Smooth Jazz & Vodka Martini | ft. Leandra

Ambiance sonore | En fond sonore, couvrant à peine le volume des conversations des clients du « Modern », quelques notes de piano fusent ça et là, lâchées à qui voudra bien les entendre. Derrière son clavier, Orson agite des mains sur les touches d’épicéa. De là où il se trouve, il ne peut discerner un visage ou une boisson sur une table. Concentré sur la qualité de ce qu’il produit, il n’a de toute façon pas le luxe de s’attarder autour de lui ; seuls son piano et la course de ses doigts n’a son attention.

Ce n’était pas la première fois qu’Orson et son groupe jouaient dans ce bar. Habitués des lieux, ils trouvaient ici une scène sur laquelle ils pouvaient jouer deux à trois fois par mois, en fonction de la programmation des lieux. Au fil des soirées, le patron était devenu un ami du groupe.

D’une fluidité sans failles, le morceau que le groupe joua s’étira avant de disparaître. Quelques secondes de flottement, puis un nouvel air s’installa dans l’espace. Bien au courant de leur programmation, Orson et ses amis savaient qu’ils jouaient là le dernier morceau de leur soirée. Après cela, Orson pourra se ruer au bar pour profiter d’un verre bien mérité ; un vodka martini.

Sortir, s'aérer la tête, changer d'endroit. Un bar qui a été proposé, Leandra, parmi d'autres collègues, invitée. Quelque part, c'est une bonne chose que mes employés ne se sentent pas mal de me proposer ce type d'activité. On bois quelque verres, parle de tout, de rien, apprécie le groupe qui joue en fond. Les éléments se retirent un à un, laissant une Leandra seule avec son verre.

Après cette chanson, j'y vais. Au final, encore une chanson qui se joue et je reste là. Ma vie, c'est n'importe quoi, et ce temps avec moi-même un peu seule, ça fait toujours du bien. Le groupe termine enfin, se fait applaudir et le barman s'adresse à l'homme à côté de moi, le félicitant de son morceau de ce soir. Je le regarde, lui offre un sourire et le félicite à mon tour ; "C'était un super concert ce soir. J'ai beaucoup aimé, félicitations encore." et je lève mon verre d'un sourire.

Orson et son groupe terminent leur prestation dans l'indifférence la plus générale. Quelques applaudissements se font tout de même entendre,mais ils ne sont pas légions. Dans ce genre d'endroits, la musique n'était qu'un fond sonore pour la plupart des gens. Il y avait bien certaines personnes qui venaient pour la musique mais ils se faisaient de plus en plus rares. De toute façon, Orson ne jouait pas pour la renommée et la gloire ; il jouait pour le plaisir de faire de la musique, pour le plaisir de partager cet instant avec ses potes.

Le musicien rejoint le bar où l'attendent un vodka martini et une femme qu'il ne connaît pas. Orson trempe ses lèvres dans son verre avant de réagir aux propos de la jeune femme. Il sourit sincèrement, si Orson savait rester humble la plupart du temps, il appréciait qu'on complimente sa musique et sa façon de jouer. « Merci beaucoup » commence t-il simplement avant de jeter un coup d'oeil au verre de @Leandra T. Carreirao. « Je vous paie un verre ? Je n'aime pas trinquer seul » ajoute-t-il ensuite.

Ce n'est que politesse que de féliciter le travail de ses musiciens, travail qui a été excellent, en plus de ça. Certains ici n'était là que pour une musique de fond, néanmoins, nous étions en face d'un travail de qualité. J'y connaissais pas grand chose en musique, bien que j'avais essayé, plutôt orientée dans les papiers, l'administratif, que dans la lecture de partition, mais si je pouvais bien reconnaître une chose, c'est le visage souriant et ravi des musiciens. Présents pour le plaisir d'être avec les autres, le plaisir de partager leur passion, et c'est ce qui faisait d'eux un noyau agréable à entendre. « Merci beaucoup » hoche la tête d'un sourire. « Je vous paie un verre ? Je n'aime pas trinquer seul » la surprise, en premier lieu, et je me pince la lèvre. J'ai pensé à bien des manières, j'ai pensé à bien des choses. Notamment sur le travail, parce que c'est facile, que d'offrir sa carte puis d'arranger un rendez-vous, puis des leçons avec la fondation. Sujet de conversation tout trouvé, d'une Leandra beaucoup trop engagée. Repos, Leandra, repos, que j'essaie de me répeter. Prenons cette soirée comme elle vient. "Ce serait avec grand plaisir, oui." et d'un geste rapide, je me déplace d'une chaise et offre un sourire ; "Tu prenais énormément de plaisir à jouer, ça fait vraiment du bien de voir des gens passionnés par leur métier." et je le sais parce que je le suis aussi, à ne pas compter les heures et à me tuer à la tâche. "J'me permet de te tutoyer directement." offre un nouveau sourire ; "Je m'appelle Leandra."

Orson la voit se lever et, dans un geste plus ou moins galant, il tire la chaise à côté de lui pour faire place à la jeune femme. Là, alors que l’espace entre eux s’était réduit de quelques dizaines de centimètres, il pouvait mieux l’observer, mieux apercevoir les détails sur son visage et ceux de sa tenue. Le musicien eut ensuite un geste vers le barman et ce dernier s’activa pour remplir le verre de Leandra. « Merci, la musique est ma passion et j’aime jouer pour les autres » dit-il en acquiesçant. Il ne voyait pas la musique comme un art solitaire, non. Orson avait besoin de partager. « Je suis ravi que ça t’ait plus, c’est l’effet que j’aime procurer chez les autres » ajouta-t-il ensuite. « Dans ce cas enchanté Leandra » répondit le musicien en trinquant avec elle. « Tu peux m’appeler Orson ». Il regarda alors autour d’elle, elle semblait être seule. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu viens souvent dans ce bar ? » lui demanda le professeur de musique avant de tremper ses lippes dans son vodka martini. Il l’écoutait attentivement, réellement intéressé. D’ordinaire, il se contentait de boire seule un ou deux verres avant de rentrer chez lui, mais maintenant qu’il avait un peu de compagnie avec lui, il n’allait pas s’en plaindre. « Et tu fais quoi dans la vie ? » s’interrogea Orson, désireux d’en savoir plus sur la jeune femme.

Il tends la chaise et je réalise que ça fait des années qu'un geste galant inconnu ne m'était pas arrivé. Bizarrement, ça fait du bien. C'est étrange, et en même temps, cette nouveauté, ça me fait sortir de cette bulle que je me suis créée. « Merci, la musique est ma passion et j’aime jouer pour les autres » Je souris et hoche la tête, comprenant parfaitement l'idée, même si je suis loin de sa réalité et du côté artistique qui l'entoure. « Je suis ravi que ça t’ait plus, c’est l’effet que j’aime procurer chez les autres » rigole légèrement, taquine d'un ; "L'effet de plaire ?" Le charme légendaire de la brune qui prends le dessus, avant de donner son prénom. « Dans ce cas enchanté Leandra. Tu peux m’appeler Orson » acquiesce et trinque avec l'homme. Orson. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu viens souvent dans ce bar ? » La tête se secoue et j'offre une petite moue ; "Non non pas du tout, je suis venue avec des collègues, c'est bien ma première sortie depuis des années !" ça, j'aurais peut-être dû le taire ; "J'veux dire, c'est très rare de me trouver ici, je suis plutôt plat de sushi devant ma télé, comme soirée." et offre un rire, parce que c'est la pure vérité. « Et tu fais quoi dans la vie ? » et là, alors que j'étais à deux doigts de répondre, je réalise qu'en fait, ça ne m'est jamais arrivée. Être confrontée au monde, ne pas savoir quoi dire. Est-ce que c'est trop pompeux de dire que je suis à la tête d'une fondation pour les femmes ? Est-ce que l'intérêt de l'homme ensuite changera, si je me place trop haut ? Trop bas ? Est-ce que ça peut lui profiter ? Des questions sans suite qui passent en tête. D'habitude, lorsque j'approche quelqu'un, c'est toujours avec un but. Toujours. Principalement lié à la fondation d'ailleurs, ma vie se résumant aux enfants et au travail. Néanmoins, j'ai un entourage où tout le monde sait ce que je fais, alors là, je bloque un peu, avant de sourire. "Je m'occupe à plein temps de deux petits monstres et je donne tout le reste de mon temps à une fondation, All For One, pour les femmes, notamment." offre un énorme sourire, parce que je me suis sortie. C'est exactement ce que je fais, aucun détour, aucun mensonge. "Et toi, à part jouer ici et plaire aux autres, tu as d'autres occupations ?" d'un sourire taquin, intriguée par l'homme désormais.

D’un geste désintéressé – parce qu’à présent, son attention était toute portée vers Leandra – Orson leva son verre pour le porter à ses lèvres. Il se concentrait sur ses yeux, son sourire. « Ce n’est pas plus mal une soirée canapé ! Ne crois pas que je passe mes soirées dans ce bar à jouer du piano » répondit-il en riant légèrement.  Parce qu’au fond, Orson était un pantouflard, un casanier. Et bons nombres de ses soirées se résumaient à un plateau repas devant Netflix. « Ça veut donc dire que si je veux espérer te recroiser, je dois venir jouer du piano dans ton salon ? » demande-t-il toujours en riant, arborant un rictus joueur. Attentif, il l’écoutait parler d’elle, de son métier, qu’il s’agisse de ce qu’elle faisait pour sa fondation ou pour ses enfants. Parce que mère de famille était un travail à part entière, Orson le savait. « Quel âge ont tes deux monstres » demanda le musicien en reprenant les termes de la brune. « Et j’ignorais que c’était toi derrière la fondation All For One. Tu es sûre qu’on ne s’est pas déjà vus dans ce cas ? » , parce que le nom de cette fondation lui disait quelque chose, peut-être qu’il avait déjà joué pour eux mais non, impossible, lui ou Leandra s’en serait souvenu. Orson termina son verre, le reposant sur le comptoir du bar. Puis il se retourne vers la jeune femme. Cette conversation lui faisait du bien. D’habitude solitaire après ses concerts, il aimait la scène qu’ils étaient en train de jouer. « Je suis professeur de musique à Harvard, enfin assistant professor mais c’est pareil » , sans la paie très généreuse – bien qu’il n’eût pas à se plaindre – et les responsabilités. « Ça va bientôt faire trois ans je pense » continua-t-il après un court instant de réflexion. Harvard avait presque toujours fait partie de sa vie, d’abord en tant qu’élève puis en tant qu’enseignant. « Ça m’arrive aussi de donner des cours de pianos ou des cours de basse » , avec un mouvement vague de la main. « Et que fais-tu lorsque tu ne travailles pas ? Lorsque tu n’as pas le nez dans ton travail de mère ou dans ta fondation ? » , vraiment intéressé.

Le sourire est au rendez-vous, quand la compagnie est bonne, et ce soir, elle l'est. Dingue comme parfois, le hasard peut très bien faire les choses. « Ce n’est pas plus mal une soirée canapé ! Ne crois pas que je passe mes soirées dans ce bar à jouer du piano » Mon rire se joint au sien, il pourrait passer ses soirées ici que je n'y verrais pas le mal. Quand j'ai pas les enfants, mes soirées se résument à bosser depuis mon bureau jusqu'à pas d'heure, commander de la nourriture et aller dormir jusqu'au matin, où je recommence la même journée. « Ça veut donc dire que si je veux espérer te recroiser, je dois venir jouer du piano dans ton salon ? » les yeux se concentrent sur l'homme et le sourire est flatté. "Si tu viens avec ton piano, je fournis le vin !" et c'est la plus simple vérité, je ne suis pas contre d'un peu de musique depuis mon salon, mais je n'y ai aucun instrument, sauf peut-être une guitare mal accordé dans un placard et un set d'harmonicas offert à Aaron pour son anniversaire. Rien à se mettre sous la main de mon nouvel ami, hélas. « Quel âge ont tes deux monstres » réponds directement ; "Neuf et cinq ans !" toujours petits, mais grandissant, et ça va pas en me rendant plus jeune. « Et j’ignorais que c’était toi derrière la fondation All For One. Tu es sûre qu’on ne s’est pas déjà vus dans ce cas ? » Une gorgée de mon verre qui se dépose dans ma bouche et j'interviens d'un ; "Négatif. J'ai une très bonne mémoire visuelle mais aussi des noms, et je me serais souvenue de toi." un sourire charmeur, mais ne détruit pas une possibilité ; "T'es peut-être déjà venu cela dit, mais je ne suis pas certaine d'avoir été présente ce jour-là." ou peut-être de loin, mais nous n'avions pas été directement présenté. Quel dommage. Mais maintenant qu'on est là, on pourra se croiser autant de fois qu'on le souhaitera, pas vrai ? Peut-être pas, à voir la suite de cette soirée. « Je suis professeur de musique à Harvard, enfin assistant professor mais c’est pareil. Ça va bientôt faire trois ans je pense » la tête fait oui, j'ai été à Harvard pendant si longtemps, j'ai vu tellement de personne aller et venir que je ne saurais dire. Les trois quarts des personnes, on les croise sans même les voir. « Ça m’arrive aussi de donner des cours de pianos ou des cours de basse » , de la surprise se lit sur mon visage ; "Un homme qui aime partager son savoir avec les autres, alors." Il est le genre de personne qui a pris sa passion et en a fait son métier, et je trouve ça incroyable. Pendant un cours instant, je pourrais croire qu'on est fait du même rocher. « Et que fais-tu lorsque tu ne travailles pas ? Lorsque tu n’as pas le nez dans ton travail de mère ou dans ta fondation ? » rigole légèrement et secoue la tête en réfléchissant, se rendant compte du malaise. "Eh bien je..." et laisse un moment s'installer. Rien, Leandra. Rien du tout. Aucune passion. Tu ne vis que pour le travail, et quand c'est pas le cas, tu te donnes corps et âmes à ces deux petits êtres. "Je..." et le regarde, en rigolant ; "Wow, j'aurais jamais cru que ça aurait été la question la plus difficile de la soirée !" Qu'est-ce que tu fais pour toi, Leandra ? Par passion des choses ? "Disons que j'ai de la chance d'avoir un travail qui me passionne." et aucune vie après ça. Je ne l'avais pas réalisé avant de le dire à haute voix. "Et toi ? T'as des petits monstres ? D'autres passions que la musique ?" remets l'attention sur lui, parce que je préfère écouter qu'être entendue, encore plus quand je n'ai pas la réponse aux questions. Parle-moi de toi, de l'autour, de ta vie. Fait moi oublier ce trou béant dans la mienne, que je n'avais pas réalisé jusqu'à maintenant.

« Laisse-moi trouver un ou deux déménageurs et je pourrai m’installer dans ton salon » poursuivit Orson en riant, avant de porter le nectar qui dormait dans son verre jusqu’à ses lèvres. Le musicien avait soif, et son verre se vidait plus vite qu’il ne le souhaitait. Sur scène, sous les feux des projecteurs, Orson avait eu chaud, beaucoup chaud, si bien qu’il avait se besoin de boire dès qu’il sortait de scène. Elle avait deux enfants, Orson n’avait pas encore eu cette chance. Pourtant, l’envie de fonder une famille ne lui était pas totalement étrangère, c’est même quelque chose qu’il espérerait. Mais Orson avait toujours eu cette étrange impression que ce n’était jamais le bon moment. « Mh si tu le dis, je fais de toute façon plus confiance à ta mémoire qu’à la mienne » dit Orson en reconnaissant volontiers ses tares, « j’ai sûrement du avoir à faire avec ta fondation alors. Je me répète, mais la All For One me dit quelque chose ! » peut-être avait-il même déjà joué pour eux : Orson n’en savait rien. Il fit un geste vague de la main pour changer de sujet.

Il la regarda alors chercher. Un rictus joueur se dessinait au coin des lèvres d’Orson, presque content de la voir peiner à trouver une réponse. « Pas de « petits monstres » non » . Il leva une nouvelle fois le coude pour prendre de nouvelles gorgées. « Disons que je peine à trouver la bonne personne pour fonder une famille » . A son tour, il marqua un court instant pour réfléchir. « J’avoue que la musique occupe une très grande partie de ma vie »avoua-t-il, presque coupable. « Quand je ne joue pas, j’écoute, et quand je n’écoute pas, j’enseigne » . La vie du musicien pouvait paraître monotone, mais elle lui allait comme ça. Orson était heureux, il aimait la vie qu’il menait. Le professeur termina son verre, avant de le reposer sur le comptoir. « Nous sommes tous deux passionnés par nos métiers … Et si on se trouvait une nouvelle passion commune ? » demanda-t-il avec un air de défi, avant de désigner d’un geste du menton une table de billard qui venait de se libérer un peu plus loin. « Le perdant offre la prochaine tournée » ajouta le musicien comme si cela pouvait pimenter leur partie.

« Laisse-moi trouver un ou deux déménageurs et je pourrai m’installer dans ton salon » Je rigole et la tête se secoue ; "Un ou deux ? Tu dois avoir peu d'affaire à déménager !" que je lance, taquine. Si je devais embaucher des déménageurs, il m'en faudrait au moins cinq, je pense. Histoire de tout débarrasser. C'est aussi peut-être dû au fait que j'ai des enfants maintenant, et de ce fait, forcément, j'entasse des choses qui ne sont pas forcément utile, ni même à moi, d'ailleurs. Des monstres, ça prends de la place, et peut-être qu'il le sait mieux que personne. « Pas de « petits monstres » non. Disons que je peine à trouver la bonne personne pour fonder une famille » . La tête fait oui, le regard qui se perd dans le vide. C'est toujours compliqué que de trouver chez quelqu'un la bonne personne. Pour la vie, pour une famille, pour l'aimer toujours et à jamais. « J’avoue que la musique occupe une très grande partie de ma vie. Quand je ne joue pas, j’écoute, et quand je n’écoute pas, j’enseigne » . Le sourire est tendre, "C'est tout à ton honneur." c'est tout un travail, tout une patience, que d'enseigner. J'ai essayé, mais j'y arrive pas. Je crois que je suis peut-être trop vorace pour ça, j'ai besoin de sentir que les choses avancent, j'ai besoin de me battre, me débattre, au tribunal, dans la vie, pour les autres. Je ne sais pas offrir des outils pour qu'ils s'en sortent. Tu vois, en tant de guerre, je serais guerrière et tu serais formateur. J'aime foncer, avancer. Tu serais probablement le plus posé des deux. J'envie parfois ce côté là chez les autres. « Nous sommes tous deux passionnés par nos métiers … Et si on se trouvait une nouvelle passion commune ? » réponds d'un direct ; "Avec plaisir, tu proposes quoi ?" et les yeux suivent les siens, intriguée. « Le perdant offre la prochaine tournée » le sourire est grand, tu apprendra à tes dépends, Orson, que je suis très joueuse. "Le perdant.. tu vois, intérieurement, tu sais déjà que je suis celle qui possède la victoire." le sourire est grand, je me mords la lèvre en allant vers la table en question. La vérité, c'est qu'il a mal choisi, il est mal tombé. Autre chose, et je n'aurais pas été bonne, bowling, fléchette, qu'importe. Mais s'il y a bien un talent caché là dedans, c'est le billard. Le perdre à ses dépends, mais autant en profiter pour pimenter le jeu. "Et si le perdant," montre l'homme d'un signe de la main, "doit faire à la gagnante," je me montre d'un signe de la main, "un cadeau lors de leur prochaine entrevue ?" un sourire sur les lèvres, précise d'un ; "ça peut être dans une semaine comme quatre mois comme deux ans, pour ce qu'on en sait !" mais, lors de l'entrevue, un cadeau devra être fait. J'attrape une queue de billard et place les boules, relevant les yeux vers l'homme. "Alors ?" finalement, pour une soirée où je ne voulais pas aller, je suis plutôt contente de la tournure des choses.