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17 mai 2021 « Je peux au moins te faire un bisou ? » Je demande alors que Cameron se cache sous les couvertures en riant. J’ai très envie de la chatouiller, mais l’exciter à l‘heure du coucher n’est certainement pas l’idée du siècle. Je relève les couvertures et me penche pour l’embrasser partout sur le visage, avant de lui adresser un regard qui se veut sévère. « Une histoire et dodo, d’accord ? » Elle hoche la tête avant d'enfuir sa tête sous les couvertures à nouveau, prête à tout sauf à dormir. « Appelle-moi si t’as besoin de renfort. » Je dépose un baiser sur les lèvres d’Ella et les laisse tranquille, puisque Cami a décidé que ce soir ce n’était pas moi qui lui lisait son histoire. Voir une certaine complicité naître entre elles me rassure et en même temps, je crains que la petite cherche à la tester plus qu’autre chose. J’essaye néanmoins de ne pas penser au pire et descend à la cuisine pour me charger de mettre toute la vaisselle au lave-vaiselle et les restes au frigo. Quand j’en ai fini, c’est sur le fauteuil que je finis, l’ordinateur sur les jambes, pour répondre à quelques mails avant la tempête numéro deux. Ella me rejoint une vingtaine de minutes plus tard et je referme l’ordinateur en lui tendant les bras pour qu’elle vienne s’installer à mes côtés. Mes lèvres trouvent rapidement les siennes alors que je noue mes bras autour de sa taille. « Elle dort ? » Je demande, même si je me doute bien qu’Ella ne serait pas descendue si ce n’était pas le cas. Je laisse ma joue reposer contre son crâne et caresse du bout des doigts son bras. Si je ne souhaite pas brusquer les choses entre nous, je ne peux m’empêcher de me dire que nous pourrions avoir ça tous les jours, tous les soirs. Se réveiller et s’endormir ensemble. Notre couple a beau être récent, on a pris tellement de temps à l’établir que nous avons bien mérité de brûler quelques étapes, non ? Le problème est plus que je sais à quel point elle tient au Copley, à l’appartement dans lequel elle vit mais nous ne parlons plus de faire du coparenting mais bien de fonder une famille, ensemble. Et ça, on ne peut pas le faire chacun de notre côté. « Ce serait quand même bien si tu t’endormais dans mes bras tous les soirs. » Je dis l’air de rien, un sourire aux lèvres et relève sa tête pour pouvoir l’observer. On a passé l’âge de se voir comme des adolescents ou comme si notre couple était une période d’essais.

@Ella Marriott-W.
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Rapidement, la petite est sous les couvertures et c’est moi qu’elle a réclamé pour l’histoire du soir, ce qui me prend de court mais me fait chaud au cœur aussi. Alors, après un dernier baiser à papa, on se retrouve entre filles et je m’assois sur le petit tapis molletonné à côté de son lit. Le dos contre la table de nuit, je lui raconte l’histoire de la licorne qui ne voulait pas aller dormir. Je me retiens de rire toute l’histoire et à la dernière page, je souffle Et après l’histoire, la petite licorne fait un gros dodo… Dans son lit. Et je lui montre ce dessin très bien fait de cette petite coquine de licorne qui dort paisiblement dans son lit. Bonne nuit Cameron, à demain matin. Je me relève, embrasse son front et replace une mèche derrière son oreille. Si tu as besoin de quoi que ce soit, on sera avec papa en bas, d’accord ? Mais ça devrait aller, non ? Elle me regarde et acquiesce Bonne nuit Ella. Je souris, lèvres pincées et pose le livre sur son bureau avant de descendre retrouver mon petit-ami. La porte poussée - mais pas enclenchée - pour pouvoir aller jeter un oeil avant d’aller se coucher. Je descends sur la pointe des pieds et retrouve Jeremiah au salon. Je me glisse à ses côtés et pose une main sur sa joue lorsque nos lèvres se retrouvent. Vingt minutes sans l’embrasser et ça m’avait presque manqué. Elle en avait tout l’air quand je suis sortie de sa chambre. Que je souffle doucement, m’installant un peu plus confortablement, me lovant complètement contre Jeremiah - et dans ses bras, bien évidemment. Quelques secondes là, collée à lui, à profiter du moment et de la proximité. Cela fait déjà un mois que nous sommes ensemble et j’ai pourtant l’impression que ça ne fait que quelques heures, quelques jours, tout au plus. Le temps passe si vite et si lentement à la fois. Je l’écoute, le laisse relever mon visage et souris. J’en ai terriblement envie... Mais. Il y a un mais. Un mais plein de questions et d'interrogations qu’il va falloir aborder. Pas à la seconde parce qu’avant... Sans avoir à vivre entre deux logements... Comment ça, c’est moi qui aborde ce sujet ?! Le Copley, c’est ma maison. Et je sais que mon frère va démolir tout ce que j’ai fait pour se faire un penthouse de folie mais je sais qu’avec Jeremiah, c’est pour durer alors je n’ai pas trop peur de tout laisser derrière moi. C’est fou, n’est-ce pas ?
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17 mai 2021Pour l’instant, Cameron semble accepter sans trop de mal qu’Ella passe souvent à la maison durant les soirées que nous passions en tête-à-tête il y a encore peu. J’espère qu’elle va s’y habituer et comprendre qu’Ella fait partie intégrante de notre famille, au même titre que sa maman. Pas à la même place, bien sûr, je n’attends pas de ma petite-amie qu’elle prenne un rôle qui ne lui revient pas auprès de la petite - tout comme je refuserais qu’un homme dans la vie de Beatriz prenne la place d’un père dans la vie de ma fille.  Mais Ella est là pour rester et bientôt, j’espère, nous pourrons agrandir cette famille. C’est un autre point à expliquer à Cami, qui m’a déjà vaguement questionné sur la nurserie qu’elle a aperçu. Je lui ai assuré que ce n’était pas pour tout de suite, mais elle n’a montré aucune jalousie, seulement de l'intérêt à l’idée d’avoir un bébé à la maison. « Tant mieux. Je crois qu’elle t’a adoptée. » Je dis dans un sourire en déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. S’il y a bien une chose qui pourrait venir perturber notre petit bonheur, ce serait que ma fille ne l’accepte pas, je suis rassuré de ne pas avoir à passer par une tempête pour l’instant. Mes lèvres s’étirent un peu plus lorsque ma petite-amie me dit qu’elle aimerait en faire de même, même si je sens le “mais” arriver. « C’est vrai ? » Dis-je, un peu surpris, lorsqu’Ella semble vouloir en venir au même point que moi. Je ne m’attendais pas à un refus catégorique mais elle est attachée au Copley et il y a énormément de détails à aborder avant de prendre cette décision. Cette maison, je l’ai choisie seul, dans l’optique qu’il n’y aurait jamais de nous, alors je ne suis pas certain que ça lui convient mais je dois bien admettre ne pas avoir envie de recommencer une nouvelle fois à zéro. Ce sont des choses que nous devons aborder et si ça semble un peu précoce, ce n’est pas si surprenant quand on sait à quel point nous faisons tout pour avoir ce mini-nous le plus tôt possible. « Otis serait ravi d’avoir le jardin. » Pas qu’il soit malheureux à l’hôtel, mais c’est quand même plus pratique de pouvoir ouvrir la porte et le laisser courir au jardin en été. « Je sais à quel point tu tiens au Copley mais je ne veux pas t'avoir uniquement à mi-temps. » Même si nous mettons une année à concevoir ce bébé, je ne veux pas qu’il soit la seule raison pour laquelle nous nous décidons à se retrouver sous le même toit.
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Je sais pertinemment que ce n’est pas parce que tout s’est bien passé avec Cameron ce soir que ça se passera toujours aussi bien. Je ne sais pas si la jeune fille est juste de bonne humeur ou si elle accepte réellement le fait que je sois là un peu plus souvent qu’à l’habitude. Pour être honnête, je pense que depuis ce début d’année, elle a passé plus de temps avec mon frère et Thaïs qu’avec moi. Le ratio risque de bientôt s’inverser mais je sais aussi que ce n’est pas la même relation donc les adaptations ne seront probablement pas les mêmes. Mais je suis prête. Prête à l’entendre crier qu’elle veut son papa et pas moi quand il y a un souci et peut-être même l’infâme - mais pourtant réel - “t’es pas ma maman”. C’est plus la crise d’adolescence ça, non ? Alors, on a le temps. J’ai le temps pour ne pas me mettre à paniquer tout de suite. Je l’espère… Vraiment. Qu’elle m’a adoptée et qu’elle ne se mettra pas à me repousser en bloc. Parce que je sais que ça serait un frein et, qui sait, un stop à tout ce que l’on construit là, tous les deux. Et ça, je ne le veux pas. Mais j’espère que la petite brune verra en moi une alliée et non pas une menace. Je suis prête à plaider sa cause auprès de son papa s’il le faut. Enfin, pour tout ça, il va falloir attendre que les jours passent, que la vie se fasse aussi. Personne ne contrôle cette petite et elle a déjà son caractère bien à elle, on ne va pas se mentir. Pour le moment, c’est sur Jeremiah et moi que je dois me concentrer. Bien sûr. Que je souffle rapidement. Bien entendu que j’ai envie de m’endormir dans ses bras tous les soirs et de me réveiller à ses côtés tous les matins. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais une chose est sûre, je n’ai pas envie de devoir dédoubler toute ma vie. Certes, ça me pousserait à acheter encore plus d’habits et de sous-vêtements mais j’ai envie de quelque chose de stable, de linéaire et ne pas avoir à me dire “ok, ce soir je dors chez Jeremiah, alors il ne faut surtout pas que j’oublie ça et ça pour mon rendez-vous”. Je souris à sa réflexion sur Otis et jette un léger coup d’oeil sur l’étendue verte que je sais derrière les baies vitrées. C’est sûr qu’il adorerait et ça le changerait de la terrasse du Copley. J’y tiens, c’est sur… Et je suis sûre que mon frère rasera ma suite en un claquement de doigts quand je déménagerai... Ce qui ne m’enchante guère, je ne peux pas le nier mais c’est la suite logique des choses, non ? Je sais bien qu’il n’aime pas forcément la vie à l’hôtel mais si on continue comme ça, la moitié de notre temps sera ici et l’autre au Copley. Alors, si c’est ta manière de me demander d’emménager avec toi ici et de construire notre famille entre ces murs, je suis partante. La franchise, encore et toujours. Droit au but. Mais je crois qu’on a des sujets à aborder avant que je remplisse tes placards. Eden, le fait que je l’ai tous les mercredis et risque d’allonger mon temps avec lui, plus tôt le mercredi ou plus tard le jeudi. Et tout ce que ça implique aussi. Pour nous, pour lui. Thaïs, je sais bien que c’est acté alors pas besoin de se torturer là dessus. Je ne veux rien imposer alors, dis moi ce que tu serais capable d’accepter. Pas besoin de préciser de qui je parle, n’est-ce pas ?
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Son corps contre moi, je serre Ella un peu plus fort dans mes bras pour la rassurer lorsqu’elle me dit espérer que Cameron l’accepte. J’aimerais pouvoir lui garantir que ce sera toujours le cas, mais je n’ai malheureusement pas cette certitude car Cami a déjà son petit caractère et ne se laisse pas influencer si facilement. D’une certaine façon, ça me fait plaisir que ma fille s’affirme à ce point et sait ce qu’elle veut, mais j’espère sincèrement que ma petite-amie restera dans ses bonnes grâces à durée indéterminée. « Ne t’inquiète pas trop pour ça. » Il sera encore temps de se faire du souci au moment venu. Pour l’instant la petite n’a montré aucun signe de jalousie, que du contraire, nous pouvons donc célébrer cette mini victoire et en profiter tant qu’elle dure. Et je crois que c’est en partie la démarche de Cameron ce soir, à demander Ella plutôt que moi pour lui lire son histoire, qui me motive à soumettre l’idée de vivre ensemble. Ici, sous le même toit. Ce n’était pas l’intention, lorsque j’ai signé pour la maison, mais c’est à présent tout ce dont je rêve. J’aimerais qu’on se réveille ensemble tous les matins, qu’on partage nos repas chaque soir sans devoir planifier de se rejoindre. Cela ne nous empêchera pas d’avoir notre petite vie, nos amis, de s’absenter parfois, mais la savoir à cinq minutes de moi lorsque nous pourrions vivre ensemble n’a aucun sens, moins encore avec cette vie de famille que nous espérons fonder au plus vite. Je dois bien avouer avoir envie de profiter du calme avant la tempête, de soirées en tête à tête devant un film, de nuits à s’envoyer en l’air, de petits déjeuners au lit avant qu’un bébé ne vienne nous priver de sommeil. Je le veux autant qu’elle, cet enfant, mais je ne cracherai pas sur quelques mois juste tous les deux et ne vois pas l'intérêt d’attendre qu’elle soit enceinte pour se les octroyer. « Il n’a pas assez avec la sienne ? » D’un autre côté, garder sa suite vide n’est pas très utile mais je comprends que ça la peine un peu de se dire que Dimitri va en prendre possession. Je hoche la tête et souris lorsque ma petite-amie me confirme vouloir emménager ici, si c’est également ce que je souhaite, et ferme les yeux une seconde ensuite. Elle a raison, nous avons énormément de points à aborder, que je ne comptais pas contourner éternellement. J’aurais juste voulu pouvoir profiter de ce bonheur une ou deux minutes de plus avant d’entrer dans les détails de notre cohabitation et ce que cela implique pour son filleul. « En toute franchise, je n’en ai pas la moindre idée. » Je ne sais pas jusqu’où je pourrai accepter sa présence dans la vie de Ella, dans la mienne, mais surtout dans celles des enfants. « Je ne veux pas de cette famille dans la vie de ma fille, ou de notre enfant. » Aucune surprise, mais je tiens à le préciser. Noël, anniversaire, peu importe, les Patterson ne franchiront jamais la porte d’entrée et je ne pense pas m’aventurer en disant que le sentiment est mutuel. « Je sais à quel point Eden compte pour toi Ella. Je ne vais pas te dire que ça m’enchante mais il sera le bienvenu chez nous parce que je ne veux pas que tu mettes tes affaires dans mes placards, je veux que tu sois ici chez toi. » Et cela implique de pouvoir accueillir son filleul si elle en a envie, que ça me plaise ou non. « Ne me demande juste pas de lui faire une chambre. » Il n’y a de toute façon aucune pièce de disponible.

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J’aimerais bien ne pas m’inquiéter du tout au sujet de Cameron mais je sais que les enfants peuvent être aussi doux que cruel. En tout cas, de voir qu’elle m’a réclamé pour l’histoire du soir et qu’elle n’est pas redescendue me fait dire que ça se passe bien, bien mieux que ce que j’aurais pu imaginer. Après tout, elle a pour habitude de l’avoir que pour elle, son papa, alors avec ma venue, elle aurait pu ronchonner, demander à avoir le jeune Anglais rien que pour elle. Mais partager ne semble pas être difficile pour elle, ce qui me rassure pour le futur, je ne peux pas le nier. Parce que là, c’est avec moi qu’elle doit partager mais lorsque notre famille se verra agrandie avec l’arrivée d’un tout petit, elle devrait l’accepter plus facilement que Thaïs ne le fera, je pense. Enfin, nous avons le temps de voir arriver les choses et, pour le moment, c’est sur moi et Jeremiah que je veux me concentrer, sur ce qu’il me propose et la conversation qui va suivre. Je ne suis pas dupe, il y a des sujets à aborder avant même de faire mes valises et de tout déposer ici. La chambre d’amis risque d’être vite prise d’assaut par toute ma large collection de vêtements. Enfin, ce qui ne rentrera pas dans les placards de la chambre parentale. Si Jeremiah a fait construire cette maison pour répondre à ses besoins, je doute que l’option “une addict du shopping va venir emménager” a été envisagée. Il m’a déjà dit qu’il faudra faire une chambre de plus pour sa nièce ou son neveu... Si nous sommes surexcités à l’idée d’avoir un petit pour nous maintenir éveillé, mon frère est tout aussi motivé que nous. Je crois même qu’il fait des incantations et prie tous les deux jours pour que ça arrive au plus vite. Et je le veux aussi, aucun doute là dessus. Mais peut-être qu’avec moins de pression et la tête un peu plus au calme, les choses seraient plus faciles. Rapidement, mes questions sont posées et j’écoute Jeremiah. Il a toujours été clair sur l’implication des Patterson dans la vie de notre enfant et c’est normal que cela inclut Cameron. Jusque là, rien d’anormal. Ici, chez moi. Je souris et me retiens de lui dire qu’il va nous falloir une vitrine ou deux pour quelques photos des filles et de nous, préférant terminer un sujet avant d’en commencer un autre. Si on devait rajouter une chambre, ce serait celle de Thaïs avant celle d’Eden... Que je souffle rapidement avec un léger sourire. Eden est mon filleul, je l’aime plus que tout mais je sais toujours où sont mes priorités. Je veux juste… pouvoir l’accueillir les mercredis soir comme je le fais depuis neuf mois et passer du temps avec lui sans devoir me priver de toi, même si ce n’est que vingt quatre heures. Que je dis doucement, caressant son visage du bout des doigts. Je sais que je vous en demande beaucoup, à toi et à mon frère... Et j’espère que Jeremiah ne me dira pas que lorsqu’il y a Eden, je m’occupe de lui et basta, il ne veut rien savoir. Parce que, bien qu’il ne sera jamais le tonton de ce petit, je ne veux pas non plus qu’il soit un inconnu pour lui. Mais j’aimerais beaucoup que ce gamin, il fasse parti de nos vies, que ça ne te gêne pas de t’en occuper cinq minutes le temps que je fasse pipi ou prenne ma douche et qu’il soit comme le cousin de notre mini nous. Je présente déjà les choses ainsi à Thaïs. Eden est son cousin et cela semble lui convenir. Est-ce que tu crois que ce serait faisable ça ? Vais-je enfin connaître le bonheur, le vrai, celui sans condition et sans barrière ?

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Je ne m’attends pas à ce que tout soit parfait tout le temps. Même si je suis encore débutant dans ce rôle de père, je suis bien conscient que Cameron ne sera pas toujours aussi facile à gérer. J’ai eu un premier aperçu de son caractère bien trempé durant la tempête et je ne sais honnêtement pas à quoi m’attendre une fois que nous serons trois à la maison, puis quatre. La petite m’a déjà posé des questions rapidement sur le lit du bébé qu’elle a aperçu dans la nurserie il y a plusieurs semaines, et j’ai appris à verrouiller dans l’espoir qu’elle l’oublie, comme moi. Répondre à ses questions me faisait plus de mal qu’autre chose mais il est sans doute temps d’aborder le sujet à nouveau, avant qu’elle me demande une nouvelle fois si elle peut utiliser la chambre pour son bébé à elle. Je ne tiens pas à ce que la grossesse d’Ella arrive comme un cheveux dans la soupe, même si je ne suis pas sûr qu’elle comprenne tout, du haut de ses trois ans, avant la naissance du bébé. « Il a déjà prévu de nous donner des nuits de congé ? » Je demande avec un sourire, sourcil arqué. Si Dim a pris l’habitude d’avoir Thaïs une semaine sur deux, comme je n’ai Cameron que quelques nuits par semaine, on verra bien comment on s’organise lorsque le bébé est là. Je ne dis pas qu’une nuit de temps en temps ne nous fera pas de bien, mais je ne veux pas penser à le refiler avant même qu’il soit conçu. J’ai perdu un tas de moment avec Cami et s’il y a une chose dont je suis certain, c’est que je ne réitérerai pas l’expérience avec le deuxième.
Avant de me concentrer sur notre mini-nous, je veux me concentrer sur nous, sur cette femme qu eje veux depuis aussi longtemps que je m’en souvienne et que je ne pensais pas pouvoir un jour considéré de mienne. J’ai hâte de la voir emménager, avec tous les efforts que cela implique concernant Eden. Je ne prétends pas que ça va être facile, parce que je ne peux m’empêcher d’associer le gamin à son oncle, mais je suis prêt à essayé pour Ella. « Thaïs peut partager la chambre de Cami pour l’instant. » Je sais qu’elle a été habituée à avoir sa chambre à elle, chez Ella, mais son père ne l’a qu’une semaine sur deux (pour l’instant), je ne pense pas que nous l'aurons plus d’une ou deux nuits par semaine. Lui faire une chambre n’est peut-être pas la priorité, car cela voudrait dire se séparer de la chambre d’amis. Ce n’est pas un “hors de question”, considérant Thaïs comme ma nièce, mais c’est une autre discussion à avoir, car je n’ai pas acheté la maison avec l’idée de construire une équipe de football. Je contracte doucement la mâchoire au mot “cousin” car si je sais qu’Eden n’y est pour rien dans les histoires d’adultes, je ne veux pas que sa famille soit de près ou de loin associée à la nôtre et viendra un jour où il sera peut-être difficile de faire la part des choses. « Je n’ai pas vraiment le choix, Ella. Tu sais parfaitement que je ferai ce que tu voudras. » De bon cœur, peut-être pas, mais ces efforts, je souhaite les faire pour elle et pour nous. « Je ne dis pas que ça va être facile mais je m’adapterai. » Petit à petit. Ca ne sera pas facile au début mais peut-être que je finirai par m’habituer à la présence du petit à la maison et dans nos vies. « Et promis, tu auras le droit de prendre des douches lorsqu’il est à la maison. » Je souris contre ses lèvres et y dépose un baiser, avant de la serrer un peu plus contre moi. « C’est pas vraiment Eden qui m’inquiète. Mais plutôt que du jour au lendemain, il ne soit plus dans nos vies, et que vous en souffriez. Ou que tout se passe bien et que mini-nous finisse chez eux pour traîner avec son cousin. » Je sens chacun de mes muscles se crisper à cette simple idée. Je vois loin, mais ce n’est pas à exclure, et plutôt kidnapper mes gosses au bout du monde que de les savoir là-bas.  
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Je regarde Jeremiah et souris légèrement, déposant un bref baiser sur ses lèvres. Je ne doute pas que des soirées sans bébés nous feront du bien mais je ne suis pas sûre que je serai capable de laisser mon enfant pour une soirée, une nuit ou une plus longue durée. Non, vraiment. On verra bien quand bébé sera là mais une chose est sûre… Je crois qu’il ne sait pas à qui il a affaire. Que je lance doucement, un sourire sur le visage. Je me vois déjà lui envoyer dix messages à la demi-heure et paniquer s’il ne me répond pas dans les deux minutes. Quand j’y pense, cette idée de co-parenting ne nous aurait pas convenu. Pas à moi du moins. Et pourtant, j’y ai réfléchi plus que n’importe qui, ça me semblait la solution idéale mais à quel moment, me séparer de mon enfant pour quelques jours me semblait viable ? Je ne sais pas comment nous nous en serions sorti tous les deux mais je suis heureuse et ravie de voir que nous n’avons plus besoin de penser ainsi, pour m’être auto convaincue que tout irait bien. Bien sûr. Leurs soirées pyjamas vont nous éreinter, je n’ai aucun doute là dessus. Que je souffle avec un sourire. Thaïs doit apprendre à partager de toute façon. Et elle adore Cameron alors pourquoi ne pas profiter de cela, comme on l’a fait la semaine dernière ? Mais plus que le sujet Thaïs, c’est de mon autre filleul qu’il faut que nous parlions. Je sais ce que ça coûte à Jeremiah de l’accepter chez nous mais il sait aussi que sans ce petit, je ne suis pas moi. Pas entièrement du moins. Je le regarde et accueille son baiser avec un large sourire sur mon visage. Je vais sentir bon tous les jours du coup. Que je souffle en riant légèrement, me blottissant un peu plus contre lui. Je sais bien que je lui demande beaucoup de choses mais je ne veux pas compartimenter ces deux aspects de ma vie. Surtout si nous finissons par être chanceux et avoir un enfant. Il n’y a aucune réalité où je me vois laisser mon petit ami avec notre enfant pour continuer mes activités avec Eden. Il est hors de question que le petit dernier des Patterson souffre de ma nouvelle vie. Je l’écoute et tourne le visage vers Jeremiah parce que les mots que je vais prononcer, je veux qu’il voit avec quel sincérité je les prononce. Ma main sur sa joue, je dis Si tu ne veux pas que mini-nous passe du temps au Manoir, il n’en passera pas. Il restera quelques secondes avec Karl pendant que j’irai récupérer Eden. Ou je demanderai à Will de me ramener Eden. Je ne vais pas dire qu’il n’y a pas de problèmes et que des solutions mais c’est tout comme. Et on n’ira pas passer des après-midis pour jouer au Manoir mais c’est Will qui viendra avec Eden ici ou on ira au parc et ça sera la même chose. La même joie et le même bonheur partagé. Tout en respectant ce qu’il veut et ne veut pas pour son enfant, ce que je comprends. J’ai du mal à comprendre cette aversion envers Eden mais ce qui concerne notre enfant ne sera pas décidé unilatéralement ni imposé. Je sais que tu t’inquiètes qu’on m’arrache Eden. Mais je ne veux pas que l’on pense à cela. Parce que je sais que ça n’arrivera pas et que si ça arrive, ça reviendrait à blesser Eden autant que moi et le petit. Et pour sûre, Wesley ne laissera pas quelque chose ainsi se passer. J’embrasse les lèvres de mon petit ami et caresse doucement sa joue. C’est avec toi que je veux construire ma vie Jeremiah. C’est lui et moi. Pas moi qui le force à quoi que ce soit. Je veux que ça fonctionne, que nous deux, ça fonctionne. Alors il y aura des compromis, des moments de discussion intense. Mais t’es mon partenaire Jem. Tout ça, c’est ensemble qu’on va le vivre et le gérer. Et je n’irai pas contre lui. À aucun moment. Cette relation, je veux qu’elle soit carte sur table et qu’elle fonctionne. On se doit bien ça, lui et moi. Et surtout en ce qui concerne mini-nous. Mon sourire s’élargit à la pensée d’un petit Marriott-Williams venant s’ajouter à notre vie, notre dynamique, notre amour. Merci de le faire. De vouloir t’adapter, de vouloir me rendre heureuse en général et pas seulement dans notre bulle. Les sentiments grandissent et fleurissent à chaque minute. On l’a pas eu facile tous les deux, par ma faute, mais le temps a porté ses fruits… Et je crois que je ne changerais rien même si j’en avais le pouvoir.

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« C’est bien ce que je pensais. » Je confirme et accueille le baiser de ma petite-amie avec un sourire sur les lèvres. Peut-être qu’une fois le bébé là, nous changerons complètement d’avis, ravis d’avoir un bref moment de répit pour se retrouver, ou dormir, mais je doute que ça arrive. Je sais que toute notre organisation va être à revoir, surtout au niveau de nos déplacements et c’est peut-être aussi pour cette raison que je profite de m’envoler pour les courses dès que je le peux cette saison. Avec un nourrisson, je n’aurai plus la même facilité, même si mes parents ont toujours énormément bougé avec Lewis et moi. La grande différence reste qu’ils se déplacaient essentiellement en Europe sur de petits vols, quand nous devons traverser l’Atlantique à chaque fois. J’espère parvenir à le faire souvent, aussi parce que je tiens à ce que ma famille soit impliquée dans la vie du bébé. Ça me sert un peu le cœur de savoir que je vais construire ma vie, ma famille, loin d’eux mais c’est ici qu’est la vie de ma fille et celle d’Ella depuis plusieurs années maintenant. Retourner à Londres n’est pour l’instant pas une option et ne le sera peut-être jamais. Il s’agit de la seule tâche au tableau parfois que nous sommes occupés à peindre mais rien n’est jamais parfait dans la vie et je finirai par m’y faire. Le mal du pays est déjà bien moins important maintenant qu’il ne l’était il y a neuf mois. « Oui… Mais ça me fait plaisir qu’elles s’entendent si bien même si on risque de payer leur malice tôt ou tard. » Je n’ai aucun mal à visualiser Cami qui entraîne Thaïs dans ses bêtises mais ça fait partie du bonheur d’avoir des enfants, en quelque sorte. Elles ont beau être adorable séparément, je les imagine bien nous faire tourner en bourrique une fois réunies et il faudra voir ce que ça va donner lorsqu’on ajoutera un bébé à l’équation. Un bébé et Eden. « Exactement. C’est donc par pur égoïsme que j’accepte tes termes. » Dis-je moqueur, espérant apaiser un peu l’atmosphère lourde du moment. Pourtant, même si j’essaye d’en plaisanter, toutes ces (futures) adaptations me font un peu peur. Je crains de ne pas parvenir à m’y faire, même pour elle, et que cela vienne secouer notre équilibre fragile. J’ai beau savoir qu’Eden n’y est pour rien dans ces histoires d’adultes, le fait qu’elle ai gardé un lien avec cette famille ne m’enchante pas mais je ne vais pas avoir le choix de faire des efforts si je tiens à avoir la femme que j’aime à mes côtés. Je hoche la tête lorsqu’Ella m’assure que mini-nous ne mettra pas un pied au manoir si c’est ce que je souhaite et contracte doucement la mâchoire, gardant le silence. J’aimerais qu’elle soit du même avis, que ce ne soit pas une option dans son esprit à elle et pas juste une restriction que je lui impose mais je vais devoir me contenter de cette promesse. J’aimerais sincèrement qu’il ne soit pas question de concessions de part et d’autre pour que notre couple grandisse et fonctionne, mais au fond c’est aussi la base d’une relation. Ce qui est facile ne vaut pas vraiment la peine d’être vécu. Je n’ajoute pas un mot car ce mini-nous dont nous parlons n’est même pas encore en cours et d’ici à ce qu’il soit dans nos vies, les choses auront peut-être changé. Si ça me semble difficile d’imaginer Eden dans son trotteur au milieu du salon actuellement, ça me semblera peut-être naturel d’ici quelques mois. « Je ne te promets pas que ce sera facile tous les jours mais c’est ce que je veux aussi, Ella. Toutes les décisions qu’on prend à présent, je veux qu’on les prenne à deux et pour deux. Trois, quatre… Cinq. » Six? C’est un peu difficile de savoir où s'arrête vraiment notre famille et si Thaïs, Eden, Les Marriott-Wildingham et les Hanwell-Williams sont à prendre en compte, mes priorités restent ma fille, Ella et cette famille que nous cherchons à construire. « Je ne t’ai pas attendue dix ans pour ne pas tout faire pour te rendre heureuse maintenant qu’on en est là. » Mes lèvres s'étirent dans un sourire avant de prendre son menton entre mes doigts pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ma meilleure amie et petite-amie me connait assez pour savoir que je serai toujours là pour lui tenir tête lorsque je ne suis pas d’accord avec elle mais Ella sait aussi que je ferai tout pour ne jamais perdre ce que nous avons. Je l’abandonne une seconde dans le fauteuil pour me rendre à la salle à manger et récupérer un set de clés dans le tiroir que je lui tends. J’avoue ne pas avoir prévu de grand geste romantique, j’aurais pu au moins y mettre un porte-clé spécial mais je n’avais pas vraiment prévu de lui faire cette demande ce soir. « Quand tu te sens prête, t’es ici chez toi. » Dis-je en posant les clés dans sa paume, m’installant à nouveau à ses côtés. Même si j’ai hâte, il n’est pas question de la presser alors que nous ne sommes ensemble que depuis quelques semaines, ce que j’ai tendance à oublier.
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Tout cela, ça n’a jamais été mon quotidien. Mes soirées, je les ai toujours passées à travailler ou à faire la fête. Posée, dans les bras de mon petit ami, mes yeux dans les siens, en plein milieu d’une conversation sérieuse… J’ai du mal à y croire et pourtant c’est la réalité, c’est ma réalité. Quand j’y pense, c’est une réalité que j’aurais pu ne jamais voir, ne jamais connaître. Et tout univers alternatif me semble bien fade face au bonheur dans lequel je baigne depuis quelques semaines déjà. Avec Jeremiah, j’ai trouvé un havre de paix, une constance et un amour des plus pur. Mon cœur s’accélère à chaque fois que je le vois à l’autre bout d’une pièce, que je l’entends rire et quand son regard croise le mien, des mètres entre nous, des discussions qui nous séparent l’un de l’autre, c’est quelque chose. Je ne l’ai jamais vu - je n’ai probablement jamais voulu le voir - mais aujourd’hui, tout est différent et je ne peux m’empêcher de rire quand il parle de la malice des filles. Ça va être sportif mais il y a une chose dont je suis sûre : on arrivera à tout gérer, tous les deux. Ça ne sera pas facile tous les jours mais il est mon partenaire depuis si longtemps que là dessus, je n’ai aucun doute. Je le regarde et souris légèrement, acquiesçant d’un léger signe de tête ses dires. Prendre des décisions à deux. Arrêter d’être égoïste, nombriliste, égo-centrée. Je peux le faire, je le sais. Et je le veux aussi. Ce n’est pas une obligation, je veux vraiment que ça marche et je n’ai pas été aussi sincère depuis un bon moment. Par contre, à la fin de sa phrase, je ris légèrement. Un rire stressé, les dents serrées. Je glisse ma main sur mon ventre et souffle On va déjà essayer d’en faire un. Et de passer de deux à trois. Je sais bien qu’il compte sa fille - ma belle fille, me voilà belle mère, merde - notre nièce, Eden et peut-être bien quelques autres personnes de notre entourage mais c’est vraiment sur nous que je veux me concentrer. Et bien que j’ai la peur bleue de ne pas réussir à lui offrir ce qu’il mérite, je n’ai même pas envie de penser à des grossesses multiples. Une chose à la fois, non ? Tu y arrives déjà très bien... Que je souffle quelques secondes avant que ses lèvres se posent sur les miennes. Et alors que la maison est calme, que j’ai envie de rester tout contre lui, il se lève. Je fronce les sourcils et le regarde s’éloigner, me demandant bien ce qu’il peut vouloir faire. Mon regard le quitte quelques secondes et je regarde l'immense photo de Cameron au-dessus de la cheminée. Et dire que je l’ai maudit et lui ai presque crié dessus quand il m’a appris la nouvelle en septembre dernier. Les choses ont changé depuis, il n’y a pas à dire. Et quand il revient près de moi, je prends les clés, un large sourire sur mon visage. Je ne sais aps si tu es prêt à me voir occuper tout l’espace dans tes placards. Ni même à jurer et galérer à cuisiner des petits plats probablement sans saveurs, laissant la cuisine dans un champ de bataille digne de ce nom. Je n’ai jamais réellement vécu avec quelqu’un, jamais emménagé où que ce soit alors ça va être un sacré changement mais j’ai hâte. On t’a déjà dit que t’étais parfait ? Que je souffle en posant les clés sur la table basse et me glissant tout contre lui. Est-ce que ça fait de moi une grande rêveuse que d’avoir hâte d’organiser nos premiers repas du dimanche en tant que couple, en tant que famille ? Parce que je m’y vois déjà, les filles qui courent les mains collantes dans toute la maison - et Jem probablement à l’article de la mort face à cela - Otis dans le jardin et les gens qu’on aime avec nous. Bordel, j’en ai des battements d’ailes de papillon dans le ventre. On est bien loin des cafards qui grouillent dans l’estomac et c’est sacrément agréable. Merci d’être toi. Que je souris contre ses lèvres, ma main glissant dans ses cheveux avant de l’embrasser tendrement. Une nouvelle histoire, un nouveau chapitre. On donne probablement l’impression d’aller vite mais tout ça, c’est notre rythme, notre time line et moi, j’ai dix ans de retard et ne compte pas gâcher une minute de plus.

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