Invité
est en ligne
Invité
Déjà quelques jours maintenant qu'Alejandro était de retour en Afrique. Habituellement, il faisait ce genre de voyage seul, mais cette fois, il était accompagné: d'une femme et de son gamin qui plus est. Ceux qui le connaissaient cachèrent mal leur surprise, mais Alejandro eut tôt fait de les rassurer: non, il ne revenait pas en Angola avec sa famille, mais bien une amie et son enfant.
L'Espagnol, qui n'aime pas laisser trop de choses au hasard, avait décidé que le trio s'installeraient dans une petite maisonnée. La maison, faite de bois, était montée sur une petite butte entourée d'arbre avec une clairière au devant. On devinait à sa taille qu'elle n'était pas la maison d'un citoyen lambda. Parait-il qu'elle appartenait à un maire ou à un officiel allemand à l'époque de la colonie. Toujours est-il que l'endroit, une fois sur place, donnait l'impression d'avoir reçu un entretien minimal, mais suffisant tout de même. Alejandro pour sa part aima tout de suite la grande galerie à l'avant.
La maison ne faisait tout de même qu'un étage, bien qu'elle possédait une petite cave et un garage. Il y avait deux chambres, dont une où Alejandro avait fait en sorte d'installer un deuxième lit pour Malo. De son côté, il avait la sienne, qu'Alizée était libre de rejoindre à tout moment... L'Espagnol avait aussi trouvé une nounou pour s'occuper du gamin dans le jour, si le duo devait aller s'aventurer. Il avait organisé une rencontre zoom entre Alizée et elle, histoire qu'elle donne son aval.
Au-delà de la nounou, pas question d'avoir de domestique. Alejandro a bien un conseiller, une femme sur place pour son organisation caritative et un guide qui les aide et répond à leur question, bien que le jeune homme connaisse quand même le coin, il y était déjà venu deux fois déjà. D'ailleurs, c'est lui-même, en ville, qu'il avait pu louer une moto à un atelier de mécanique. Depuis, c'était son principal moyen de déplacement, laissant volontiers la jeep à Alizée.
Quelques jours donc qu'ils vivaient, habitaient l'Afrique. L'hémisphère sud est en hiver présentement et si les journées sont chaudes, les nuits sont assez fraîches, près de 10 degrés. La faune, les arbres, les gens, rien ou presque n'est comme en Europe dans ce pays où beaucoup parlent portugais ou anglais. Heureusement, Alejandro parle couramment les deux langues. Ce matin, il avait préparé le petit déjeuner, avant de revoir avec Alizée le plan pour la journée. Ils devaient aller dans une école à plus d'une heure de route pour se rapprocher d'un camp de réfugiés et de la frontière avec le Congo voisin. Pour toutes sortes de raison, il était préférable que Malo ne les accompagne pas aujourd'hui. Cette expédition leur prendrait une bonne partie de la journée. Alejandro comptait bien enchaîner le lendemain avec une journée à la plage qui serait plus que bienvenue.
-Tu vas prendre la jeep ou tu veux te risquer à faire une balade en moto avec moi?
L'Espagnol, qui n'aime pas laisser trop de choses au hasard, avait décidé que le trio s'installeraient dans une petite maisonnée. La maison, faite de bois, était montée sur une petite butte entourée d'arbre avec une clairière au devant. On devinait à sa taille qu'elle n'était pas la maison d'un citoyen lambda. Parait-il qu'elle appartenait à un maire ou à un officiel allemand à l'époque de la colonie. Toujours est-il que l'endroit, une fois sur place, donnait l'impression d'avoir reçu un entretien minimal, mais suffisant tout de même. Alejandro pour sa part aima tout de suite la grande galerie à l'avant.
La maison ne faisait tout de même qu'un étage, bien qu'elle possédait une petite cave et un garage. Il y avait deux chambres, dont une où Alejandro avait fait en sorte d'installer un deuxième lit pour Malo. De son côté, il avait la sienne, qu'Alizée était libre de rejoindre à tout moment... L'Espagnol avait aussi trouvé une nounou pour s'occuper du gamin dans le jour, si le duo devait aller s'aventurer. Il avait organisé une rencontre zoom entre Alizée et elle, histoire qu'elle donne son aval.
Au-delà de la nounou, pas question d'avoir de domestique. Alejandro a bien un conseiller, une femme sur place pour son organisation caritative et un guide qui les aide et répond à leur question, bien que le jeune homme connaisse quand même le coin, il y était déjà venu deux fois déjà. D'ailleurs, c'est lui-même, en ville, qu'il avait pu louer une moto à un atelier de mécanique. Depuis, c'était son principal moyen de déplacement, laissant volontiers la jeep à Alizée.
Quelques jours donc qu'ils vivaient, habitaient l'Afrique. L'hémisphère sud est en hiver présentement et si les journées sont chaudes, les nuits sont assez fraîches, près de 10 degrés. La faune, les arbres, les gens, rien ou presque n'est comme en Europe dans ce pays où beaucoup parlent portugais ou anglais. Heureusement, Alejandro parle couramment les deux langues. Ce matin, il avait préparé le petit déjeuner, avant de revoir avec Alizée le plan pour la journée. Ils devaient aller dans une école à plus d'une heure de route pour se rapprocher d'un camp de réfugiés et de la frontière avec le Congo voisin. Pour toutes sortes de raison, il était préférable que Malo ne les accompagne pas aujourd'hui. Cette expédition leur prendrait une bonne partie de la journée. Alejandro comptait bien enchaîner le lendemain avec une journée à la plage qui serait plus que bienvenue.
-Tu vas prendre la jeep ou tu veux te risquer à faire une balade en moto avec moi?
(Invité)