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One step, one punch, one round || ft Charlize

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Elle n’a pas tort Charlize, quand elle dissocie écouter et d’autres actions liées à la parole. Jusque-là, elle l’avait même plutôt fait avec brio. Parce que je lui en avais fait des remarques, déplacées, injustes, parfois juste méchantes, de par ma misogynie, et pourtant, elle était loin de les approuver. Le plus souvent, elle les avait d’ailleurs ignorées, continuant de revenir de me montrer où était sa place, qu’importe ce que je pouvais dire. Finalement, elle avait peut-être ce qu’il fallait pour m’écouter. Peut-être que mes démons ne seraient pas si effrayants à ses yeux. L’hésitation se fait ressentir, le besoin aussi. Mais avant d’ouvrir à nouveau la bouche sur le sujet, je devais m’assurer que j’étais suffisamment lucide à nouveau pour avoir conscience de ce que j’allais dire.

Les vacances sont donc un bon moyen de noyer le poisson jusque là. Les siennes, les miennes, une véritable discussion peut-être comme nous n’en avions jamais eue jusque là. « A partir du 15 Juillet. Je vais faire la Martinique, la Guadeloupe, la Dominique et Antigua. Quinze jours de vacances. Ca va être court mais intense. » Parce que je me voyais déjà à vouloir essayer toutes les activités possibles et imaginables qui seraient proposées pendant le séjour. Et je ne parle même pas des visites sur les journées d’escales, et des activités qui prendraient forme sur place, au gré des échanges avec celles et ceux que je rencontrerais là-bas. « Ah ouais ? Même pas quelques jours ? Tu travailles tout l’été ? » Je peux sentir que la discussion la tend un peu. Je le sens à la force qui se dissipe contre le sac. Elle commence à taper plus fort, à vouloir évacuer. Je ne sais pas complètement pourquoi, mais je suis à peu près sûr que c’est lié à ça.

A moins que ce soit la question qui la déstabilise. Elle se stoppe de frapper, me regarde en haussant les épaules. La réponse tarde à tomber, la tête un peu baissée. Je soupçonne une autre vérité cachée derrière celle qu’elle me donne, mais je ne pouvais pas la forcer à en dire plus si elle n’en avait pas envie. « C’est un concept… » C’est pas la première que je croise dans ce cas, mais généralement, y avait une histoire pour continuer de s'entraîner dans un sport dont on ne reconnaissait pas vraiment les valeurs. « Parce que y a d’autres sports moins violents et tout aussi libérateur. » J’en avais peu en tête, mais quand même, ils existaient. « Mais du coup, t’as jamais affronté quique ce soit ? Même pas pour t’entrainer ? Juste le sac ? » Je me rends compte que j’ai plus de mal à comprendre le concept que je ne veux l’admettre. « Parce que y a la violence, et y a combattre. C’est deux choses différentes. Je sais pas si tu vois où je veux en venir mais… Tu peux ne pas être pour la violence, mais ne pas avoir d’autre choix que de te battre, à un moment dans ta vie. C’est… C’est des choses qui arrivent… » C’était des choses que j’avais connu.

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Jules Weaver

Âge : 31
Lieu de naissance : Détroit (Michigan).
Quartier d'habitation / Colocation : en colocation avec Giulia, Kara et de nouveau Poppy.
Situation sentimentale : célibataire endurci, attend la bonne.
Études / Métier : chirurgien esthétique, plastique et reconstructive.
Date d'inscription : 16/04/2021
Pseudo & Pronom(s) IRL : cosmic light (charline)
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Warnings : on va parler de l'ADULTÈRE de ses parents. peut-être du DÉCÈS de son cousin également. on peut dire que Jules emploie parfois un vocabulaire plein de VULGARITÉ. et il vient d'une famille PAUVRE.

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Tu ne fais pas toujours attention à ce que le jeune homme peut te dire. Si ça avait été le cas, peut-être que ses propos t’auraient touché à un moment donné or, ce n’est pas le cas. Souvent, tu l’as ignoré. Parfois, tu as souri en déformant la réalité de ses paroles. Quoiqu’il en soit, il semblerait que Anders n’est pas envie de discuter plus longtemps avec toi, encore moins de son passé. Par conséquent, il entame une discussion vis à vis des vacances. Tu lui parles du summer camp. Tu lui demandes de faire la conversation étant donné que tu es trop occupée à frapper le sac à ton tour. Wow, rien que ça ? Ça a l’air génial ! T’as préféré ne pas jeter un œil au programme. Tu le feras plus tard pour t’assurer que ton frère est bien arrivé sur tel ou tel lieu. Pour le moment, tu n’en ressens pas le besoin, un peu frustrée de devoir rester sur Boston pour travailler d’arrache pied. Seul le bonheur de ton frère te permet de garder le sourire. Non. C’était soit je travaillais tout l’été, soit je ne travaillais pas du tout des vacances. Pas de juste milieu. Tu hausses les épaules avant de frapper à nouveau. Autant dire que tu n’avais pas les moyens de ne pas bosser pendant deux mois complets. Les factures ne se payent pas toutes seules, ça se saurait.

Mais assez parler des vacances. Quoique. Quand il aborde le sujet de la boxe tu te dis que tu aurais préféré bavarder sur le summer camp, sur le travail au drink ou encore sur les règles de Liam. Tu lui dis ne pas être pour la violence. Tu dis qu’il est plus facile de régler ses problèmes en blablatant. Tu ne penses ni comme Isaiah qui préfère frapper, ni comme ton père qui a préféré enchaîné les combats plutôt que… non en fait en y réfléchissant, tu sais pertinemment que même si tu as les nerfs, il n’y avait pas d’autres choix. Vous ne pouviez pas vous en sortir autrement. Tu soupires face à sa remarque. Pourquoi toujours vouloir t’empêcher de boxer ? Tu ne veux pas pratiquer un autre sport, c’est si dur à comprendre. Tu secoues la tête alors qu’il te pose davantage de questions. Non, tu n’as jamais affronter qui que ce soit. Tu arrêtes de frapper pour lui accorder toute ton attention. Mon père était boxeur professionnel. Donc autant dire que tu y connais un rayon sur le sujet. J’ai appris à boxer avant de savoir marcher. Peut-être même que tu ne sais faire que ça. Quoiqu’il en soit, tu t’es déjà entraîné avec quelqu’un. Avec lui et uniquement lui. Lui et ton frère, pour vous amusez quand vous étiez gamins. A sa mort, t’as eu du mal à remettre les gants et tu t’es promise de ne jamais frapper sur quelqu’un. Tu sais à quel point cela peut être nocif. @Anders H. Wellington
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Le programme de nos vacances s’annonce bien différent. Si j’ai l’opportunité de prendre du repos et de m’éloigner de Boston pour deux semaines, ça ne semble pas être pour autant le cas de la jeune femme. Pas de juste milieu, et je suspecte surtout un choix qui n’en est pas vraiment un. Faire des études Harvard pouvait demander des concessions, des sacrifices. L’école était prestigieuse, mais il fallait pouvoir assumer les frais d’inscriptions, de logement, le coup de la vie. Rien de tout cela n’était gratuit, et peu étaient ceux qui pouvaient payer l’entièreté de leurs études sans avoir à travailler, ou sans avoir un autre soutien financier. Même moi. Si la couronne n’était pas là pour soutenir financièrement, j’aurais sûrement dû travailler ou faire un emprunt, malgré la très bonne situation de mes parents. Alors je le sais, certains n'auront pas le luxe de prendre des vacances, de passer deux mois sur une croisière dont le prix est tout aussi exorbitant que les frais de scolarité d'Harvard. Mais une nouvelle fois, je n’insiste pas. Quelques soient les raisons qui la poussaient à travailler tout l'été, si elle ne voulait pas s'étendre dessus, ça ne regardait qu'elle. « J'espère quand même que t'auras quelques jours pour souffler avant de reprendre les cours. C'est ta dernière année en plus non ? » Je ne sais jamais très bien qui en est où dans ses études, mais il me semble que c'est ce que j'avais compris la dernière fois qu'on en avait parlé. A moins que je confonde avec une autre, ce qui était aussi envisageable.

Mais ce ne sont pas ces sujets qui attisent le plus ma curiosité vis-à-vis de la jeune femme. J'y reviens encore et encore, frustré de ne pas comprendre la raison de sa présence ici. Pourquoi elle boxait ? Cette fois, la question finit par sortir, comme si je n'en pouvais plus de ne pas savoir, comme si j'estimais que le travail fait pour arrondir les angles entre nous était suffisant. Pourtant, la réponse ne m'apporte aucun éclaircissement dans un premier temps. Au contraire. Si elle était aussi pacifiste qu'elle le prétendait, alors pourquoi choisir un sport de combat pour se vider l'esprit ? La vraie réponse vient après, alors qu'elle se stoppe complètement dans ces coups cette fois. Elle est sentimentale. Un ancien boxeur comme père, aucun doute qu'elle avait dû baigner dans cette ambiance depuis toute petite. Mais ça n'expliquait pas pourquoi elle ne montait pas sur le ring alors. Sauf s'il y avait eu un drame. Une possibilité que je n'ose pas mentionner, de peur de la blesser. « C'est contradictoire… Mais aussi cohérent. » Je fronce légèrement les sourcils. « Tu n'affrontes jamais personne, ce qui est pourtant la base d'un sport de combat, mais en même temps, t'as choisi une voie qui consiste à soigner et aider les autres… » Réflexion qui est loin d'être vide de sens, je reste néanmoins perplexe face à ces nouvelles informations que je dois assimiler à propos de la jeune femme. « Tes études de médecines… » Je marque une pause, tente de réfléchir à la façon la moins déplacée de présenter la chose. « ... C'est lié aussi ? T'as dû voir ton père revenir dans de sacrés états quand il boxait. C'est grâce à lui que t'as cette vocation aussi ? » Après tout, ça n'était pas très difficile de l'imaginer jouer les infirmières, gamine, à poser des pansements partout. « En tout cas, il t'a sacrément bien entraîné. Beaucoup auraient du soucis à se faire si tu décidais de monter sur le ring. »

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Le summer camp, tu en as entendu parlé que cette année. Beaucoup trop occupée par les études, tu ne pensais pas aux vacances, juste aux revisions. Lorsque tu avais un temps libre, c’était pour faire de l’argent afin de payer les factures, tes études et tout ce dont ton frère pouvait avoir besoin. Sauf cette année, t’as voulu faire une exception. T’as voulu voir ce que ça pouvait donner mais, on a refusé ta demande. Soit tu travailles deux mois consécutifs, soit tu ne travailles pas du tout. C’était apparemment trop compliqué de trouver du personnel pour un mois et demi. Depuis, tu t’es fait une raison. T’as envoyé ton frère là-bas et t’es heureuse qu’il puisse s’amuser et voir autre chose que Boston. J’aurais bien aimé mais apparemment, les plannings ne sont pas à la carte. Mais oui, je suis en dernière année donc si j’arrive à économiser cette année, je prendrai une petite semaine ou deux les vacances prochaines. Tu hausses les épaules en esquivant un petit sourire.

Si tu te remets à frapper dans le sac, ce n’est que de courte durée puisque Anders finit par t’amener sur un sujet déplaisant. Il te demande pourquoi tu fais cela, pourquoi tu ne frappes que des sacs justement. Tu tentes d’être le plus vague possible. Tu inventes des excuses plus bidons les unes que les autres. Tu inspires profondément. T’as l’impression qu’on essaye toujours de t’analyser. Sans doute parce que tu es beaucoup trop mystérieuse. Tu parles toujours de ton frère mais jamais du reste de la famille. Tu ne parles jamais de ton enfance, de ce qui t’as poussé à devenir celle que tu es aujourd’hui. Il te pose plusieurs questions mais, tu ne les entends pas. Perdu dans tes pensées, tu fixes le vide en te mordant la lèvre inférieure. Finalement, ça sort. Tu te dis que t’as rien à perdre. Peut-être qu’il arrêtera de t’en parler. Peut-être qu’il fera semblant d’écouter aussi. Je montrerai jamais sur un ring. Petit sourire désolé accompagné d’un haussement d’épaules. Ma mère est tombée malade et mon père s’est mis à travailler deux fois plus pour subvenir à nos besoins et payer le traitement. Elle n’avait plus la force de soigner ses blessures donc, je l’ai fait. A même pas dix ans, je savais faire des points de suture comme personne et gérer un foyer à la perfection. Elle nous a quitté et mon père s’est fait fracasser le crâne lors d’un combat illégal. Il est tombé et il ne s’est jamais relevé. Donc jamais tu ne feras subir ce sort à qui que ce soit. Dans le fond, je crois que je déteste la boxe et tout ce qu’elle dégage mais.. c’est plus fort que moi. Ça fait partie de moi. C’est ton heritage. La seule chose qu’on t’ait laissé ! @Anders H. Wellington
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Tout le monde n’a pas la chance ou le temps, ni même l’envie de prendre des vacances, je le sais bien. Je fais également partie de ceux pour qui l’idée de ne rien faire trop longtemps devient insupportable. Mais il fallait bien avouer que pouvoir faire une pause dans le quotidien, la routine, ça restait appréciable. Malheureusement pour la jeune femme, son employeur semblait bien moins souple que le mien. Difficile d’ailleurs de penser que son employeur n’avait pas envisagé la possibilité que ses employés veulent des vacances. « C’est un tyran ton patron ou quoi ? » Je prends les faits avec une certaine légèreté, mais il fallait bien admettre, que pour elle, ça devait être bien plus pesant. « J’espère que t’arriveras à prendre du temps pour souffler alors pendant l’année. » Même si ça me paraîtrait surprenant qu’elle lève le pied maintenant, ses études bientôt terminées.

Les coups reprennent, mais seulement pour une courte durée. Elle aussi sombre doucement dans un sujet dans lequel elle n’avait sûrement pas envie de s’attarder. Un sujet sur lequel j’insiste pourtant, curieux de comprendre. De la comprendre, sans prendre conscience de la douleur qui peut se dissimuler derrière. Elle inspire, se stoppe dans ses coups. Je vois bien l’hésitation dans son regard, le doute. Certaines choses sont difficiles à énoncer, je suppose que son histoire avec la boxe en fait partie. Elle ne montera jamais sur un ring, mais ça, je commençais à le deviner avec tout ce qu’elle m’avait précédemment dit. Ce que je découvre par contre, ce sont les raisons. Les vraies. La place réelle que la boxe a dans sa vie, dans celle de sa famille. Je me pince les lèvres en l’écoutant. Ne pas faire de commentaire, encore moins hâtif, qui pourrait passer pour un jugement, qui pourrait lui faire regretter d’avoir pris le risque de se confier à moi. Je ne la coupe pas, l’écoute jusqu’au bout avant de rouvrir la bouche. « Je suis désolé pour toi. Pour tes parents. » Je n’ose imaginer l’enfance qu’elle a pu passer, après la perte de ces derniers, ni la difficulté que cela a pu être, de faire face au deuil à cet âge. « Quelque part, tu as sûrement trouvé le juste milieu entre ce qui te plaît à boxer, et ce que tu détestes dans ce sport. » Je me retiens de dire que je la comprends, car même si c’était partiellement vrai, je trouvais cela présomptueux de ma part. Personne jamais ne comprendrait complètement ce qu'elle peut ressentir sur ce sujet. « C’est déjà impressionnant que tu ais renfilé les gants. Je suppose que d’autres n’auraient jamais remis les pieds dans une salle de boxe. Même pour frapper un sac. » Après tout, ce genre de souvenirs pouvaient laisser de sérieuses marques. Et c’était pour cette raison que je ne retournerais jamais sur un camp militaire pour ma part.

Je resserre les poings, j’ai un peu du mal à croire que j’allais parler de ça à quelqu’un qui avait pourtant lâché l’affaire. Mais si Charlize avait fait l’effort de répondre à mes questions, je pouvais, devais, faire un effort aussi. « J’ai été soldat, il y a quelques années. J’ai perdu des frères d’armes, et je l’ai mal vécu. Alors quand j’ai revu mon supérieur, ça ne s’est pas bien passé. Je lui ai mis un coup de tête. Ça peut paraître bête, mais sur le moment, ça a été libérateur. J’ai appris à me battre là-bas. On pourrait croire que j’aurais laissé tomber par la suite, mais j’y arrive pas non plus. Ça continue de faire partie de moi. Que je le veuilles ou non. »
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Tu aurais bien aimé avoir une petite semaine ou deux. Malheureusement entre le loyer, le prêt étudiant, les besoins de Isaiah et les déplacements à droite à gauche, il te faut de l’argent. Tu ne peux pas te permettre de perdre deux mois de salaire. Donc tu resteras dans le coin, ce n’est pas grave. Il y a pire dans la vie. Tu esquives un petit sourire quand Anders te demande si ton patron est un tyran. Tu secoues la tête de gauche à droite. Je n’irais pas jusque là. Je pense que les vacances le stresse donc, il n’a pas envie de se compliquer la vie. C’est tout ou rien. Des contrats saisonniers d’une semaine, tu n’es pas certaine que ça se fait. Mais du coup, mon frère y va à ma place, c’est cool ! Vivre ta vie par procuration, voilà ce que tu te contentes de faire. T’es heureuse quand tu le vois heureux et c’est tout ce qui compte.

Si le sujet ne te plaît pas, il est tout de même plus agréable que celui qui s’en suit. Le passé, la boxe, tes parents. Ce ne sont pas des sujets que tu n’abordes jamais. Tu n’en parles pas parce que c’est trop sensible. Tu n’aimes pas t’apitoyer sur ton sort. Il te présente ses excuses et tu secoues les épaules. Tu n’as pas besoin de la pitié de qui que ce soit, ce sont les aléas de la vie. Parfois, celle-ci n’est pas tendre, même avec les meilleurs. Tes parents ne méritaient pas tant de soucis. Ta mère était la personne la plus généreuse que tu connaisses, toujours le sourire aux lèvres et ce, jusqu’à son dernier souffle. Ton père était on ne peut plus déterminé. Lui aussi il était prêt à tout pour ses propres. Oui, meme a donner sa vie pour ses enfants. Anders respecte tes choix. T’es heureuse qu’il le comprenne, d’une dernière façon. J’ai mis des années avant de réussir à les regarder… et puis, j’avais tant de colère en moi… c’est une façon de me défouler et de lui rendre hommage d’une certaine façon. Et tu aurais tant aimer que ton frère choisisse cette voie aussi plutôt que de frapper sur des personnes une fois la nuit tombée. Marre de le ramasser à la petite cuillère et de panser ses plaies en lui faisant la morale.

En échange, tu ne t’attends pas à ce qu’il se confie. Si jusqu’à maintenant, tu gardais la tête baissée sur le sol, tu finis par lever les yeux pour l’écouter conter son histoire. Anders n’a pas un passé facile lui non plus. Tu te mords la lèvre inférieure sans en perdre une miette. Tes cours te reviennent en tête. Faute professionnelle de la part de ton supérieur ou un stress post-traumatique ? Tu n’es pas certaine de pouvoir l’aider pour autant. Vous êtes tous ici pour une raison. Vos histoires divergent mais vous restez soudés d’une façon ou d’une autre.
(Jules Weaver)


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Je hoche lentement la tête, même si j’avais un peu du mal à comprendre que son patron fonctionne de la sorte. Ne pas faire de compromis sur cette période de l’année, c’était prendre le risque de voir son personnel être moins efficace, voire tout simplement se barrer pour prendre des vacances, parfois même à la dernière minute. Charlize, elle a l'air d'être plutôt droite dans ses baskets, pas du genre à faire faux bond sans prévenir, sans avoir une très bonne raison pour justifier son absence, pourtant, ces choses là, ça se fait plus souvent qu’on ne le croit. « Mouais. C’est mignon pour ton frère, mais c’est pas pareil quand même. » Ce n’est pas un jugement, juste un ressenti. A sa place, je ne sais pas si j’aurais vu les choses avec autant de relativité. Sûrement que non, parce que j’étais loin d’avoir la même symbiose avec mes sœurs qu’elle avec son frère. Même si ça me faisait plaisir de les savoir heureuses ou en bonne santés, je ne pense pas qu’un.e seul.e de nous trois ferait ce genre de sacrifice pour les autres. Éventuellement, mes soeurs entre elles, mais avec moi, les choses seraient différentes. « T'as l'air de tenir énormément à lui en tout cas. » Ca se voit à la façon dont elle en parle, son sourire à se dire que lui au moins passerait de bonnes vacances. C'est sûr, ma relation avec mes sœurs n'avait rien à voir.

Et puis je comprends pourquoi elle était si proche de lui. Ses parents disparus tous les deux, je suppose qu'elle avait fait de son frère sa responsabilité. Finalement, elle n'était peut-être pas si inaccessible la boxeuse. Peut-être qu'elle se protégeait simplement des drames qui avaient déjà trop frappé sa jeunesse. « Je pense… Que c'est une belle façon de lui rendre hommage. » Je ne sais pas vraiment si ça l'intéressait de savoir ce que je pensais, mais je ne me gêne pas de le lui faire savoir, comme trop souvent. « T'as trouvé un moyen de suivre ses pas tout en te préservant, et en te protégeant. T'as appris du meilleur et du pire qu'il lui soit arrivé, tu peux pas mieux faire comme hommage. » Je me surprend par mes propres mots, par le respect et l'estime que j'éprouve soudainement à son égard. Peut-être que je l'avais jugée bien trop hâtivement. C'était même certain…

Ca reste étrange de me montrer si sincère, si compréhensif face à une femme. Je ne pourrais pas vraiment dire quand ça a eu lieu pour la dernière fois. Il y a longtemps, très longtemps, et c'est comme si ce soir, je tentais de compenser ça. Comme si ce soir, je tentais de compenser bien des choses. Le déni de mes propres démons également. Je me confie sur l'armée, évoque mon statut d'ancien soldat, quelque chose que je n'avais jamais partagé avec ceux qui ne m'avaient pas connu à l'époque. Mais j'avais envie d'être sincère, autant qu'elle le fût avec moi ce soir. « Les deux. Personne n'a voulu l’avouer, mais nos supérieurs ont merdé ! Jamais on aurait dû partir en mission ce soir-là. » Mes poings se serrent et se desserrent. Toujours cette même rage quand j'y repense, cette même tristesse, ce sentiment d'injustice. Comme si rien n'avait changé. « Quant à moi… On m'a diagnostiqué un ptsd, alors ils l'ont utilisé pour justifier mon acte, pour éviter le scandale. Comme quoi j'avais agit sous le choc. Après ça, on m'a jugé inapte et j'ai été réformé. » Ce qui était sûrement la meilleure chose à faire vu mon état. « Mais malgré tout, je n'arrive pas à tout abandonner non plus. Il y a des gens que je veux encore protéger, que je peux encore protéger. J'ai envie de me donner les moyens pour cela. Même à mon échelle, je me dis que ça vaut le coup. »  De me battre et de prendre le risque de mourir, pour que d'autres puissent vivre en paix.
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toute reproduction totale ou partielle de ce profil est interdite. merci de respecter mon travail et mes idées.

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Warnings : on va parler de l'ADULTÈRE de ses parents. peut-être du DÉCÈS de son cousin également. on peut dire que Jules emploie parfois un vocabulaire plein de VULGARITÉ. et il vient d'une famille PAUVRE.

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Jules Weaver
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FIRE STARTER › who can stop me?
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Tu esquives un petit sourire en expliquant la situation. Tu ne peux pas partir en vacances cette année encore, meme si cette fois-ci, tu en aurais les moyens. Donc du coup, tu as tout naturellement proposé à Isaiah de de partir. Il était on ne peut plus ravi. Tu es certaine qu’il va s’amuser comme jamais. C’est mignon comme il dit. Peut-être plus tard. Qui sait ! Tu hausses les épaules. Tu préfères voir le bon côté des choses. Tu es une jeune femme très positive. Tu fais toujours passer le bonheur de ton petit frère avant le tien. Depuis toujours et, ça te va comme ça. Évidemment que tu tiens à lui, plus que tout. Oh que oui. Il est toute ma vie. Et il va vite le comprendre Anders.

En effet, tu viens à lui expliquer le pourquoi du comment. Tu parles de la boxe et de ton défunt père. Tes parents que tu as tant aimé et qui sont partis beaucoup trop tôt, te laissant gérer ta vie à ta manière. Tu espères réellement que de la bas, ils sont fiers de toi. Le jeune homme essaye de te faire comprendre que tu n’aurais pas pu donner plus de ta personne. Tu as fait les choses à ta manière, d’une belle manière et peut-être même la meilleure qui soit. T’es tout de suite beaucoup plus rassurée à l’idée de lui en avoir parlé. Je te remercie. Je ne pensais pas que tu verrais les choses de cette manière. Tu pensais qu’il allait te prendre pour une gamine niaise qui ne sait rien faire autre qu’exister au travers ses souvenirs. Il faut croire que ce n’était pas si mal d’en parler.

Et puis ça lui permet d’en faire de même. Comme tu t’es livrée, il semble déterminé à en faire de même et ca te fait plaisir de savoir qu’il te fait assez confiance pour se confier. Du coup, il était soldat et les choses ne se sont pas si bien terminées. C’est triste…! Tu essayes de comprendre en posant des questions sans pour autant être trop intrusive. Oh je vois… je suis vraiment désolée pour tes camarades… Et bien entendu pour le diagnostic qui s’en est suivi. Tout est si triste. Tu imagines que la situation a du être très difficile pour lui. Ça n’a pas du être évident… je suppose qu’encore aujourd’hui, c’est difficile. Tu inspires profondément en esquivant un petit sourire qui se veut rassurant. S’il a besoin d’en parler toi, tu seras la. Tu as retrouvé un boulot à côté des études du coup ou tu te concentres sur génie mécanique ?! @Anders H. Wellington
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Elle est proche de son frère Charlize, et ça ne me surprend qu’à moitié. Je savais qu’elle en avait un, et qu’elle vivait avec puisqu’elle ne vivait pas à la Currier, mais je n’aurais jamais cru qu’elle puisse faire preuve d’une telle dévotion à son égard. Ma famille devait paraître bien bancale à côté de la sienne. On était encore tous de ce monde, on pourrait se réunir, prendre soin les uns des autres, s’épauler dans les coups durs, mais au lieu de cela, je préférais les fuir, m’éloigner d’eux. Beaucoup rêveraient d’avoir une famille comme la mienne, à l’abri de tout problème financier, encourageante, aimante, et pourtant, j’étais loin d’apprécier ce que j’avais. Les années avaient beau passer, je ne m’y sentais pas plus à ma place que quand on m’y avait raméné, il y a dix-huit ans. Le pire étant toujours la relation avec ma mère. Heureusement pour elle, elle avait deux filles prêtes à lui faire oublier combien son fils était ingrat. Deux filles qui partageaient sûrement l’une envers l’autre les mêmes sentiments que Charlize et son frère. Surement. Je me contente donc d’un léger sourire et d’un hochement de tête à l’attention de la jeune femme pour faire comme si je comprenais, quand bien même, malgré le fait que j’avais deux petites soeurs, je me voyais comme un enfant unique.

Mais la discussion ne se limite pas à sa relation à sa relation avec son frère. C’est bien toute son histoire familiale qu’elle m’expose, des drames frappant sa mère puis son père, la menant jusqu’ici, dans une salle de boxe, à frapper des sacs pour vider son trop plein d'émotions, veillant pourtant à ne jamais blesser personne. Une force et des convictions solides, respectables, surtout pour moi, qui n’avait aucunement cette patience dans la vie. Elle semble d’ailleurs étonnée, elle aussi, que je puisse comprendre. Il faut dire qu’habituellement, j’étais plus dans le jugement qu’autre chose avec elle. Mais cette fois, il n’en était rien. « C’est surprenant, mais je suis pas toujours si con, t’as vu. » J’en ris moi-même. Jusque là, je ne pense pas lui avoir vraiment donné une occasion de voir que je puisse être autre chose qu’un salaud misogyne. Comme quoi, il fallait parfois se laisser un peu de temps avant de porter un jugement sur les gens. Ce que je ferais mieux de faire également.

Je me confie aussi sur ce que j’ai vécu à l’armée, sans trop entrer dans les détails, mais simplement pour filer la comparaison, lui faire comprendre que je connais l’impact du passé sur le présent. Je vis avec des souvenirs, avec des fantômes. Pas quotidiennement mais parfois, ils resurgissent, et il n’y a rien que je puisse faire contre. « T’as pas à t’excuser, mais merci. » On savait dans quoi on s’engageait, on l’avait toujours su, mais on espérait ne jamais devoir y faire face. Mais que ce soit elle, ou n’importe qui d’autre, personne ne nous avait jamais forcé à signer.  « Ouais, un peu. Ce n'est pas tous les jours faciles, mais j’ai quand même remonté la pente. Dans l’ensemble je vais bien, y a juste… Tu sais, des espèces de déclencheurs qui me foutent dans l’angoisse, mais sinon ça roule pour moi. Je suis en un seul morceau, et en pleine possession de mes moyens, c’est déjà ça. » Beaucoup n’avaient même pas cette chance. « J’ai retrouvé du boulot. Mais peut-être pas dans le sens auquel tu l’entends. » Difficile d’imaginer que je puisse être garde du corps entre deux cours, et qui plus est, celui d’un Prince. Alarme qui d’ailleurs sonne pour me ramener à mes obligations, j’adresse un léger sourire à la jeune femme alors que je commence à rassembler mes affaires. « Mais visiblement, tu vas devoir attendre la prochaine séance pour avoir la suite. » Ca m’avait fait du bien de lui parler, et finalement, j’espérais bien la revoir ici. « Je te laisse finir tranquillement. A la prochaine Charlize ! Prends soin de toi. » Léger signe de la main, et je tourne les talons pour me diriger vers la sortie.

- END
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