alors mon coude s’est surélevé pour amener mon bras à s’insinuer, frôler son ventre qui respire doucement et la contraindre à s’allonger, exhibant ce qui a été dévulgué.

Mais les rondeurs insouciantes sont voilées par l’ondulante chevelure détrempée, ou presque, lorsqu’elle se retrouve dos contre le molletonné, détail plus qu’apprécié même si l’afficher au grand jour sous sa forme éthérée reste pour moi une fierté. « Moi aussi, » addict à la plus tortueuse des drogues qu’il m’ait été donné de gouter, celle dont ses lèvres sont tatouées. Flanqué à ses côtés, dos aux étudiants qui nous ont tantôt importunés, c’est sur elle que je me suis penché, doigts qui se promènent dans un jeu de créativité pour émécher une à une les boucles qui ondulent sur cette poitrine dissimulée. « La vraie question c’est … Pourquoi ? » Parce que je ne suis pas des plus recommandables et ne peux lui promettre un avenir radieux, toujours sous les mandats d’un État qui m’a vu pourtant naitre et briller, paria qui ne l’a pourtant pas mérité.
 

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No dramas in Bahamas -
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19 juillet 2021.
L’aveu n’est, depuis plusieurs mois déjà, plus un secret, un sentiment qui coule dans mes veines parce qu’il a su panser mes déboires et mes peines. Si bien que j’ai fini par m’abreuver des siennes, jusqu’au naufrage dans la tempête, jusqu’à la haine. « Vrai ? » Vicieuse, certes, joueuse, aussi, seulement pas assez pour lui mentir, et je craque un sourire, appréciant le fait qu’il ait compris ce que j’aurai pu traduire, faute de la langue étrangère de mes dires. Je ne répondrais pas, m’amourachant de cette paume qui impose sa présence sur mon derme dénudé, qui m’invente à me recoucher, et qui envoie se faire foutre la pudicité. Soumise amoureuse de la provocation, qui s’émeut de l’entendre articuler l’absolution. « Moi aussi, » précédemment en français, ici à demi, on s’aime entièrement, mais c’est plus simple les raccourcis. C’est assez, ça nous suffit.

Et quand il se penche sur moi, j’en ai une faiblesse dans ma respiration, trahis par la force de mes émotions. A la faveur de ses empreintes qui s’impriment sur les hauteurs voilées de mes seins, ils s’augmentent peu à peu mes désirs libertins. De sceller nos confessions s’en devient un véritable besoin. « La vraie question c’est … Pourquoi ? » Pourquoi je t’aime ? Parce que tu vois, quand tu t’amuses à découvrir ma poitrine, c’est dans les moindres parcelles de mon corps que ça s’anime. Parce que tu sais me faire frissonner avant de me faire, de plaisir, soupirer. Parce que tu m’as ramassé un soir d’hiver, parce que tu n’as pas fui quand je t’ai dit combien je suis à l’envers. « Parce que tu as appris à aimer les reliefs de mon chaos. » Je prononce en allant caresser l’arc de cette mâchoire, jusqu’à accrocher de mon pouce sa lèvre inférieure, pour l’échouer finalement sur ma propre bouche, outrepasser l’émail de mes dents, en un lascif mouvement.
Mais j’en esquisse un sourire, parce que bien qu’il n’y ait dans cette phrase, rien de faux, je sais qu’il n’attendait pas ces mots. Je ne sais pas parler d’amour, je n’ai jamais su, croyant même que je n’ai jamais éprouvé pour un autre ce que lui peut m’inspirer. Des envies de ne pas voir mon organe vital, de battre, s’arrêter. Et mes doigts vont à la conquête des siens, afin de l’adjurer à exercer une pression sur mon sein. Dénonçant en une cambrure de mes volontés les brûlures. J’exulte un murmure ; « Je dois lister tes défauts et tes qualités ? » Je n’ai pas pour habitude de vomir des fleurs, mais il semblerait que ça s’amalgame avec les crimes du cœur.      
    
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