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One step, one punch, one round || ft Charlize

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1er Juin 2021 - 18h30

Retour d’Argentine, une semaine de presque vacances qui faisait du bien. Je n’avais pas eut d’autre choix que de suivre Petit Prince dans cette nouvelle aventure un peu folle, mais finalement, tout s’était bien mieux passer que ce que j’avais imaginer. Bon, il y avait encore des différends à régler entre Johan et moi, mais pour quelqu’un qui avait dû me supporter une semaine complète comme il était rare que je le fasse, je ne l’avais pas trouvé si difficile à vivre. Je l’avais même plutôt trouvé détendu, mais quelque part, ce n’était pas si surprenant. Ca avait toujours fait partie de lui, cet altruisme, cette volonté d’aider les autres, sans se préoccuper de son statut. Les voyages humanitaires faisaient partie de ces choses qui semblaient avoir du sens à ses yeux, de la valeur, et même si je ralais toujours un peu, ça ne me dérangeait pas de le suivre dans ce type d’entreprise. J’avais connu la guerre, le chaos, les villes détruites par la folie des hommes, par la violence. Je savais à quoi ressemblait le monde, dans ce qu’il avait de plus terrible, et je savais aussi que tout le monde n’avait pas eu la même chance que moi, d’être né et d’avoir grandi dans une famille qui ne manquait de rien, à l'abri de tout danger. Même si j’avais été kidnappé. Personne n’avait jamais levé la main sur moi, personne n’avait jamais cherché à me faire du mal, enfant. A côté de beaucoup d’autres, mon enfance pourrait presque être qualifiée de tranquille. Alors donner un peu de cette chance, à d’autres, de grandir dans un lieu sûr, où ils pourraient apprendre, être sensibiliser à toutes ces choses qui constituaient le monde, ça n’avait pas de prix non plus à mes yeux, et c’était bien pour cela que je ne m’étais pas seulement contenté de surveiller Petit Prince pendant une semaine, mais que j’avais participé aux travaux de construction de cette école.

Une semaine riche en émotion, un peu trop même. J’avais frôlé les crises d’angoisses une fois ou deux, en raison de la réputation que je connaissais du pays, et ce, même si on était dans une zone soit disant sûre. Pour moi aucun endroit ne l’était jamais complètement. Alors la tension était un peu montée, sans réel moyen de l’extérioriser, ce qui pouvait représenter un problème pour moi. C’était pour cette raison que j’étais venu ici aujourd’hui, dans une salle de boxe, pour me défouler un bon coup après notre retour. Et puis parce que maintenant que j’étais rentré, je devais recommencer à me maintenir en forme. Je l’avais fait aussi en Argentine, mais d’une façon différente, et bien plus légère. Bandes sur les mains et les chevilles, jogging et t-shirt bien large, je me défoule sur un sac de frappe avec le plus grand plaisir, ne prêtant pas vraiment attention à ce qu’il se passe autour de moi, ni aux gens qui vont et viennent.


@Charlize Seaton Désolée pour l'attente, j'espère que ça te conviendra  One step, one punch, one round || ft Charlize  2511619667 (Hésite pas à m'envoyer un mp si quelque chose te dérange)
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Jules Weaver

Âge : 31
Lieu de naissance : Détroit (Michigan).
Quartier d'habitation / Colocation : en colocation avec Giulia, Kara et de nouveau Poppy.
Situation sentimentale : célibataire endurci, attend la bonne.
Études / Métier : chirurgien esthétique, plastique et reconstructive.
Date d'inscription : 16/04/2021
Pseudo & Pronom(s) IRL : cosmic light (charline)
Icon : One step, one punch, one round || ft Charlize  C8bb1bab950742ebbf795e763936f3498c511a94
Faceclaim : Tobias Sorensen.
Crédits : moi pour l'avatar. pour le profil, tout est de moi.
Multicomptes : Magdalena (DP), Andréa (MB), Livia (SC), Elias (DI).
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toute reproduction totale ou partielle de ce profil est interdite. merci de respecter mon travail et mes idées.

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Warnings : on va parler de l'ADULTÈRE de ses parents. peut-être du DÉCÈS de son cousin également. on peut dire que Jules emploie parfois un vocabulaire plein de VULGARITÉ. et il vient d'une famille PAUVRE.

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L'année scolaire est terminée mais, ce n'est pas pour autant que tu comptes te tourner les pouces. En réalité, tu as encore un tas de choses à faire. Des occupations, ce n'est pas ce qu'il te manque car malgré tout, tu travailles encore et toujours au Drink. Les premiers mois se passent à merveille. Tu as l'impression d'avoir trouver ta place au sein de l'équipe. Tu n'as pas perdu la main depuis ton service au Lord Hobo et t'en vois rassurer. Miss catastrophe semble disparaitre une fois que tu franchis les portes de l'établissement. T'as déjà prévenu Liam, tu comptes rester toutes les vacances. Si la plupart des étudiants en profitent pour se rendre au Summer Camp pour ta part, il faut que tu économises. Tu ne peux pas te permettre des vacances alors que le loyer est toujours à payer, même en période d'été. Tu bosses aussi comme bénévole au centre communautaire Darnell. D'ailleurs, DeSean t'a confié le tout premier résident. Un jeune garçon avec qui tu t'entends super bien. Il porte la misère du monde sur les épaules ce pauvre garçon. Il n'a pas eu la vie facile et tu veux lui prouver que même si sa famille n'est plus présente et bien, il n'est pas seul pour autant. Tu veux qu'il s'intègre ici, qu'il se sente comme à la maison jusqu'à ce qu'il soit majeur et en capacité de prendre ses propres décisions. C'était un peu compliqué psychologiquement au début mais, avec le temps, tu ne vois plus que les points positifs. Si seulement ta vie pourrait s'arrêter là. Isaiah et Iwan se passent le mot et reviennent tour à tour complètement défigurés. Il semblerait que tu sois un petit peu plus intelligente qu'eux car, contrairement à ton frère et son meilleur ami, pour te défouler, tu décides de te rendre à la salle pour frapper dans un sac plutôt que sur quelqu'un. Certes, ces gens l'ont peut-être mérité mais, tu trouves déjà tellement petit de se prendre la tête constamment de la sorte. Quoiqu'il en soit, tu files aux vestiaires pour te changer. Un t-shirt, un legging, tu attaches tes cheveux avant de passer au tact, aux bandes. Quand tu ressors, tu balayes la pièce du regard avant de trouver Anders un peu plus loin. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres. Tu le rejoins et l'observes un instant, les bras croisés contre ta poitrine. C'est la tête de qui que tu imagines ? Tu n'aimerais pas être cette personne, c'est certain ! @Anders H. Wellington
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Je ne réfléchis pas quand je frappe. C’est bien l’un des rares moments où je ne le fais pas, mes réflexes et mes instincts prenant clairement le dessus sur le reste. Des années d'entraînements, de formations plus éprouvantes les unes que les autres, et une des rares choses que je savais correctement faire, si on ne prenait pas en compte ma difficulté à répondre à une quelconque autorité. Je me demande d’ailleurs comment je pouvais encore être le garde du corps de Johan entre mon renvoi de l’armée et mon année passée à essayer de le voir malgré les ordres. En y réfléchissant bien, j’étais sûrement loin d’être le meilleur pour le job. A moins que quelque chose d’autre ait pesé dans la balance : mon amitié avec Johan. C’était la seule explication que je pouvais trouver pour justifier qu’on me fasse confiance pour veiller sur lui. Je me souciais des gens auxquels je tenais, au point de donner ma vie pour essayer de les sauver ou foutre en l’air ma carrière pour leurs rendre justice.

Mes souvenirs de l’armée refont leur apparition. Mon escouade, cette attaque ratée, mal préparée par nos supérieurs, le dossier étouffé et classé, pour ne pas risquer leurs places, une affaire politique et médiatique qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. Ma colère, ma haine, ma tristesse d’avoir perdu des frères d’armes à qui on ne rendra jamais complètement justice, à leurs familles, qui ne sauront jamais toute la vérité. Mais moi je savais… Et c’est tous ces souvenirs cruels que je chasse désormais de mon esprit à chaque fois que je frappe. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de penser à cela maintenant, mais maintenant, c’était trop tard. Alors je me défoule, me lâche. Je ne fais preuve d’aucune retenue, ne m’accorde pas de répit, jusqu’à ce qu’une voix résonne derrière moi. Je me retourne brutalement, près à frapper, pris de surprise avant de stopper mon coup à quelques dixièmes de secondes de la catastrophe. « Je t’ais pas déjà dit de pas débarquer discrètement dans mon dos comme ça parce que tu risquais d’en prendre une ? » Je regarde la jeune femme, les sourcils froncés. Certainement que si je lui en mettais une, elle me la rendrait, mais je préférais autant éviter de me battre avec elle. Longtemps sous-estimée par moi-même, j’avais fini par prendre conscience qu’elle était loin d’être fragile et chétive, et que son caractère était aussi affirmé que ses coups pouvaient être puissants. « J’imaginais la tête d’un ancien supérieur… Je lui ai déjà mis un coup de tête pourtant, mais c’était pas assez à mon goût. » Et ça ne le serait jamais. « T’es venue pour évacuer toi aussi ? »
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T'as besoin de te défouler. T'as besoin de retirer toute cette pression qui pèse constamment sur tes épaules. Cette pression que tu t'infliges volontairement en bossant à droite et à gauche, la plupart du temps pour rien ou une misère, simplement parce que tu as besoin d'aider, de faire le bien et surtout, de ne pas te tourner les pouces. Car à chaque fois, une fois la nuit tombée, ce sont les cauchemars qui refont surface. Tu les vois à nouveau, tes parents. Tu les vois sombrer comme si tu étais présente à chacun de leur décès. Et puis tu te rappelles de ces familles dans lesquelles ont t'as traîné. Toi, trop grande pour qu'on accepte de te garder. On te prenait pour faire les corvées, pour toucher l'argent en tant de famille d'accueil. Ce mec qui pose ses yeux sur toi. Tout ce qui t'oblige à lui faire, à lui ou un de ses amis de passage dans le coin. Des connards finis que tu voudrais oublié et qui pourtant, te hantent. Parce qu'on ne peut pas dire que t'aies eu l'occasion de faire le deuil de tout cela. Une enfance brisée beaucoup trop rapidement. Des responsabilités à prendre en mains. Et voilà le résultat. Une coquille vide qui sourit, qui se bat jour après jour pour offrir à son frère une vie meilleure. T'as jamais vraiment baissé les bras. Quand tu sens un coup de mou, c'est ici que tu te retrouves et aujourd'hui, c'est Anders que tu as besoin décidé de saouler. Tu rigoles à ses paroles, lui qui se veut moralisateur. Ses petites remarques, elles te passent très vite au dessus de la tête. Tu ne me fais pas peur ! La seule chose qui te fait réellement peur, c'est de perdre ton frère et c'est bien pour ça que t'es constamment sur le dos d'Isaiah. Le reste, tu t'en fiches un peu. T'as vécu pire que quelques coups de ceinture ou de gants de boxe en l'occurrence. Tu tiens son sac pour qu'il puisse frapper un peu plus fort. T'as déjà mis un coup à ton boss ? Pourquoi ? C'est chelou. Toi, tu comprends pas. T'as trop de respect et trop de principes pour agir de la sorte. Tu ne pourrais pas. Quand on te dit un truc, tu acquiesces tête baissée et si t'as besoin de riposter, c'est ici. Surement pour ça que tu y passes autant de temps d'ailleurs. Ça fait quelques jours que je suis pas venue donc oui, je viens pour évacuer et ouvrir mes chakras. T'as eu le droit à une leçon de morale de la part de ton frère sous prétexte que tu lui cachais de boxer. Tu l'as toujours fait sans lui dire certes mais, tu frappes dans des sacs toi, pas sur des gens donc tu ne vois pas où est le problème. @Anders H. Wellington
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Un léger sourire se dessine sur mes lèvres à la remarque de la jeune femme. Je savais bien qu’elle n’avait pas peur de moi, je l’avais bien compris ces derniers mois, mais là n’était pas le problème. Je voulais avant tout éviter de lui mettre un coup par réflexe, par surprise. Ne pas la blesser, ni elle, ni personne si ce n’était pas nécessaire. J’avais beau être du genre colérique, avoir tué de sang froid dans une autre vie, je n’étais plus cet homme. Je ne voulais plus être cet homme. Je voulais faire partie de ceux qui construisent plus qu’ils ne détruisent. Un revirement total depuis que j’avais quitté l’armée. Des études, Petit Prince à protéger, bien des choses avaient changées, pour le mieux. Une vie plus rangée, moins oppressante, des possibilités d’avenirs, pour moi qui n’y avait jamais pensé. Même si je continuais de me laisser porter par le vent, ne faisant que peu de plans dans ma vie, je savais qu’il y avait des choses que je pouvais faire, auxquelles je pouvais penser, des objectifs ou des challenges que je pourrais accomplir.

Je regarde Charlize saisir le sac, le maintenir pour que mes coups ne le fassent pas se balancer. Je frappe un peu plus fort à sa question, déstabilisé par mes propres souvenirs, me faisant presque mal. « C’était à l’arm… dans une autre vie. J’avais la haine contre lui, la discussion est partie en couille et… bref. » C’était pas ma plus grande fierté, et en même temps, je ne regrettais rien. J’avais perdu des frères d’armes, des amis, comme une seconde famille, et personne n’allait leur rendre justice. Goût amer sur la langue, je frappe à nouveau, encore et encore pour évacuer ce sentiment. Je ne m’y ferais jamais, je n’oublierais jamais. J’aurais tellement voulu qu’on en revienne, tous.

Un dernier coup et je me recule, légèrement essoufflé par la cadence de mes derniers coups qui s’étaient accélérés. « Quelques jours seulement ? T’as eu le temps de venir pendant les examens, entre ça, les révisions et ton taff ? Va falloir que je me reprenne, ou tu vas finir par pouvoir me mettre k.o. » Je ris doucement, mais j’avais eu du mal à venir, tout en gérant la pression qu’avait représenté les examens, alors savoir qu'elle avait réussi en gérant en plus un taff et une vie familiale un peu compliquée de ce que j’avais compris, ça restait impressionnant. Mais elle était travailleuse, acharnée. « On va tous pouvoir souffler un peu maintenant, jusqu’à la prochaine rentrée. Ca a été tes épreuves ? » Je la questionne alors que je me décale pour lui laisser la place de frapper à son tour. J’étais pas des plus avenants, mais ça me faisait toujours plaisir d’avoir de la compagnie lorsque je m’entrainais. Un peu comme à l’armée.

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Vous ne vous connaissez pas vraiment avec Anders. Vous vous croisez ici depuis plusieurs mois maintenant. Tu l'as détesté, de par ses petits pics, de par ses propos misogynes. Tu voulais juste lui prouver que tout ce qu'il racontait, ce n'était pas la vérité. T'as beau être une fille, ta place est ici. T'as besoin de t'évader. T'as besoin de frapper parce que c'est la seule façon pour toi de te libérer. Tu ne connais pas d'autre façon d'extérioriser. Depuis que tu es gamine, tu ne fias que ça. Après la mort de ton père, t'as arrêté. L'espace de plusieurs mois, en famille d'accueil, t'as arrêté d'agir de la sorte parce que ça n'avait plus de sens, parce que la boxe avait pris ton père au moment où toi et Isa, vous aviez besoin de lui. De toute façon, tu n'avais pas l'occasion d'aller à la salle et tu n'avais pas assez d'argent pour te payer une paire de gants. T'avais gardé celle de ton père dans une boite à chaussures et tu n'arrivais pas à l'ouvrir. Avec le temps, t'as compris que tu ne pouvais pas tout abandonner parce que toi aussi tu avais besoin de ces moments là. De toute façon, mettre cette passion entre parenthèses ne ferait pas revenir ton paternel pour autant.

Alors aujourd'hui, quand tu te sens stressée ou énervée, il faut forcément que tu frappes. Ton frère t'a conseillé de tenter sur les hommes. Ouais parce que pour lui, rien de tel que cette sensation de se battre contre quelqu'un plutôt que de taper sur un objet sans âme. T'as essayé de le raisonner mais il semblerait que ce soit une nouvelle fois entré d'une oreille et sorti de l'autre. Tu secoues la tête pour ne pas penser à tout cela, attrapant le sac pour qu'il frappe plus fort, le questionnant en même temps. Et bref ? T'as toujours la haine contre lui ? Tu te rends compte qu'il n'a pas forcément envie de s'étaler sur le sujet mais bon, tu fais quand même le premier pas pour apprendre à le connaître. T'aimes bien creuser de la sorte. Il frappe encore et encore. Tu resserres ton étreinte autour du sac, sourire collé sur les lèvres. Si ça permet de lui faire du bien alors, tant mieux.

Il ralentit, te questionne à son tour. Tu détestes parler de toi mais, c'est donnant-donnant. Pas de façon régulière mais, oui. Du coup, t'as du travail à rattraper en effet. Tu rigoles bien entendu. Il est doué Anders, tu n'en doutes pas une seule seconde. Il te parle de tes examens terminés, du fait que tu vas pouvoir te reposer et passer du temps ici. Tu acquiesces mais en réalité, t'as encore un tas d'obligations. Tu travailles au Drink, t'es bénévole au centre communautaire, à l'hôpital, t'as ton frère a gérer parce qu'il fait souvent n'importe quoi. Ça c'est super bien passé, je te remercie ! T'as géré, comme toujours. T'es une tête. A ton tour de frapper. Tu fais craquer tes petits poings avant de frapper, doucement d'abord, pour t'échauffer. Et les tiens donc ? @Anders H. Wellington
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La colère gagne du terrain, me poussant à frapper plus fort, mais aussi moins intelligemment. Mes coups deviennent moins précis, moins réguliers, moins ordonnés. Ce qui ouvrirait une faille en combat réel. Cela ne sert à rien de frapper plus fort si on arrive pas à toucher son ennemi. Et là, si je le touche, c'est uniquement parce que l'ennemi est une cible immobile. Une cible immobile contre laquelle je libère toute ma colère d'un sujet sensible, et qui le resterait sûrement jusqu'à la fin de mes jours. Un sujet dont je n'aimais pas parler, non pas parce que j'avais honte, mais parce que les blessures que cela avait laissé étaient évidentes. Ca s'entendait dans ma voix, dans la froideur de celle-ci, l'amertume. Je n'étais pas prêt à pardonner, encore moins à oublier et cela continuerait d'alimenter ma haine, comme le constate la jeune femme. « Des gens sont morts, bien sûr que j'ai toujours la haine ! » Je crache mes mots, vindicatif, le regard froncé avant de me mordre la lèvre. J'aurais dû tenir ma langue. Je regarde la jeune femme alors que je me stoppe. Elle devait me prendre pour un monstre, ou un taré. D'autant plus qu'on était pas particulièrement proche elle et moi. Bien sûr, entre membres de la même fraternité, on faisait des efforts, pour s'entendre un minimum, mais avec elle, ça n'avait pas été si facile. Mais c'était majoritairement ma faute, je dois bien le reconnaître, pour l'avoir pris de haut, très haut, les premières fois que je l'avais vu ici, lui répétant à plusieurs occasions qu'une femme n'avait rien à faire dans un endroit comme celui-ci,et elle… Et bien elle m'avait prouvé le contraire. Pour autant, on n'était pas vraiment intimes elle et moi, et j'aurais voulu garder cette partie de ma vie pour moi. « Oublie s'il te plaît… » Parce que je ne voulais pas rentrer dans les détails, mais en même temps, il semblait que mon corps n'était pas le seul à chercher à se libérer de sentiments refoulés.

Je lui laisse la place, conscient qu'il fallait que je fasse une pause si je voulais retrouver un peu de lucidité. Je détourne donc la discussion sur une perche que me tends la jeune femme, la régularité de ses entraînements en période d'examens. Apparemment, elle avait su s'organiser suffisamment bien pour avoir malgré tout le temps de venir même moins souvent, alors que moi, j'avais quasiment déserté les lieux. Ce qui lui permet une petite remarque à laquelle je me contente de sourire, un peu forcé, sans prononcer un mot. Soyons honnête, je n'avais rien d'agréable à répondre à ça, et pas sur qu'elle le prenne bien si je commence à rire. Parce que même si je ne venais pas m'entraîner pendant six mois, mon niveau resterait au-dessus du sien. Ce que je me garde de lui dire pour ne pas entrer en conflit avec elle.

Elle se met en place, commence à frapper tout en me racontant sa semaine d'examens. Apparemment c'est un succès pour elle. Ce que je lui souhaite, malgré les difficultés entre nous, car personne n'ignorait à quel point elle bossait sérieusement pour réussir. La question m'est retournée, et je hoche la tête. « Plutôt bien pour ma part aussi. En tout cas, je pense que ça devrait me permettre de valider mon année. Il y a donc de fortes chances pour que tu ais encore à me supporter l'année prochaine. » J’affiche un sourire un peu amusé. Que ce soit ici, ou très certainement à la Currier, on devrait se recroiser tout aussi régulièrement que cette année.


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tu le sens bien qu’il veille Anders. Tu sens qu’il frappe un peu plus fort et surtout, plus négligemment le sac. Tu réserves donc ton emprise autour de celui-ci pour ne pas qu’il vole dans tous les sens. Tu m’invites à continuer autant qu’il le souhaite parce que tu comprends le besoin d’évacuer la colère de cette façon. Toi aussi ca t’es arrivée, à de nombreuses reprises. Ça arrive toujours d’ailleurs sinon, tu cesserais de venir. Parce que tu aimes ce sport autant que tu le détestes. Le regard froncé, rempli de haine et cette détermination qui ne faillit que lorsqu’il sent ton regard se poser sur lui. Tu esquives un petit sourire. Pas parce que ses paroles sont belles mais parce que tu es la. T’es la s’il a besoin de parler. Ça n’a pas si bien commencé entre vous mais, tu ne le détestes pas pour autant. Au contraire t’es très ouverte d’esprit. T’es trop altruiste pour le laisser dans son coin. Il s’arrête de frapper, comme s’il se rendait compte de ce qu’il était en train de faire. Tu ne lâches pas le sac pour autant. Stu peux continuer si t’en ressens le besoin. Tu ne le jugeras pas pour autant. Ce n’est pas ton genre ! Mais si t’as besoin d’en parler, je suis là. Pour le moment, tu vas faire comme si tu avais oublié parce que c’est ce qu’il te demande et que tu respectes ce choix.

Cette fois-ci, c’est à ton tour. Quelques semaines auparavant, il ne t’aurait jamais proposé de prendre sa place. Il aurait plutôt essayé de te faire rebrousser chemin plus rapidement que prévu. Il t’aurait balance un tas de trucs pour que tu fasses demi tour parce que ta place n’était pas dans une salle de boxe. Tu tentes de détendre l’atmosphère pour qu’il oublie la conversation d’avant. Tu parle de ton organisation sur l’année, de ton programme toujours chargée. Tu n’as pas une minute à toi. Tu enchaînes le boulot, le bénévolat, le sport, les heures à l’hôpital. T’as toujours besoin d’être occupée de toute façon donc ça ne te pose pas de problème. Peu de personnes arrive à comprendre ton mode de vie. On se demande toujours où tu vas chercher toute cette énergie. Oh je devrais réussir. Jusqu’à maintenant, je m’en sors plutôt bien. Tu n’es pas cette fille qui va renoncer ou baisser les bras à la première difficulté, au contraire tu t’accroches davantage. Du coup, tu vas profiter de ton été au soleil ? T’es curieuse de savoir si tu vas le croiser durant l’été. @Anders H. Wellington
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Je ne sais pas ce que je fous. Pourquoi je repense à tout cela, pourquoi je le ressasse inlassablement dans ma tête. Ce qui était fait était fait. Il n'y avait rien que je puisse faire pour changer tout cela. Plus personne à qui dire combien j'étais navré. Mes frères d'armes étaient pour la plupart tombés ce jour-là, quand aux autres, le contact s'était perdu dans le temps et la culpabilité. Celle d'être en vie, de s'en être sorti alors que d'autres n'ont pas eu cette chance. Pourquoi ? La question me hantait toujours. La question les hantait aussi, et elle nous faisait perdre pied chaque fois que l'on s'attardait un peu trop dessus, comme moi aujourd'hui. Je m’arrête donc de frapper lorsque je sens que mes coups n'ont plus rien de pertinents. J'allais juste finir par me faire mal ou me péter une phalange à frapper n'importe comment. Mes bras ramené le long de mon corps dans un soupir, je regarde la jeune femme avec son sourire, prête à faire un effort pour que je puisse continuer à le défouler. J'arque un sourcil, plutôt surpris face à ses mots. « Depuis quand t'es plutôt enclin à m'écouter parler ? Tu sais ce que ça peut donner. » Elle en avait fait les frais, plus d'une fois, de mon franc parlé. Elle savait ce que ça pouvait donner, ça, combiné à ma misogynie ou d'autres de mes défauts. Pourtant, ça ne l'a faisait pas fuir. Malgré tout ce que j'avais pu lui balancer à la figure depuis presque un an, elle n'avait jamais reculée ou fait demi-tour face à moi. Au contraire, elle était toujours restée droite dans ses baskets, me faisant doucement mais sûrement changer d'avis sur la place des femmes dans certains domaines.

C'est donc sans honte ou mauvaise intention que je lui laisse la place. Je n’avais aucune intention de la railler pour cette fois ou de lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à faire ici. Pas aujourd’hui en tout cas. Dans le futur, on verra bien. Après tout, les habitudes menaient  la vie dure. La conversation dérive sur cette année bien remplie qui prend fin pour pouvoir mieux se préparer à la prochaine. Une année qu’on passerait sûrement à se croiser à nouveau, que ce soit ici ou à la Currier House. Et avant ça, il était même possible que l’on se croise régulièrement cet été. « Je vais passer une dizaine de jours au Summer Camp, le reste du temps, je serais surement ici. Enfin, pas ici, ici, à Boston quoi. » Même si l’idée de m’enfermer ici à évacuer mes émotions tout l’été était tentante, me connaissant, j’allais vouloir prendre l’air et varier les activités. « Et toi ? Des vacances en vue ? » De ce que je savais d’elle, j’étais loin d’être convaincu par l’idée qu’elle puisse réellement en prendre, surtout si ça lui demandait de quitter Boston.

Emprise qui se resserre sur le sac alors qu’elle commence à frapper, je me rends compte de la force qu’elle possède. Ça se voyait qu’elle avait l’habitude, je l’avais remarqué dès le premier jour, à sa posture, sa façon de porter les coups. Je l’avais vu de multiples fois s'entraîner ici par la suite, mais sans jamais monter sur le ring ou affronter un réel adversaire. Et ne voulant pas me concentrer sur les raisons qui me poussaient à venir ici, je préférais écouter les siennes. « Pourquoi la boxe ? » La question se formule d’elle-même. Il y avait mille façons d’extérioriser ses sentiments, alors pourquoi est-ce qu’elle avait choisi celle-ci si ce n’était pas pour affronter qui que ce soit à un moment donné. « Je t'ai jamais vu sur le ring, ou t'entraîner réellement sur quelqu’un. Comment t’en es venue à juste venir frapper des sacs ? »

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Jules Weaver

Âge : 31
Lieu de naissance : Détroit (Michigan).
Quartier d'habitation / Colocation : en colocation avec Giulia, Kara et de nouveau Poppy.
Situation sentimentale : célibataire endurci, attend la bonne.
Études / Métier : chirurgien esthétique, plastique et reconstructive.
Date d'inscription : 16/04/2021
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Warnings : on va parler de l'ADULTÈRE de ses parents. peut-être du DÉCÈS de son cousin également. on peut dire que Jules emploie parfois un vocabulaire plein de VULGARITÉ. et il vient d'une famille PAUVRE.

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Tu vois bien que Anders, il a des trucs sur le cœur. Il commence des phrases qu’il ne termine pas sous tes yeux interrogateurs. Tu fronces les sourcils en essayant de déceler des informations. Mais il ne semble pas enclin à la discussion. Il préfère garder ses secrets pour lui, ce que tu peux comprendre. Tu sais que parfois, il est difficile de parler de son passé. T’es à la première à te renfermer lorsqu’on te parle de ta famille. Tu discutes ouvertement de ton frère mais quand ça touche un autre sujet, tu préfères t’éloigner ou changer de sujet comme il peut le faire. Ecouter ne veut pas dire que je suis d’accord avec ce que tu dis ou que je répondrai à tes paroles. Tu hausses les épaules. Parfois, ça fait du bien de parler. Peut-être même que tu feras semblant de l’écouter. Ça ne te ressemble pas mais, pour ne pas répondre méchamment à une parole, ça peut t’arriver. Parce que tu sais que tu peux être agressive parfois. Et Anders le sait aussi. Nos premières conversations en témoignent. Tu aurais pu tourner les talons, aller voir ailleurs mais à la place, t’as préféré l’affronter.

Aujourd’hui, on peut dire que t’as trouvé ta place au sein du groupe. Tu connais au moins tout le monde de vue. Anders t’adresse la parole. Il arrive même à faire l’effort de te tenir le sac, de discuter avec toi. Comme quoi tout est possible. Tu prends place tout en discutant de l’été qui vous attend. Les examens sont terminés, il faut en profiter. Toi, tu vas travailler. A l’hôpital, au centre Darnell et aussi au Drink. Tu n’as pas de vacances. Tu ne peux pas te permettre de vivre sans revenus pendant deux mois. C’est cool. T’y vas quand ? J’ai vu le programme, tout a l’air dingue ! Ça doit être difficile de faire un choix permis ces merveilleuses destinations. Moi, j’ai pas vraiment de vacances. Petit sourire qui se dessine alors que tu commences à frapper dans le sac. T’aurais aimé avoir deux petites semaines histoire de décompresser et de voir autre choses que Boston, autre chose que l’Amerique. Ça ne sera pas pour cette année. Mais t’es heureuse de savoir que ton petit frère va quant à lui pouvoir le faire. Tu frappes un peu plus fort, sans doute parce que comme toujours, t’as fermé ta gueule et acquiescer au lieu de te battre tes vacances. Voilà pourquoi tu frappes.

Et au premier lieu, tu pensais que c’était ce qu’il te demandait Anders. Il te demande pourquoi la boxe et tu t’arrêtes de frapper en haussant les épaules. Il reformule sa question. Pourquoi frapper dans des sacs sans jamais monter sur le ring. Des flash du passé qui défilent sous tes yeux. Les derniers souvenirs de ton père. L’inquiétude de ta mère après chaque combat. Les blessures que tu as tenté d’effacer jusqu’à ne plus pouvoir. Cette fameuse soirée où il n’est jamais rentré. Tu baisses la tête en te demandant si t’étais obligée de lui dire la vérité. T’as jamais été une bonne menteuse mais tu n’as pas non plus envie d’en parler. Je suis pas pour la violence ?! C’est une assez bonne raison. Pas envie de casser des gueules, même énervée tu te dis que des mots peuvent tout réparer.
(Jules Weaver)


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