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No dramas in Bahamas

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19/06/2021

No dramas in Bahamas

Prendre suffisamment du recul est devenu au fil de ces jours-ci une nécessité pour savoir tourner la page et clore ce chapitre que le départ de Connor avait fatalement ébauché. Les rats ont préféré quitter le navire avant de le voir sombrer et j’en suis – avec Lyra - le dernier, ai abandonné l’espoir de croire en ce gang qui n’a plus rien d’organisé. C’est tout juste une anarchie qu’Izzy à laisser progressivement couler faute de n’avoir su le gérer. Mais c’était à prévoir alors on ne peut la blâmer parce qu’il aurait fallu la renverser, prendre la tête au risque de se mettre à dos le reste des survivants, ceux qui se contentent de la suivre bêtement. Cette fois, Vareck ne sera pas détaché à la gestion en mon absence, c’est terminé. Mais je n’ai pas rendu les armes pour autant, juste baissé les bras le temps de quelques semaines afin de faire le point sur la situation et savoir comment me retourner sans perdre la face, si ce n’est voire plus. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant.

Aujourd’hui, je m’attèle à d’autres occupations bien plus agréables comme par exemple ma main qui serpente de long de ses courbes, qui longe l’échancrure de son bikini légèrement détrempé, silhouette allongée qui ruissèle sur une serviette de plage achetée à la volée dans l’un de ces attrape touristes bon marché. Nous venons tout juste de remonter et comme après chacune de ses baignades, à chaque fois qu’elle va se rafraichir dans cette eau translucide, il s’ensuit ce rituel pour la prémunir d’un imperceptible danger, peau laiteuse de rouquine qu’il faut protéger, appliquant avec minutie et lenteur ce qu’elle m’a demandé. Et bien qu’il ne soit pas nécessaire d’aller au-delà de cette lisière, mes doigts pourtant s’égarent parfois au-dessous de cette fine barrière juste pour voir naitre son sourire, possessif malgré la confiance que je lui porte lorsque j’aperçois certains des étudiants s’installer un peu plus loin. Alors flanqué près d’elle, ma vue replonge sur le vallon de ses reins jusqu’à déterminer ce qui commence à m’agacer, léger détail où mes doigts vont jouer, s’acharner, simple lacet qui relie le minimum de tissus nécessaire pour dissimuler ce qu’il faut et laisser voir pleinement ses hanches. « T’as pas trouvé plus petit… » Un peu irrité, le regard jouxtant les couples et gars isolés sur cette plage qui pourraient trouver opportun de la reluquer.
 

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SC - Martinique
19 juillet 2021.
Hors du temps, de l’espace, de son esprit et de ses tourments devenus ici, fugaces.  La Joey est installée sur sa serviette détrempée, elle jette une œillade bleutée, de biais, sur l’homme qui s’affaire à couvrir sa peau d’une crème destinée à la protéger. Délicat, appliqué, lascif quand il entrave le tissu pour la toucher, dans ces gestes qui traduisent cette affection dont Jo’ ne saurait plus se passer. Avant lui, elle aurait certainement dit qu’elle s’en fout au plus haut point de brûler, que ça ne rendrait à ce corps pas assez parfait, enfin, son réel reflet. Parsemé de cicatrices invisibles à l’œil qui se couplent à celles que l’on constate sur ses doigts, le long de ses poignets lorsqu’elle ne porte pas les bracelets destinés à les cacher. Vestiges de ses pires instants, des abysses de son néant. Seulement, ici et maintenant, ce n’est plus vraiment important.

Depuis qu’elle sait son antre hostile et impossible à habiter, Jo’ elle n’a eu de cesse d’avoir des envies de se faire souffrir, malgré lui, malgré son soutien, elle a esquissé des sombres désirs, et si elle a échoué parfois dans sa volonté de prendre sur elle, elle apprécie, qu’ici, ce soit réel. D’avoir l’opportunité de profiter sans trop s’aliéner. De céder à des envies de libertés. Loin du Sidh et de cette meute qui semble lui peser. Comme si les Bahamas avaient le pouvoir de rendre tout plus léger. Cet aparté c’est ce dont elle avait besoin pour se rappeler qu’entre elle et Dutch, tout va bien. Et quand les doigts de son amant s’accrochent avec agacement au nœud de son maillot, elle l’observe à nouveau. « T’as pas trouvé plus petit… » Maligne si bien qu’elle n’attend pas pour répliquer, « T’as raison, faudrait le détacher, » sur son visage se décline cette fausse sincérité, accompagnée d’une main qui fait semblant de soulever les liens, dans le but de mieux expliquer, « pour le bronzage, sinon ça va marquer. » mais elle est si laiteuse qu’elle n’est pas du genre à voir son derme devenir doré. Elle souligne simplement un fait dont il est déjà conscient. L’impudique de Joséphine n’a pas d’égal. Elle balance ses cheveux ondulés faute de l’eau salée sur un même côté, pour mieux lui préciser, le sourire se refusant de la quitter, « T’es jaloux de ça ? » Parce qu’ils sont typiquement le genre de mecs que la rousse ne regarderait pas.  
    
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19/06/2021

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Reflet de ce que j’étais autrefois, ils se sont installés sans spécialement avoir choisir l’endroit, se vautrant en ne pensant qu’à satisfaire leurs égoïstes besoins de se poser avant d’abandonner derrière eux leurs affaires pour aller, un ballon à la main, s’amuser sur le sable sec un peu plus loin. « T’as raison, faudrait le détacher. » Et tandis que ma paume s’éternise sur sa hanche, elle étaye les raisons de sa repartie, parée de cette mimique qui allège mon anxiété nourrie par sa confidence de vouloir se voir dénudée ici. « Pour le bronzage, sinon ça va marquer. » Mais lorsque mon regard découle de ces excités sur la plage en faveur de ses doigts qui cherchent à tirer sur ses liens, les miens remontent dans leur direction, dans l’espoir de contrer ses libertins desseins. « Je ne m’en plaindrais pas » qu’il y ait des marques ou pas. C’est un détail auquel je ne prête que très peu d’attention, préférant à la vue le gout de sa peau lorsqu’il est question de l’honorer de mes attentions.

Mais elle ne faisait que s’amuser de mon irritation. Alors rassuré, j’ai de nouveau déporté mon regard vers l’océan, là où bon nombre de vaisseaux ont jeté l’ancre. Un peu plus à l’Ouest se sont échoués les annexes et autres bateaux pneumatiques qui leur ont permis de regagner la terre ferme pour la journée, laissant apparaitre leurs sillages dans le sable humide d’où la mer s’est petit à petit retirée. « T’es jaloux de ça ? » Le mot renferme beaucoup de notions que je leur envie : une santé, un passé faute de cette impression de n’avoir que trop peu vécu parce que limité dans  la portée de mes gestes, toujours bridé par une identité enterrée. Mais ils ont surtout un avenir et le choix de faire ce au gré de leurs envies. « Peut-être. »  Ni un oui, ni un non, elle n’aura de vraie réponse à sa question parce que je n’ai pas plus envie que çà d’en parler. Et si elle tient réellement à muer pour adopter une peau dorée après s’être gorgée de la chaleur tendre de l’été, qui suis-je pour l’en empêcher… Quelques grains de sable perdus sont époussetés de son derme avant de venir m’y pencher, expirant une permission, compromis de nos deux attentes. « Le "seins nus" est autorisé à la seule condition que je sois à côté »  mais pour le reste, il lui faudra dessus tirer un trait. Et si je dois encore paresser sous les cocotiers, ma gorge réclame elle une note sucrée, celle d’un cocktail, de ceux-là mêmes servis dans les fruits de leur nonchalance que certains possèdent déjà. « Tu m’attends ? »  Sans te dénuder, cela va de soi, un coquillage déposé sur le lactescent de ta hanche pour témoigner de mon empressement.
 

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19 juillet 2021.
Et les doigts habiles de son compagnon viennent alors avorter l’esquisse du mouvement effectué par Joey, et elle voit dans cet acte, une possessivité qui lui plaît. « Je ne m’en plaindrais pas » qu’elle se déshabille ou que son bronzage ne soit pas égal ? Pour les deux raisons, elle se doute qu’il ne reverrait pas à la baisse son affection. Et elle se fait maligne pour titiller l’envie aussi bien que son inclinaison. « Peut-être. » Mais de sa taquinerie née une interrogation dont elle taira le fond, parce qu’elle avait voulu se montrer futile, l’attiser d’une jalousie qui n’a pas lieu d’être, seulement elle aperçoit sur ses traits, à force de le connaître, qu’il se faufile bien d’autres idées dans sa tête. Soucieux pour des causes qu’elle n’entend pas. Comme si elle avait pu le laisser penser qu’il n’est pas au niveau de ces badauds venant juste de descendre de leur bateau. Elle passe sa langue sur ses lèvres, salées, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pour rien au monde qu’elle ne l’échangerait. Parce que dans leurs noirceurs partagées, il est l’homme l’ayant fait reprendre confiance en sa propre humanité. Au fait que ça vaut peut-être la peine d’exister. Un espoir parfois trop fort, qui vaut, malgré tout, de l’or.

Et la bouche de Dutch contre cette peau sur laquelle ils viennent de divaguer, il finit par souffler ; « Le "seins nus" est autorisé à la seule condition que je sois à côté. » qui engendre de la part de la rousse, le service d’un de ses sourires carnassiers, à la lisière du putassier. « Tu m’attends ? » Sourcils froncés, car la rousse ne comptait pas bouger. Et elle récupère le coquillage délaissé sur son flanc, pour l’observer se lever. Plaisante encore en prononçant, intelligiblement, volontairement « Pour retirer le haut ? » Promesse d’un spectacle à venir, l’impudique berçant ses dires. Elle réitère son sourire, le regarde partir, elle le prévient quant a l'avenir. « Pas trop longtemps. » Parce que si jaloux il ne l'est que possiblement, en ce qui la concerne, c'est un défaut incandescent. Et la Joey serait capable de cracher, sur la moindre des midinettes qui pourraient l'approcher. Possessive à l'excès.

Pour se replier, finalement, sur elle-même, face à l’océan, son bras entourant ses genoux sur lesquels son visage va se poser, elle tourne son trésor entre ses phalanges, le détaille quelques instants, et le glisse dans le sac qui gît à côté, peu matérialiste mais désireuse de ne pas oublier. Les secondes s’étiolent, le myosotis de ses yeux aussi, patiente, docile, troque la vue des cocotiers contre celles de ses paumes en train de cicatriser, victimes de ses derniers méfaits. De ce mois qu’elle a passé à se torturer, jusqu’à ce que tombe à côté d’elle un ballon aux couleurs délavées, lui coutant un sursaut et de sable, une giclée. Juste assez pour l'agacer. L'aigreur de son venin lui brûlant déjà le palais.
    
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19/06/2021

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En un effort sa serviette est abandonnée, laissant au soleil la lourde corvée de préserver la tiédeur de cette place que je compte très vite récupérer. Ils trainent encore sur les bancs de sable, entament leur partie à quelques mètres, présence indésirée d’autant plus lorsqu’elle persiste à vouloir voir son haut la quitter.  « Y’a intérêt, » qu’elle patiente jusqu’à mon retour parce qu’il n’est pas question qu’elle reste seule dans cette condition, trop accoutumé des regards vicieux suintant sur les corps dénudés.

Fouillant dans mon sac pour en tirer mon portefeuille, ce sont ses propres mots qui m’arrachent un sourire à peine masqué, pas mécontent de l’entendre s’inquiéter. « Pas trop longtemps. » Nulle promesse ne sera faite et pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque mais je suis déjà sur le départ, brandissant l’objet pour lui faire comprendre que je n’en aurais que pour quelques minutes selon s’il y a foule à ce bar que je compte aborder. Et plus mes pas me conduisent en amont et plus il est cuisant d’avancer, le sable devenant un abrasif brasier, papier de verre qui brule à chaque centimètre gagné la voute plantaire ayant le malheur de le fouler. Alors c’est presque soulagé que je parviens sous l’ombre de la pergola qui surplombe le pupitre où quelques touristes sont venus se désaltérer. Il y en a pour tous les gouts, autant en ce qui concerne les alcools annoncés que pour les silhouettes vautrées. Mes avant-bras se plantent sans ménagement sur le comptoir, cherchant inconsciemment la fraicheur de ce dernier, triturant machinalement entre mes mains la pièce de cuir croutée tout en les observant de biais. Ce sont des continentaux dans la grande majorité sauf peut-être le vieux au bout qui s’est exilé, un dinosaure sur le point de s'écrouler. Vêtu d’une vieille chemise rapiécée, il se marie parfaitement au décor avec ses traits burinés par les marées, vieux pirate à qui il ne manquerait plus que son déplumé de perroquet. Il attend, le regard rabaissé, dans l’expectative d’un verre gracieusement offert pour le triste spectacle qu’il offre, espère indéfiniment sous l’agacement grandissant du serveur qui s’impatiente de ne rien le voir consommer.  « Trois… Deux pina colada et ce qu’il voudra. » A peine les mots prononcés qu’il s’est éveillé, me gratifiant d’un sourire édenté, pauvre diable délabré qu’il est. Et tandis que les conso me sont données, elles sont en contre partie toutes les trois payées d'un billet glissé entre les deux noix de coco déposées sur le bois tendre avant de m'en accaparer pour retourner braver l'incandescence. Les foulées se font pressées mais ce n'est plus tant à cause de la chaleur mais bien parce qu'un objet sphérique vient de perturber la tranquillité de Joey.
Quelques pas me séparent encore d'elle et pourtant tout est déjà planifié, déposant sur la serviette les deux boissons aromatisées avant de le chopper, râlant sans même me censurer pour le balancer plus loin d’un service mal préparé … Tant pis, ils iront le chercher. Et tandis que je me rassois à coté, à même le sable parce que cette fois je compte resté de l'autre coté, entre elle et ses agresseurs, mon bras s'allonge derrière sa silouhette pour attraper la raison de ma brève absence et lui proposer la sienne tout en marmonnant: « Dommage. Rien pour le crever. » Je me serais fait une joie de le voir se dégonfler.
 

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19 juillet 2021.
Une seconde, certainement de trop, Joey hésite tout en laissant glisser ses ongles sur le cuir de ce ballon démodé. Et perdue dans sa recherche pour abimer la chose venue la perturber, elle ne remarque pas tout de suite qu’il est de retour à ses côtés. Armé de deux noix de coco qui arrachent un sourire à Joséphine, elle l’observe lorsqu’il les dépose et se décale pour ramasser le ballon, s’incline. Elle laisse ses iris caresser les monts et courbes de ses muscles qu’elle connait. Par cœur. A l’excès. La force avec laquelle elle peut l’adorer.

Alors pendant qu’il envoie le jouet des étudiants valser au parfait opposé de leur terrain, elle envisage de partir à l’abordage des cocktails en prenant le plus proche de son corps en main. Mais il la coupe dans son élan, lorsqu’il se replace à côté d’elle pour de bon, et précisé, l’agacement dans le ton ; « Dommage. Rien pour le crever. » Un sourire sournois se glisse sur le visage de la rousse, afin de préciser, « Les grands esprits se rencontrent. » puisqu’elle aussi, elle aurait bien mutilé l’objet. D’une confiance sans pareille, lorsqu’il lui tend la coco scindée, elle ne lui demande pas ce qu’il a pu commander, alors en une expression, à présent, carnassière, elle glisse la paille trônant dans sa boisson entre ses lèvres pour la mordiller avant d’aspirer.

La douceur de la crème de coco sur sa langue, le mélange avec l’ananas, et cette touche de rhum, elle se délecte du liquide autant qu’elle le fait avec cet aparté qu’ils se sont accordés. Autant que ce moment complétement hors du temps. Loin du reflet de leur quotidien et de ce qu’ils sont normalement. Ca détonne, elle ne sait pas y faire vraiment. Mais d’une caresse sur l’épaule qui va jusqu’à effleurer son avant-bras, elle soupire entre deux gorgées, « Je préfère la mangue à l’ananas. » Taquine jusqu’au bout des doigts. Insatisfaite, aussi, cela va de soi. Portant le trait de caractère chieur, une femme dans toute sa splendeur. Celle dont il a volé le cœur.  
    
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19/06/2021

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« Les grands esprits se rencontrent. » Pourtant de ses ongles elle aurait dû, la connaissant, tenter de l’écharper bien avant mon retour mais visiblement quelque chose l’en a empêchée, peut-être adoucie par ce décor inhabituel ou trop soucieuse pour laisser à ses vices le plaisir de s’exprimer. Elle acquière avec cette douce fermeté le récipient pour de son contenu se délecter, bouche pulpeuse qui se referme sur cette paille à la couleur acidulée. Mais voilà… Comme quoi jamais rien ne semble parfait à ses yeux, quelques soient les efforts fournis même si d’un geste elle tente en une caresse sur mon bras d’apaiser les esprits...« Je préfère la mangue à l’ananas. » Doucement mais surement, mon regard est venu croiser le sien pour y percevoir cette lueur de taquinerie qu’elle camoufle si parfaitement dans son timbre de voix mielleux.

« La mangue… » Murmure tamisé d'un hochement de tête alors que scrute l'horizon, perdu dans la recherche d'un détail qui pourrait attirer l'attention. Il suffisait de me le dire avant mais je m’en souviendrais maintenant. Et si sa langue trouve plus de plaisir à longer la chair de ce fruit doré, il y en a un autre que la mienne aime choyer. Alors si elle souhaite mesurer ses humeurs à mes aspirations, il est peut-être temps de prendre les devants. Boisson mise de côté sans même y avoir touché, mon bras qu’elle vient d’effleurer régresse vers son dos pour libérer mon champ d’action, vient se perdre sur sa serviette creusée en un appui stable et recherché, me vautrant sur le flanc à ses côtés, ma paume passant sur son ventre pour progressivement remonter vers les jalons de son maillot, triangles habités par ce que la nature lui a si agréablement accordé. « J’avoue que ta mangue… » a toujours eu pour elle le don de me faire voyager vers des horizons capiteux. Pourtant c’est sur le réservoir du sirupeux que mes phalanges divergent et s’entêtent, souhaitant courageusement le lui arracher des doigts puisqu’elle s’en est presque montrée blasée.  
 

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19 juillet 2021.
Il a cette expression, lorsqu’il se contrarie. Ce voile qui passe sur ses traits qu’à présent, par cœur, je connais. Cette manière d’être agacé que je sais pallier, avec laquelle il me plaît de jouer, que je parviens à effacer, lorsque je me délecte de la finesse de sa peau, en un coup de langue. « La mangue… » Esquisse de sourire sur mon visage, alors que c’est sur l’océan que son regard fait naufrage. J’en exhorte un soupir, à l’instant où je tente de déterminer la possible aigreur se trouvant dans ces deux mots qu’il vient de dire. Je la souhaite factice, tout comme ma réflexion, au sujet de la boisson. Juste une envie d’entrer dans un faux conflit, qui se pourrait trouver réparation dans un lit. Un jeu auquel il me plaît de jouer avec lui.

Alors d’une œillade à son encontre, j’observe son corps s’incliner, ses doigts qui retournent à l’aventure, possédant à eux seul le pouvoir de faire grimper la température. De mon être la chaleur, et engendre les plus belles tortures. Une doucereuse brûlure qui ne connaît pas l’usure. « J’avoue que ta mangue… » Et mon sourire je l’éteins en une morsure, appréciant le goût de son murmure. Seulement lorsque je réalise ce qu’il cherche à faire, j’en perds mes lascives manières. Parce qu’il désire me retirer la boisson de la main, comme lorsque certains punissent des insatisfaits et capricieux gamins.

Et mes prunelles cherchent les siennes, malignes, l’aimant de façon diluviennes. Complice alors que mes propres phalanges, sur lui, se glissent. En une pression légère, je m’harponne à son avant-bras, « Avise, » méfies-toi, si tu venais réellement à me le retirer des mains, à la folie je suis liée, tu sais combien. Mais mes traits s’en reviennent, cependant, au fait d’être détendus et taquins, « tu sais bien, » et j’éloigne au mieux mon autre paume, celle qui tient le cocktail dont je me suis faussement plains, sournoise quand de mes pensées j’énonce la fin, « que je vais tout avaler. » que l’on parle de cette boisson ou bien de toi. Alors, j’incline mon visage vers le tien, amorce le fait de t’embrasser, mon inclinaison galvanisée, ne me fais pas prier pour le souligner, en un soupir contrôlé « J’tuerais pour de l’intimité. » Pour troquer le rituel de la baignade et de la crème solaire, contre celui d’une plage oubliée.  
    
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19/06/2021

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« Avise, » mauvaise lorsqu’elle est sur le point de perdre son butin, capable de mordre je ne le sais que trop bien. Le geste est avorté en plein élan pour rester là, à l’interroger du regard en la fixant, mes doigts jouxtant les siens. C’est qu’elle ne plaisante pas lorsqu’il est question de ses acquisitions, possessive jusqu’à la déraison, un trait de caractère qui depuis longtemps fait son charme et sa personnalité. Elle éloigne la cible tout en me tenant le bras en respect bien qu’il me serait si aisé de la contrer au risque de quelques griffures, ses ongles à la lisière de la chair sur mon derme déjà marqué par un coup de soleil récent. « tu sais bien, que je vais tout avaler.» La brulure, grisante torture, n’en serait que plus agréable ce soir lorsqu’elle se sentirait coupable, devenant au cœur de mes draps mon obligée. Elle amorce un mouvement mais s’arrête en chemin pour me glisser une phrase lourde de sous-entendus. « J’tuerais pour de l’intimité. » Moi aussi, « Je partage l’idée », mais leur présence à tous ne m’empêchera pas de gouter au sucré de ses lèvres, venant reposer sur cette mâchoire fine capable de bien des tourments.

Pourtant d’un sourire fugace mes traits se sont éloignés des siens pour observer les environs, hanté par une étrange pensée qui fait petit à petit me remettre en question. « Et si on restait… » Murmure ostensible qui trahit cette fiction : Tout recommencer maintenant que je suis en capacité de tout financer et s’implanter dans un tel endroit pour connaitre une douce retraite anticipée. « Qu’est-ce que tu en dis ? » L’idée n’est plus aussi farfelue que ce je pensais au début, y songeant de plus en plus sérieusement au fil des minutes passées à les regarder tous jouir de vacances qui dans notre cas pourraient se voir, à vie, prolongées. Je me suis alors rallongé, en appui sur mes coudes pour au mieux profiter de cette vision jusqu’à vouloir subitement jouer avec ce qui contraste sur le laiteux de sa peau, ce nœud au travers de ses cheveux ondulés, et tirer légèrement sur le cordage de son maillot qui cachète sa poitrine, ma propriété.    
 

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19 juillet 2021.
Possessive dans l’âme, animée par cette indéniable flamme. Avoir toujours plus envie de lui, apprécier chaque moment, et vouloir s’en délecter, intimement. Comme si je ne le connaissais pas encore par cœur, que je pourrais l’apprendre mieux à l’abris des yeux étudiants, des autres gens. Je préfère lorsque nos masques tombent et que l’on ne fait plus semblant, « Je partage l’idée », et trouve un goût de pas assez dans ce, pourtant lascif, baiser. Jamais rassasiée.

Et tandis qu’il observe à nouveau les alentours, qu’il se met à l’aise sur la serviette, je mets de côté ma frustration, pour en venir à me délecter de ce cocktail qu’il m’a confié. A laisser un libre cours à mes pensées. Ferme les paupières, en un essaie de les mettre en ordre pour mieux réflexionner, pour faire taire les touts et les contraires. Quand d’une supposition, sur lui, je recalibre ma vision. « Et si on restait… » Peu certaine d’entendre toute l’ampleur de cette fausse question. Et elle s’insinue en moi, cette drôle de sensation. « Qu’est-ce que tu en dis ? » J’en dépose la noix de coco sur le côté, évidemment que j’y ai songé, parce qu’il y a un effet de rêve éveillé. Parce que je n’ai pas sombré depuis que nous sommes arrivés, ni nauséeuse, ni alcoolisée, malgré les tourments qui dans la nuit viennent m’attaquer. Et ce petit rappel constant du mal qui peut me ronger. Tout quitter, pour tout recommencer, et couler ? Qu’est-ce que je ferais, moi, dans les îles, si tu venais à me jeter ? Si ton avis changeait à mon sujet ? Si tu ne comprenais plus et que tu te réveillais avec l’envie subite d’avoir un héritier ? De toutes mes possibilités, j’exècre celle de me noyer.

Je me redresse, et ne cache rien de mes traits soucieux, accuse le relâchement des triangles de mon maillot dont il vient de défaire le nœud, en un sourire orgueilleux, lorsque se pose sur mon amant, mes yeux. « Incorrigible. » je commente et je l’affectionne, je suis tatouée à l’encre indélébile. Lentement, je remonte mes genoux contre ma poitrine pour enserrer le longiligne de mes jambes avec mes bras, mes mains accrochées entre elles, visage inclinée vers toi, de ma joue j’épouse le cagneux, quand je te demande de me préciser tout ça. « Rester ici ? » En vacances ou toute la vie ? Etreinte par la peur de lui dire oui. « On parle de jours ou de mois ? » D’un truc qui rimerait, dégoulinant d’amour, avec le mot toujours ? De cet étrange avenir, je peine à en esquisser les contours. « T’as une bague avec toi ? » Récupère de ma candeur en flirtant avec le sournois. Et de Boston, on en ferait quoi ?  
    
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