Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThis is Africa
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


This is Africa

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
This is Africa
— with @Alizée Wertheimer

Déjà quelques jours maintenant qu'Alejandro était de retour en Afrique. Habituellement, il faisait ce genre de voyage seul, mais cette fois, il était accompagné: d'une femme et de son gamin qui plus est. Ceux qui le connaissaient cachèrent mal leur surprise, mais Alejandro eut tôt fait de les rassurer: non, il ne revenait pas en Angola avec sa famille, mais bien une amie et son enfant.

L'Espagnol, qui n'aime pas laisser trop de choses au hasard, avait décidé que le trio s'installeraient dans une petite maisonnée. La maison, faite de bois, était montée sur une petite butte entourée d'arbre avec une clairière au devant. On devinait à sa taille qu'elle n'était pas la maison d'un citoyen lambda. Parait-il qu'elle appartenait à un maire ou à un officiel allemand à l'époque de la colonie. Toujours est-il que l'endroit, une fois sur place, donnait l'impression d'avoir reçu un entretien minimal, mais suffisant tout de même. Alejandro pour sa part aima tout de suite la grande galerie à l'avant.

La maison ne faisait tout de même qu'un étage, bien qu'elle possédait une petite cave et un garage. Il y avait deux chambres, dont une où Alejandro avait fait en sorte d'installer un deuxième lit pour Malo. De son côté, il avait la sienne, qu'Alizée était libre de rejoindre à tout moment... L'Espagnol avait aussi trouvé une nounou pour s'occuper du gamin dans le jour, si le duo devait aller s'aventurer. Il avait organisé une rencontre zoom entre Alizée et elle, histoire qu'elle donne son aval.

Au-delà de la nounou, pas question d'avoir de domestique. Alejandro a bien un conseiller, une femme sur place pour son organisation caritative et un guide qui les aide et répond à leur question, bien que le jeune homme connaisse quand même le coin, il y était déjà venu deux fois déjà. D'ailleurs, c'est lui-même, en ville, qu'il avait pu louer une moto à un atelier de mécanique. Depuis, c'était son principal moyen de déplacement, laissant volontiers la jeep à Alizée.

Quelques jours donc qu'ils vivaient, habitaient l'Afrique. L'hémisphère sud est en hiver présentement et si les journées sont chaudes, les nuits sont assez fraîches, près de 10 degrés. La faune, les arbres, les gens, rien ou presque n'est comme en Europe dans ce pays où beaucoup parlent portugais ou anglais. Heureusement, Alejandro parle couramment les deux langues. Ce matin, il avait préparé le petit déjeuner, avant de revoir avec Alizée le plan pour la journée. Ils devaient aller dans une école à plus d'une heure de route pour se rapprocher d'un camp de réfugiés et de la frontière avec le Congo voisin. Pour toutes sortes de raison, il était préférable que Malo ne les accompagne pas aujourd'hui. Cette expédition leur prendrait une bonne partie de la journée. Alejandro comptait bien enchaîner le lendemain avec une journée à la plage qui serait plus que bienvenue.

-Tu vas prendre la jeep ou tu veux te risquer à faire une balade en moto avec moi?

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


This is Africa
@Alejandro Ortega
ce voyage était compliqué à organiser enfin de mon côté du moins. parce que j'ai dû prévenir leonel que j'emmène malo loin de Boston et ça a mené à un interrogatoire digne du FBI à croire qu'il ne me fait pas confiance. ah mais de toute façon j'ai toujours le dernier mot et comme il le sait, que ça lui plaise ou non je compte bien l'emmener. j'aurais pu lui laisser, mais il est très occupé par son travail et je préfère veiller sur lui. on est posé en Afrique depuis quelques jours déjà et malo peut passer des coups de fils à son parrain chéri. il faut dire qu'il existe les téléphones pour se contacter, nous ne sommes pas non plus coupé du monde. en revanche on peut avoir cette impression, vu la maison sublime que tu nous a dégotés pour ce voyage. il y a un étage et il va falloir que je surveille mon filleul. je suis émerveillée par l'endroit, malo a même son lit et il a le droit à une nounou quand on ne peut pas l'emmener avec nous parce que ça serait trop long ou que ce n'est pas fait pour lui. on est là aussi pour ton projet professionnel donc je ne vais pas gâcher ton travail, mais ce qui est bien c'est qu'on arrive à trouver des bonnes activités. je suis ravie de pouvoir t'accompagner dans cette école, je pourrais rencontrer du monde et voir les enfants. je laisse à contre coeur mon filleul d'amour à la nounou, je lui dis qu'il me manquera énormément et qu'on reviens très vite, que le temps passera vite, qu'il a juste à m'appeler si il a un problème enfin dire à un enfant de quatre ans de l'appeler c'est idiot, il t'appellerait tout le temps. mais je sais qu'il ne le fera pas, il va bien s'occuper avec la nounou. venir ici avec toi m'aide à me ressourcer et même si on est des aventuriers à aller là et là bas, il faut reconnaître que c'est tout de même plus reposant qu'au travail et je découvre tellement de choses. lorsque j'entends ta question, un large sourire s'étire sur mes lèvres. une balade en moto, ça ne me fait pas peur ! d'autant que je suis déjà monté en moto que ce soit avec baker comme avec céleste. et avec toi, ça va doner quoi? je prends le casque accroché à celle-ci pour l'accrocher sur ma tête. ​je suis prête. plus qu'à m'installer derrière toi et rouler jusqu'à l'école.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
This is Africa
— with @Alizée Wertheimer

Il y avait quelques temps, depuis ce fameux dîner, qu'Alejandro et Alizée se voyaient, tel que promis, sans attente. Ce voyage en Afrique était certainement pour eux l'occasion de passer plus de temps ensemble, une idée qui plaisait bien à Alejandro et en prime, il n'eut pas à dire deux fois à Alizée qu'elle pouvait venir le retrouver dans sa chambre. Dès leur première nuit en Afrique, elle vint le retrouver, toute espiègle, comme à l'habitude et il n'y a pas que les lions qui s'amusèrent cette nuit-là.

Aujourd'hui, le plan était simple: rejoindre une école de réfugiés au nord est et revenir. Comme le tout est en région éloignée, près d'une frontière qui est plutôt une zone chaude du globe pour ainsi dire, il n'était pas question d'y emmener Malo. Pour autant, Alejandro, qui a l'habitude d'être un peu imprudent disons, comptait se rendre sur place sans son guide. Une fois là-bas, il se doute bien qu'ils seront quand même encadrés. Où qu'il aille et même s'il essaie de se faire distrait, l'Espagnol est un peu attendu quoi et facile à repérer. Encore plus avec Alizée à ses côtés.

En short et t-shirt sans manche, sandale dans les pieds, arborant une barbe assez dense, il avait presque l'air d'un mec de la place. Presque... Alizée de son côté avait un sens de l'aventure semblable au sien et attrapait sans hésiter son casque, prête à embarquer.

-Parfait alors, cela nous fera une belle petite balade.

Ils s'arrêteront peut-être en chemin ou fileront comme le vent, à voir. La belle blonde toute prête, le beau brun s'attache un genre de foulard autour du cou, puis en tendait un à la belle blonde.

-Tu risques de vouloir te couvrir le visage en chemin.

Disons que toutes les routes d'Afrique ne sont pas jolies et asphaltées. Casque sur la tête pour lui aussi, bien installé sur le banc, il fait signe à son amie qui le rejoint et lui dit de ne pas hésiter à lui faire signe en cas de besoin. Après quoi, il faisait vrombir le moteur de la vieille bécane, puis levait le pied et prenait la route pour l'école. Comme attendu, le petit chemin pavé qui menait à leur maison se changea bientôt en chemin de terre et avec la circulation assez dense de la voie principale, les nuages de poussière ne se faisait pas rare. Il ne sait pas pour Alizée, mais Alejandro était heureux d'avoir ce bandeau devant sa bouche et son nez, ses lunettes fumées aussi. C'est aussi l'occasion de voir du pays, les paysages, les savanes, mais aussi, parfois, une rencontre avec le chaos qui règne un brin sur les routes. Les arrêt-stops ne sont pas forcément respectés, les scouters se faufile entre les voies et la plupart des voitures conduisent comme s'ils étaient des tanks, ignorant la moto. Arriveraient-ils en vie à l'école? Heureusement, Alejandro est bon pilote, enfin, il espère.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


This is Africa
@Alejandro Ortega
il est vrai que depuis le dîner nous nous sommes rapprochés et bien plus qu'on l'aurait imaginé. en même temps comment résister au charme espagnol du nom d'Alejandro? malgré nos nombreux ébats il y a aucun malaise au contraire, j'accepte même cette invitation à venir avec toi en Afrique avec plaisir. au moins nous pourrions profiter du pays et qui plus est, du temps passé ensemble. que demander de mieux? d'autant que malo est à nos côtés et peut aussi en profiter pleinement même si il ne vient pas tout le temps avec nous pour sa sécurité et son bien être. lorsque j'ai fini de lui lire une histoire et qu'il s'endort profondément, j'en profite toujours pour rejoindre le lit d'Alejandro et pas que pour dormir à ses côtés, mais aussi faire des folies de notre corps ensemble. je me plais à être à tes côtés et ce voyage nous rapproche bien plus. étant de nature aventurière quand je peux me le permettre, je n'hésite pas et fonce droit pour choisir l'option moto. parce qu'une balade en moto est encore plus plaisante qu'en jeep. il fait chaud et ça va nous rafraîchir ce vent qui va nous fouetter en plein visage et pas que. oui en plus j'adore la moto. enfilant mon casque sur la tête, je n'attendais plus que toi et j'étais fin prête à démarrer pour plus d'une heure de route. m'installant derrière toi, tu me tends un foulard alors je t'interroge du regard et je comprends bien vite après tes paroles. je sens qu'on va emprunter des chemins risqués. merci. risqués dans le sens qu'il y aura sûrement des graviers, de la poussière et j'en passe. je me saisis du foulard. mes mains entourant ta taille, tu fais démarrer le moteur et on est parti. j'en profite pour admirer le paysage, les arbres, peut-être que je verrais aussi quelques animaux galoper par ci par là, je suis à l'affût totale. j'ai envie de voir des animaux comme des zèbres ou même un éléphant, mais pour l'instant on emprunte des routes assez dangereuses d'où le foulard. je me protège les yeux, la bouche et le nez afin de ne pas avoir de la poussière qui me gêne ou même des insectes inhabituels qui passe par là. finalement intérieurement je te remercie de m'en avoir donné un. j'essaye tant bien que mal de regarder ce qu'il se passe, où on va. le désert pour l'instant, pas grand monde qui passe par cette route ou peut-être que si, quelques voitures. c'est dangereux, mais tu gères assez bien. sûrement un habitué des routes comme celle-ci et qui ne te font à priori pas peur. en tout cas je te félicite de savoir conduire aussi bien et prudemment malgré quelques risques. plus d'une heure de route et on en voit presque le bout. je ne peux pas m'empêcher que de sourire en voyant quelques personnes qui arpentent les rues de cette ville. ils semblent heureux, ne se soucie de rien et les enfants courent vite.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
This is Africa
— with @Alizée Wertheimer

Une fois en route, la forêt qui entourait leur maison et la route pavée se change bientôt en savane et en route de terre où la circulation, éparse, soulève parfois des nuages de poussière. Derrière lui, Alizée, bien accrochée, tenait bon, ne se plaignait pas et ne demandait pas à ce qu'ils arrêtent. Il a toujours adoré faire de la moto, ce n'est pas pour rien qu'il en possède une à Boston, surtout avec une jolie fille derrière lui, il doit l'admettre. À un moment, Alejandro ne saurait dire après combien de temps, un petit bloc de circulation semble à l'arrêt. Ils ne tardent pas à voir pourquoi. Un troupeau d'antilopes avait décidé de traverser la route ici et maintenant.

-Regardes Alizée! Pas de doute, on est bien en Afrique.

Comme ils sont à l'arrêt, il éteint le moteur et pose le pied de la moto.

-Ça va derrière, tu tiens le coup?

Lui demande-t-il en tournant la tête, assez pour qu'elle voit son sourire, comme il avait baissé son bandeau au niveau de son cou. Il ne connaissait pas beaucoup de filles qui ne se serait pas plaint en chemin de la poussière ou qui n'aurait pas voulu arrêter une fois ou deux se dégourdir les jambes ou autre. Il a encore à en apprendre sur Alizée. Les antilopes dégagées de la voie, ils reprennent la route et passe à côté du troupeau. C'est fou comment la faune semble s'habituer à l'humain et ses activités.

Il ne fallut pas bien longtemps pour qu'ils arrivent au camp de réfugiés. Dans ce village de tentes, difficile de distinguer ce qui fait la différence entre une école ou quoique ce soit d'autres, sinon les panneaux écrit en portugais et en anglais. Pas bien étonnant, faut bien que les gens des ONG comprennent. Ils franchissent le point de contrôle des soldats, qui leur indique après où se garer après avoir vérifié leur passeport et demandé les questions d'usage. Le mot Ortega semble éveiller le soldat, mais il n'en dit pas mot. Bientôt, Alejandro garait la moto et la balade de l'aller était terminée. Sitôt leur casque enlevé, ils prenaient la main d'Alizée pour l'attirer contre lui.

-Tu as été une passagère modèle. Tu ne mentais pas quand  tu disais adorer la moto... Du coup, ça mérite une récompense, je te laisse décider laquelle.

Après, l'Espagnol sort son téléphone et les notes qu'il avait pour voir où se trouve l'école dans le camp. Il est déjà venu, mais il avoue que ses souvenirs sont flous. Avec un petit coup de main d'Alizée, il arrive à situer leur position et marchait ensuite vers l'école. En chemin, Alejandro expliquait que les enfants qui fuient les camps où on tente de faire d'eux des enfants soldats ou ceux qui sont capturés par les forces onusiennes ou autres, s'ils sont chanceux, ils sont envoyés dans un camp comme celui-ci, surtout s'ils y ont un membre de leur famille. L'école en question sert un peu aussi de camp de déprogrammation si on veut. La fondation Ortega paie, entre autre, les professeurs, mais aussi des psychologues et autres spécialistes pour que les enfants aient du support. Seul hic, et c'est une chose qu'Alejandro tente de corriger, disons qu'il y a beaucoup de roulement de personnels. Ce n'est pas tout le monde qui veut travailler plus de 6 mois/1 an au fin fond de l'Angola.

-C'est la première fois tu visites un camp de réfugiés?

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


This is Africa
@Alejandro Ortega
la moto j'adore en faire et surtout me laisser guider par le conducteur. la dernière fois que j'en ai fait c'était avec céleste pour aller jusqu'à la plage et cette fois c'est différent. on se retrouve en afrique et c'est si beau, j'en profite pour regarder le paysage avec des yeux émerveillés. encore plus lorsqu'on tombe sur une troupe d'antilopes. ils sont si magnifiques, dommage que je n'ai pas le temps de prendre mon téléphone portable afin d'immortaliser ce moment et de faire partager à tout le monde ces animaux qu'on voit. le sourire aux lèvres, je viens te répondre. ils sont si beaux, j'adore ! on dirait une gamine. je suis comme dans un rêve là. parfaitement bien. je me régale même si il y a quelques routes assez pénibles. fallait bien que je râle un peu, mais rien qu'un peu parce que t'es quand même un bon conducteur qui assure tellement bien ce genre de risques. les antilopes sont si sages, ils obéissent aux ordres de leur guide et c'est ça que je trouve extraordinaire. encore quelques routes empruntés et nous voilà arrivés à destination. seulement il fallait bien qu'on se fasse contrôler, nous n'entrons pas comme on veut et c'est avec facilité qu'on peux enfin se rendre à l'école des réfugiés. te stationnant, je prends ta main pour descendre de la moto et enlève mon casque rapidement secouant mes cheveux quelques peu désordonnés, je les remets en place en souriant d'un air amusé en t'entendant. j'ai fait ce que j'ai pu. j'voulais pas agacer le conducteur. ah oui? j'ai déjà une petite idée en tête... oh je ne vais pas tout te dire maintenant, mais tu sais très bien quel genre de récompense me ferait plaisir. je te suis, restant à tes côtés et tu m'expliques alors plus en détails, t'écoutant attentivement et hochant la tête. ils n'ont pas la vie facile, je n'ai vraiment pas de quoi me plaindre. je t'admire de les aider et de contribuer à leur soins, c'est vraiment un geste bienveillant et encore le mot est petit. oui c'est une première pour moi, je l'avoue. j'ai hâte de découvrir. et ça fait longtemps que tu les aide?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
This is Africa
— with @Alizée Wertheimer

Le troupeau d’antilopes qui les retardait sur la route ne manqua pas d’impressionner Alizée. Il la sentait qui trépignait derrière lui et d’ailleurs, elle ne manquait pas de souligner et d’immortaliser le moment, provoquant un léger rire chez Alejandro, plus habitué à ce genre de moments cocasses. Derrière lui, la belle blonde tint bon durant la balade en moto, même si elle devait avouer qu’il y avait des routes pénibles. L’Espagnol ne pouvait qu’acquiescer.

-Si, avec la poussière et tout, ce n’est pas toujours évident.

Sans oublier que les routes son en terre, souvent cabossé, avec des rocs, bref, ce n’est pas un pavé bien droit. Mais cela ajoute au côté aventure de l’affaire, ce qui n’est jamais pour déplaire à Alejandro. Ils finissent par arriver au camp et les deux pouvaient se relever, enlever leur casque. Le petit geste d’Alizée pour replacer ces cheveux et tout n’échappe pas au beau brun, qui apprécie à son tour le moment pour ainsi dire. Ce n’est certes pas un troupeau d’antilopes mais… Vu qu’elle avait survécu à l’aller sans trop ruminer, Alejandro proposait une récompense au choix de la demoiselle. N’en fallait pas plus pour que la Française saisisse l’occasion et intrigue le jeune homme.

-Je peux savoir laquelle?

Trêve de bavardage, ils devaient encore se rendre à l’école de réforme d’enfants soldats et en chemin, Alejandro expliquait grossièrement se dont il était question, afin qu’Alizée comprenne un peu plus ce qu’elle voit. Il faisait au mieux avec ces capacités de pédagogue, ce qui suscitait de nouvelle question de la part de son invitée.

-Bonne question. On a démarré la fondation cela doit faire au moins cinq ans. Au début, j’étais surtout en charge des activités de levée de fonds du côté de Boston, New-York. Après ma sabbatique, ya 2 ans, je me suis impliqué un peu plus et c’est là que j’ai découvert les activités de ce camp, de l’école.

Qu’est-ce qui définit une école? Des murs, une cour de récréation, l’enceinte? Celle de ce camp est différente d’une école urbaine disons. Une simple pancarte annonce que le prochain village de tentes est une école. Au centre se trouve ce qu’on pourrait appeler une cour et si ce n’était des quelques ballons qui y traînent, on ne saurait dire si c’est un terrain vacant ou un endroit plus animé durant la récréation. La première tente, celle où la fameuse pancarte, sert de bureau administratif pour ainsi dire. Leur guide des derniers jours les y attendait, toujours fidèle au poste, en compagnie de la directrice, qui reconnait aussitôt l’homme qu’elle appelle « monsieur Ortega ». La femme, grande, d’un certain poids, portait une belle robe aux couleurs vives, typique de l’Afrique. Alejandro en profite pour présenter Alizée, puis insiste pour que les activités se passent comme à l’habitude, la visite ne devait rien troubler. La directrice acquiesce, sans dire un accord explicite et le groupe put procéder à la visite.

Ils allaient donc de classe en classe, de tente en tente, aussi discrètement que possible, mais l’entrée en scène du groupe interrompait souvent la classe, le temps que les élèves salut la directrice d’un « madame la directrice ». Les curieux ne peuvent s’empêcher de tourner la tête, certains esquissant un sourire. Pour le reste, on pourrait presque croire à une école normale, si ce n’était du vent qui s’engouffre sous la toile et du peu de moyens qu’ils ont. Plus marquant sans doute, c’est le regard

vide de certains enfants, les marques qu’ils ont au bras, à une épaule, les amputés de guerre : ci là un bras, ci là une jambe. Ils arrivent dans une autre classe, aux élèves visiblement plus âgés, certains semblaient même avancés dans leur adolescence. Cette fois par contre, les élèves étaient en rang, visiblement prêt à accueillir le groupe. Alejandro lança un regard à la directrice, qui esquissa un sourire désolé. Pas le temps de maugréer, deux grandes filles s’avancent et offrent à Alizée et lui un bouquet de fleurs. Puis, commence un petit spectacle, d’abord une chorégraphie, sorte de danse africaine avec du rythme, les autres élèves tapant du pied et des mains. Après cette première prouesse, ils eurent droit à une chorale. Alejandro jetait des petits coups d’œil à Alizée, aussi surpris qu’elle. À la fin, quand il voit ces enfants, ces ados, qui ont tant traversé, qui sourient et tout, qui chantent, qui dansent, l’Espagnol ne peut retenir une larme. Et à la fin, c’est tout juste s’il eut la force de se reprendre et de les remercier du fond du cœur et de dire que ce sont eux les héros. Il ne manqua pas d’exiger d’avoir des photos avec eux, avec Alizée, histoire d’immortaliser cette journée et de rajouter à ces souvenirs.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


This is Africa
@Alejandro Ortega
comme si que je venais de voir une troupe d'antilopes pour la première fois de ma vie.. attendez, en faites c'est le cas en y pensant parce que j'en ai vu qu'à la télé. j'aimerais immortaliser ce moment et partager ça dans le monde entier, comme une gamine je trépignais d'impatience d'en voir plus. c'est si beau et ils obéissent au doigt à l'oeil au meneur. il est vrai que les routes sont pas très praticables pour en faire de la moto, mais j'ai su me tenir et je peux me montrer patiente quand je le souhaite. c'est les risques de la moto dans un endroit comme celui-ci et ça en vaut la peine. et puis il y a pire, non? en tout cas je passe un bon moment avec toi, c'est l'essentiel. une fois arrivé, casques retirés, lorsque tu parles de récompense j'en profite pour émettre quelques sous-entendus parce qu'évidemment j'aime beaucoup te taquiner et tu sais bien ce que j'ai en tête. mh... on verra bien ce soir... je te lance un regard provocateur, discrètement je claque ma main sur ta fesse comme pour te provoquer un peu plus et j'arque mes sourcils, un sourire charmeur s'étirant sur mes lèvres. je reprends mon sérieux quand tu me parles un peu plus du projet qui te tiens très à coeur sur ce refuge. woow.. en tout cas ça me coupe le souffle que tu te donnes autant de mal à les aider. tu mérites mes félicitations, mais je suppose que tu le fais surtout de bon coeur et ça se voit. je découvre l'endroit et j'en suis stupéfaite, ils ont si peu de choses et pourtant ils ont l'air d'être si heureux. comme quoi, c'est ceux qui sont le plus à plaindre qui ne disent rien et se contentent de ce qu'ils ont sans râler. voilà la beauté de l'humanité où elle se trouve. il faudrait que certains en prennent exemple, pour ma part je trouve ça magnifique. nous entrons dans la première tente pour se présenter à la directrice. je suis très admirative de ce genre de femme forte et toujours le sourire aux lèvres, qui feront tout pour ces enfants comme tu le fais. elle nous fait visiter les lieux, je suis émerveillée par tant de respect alors que les enfants se lèvent directement de leur chaise quand elle entre dans chaque classe. on peut voir leur marques et ça me touche sincèrement, ce qu'ils ont traversés est si dur, ils ont tant de courage. puis des adolescents nous accueillent comme si ils nous attendait. je suis si émue du fait que ces filles m'offrent ce bouquet de fleurs, je le prends avec grand plaisir et les remercie de tout coeur, leur déposant un baiser sur les joues. c'est tellement adorable et touchant. vient le moment du spectacle et là je fonds carrément. leur chorégraphie est si belle, ils y prennent du plaisir et ils font ça si bien. ça se voit qu'ils sont enjoués et puis moi j'suis tellement émue. submergée par les émotions qui émanent en moi, j'arrive à en faire couler quelques larmes sur mes joues, les essuyant d'un revers de main discrètement. nous qui nous plaignons de nos petits tracas de la vie, je me sens minable. j'en ai des frissons à la vue de ce spectacle parce que vraiment, je comprends qu'ils ont traversés des étapes douloureuses dans leur vie et malgré tout, ils ont le sourire jusqu'aux oreilles. on fini par immortaliser ces moments, prenant des photos d'eux. j'ai pu remarquer ta larme couler, toi aussi t'as ressenti toutes ces émotions. je viens à te sourire doucement. merci de me faire vivre des journées comme celle-ci. c'était vraiment si beau. ils sont tellement mignons et forts malgré ce qu'ils ont traversés. wow. j'ai envie de dire qu'à côté d'eux, j'ai pas de quoi me plaindre. j'ai traversé bien des galères, encore aujourd'hui et je peux mourir dans la minute qui suit avec ma maladie, mais eux ce ne sont que des enfants qui ont toute leur vie devant eux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
This is Africa
— with @Alizée Wertheimer

Alizée ne pouvait peut-être pas voir son sourire en coin qu'il affichait, ce qui n'empêcha en rien le beau brun de dire:

-C'est moins risqué si on a un bon pilote aux commandes.

À ce niveau, Alejandro avait une conduite sûre, sans faire de folie, surtout pas quand il a une passagère accrochée à lui. Le reste de la balade se passe sans incident et la demoiselle qui l'accompagnait n'avait pas trop râlé, alors elle méritait bien une récompense. Récompense qu'elle gardait en banque jusqu'à ce soir et voir la belle en profiter pour lui donner une tape sur une fesse le fit lâcher un "hey!" et de rire, avant de dire un petit "Comme tu voudras". Dieu qu'il adore ce regard provocateur combiné à cette tête d'ange. Sexy en diable.

Sauf qu'ils ne sont pas venus dans ce camp de réfugiés au fin fond de l'Angola pour roucouler, ils devaient aller voir l'école et Alejandro en profita pour expliquer à Alizée le camp, l'école, son rôle dans tout cela et répondre aux interrogations de la belle, qui ne cachait pas qu'elle était impressionnée. Dommage qu'il ne le fasse pas pour impressionner les jolies filles. L'Espagnol se montre plutôt modeste, une caractéristique qu'il développe. Avant, il était faussement modeste, mais aujourd'hui, il est sincère.

-C'est peu de choses au fond, toute proportion gardée. Ceux qui font le gros du travail, c'est ceux qui bossent ici, jour après jour.

Ces gens-là ne retournent pas dans leur appartement huppé de Boston, ne voyage pas au quatre coins du monde pour, de temps en temps, allouer un peu de son temps à une œuvre de bienfaisance. Alejandro méprise presque son rôle dans cette affaire. On lui attribut beaucoup de mérites et il trouve cela bien ingrat. Il devrait être le dernier qu'on remercie et non le premier. Mais en ce monde, l'argent pèse lourd et c'est bien de l'argent Ortega qui a financé cette école, entre autre.

Ce qui n'empêche pas le beau brun aux tendances stoïciennes d'être touché par l'attention. S'il avait été seul, cela aurait pu être pire, mais en compagnie d'une amie, son orgueil espagnol prenait un brin le dessus. Puis, dans cette classe des élèves plus âgés, il sentit l'Afrique faire son petit effet aussi sur Alizée. À la fin, on les raccompagnait à l'entrée de l'école. Alejandro fut requis un petit instant seul avec la directrice, avant de rejoindre Alizée, qui ne manqua pas de le remercier. Puis, comme cela, sans prévenir, le beau brun vient l'embrasser. Rien de trop intense, quoique, si elle prolonge, le jeune homme ne promet rien. Son trop plein d'émotions avait besoin d'un exutoire.

-Non, tu n'as pas de quoi te plaindre.

Puis, ne perdant jamais le nord, l'Espagnol saisit l'occasion.

-Cela veut donc dire que tu vas m'aider à organiser la prochaine levée de fonds?

Mine de rien, ils forment un duo efficace et un coup de main n'est jamais de trop, d'autant qu'Alizée a ses contacts, il n'en doute pas. Après quoi, ils rejoignirent la moto. La journée était vite passée, c'est certain.

-Toujours bonne pour faire la balade du retour? D'après moi, on sera rentré avant la tombée de la nuit. Je ne sais pas si tu veux appeler avant?

Prendre des nouvelles du petit ou quoi.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


This is Africa
@Alejandro Ortega
et je t'admire d'avoir été un bon pilote. répondais-je avec le sourire aux lèvres. je n'arrive pas à le perdre ce sourire malgré ce qu'il se passe dans ma vie en ce moment, c'est le bordel dans tous les sens, mais j'arrive à sourire grâce à toi et ce voyage, je devrais t'en remercier et je le ferais. pour autant j'aime t'embêter et te provoquer un peu plus et si nous étions seuls toi et moi j'aurais bien fait plus que te donner une fessée pour plaisanter, crois-moi. je me mets à rire à ta réflexion. je sais que t'aimes ça, petit coquin. ce soir je ferais plus... et je sais d'avance que tu as hâte comme moi d'être ce soir pour profiter de plus d'intimité. pour l'instant il fallait rester sérieux parce qu'on est là pour ses enfants et cette école. tu m'expliques d'avantage ce que tu fais pour eux et je trouve ça touchant, peu de personnes penseraient à eux et rien que le fait que tu t'investis pour rendre leur vie meilleure est déjà une belle chose. tu rigoles ou quoi? t'es beaucoup trop modeste, l'espagnol. tu fais déjà énormément et oui ils font le travail, mais tu leur donne aussi un coup de pouce quand même. parce que grâce à toi ils ont les fonds nécessaires pour arriver à quelque chose de bien. et ils ont une sacré reconnaissance, la directrice t'accueille les bras ouverts, les enfants t'adorent ça se voit et plus encore ils nous offrent un spectacle digne de ce nom qui nous fait réfléchir à notre vie. parce que franchement ils ont vécu tellement d'événements difficiles... je suis reconnaissante d'être encore en vie et d'être là. j'avoue que je suis sensible à ces émotions dans leur regard et leur sourire. on peut percevoir qu'ils n'ont pas eu la vie facile et pourtant ils gardent le sourire. alors oui, après que t'as pris ton temps pour parler avec la directrice, je viens à te remercier du fond de mon coeur. sans m'y attendre et avec une agréable surprise tu m'embrasses et je prolonge le baiser passionnément et avec plus d'intensité. c'est toujours un plaisir d'échanger ces baisers avec toi. tu fais tout pour me faire fondre, toi. j'acquiesce de la tête à tes sages paroles. tu ne perds pas de temps pour me demander aussi de l'aide pour les fonds, un sourire amusé s'étire sur mes lèvres. alors c'était donc pour ça que tu voulais me faire venir? pas pour profiter de ma présence et de ses moments en toute intimité? que je lance en te regardant d'un air malicieux. je te taquine comme d'habitude. je pense sincèrement que ça pourrait très bien se faire. il va falloir que je me renseigne auprès de papa et grand papa. mine de rien la journée s'est passé à une telle vitesse. je suis carrément prête ! je vais appeler mon frère pour prendre des nouvelles de mon amie... céleste est dans le coma et chaque jour je prenais des nouvelles auprès de mon frère qui est son kiné aussi. je sors mon téléphone portable de ma poche et appelle elias.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)