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BURN BRIGHTER THAN THE SUN ☼


Beaucoup de choses se sont passé depuis le Springs Break. Je venais d’apprendre le secret de Taram qui est en fait mon frère… Même pas un demi-frère c’est vraiment mon frère de sang. Notre père biologique est mort peu de temps après la naissance de Taram. Mais je ne comprenais pas ce qui avait pris à notre mère de m’avoir caché l’existence de mon frère. Surement elle me trouvait trop dangereux pour lui. Durant cette période j’ai beaucoup réfléchis… J’ai pris rendez-vous chez un spécialiste au retour de Thaïlande. Il m’a hypnotisé pour essayer de trouver la chose qui me mettait en rogne contre ma famille… J’ai appris un truc inattendu.

    ???: Je t’aime Elwyn, Cela fait longtemps que je voulais te le dire… Je suis certes plus jeune que toi, mais je suis amoureuse…
    Elwyn est mon premier prénom, celui que mes amis utilisaient à l’époque où je vivais en Irlande. La jeune fille était plus jeune. Je ne me souviens plus de mes souvenirs en Irlande. Beaucoup de chose se sont passé et surtout j’ai voulu tout oublié… Je me souviens qu’elle était rousse, une très jolie rousse. Je ne me souviens plus de comment elle s’appelle mais en la voyant elle me rappelait une amie à moi de la Lowell. Elle me fait penser à Charlie. Lors de la thérapie j’ai appris une autre surprise :
    ???: Elwyn… j’ai… je… Tu peux venir me voir…
    Elwyn : Bien sûr qu’y a-t-il princesse ?
    ???: Ma mère… Elle a fait sa dernière représentation…
    Elwyn : Comment ça ? Elle arrête la scène ? Mary qu’y a-t-il
    Mary: Je dois y aller… Est-ce que tu peux m’accompagner s’il te plait ?
    La vision de la Morgue de Dublin m’avait traumatisé…Cela faisait deux fois que j’avais rendez-vous là-bas la première fois fus pour mon père… Cette fois si c’était pour la mère de cette fameuse Mary. Je n’étais pas très apprécié du père je m’en souviens, par contre sa mère m’adorait… Elle adorait mes dessins et trouvait que j’avais du talent. Une artiste si merveilleuse que la mère de Mary me faisait rougir à chaque compliment, c’était un peu comme si j’avais une deuxième mère. Je fus présent pour Mary. Mais cela ne dura pas. Son père l’emmena avec elle pour quitter l’Irlande. Je quittai l’Irlande peu de temps après.


Je me souviens des derniers mois. Ma mère ne supportait plus mon comportement un peu trop blasé. J’avais des délires à la Vincent Price un scientifique fou je prenais de sa folie dans mon art. Je dessinais je n’ai pas arrêté. J’ai joué sans cesse de la guitare telle Orphée dans sa mélancolie. Mes dix-huit ans, ma mère me jeta à la porte. Et la suite je la connaîtrais par cœur… Cette Mary… Si je pouvais la retrouver.



Je me trouvais dans mon atelier aujourd’hui. Un immense Hangar désaffecté que je loue une fortune pour entreposé mes toiles et surtout travailler loin de l’école. Lors d’une soirée j’ai proposé à mon amie Charlie de venir me voir à l’atelier. Je l’appelai à mon retour à Harvard, j’ai besoin de parler. J’avais déjà assez embêté Cheyenne avec cette histoire. Je pense que Charlie pourrait m’aider a oublié tout ça. J’envoyai un sms à Taram pour lui demander qu’on se voie le plus vite qu’on puisse discuter lui et moi. J’eu Charlie au téléphone… Elle fut comme d’habitude heureuse de savoir que je l’invitais je lui indiquai la route et vu le nombre d’année qu’elle vivait à Cambridge elle connaissait l’endroit. Je peignais tranquillement en l’attendant écoutant un morceau d’Emilie Simon peignant en son honneur. J’adore cette artiste qui vit dans un univers si particulier.




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Ces dernières semaines n'avaient pas été ordinaires et tout Harvard en était chamboulé. Les cours avaient été suspendus suite aux attentats à la bombe et un Spring Break en Thaïlande avait été organisé. Charlie n'était pas là lors es attentats. Elle n'avait pas été non plus au Spring Break. Elle aurait aimé y aller, d'autant que Reaghan s'était inscrite - et qu'elle allait bien après sa greffe !- mais son père, ayant appris que les étudiants auraient donc des semaines de libre, avait organisé un voyage en Italie où lui et sa fille iraient retrouver leur famille. L'Irlandaise avec donc passé une semaine en compagnie de ses cousins et des parents de son père. D'ordinaire, c'était toujours un plaisir de les retrouver mais la jeune femme si joyeuse ne pouvait empêcher sa gaieté de se ternir quelque peu. Même si Reagh' allait mieux, Charlie s'inquiétait, la Thaïlande après tout était un milieu bien différent de l'Irlande et des États-Unis et elle espérait que sa santé n'en serait pas affectée. De plus Casey avait été dans le coma après les attentats et cela ne la tranquilisait pas non plus. Et puis... Elle n'avait pas vu Lazarus depuis longtemps et se demandait où cet Écossais était passé. Le séjour en Italie, au lieu de lui changer les idées, ne faisait que renforcer ses préoccupations. Malgré tout, la rousse souriait et riait comme à son naturel. Elle avait toujours fonctionné ainsi, cela n'allait pas changer à présent. Ce n'était, du moins, pas dans ses intentions. Sourire et rire avaient toujours été une parade. Pour tout. Lors de la mort de sa mère, une certaine allégresse, une légèreté, l'avaient gardée d'un marasme nocif. C'était aussi parce qu'elles n'étaient pas proches. Heather Lestwood n'était pas chaleureuse. Ni même froide. Elle était distante. Et personne n'était là pour la secouer, l'accrocher, l'attacher à la vie. Pas même ses enfants. Et certainement pas un mari, Heather était seule, le père de Charlie avait été chassé par ses beaux-parents dès la naissance de la rousse. Alors la danseuse n'avait cessé de s'éloigner de la vie, du monde, des gens à mesure qu'elle se plongeait de plus en plus dans la danse. (]Folle, elle était folle.[/i]) Seul l'art la sensibilisait. La danse, la musique. Le dessin aussi, comme si les couleurs et es formes la piquaient d'une quelconque émotion. L'étudiante se souvenait qu'un ami d'Alban dessinait. Ami qui avait été son seul petit-ami, par ailleurs. Elle se rappelait bien le jeune homme, leurs activités, certains moments passés ensemble. Pourtant son visage était flou et son nom lui échappait de plus en plus au fil du temps, comme s'il refusait de se rappeler à elle. Mais Charlie n'oubliait pas, n'oublierait jamais l'attention que Heather portait sur les dessins du jeune homme. Elle le complimentait même : or Heather ne parlait pratiquement jamais. Mais les œuvres de cet artiste dans l'âme l'émeuvaient incontestablement. Tant qu'elle s'exprimait, remarquait la présence du garçon, lui parlant, voire le regardant -or elle pouvait passer des jours sans se rendre compte de la présence de sa fille et Charlie n'avait jamais réussi à accrocher son regard. C'était une époque lointaine, mais les souvenirs lui laissaient une marque glacée dans l'âme. Si fortement glacés qu'elle en était brûlée.

Artiste, justement, était la personne qu'elle allait voir. Rory McGillian, un Lowell qu'elle avait rencontré par une nuit un peu étrange et avec qui elle s''était bien entendue, l'avait invitée à son atelier. La jeune homme (qui ignorait que Rory était devenu Quincy) était impatiente de découvrir l'antre de l'étudiant. Avec la personnalité de Rory, l'atelier promettait d'être un chouette endroit, sûrement coloré, pétillant. Et plein de trucs bizarres s'il faisait souvent de la peinture expérimentale comme ce qu'il avait voulu faire avec les aliments. Charlie avait l'impression d'aller dans la caverne d'Ali Baba. Cette perspective l'enchantait, elle avait bien besoin de se changer les idées et Rory était l'un des mieux placés pour cela ! Leur folie commune les y aidait grandement.
Après une marche sous le vent frais de Cambridge, la rousse arriva enfin au lieu dit. Elle frappa et entra, saluant Rory d'un grand sourire.

« Bonjour l'artiste ! » fit la tête rousse.
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Je ne me suis pas attendu qu’elle soit arrivée si vite, j’étais couvert de taches de peinture plus taches de couleur verte. Je vis la jeune femme rentré, un grand sourire s’elargit sur mes lèvres. Elle rentra je posa instinctivement mon pinceau dans la bassine d’eau et je fit en sorte de nettoyer mon visage. Et je m’approchai d’elle, elle me salua :
« Bonjour l’Artiste ! » me fit elle avec son visage radieux je lui dit alors : « Bonjour à toi la Comédienne ! » Je me suis mis à rire en m’approchant. Je me sentais vraiment bien avec elle, c’était tout de même plus agréable comme compagnie que celle d’Alek ou pire. J’aimais bien la jeune femme elle était aussi gamine que moi je pouvais l’être on a réussi à s’extasier sur une neige peu commune en Automne dernier. Je dois dire que j’adorais ça. Je lui demandai : « Tu n’as pas eu trop de mal à trouver ? Je sais bien que t’a vécu ici, mais vu que c’est assez reculé du centre-ville tout de même. » Je lui lança un sourire et je finit par lui dire : « Bienvenue dans mon Antre… Ca me fait tout de même plaisir de te voir depuis l’attentat je me suis beaucoup occuper de Asha. J’ai un peu perdu mon rythme de vie »




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RORY LE ROMAIN & CHARLIE LA ROUSSE



En arrivant, elle eut le temps d'apercevoir Rory encore tout peinturluré avant qu'il ne se rince. Charmant ce vert ! Ça donnait un teint vif !
L'accueil du jeune homme la fit sourire puis elle le sourit dans ses bras, de cette habitude très charlienne qu'elle avait. Elle était contente de voir Rory, c'était simple et léger avec lui.

Elle regarda autour d'elle. L'atelier du jeune homme regorgeait de couleurs, d'odeurs, de textures, d'impressions, d'images. Un lieu duquel émanaient des possibilités, qui permettait des existences. Elle se sentait un peu comme le narrateur d'À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Proust quand, chez Elstir, il compare son atelier de peintre à un laboratoire. Oui, l'antre de Rory y ressemblait bien. Un endroit où l'on pouvait tester, trouver, imaginer, créer, à profusion, à volonté, en gaieté. Un cerveau bouillonant d'idées. C'était un parallèle tout à fait cohérent avec la première apparition de Rory dans la vie de la Lowell : il avait cette nuit-là tout l'air d'un savant fou.

« Hormis la rencontre d'un type qui tournoyait sur une coupelle de métal en tenant une banane à la main, quelques ruelles étranges... J'ai fini par trouver mon chemin ! » dit-elle dans un éclat de rire.

Elle avait réellement rencontré cet énergumène, elle n'inventait pas.

L'Irlandaise sourit en se pinçant les lèvres, acquiesçant. Oui bien sûr : les attentats avaient grandement perturbé les Harvardiens. Charlie se sentait comme un imposteur de n'avoir pas connu cela et d'être là, toute bien, simplement choquée de voir ses proches atteints, voire blessés. Mais elle était indemne, malgré tout. Elle. Et c'était une situation plutôt désagréable, elle se culpabilisait toute seule.

« Vous allez mieux ? Et tu... Tu te remets des attentats ? »

Elle ne savait pas trop comment aborder la question, était sûrement maladroite.

« En tout cas, ton antre est un lieu merveilleux ! » sourit-elle. « Merci de m'accueillir, j'en suis honorée et très heureuse ! » aussura la Lowell.

Pour un peu, elle s'y serait vue tournoyer. Toute cette profusion de couleurs, d'images, d'objets, autour d'elle, cela lui donnait envie de voler - allégresse qui envahissait regulièrement son âme, l'amenant à tournoyer un peu n'importe où, peu importait l'endroit où elle se trouvait ; depuis le temps elle supposait que les Harvardiens s'étaient habitués à ses accès de légèreté. Et pour voler, il suffisait de danser.

« Tu peignais quoi avant que je n'arrive ? » demanda-t-elle en cherchant l'œuvre en cours de Rory.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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E. Rory McGillian a écrit:

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« Hormis la rencontre d'un type qui tournoyait sur une coupelle de métal en tenant une banane à la main, quelques ruelles étranges... J'ai fini par trouver mon chemin ! » dit-elle dans un éclat de rire. Il se mit a sourire à son tour il connaissait bien le sacripant dont elle parlait un mec un peu fou mais gentil comme tout. Il lui répondit: « Je le connais bien. Il se croit Docteur en je ne sais quoi. Je lui paye souvent un coup à boire, ses histoire me font toujours rire. »

« Vous allez mieux ? Et tu... Tu te remets des attentats ? » Elle semblait un peu maladroite comme si elle avait eu du mal a aborder le sujet je doit dire que je ne m'attendais pas a qu'elle soit si legere sur le sujet. Les attentats ont touchés tout le monde à Harvard, même si Charlie n'était pas là a ce moment là. Je lui répondit: « Oui, mes blessures sont passés et puis Asha vas mieu... C'est le principale. »

« En tout cas, ton antre est un lieu merveilleux ! » sourit-elle. « Merci de m'accueillir, j'en suis honorée et très heureuse ! » aussura la Lowell, le jeune Quincy se mis à sourire. Il était content que la Lowell soit venu après tout c'était une de ses muse pour qui il avait enormement de compassion. Il la remarcia et lui dit: « Mais tu es ici chez toi Charlie... Tu pourras revenir quand tu veux. »

Je la vis scruter l'endroit, elle chavirait on aurait un marin saoule qui essayer de rester debout qui essayait de danser en se consentrant sur ce qu'il voyait. Je trouvais la vu magnifique cela lui donnait envie de peindre. Il vit en elle une fleur qui tomba d'un arbre dansant au gré du vent se perdant dans l'Altitude et les bulles de savon qui se percutrait sur elle... Soudain elle lui demanda: « Tu peignais quoi avant que je n'arrive ? » Il se mit a sourire et lui dit: « C'est là bas, ma toile est entrain de secher. » Il l'emmena vers sa toile en lui disant: « Alicia est une jeune femme née dans les plantes... Ayant une plante carnivore en tant que protecteur, s'endormant sur un lotus et découvrant le monde sur un pissenlit. Tel est la beauté d'Alicia... » La laissant contempler la peinture je lui demanda: « Comment c'est passer ton spring breack a toi? Moi perso j'aurais preferer tout oublier... »



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RORY LE ROMAIN & CHARLIE LA ROUSSE



Les yeux de Charlie se firent deux billes curieuses quand Rory annonça qu’il connaissait bien le type avec la banane. Un docteur qui raconte des histoires ? La prochaine fois, elle l’aborderait ! Ce tout petit mot – « histoires » – avait fait germer dans l’esprit de Charlie des tonnes de bulles colorées qui renfermaient chacune des mystères qu’elle raffolerait de connaître. La rousse s’enthousiasmait très vite, son cerveau avait une incroyable capacité pour s’imaginer à profusion des situations, des mondes, des anecdotes à partir d’un rien.

« Oh c’est vraiiiii ? Et tu en connais certaines ? Je veux dire, tu te souviens de certaines de ses histoires ? Il a l’air drôle le bonhomme ! Docteur tu dis ? C’est quoi son nom ? Docteur qui ? J’veux le retrouver, pas moyen que je loupe ça ! »

Si ce docteur avait un nom, il ferait mieux de l’avoir tu, sinon… Charlie le harcèlerait jusqu’au fin fond de la dernière des plus minuscules et sombres ruelles de Cambridge s’il le fallait.
Rassurée sur l’état de son ami et contente de savoir qu’Asha aussi allait mieux, elle sourit à l’ex-Lowell – qui pour elle en était toujours un – et frotta son épaule amicalement.

« Tant mieux ! En tout cas, si tu as besoin de quoique ce soit, tu m’appelles ! Comme… Je ne sais pas… Une grenadine avec du citron vert et… Des Haribo en pleine interro pour calmer une blessure qui se ravive, get your phone ! Ou si tu fais un cauchemar au beau milieu de la nuit, appelle-moi et puis on ira… On ira courir dans les rues en semant des confettis partout et en hurlant… “BANANAS!” ou… “MADNESS IS SANE!” ou… “GERONIMO!”… Non je sais ! “DOCTOR! DOCTOR! DOCTOR!” jusqu’à ce qu’on trouve le docteur avec ses histoires et on l’écoutera jusqu’au matin ! »

La réalité semblait ne pas parvenir à glisser correctement sur Violet. Ou bien, elle n’y adhérait pas correctement. Quelques particules parvenaient bien à se faufiler dans son monde mais la majorité rebondissait sur elle et elle restait là, avec ses solutions farfelues et ses idées oniriques, ses yeux sur les choses qui ne voyaient pas comme tout le monde et déformaient l’existence – peut-être en bien, peut-être en mal ; peut-être ni l’un ni l’autre. C’était simplement une plongée vers ailleurs, une pause. Un parallèle temporaire, perdre pieds quelques temps mais pour mieux revenir. Sauf que c’était un état permanent chez Charlie. C’est ainsi qu’elle ne dit pas à Rory simplement qu’elle était disponible au cas où (et au cas où de quoi Charlie, exactement ? Que peut-il lui arriver maintenant ?), mais en plus de cela elle trouva le moyen d’inventer des scénarios de sauvetage. Elle ne proposa pas d’aller boire un verre ou de regarder un film. Elle alla chercher beaucoup plus loin, là où seule une rousse dérangée pouvait se rendre. Un jour, elle devrait probablement redescendre sur terre. La chute risquait de ne pas être très agréable.

Revenir quand elle voulait ? Il ne fallait pas le lui dire deux fois, à elle ! Certaines personnes n’osaient pas, ou du moins, avaient la pudeur de ne pas prendre au pied de la lettre une telle invitation et de rester courtois à l’avenir. Pas Violet. Elle reviendrait. C’était sûr. Rory pouvait se mettre à compter dès aujourd’hui le nombre de fois où la tête rousse réapparaîtrait ici. Ou peut-être valait-il mieux qu’il ne compte pas. Un large sourire étira ses lèvres et ses yeux brillèrent de plus belle :

« Tu vas regretter de m’avoir dit ça… Capitaine ! » dit-elle en mimant de sa main un coup d’escrime et lui adressant un regard appuyé.

Capitaine… Hum non. Il faudrait qu’elle trouve un meilleur surnom à l’avenir !
Pendant qu’elle continuait d’admirer l’antre du peintre, il l’emmena vers sa toile. Les explications qu’il donna à Charlie la laissèrent impressionnée. C’était une très jolie symbolique et un bel éclat d’imagination ! D’ailleurs, la toile explosait tout en douceur de couleurs. Le vert prédominait mais des pétales de rouge, jaune, beige, brun, s’offraient au spectateur çà et là. Ses yeux émerveillés parlèrent pour elle, elle aimait bien cette toile.

Son expression passa à l’inquiétude quand l’étudiant évoqua son Spring Break.

« Oh comment ça Rory ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Elle n’était pas allée en Thaïlande et ignorait sur le jeune homme y avait été mais quoiqu’il en soit, exotisme ou non, Rory se serait passé de leurs vacances de printemps. Qu’était-il arrivé alors pour qu’il en vienne à penser cela ?
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« Oh c’est vraiiiii ? Et tu en connais certaines ? Je veux dire, tu te souviens de certaines de ses histoires ? Il a l’air drôle le bonhomme ! Docteur tu dis ? C’est quoi son nom ? Docteur qui ? J’veux le retrouver, pas moyen que je loupe ça ! » Voir cette lumière dans ses yeux, ses etincelles de joies tel une enfant qui a decouvert le secret du monde je ne pouvais rever mieu, j'adorais vraiment Charlie pour ça, elle avait le don de me faire tout oublier rien qu'à sa précense je me sentais bien avec elle, je rêvais et voyagé dans des mondes avec elle je lui répondais alors: « Je me souviens d'une histoire qu'il m'avait raconter, comme quoi les statues de pierre bougeais. Tu sais genre celle qui sont limite effrayante en Irlande, les Anges qui surplombe la place de la Cathédrale de Dublin. Enfin des histoires chelou. Le Docteur... Je ne sais pas juste le docteur je dirais. » Je lui raconta alors que depuis l'attentat tout aller mieu pour moi même pour mes amis et elle me reponda alors: « Tant mieux ! En tout cas, si tu as besoin de quoique ce soit, tu m’appelles ! Comme… Je ne sais pas… Une grenadine avec du citron vert et… Des Haribo en pleine interro pour calmer une blessure qui se ravive, get your phone ! Ou si tu fais un cauchemar au beau milieu de la nuit, appelle-moi et puis on ira… On ira courir dans les rues en semant des confettis partout et en hurlant… “BANANAS!” ou… “MADNESS IS SANE!” ou… “GERONIMO!”… Non je sais ! “DOCTOR! DOCTOR! DOCTOR!” jusqu’à ce qu’on trouve le docteur avec ses histoires et on l’écoutera jusqu’au matin ! » Je me mis à rire aux éclats, je n'en pouvais plus j'en avais mal aux ventres, des larmes coulèrent sur mes joues: « Tu es completement folle Charlie, tu es pire que moi là... Mais le pire c'est que je pourrais te suivre n'importe où si tu me proposes ce genre de plan à la Geronimo! » Je me suis calmé doucement me tenant le ventre, je n'avais pas rit comme ça depuis bien longtemps. Je me souviens un peu de mon enfance enfin il y a encore quelque années... Ma petite amie la certaine Marie me faisait beaucoup rire aussi avec son petit frère. Deux enfants qu'on ne pouvait tenir j'étais plus vieux mais cela me faisait autant rire. Je lui dit alors qu'elle serait toujours le bienvenue dans mon atelier après tout c'était vrai une tel compagnie ne pouvait que me donner de l'inspiration pour mes toiles. et elle me retorqua: « Tu vas regretter de m’avoir dit ça… Capitaine ! » Sublime moussaillon qui tentait de me demontrer son art de l'escrime je me mis a sourire: « Bien moussaillon j'attend de voir ça alors! » Je lui tira la langue completement absorbé par l'atmosphere de gaïté qui reignait dans la pièce. Et je lui parla du Spring Breack et de Taram : « Et bien, tu sais Taram? J'ai appris que c'était mon frère... Ma mère nous a jouait en coup de fourbe. Quand elle me jeta de la maison elle a recuperer Taram chez Lazarus à l'époque où il était encore avec son Ex femme. Il était venue exprès à Harvard pour me rencontrer. Hélas quand j'ai appris ça je me suis mis en colère j'ai couper les ponts intentionnelement et il est partit. Je regrette par moment qu'il soit partit. Je ne peut rien n'y faire pour l'instant. Enfin bref je pense qu'il me pardonnera un jour. » Je voulais changer de conversation et je lui demanda alors: « Dit moi veut tu boire quelque chose? »




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RORY LE ROMAIN & CHARLIE LA ROUSSE


Des histoires de statues vivantes ? Oh, dear. Elle adorait – et elle détestait. Adorait car tout ce qui touchait au fantastique, aux mythes, aux histoires murmurées dans l’épaisseur secrète des nuits, la laissait irrémédiablement rêveuse et mystifiée. Mais détestait car… Dublin ! Dublin ! Dans sa ville ! – Où elle n’avait pas mis les pieds depuis ses seize ans, certes. Mais elle considérait toujours Dublin comme étant sa ville et voyait encore Cambridge comme une simple étape. Un jour, elle retournerait en Irlande. Quand elle serait prête à affronter ses démons – et ce n’était pas demain la ville que ça arriverait. Quoiqu’il en soit… Ce docteur était vraiment surprenant !

« Il va falloir que je retrouve ce docteur-tout-court ! Je n’avais jamais entendu parler une telle histoire à propos des statues de Dublin ! Et pourtant j’y suis née ! Elles font quoi au juste ces statues ? J’aimerais pas apprendre que je risque de me transformer en statue parce que je passais mes mercredis après-midi sur la place, hein ! Tu imagines, je vais être toute grise toute sableuse après, berk ! Il a de drôles d’histoires en tout cas ce docteur. Et quelle idée de se mettre à Dublin ces statues, elles ne pourraient pas aller à Notre-Dame de Paris, ce ne serait pas plus logique avec les gargouilles, hum ? Dublin… Dublin c’est pas une ville pour des statues qui bougent ! C’est fait pour des danses et de la musique, mais pas des statues ! Je ne sais pas si tu y as été, mais je t’assure, moi, ce n’est pas une ville pour des statues qui bougent, ça fait trop peur, le reste de l’Irlande a déjà bien assez de mythes… Si en places les statues bougent sur la place ! J’irai parler à ce docteur, hein ! Qu’il aille soigner ces statues ! »

Elle imaginait déjà les statues en train de faire tomber la poussière de leur pierre sur les passants, laissant petit à petit leur chair s’imprégner du granit jusqu’à, un jour, en être la matière intégrale ainsi les statues n’auraient plus qu’à conquérir le monde ! … Si elle tombait sur un télépathe un jour, elle finirait à l’asile. Mais cette histoire de statue la fascinait réellement, car c’était un nouveau conte à explorer et elle ne se lassait pas des fables. D’autant plus que celle-ci avait un lien avec Dublin où elle avait vécu ! – Et Rory également, mais elle l’ignorait encore.

Complètement folle, plus que lui ? La rousse éclata de rire à son tour, ses cheveux s'agitant autour de sa tête.
Voir Rory autant rire ne faisait que la faire rire davantage – comme si on ne l’entendait pas assez – et elle alla tapoter le dos de son ami quand il finit par se calmer.

« Ça va aller l’artiste ? » demanda-t-elle, amusée, se retenant de rire. « Un mouchoir peut-être pour essuyer ces précieuses larmes ? – Tu crois que ça se vend, un mouchoir de Rory le peintre imprégné de larmes ? Tu pourrais le mettre sur une toile tiens. Tu le colles sur une toile et pouf ! Ça devient… « L’essence de l’émotion » et je suis sûre que tu vas vendre ça des millions tiens ! » inventa-t-elle (encore) en s’esclaffant (encore).

Tout en plaisantant, elle cessa de tapoter le dos de Rory et lui tendit un mouchoir (quoi, l’histoire du tableau, ça pouvait fonctionner !).

« En tout cas, c’est un plaisir de te faire te tordre de rire ainsi ! Et sois sur tes gardes alors… Il se pourrait bien que tu puisses crier geronimo un de ces quatre ! »

Elle était vraiment sérieuse, il était fort probable que, Rory lui ayant dit qu’il était capable de la suivre, elle débarque un beau jour dans sa vie et l’entraîne pour aller… Traverser un lac sur de gros ballons en mangeant des glaces, tiens. La difficulté étant bien sûr de ne pas faire tomber les glaces, ce serait du gâchis. Après, que soi-même l’on tombe à l’eau… Ce serait rafraîchissant !
Et puis, le Quincy était une personne avec qui Charlie adorait passer du temps, elle savait qu’elle pouvait laisser son imagination déborder tout entière et qu’inévitablement ils finiraient par s’amuser ensemble.

« Vous allez voir Capitaine, le moussaillon va bientôt gagner en grade ! » répliqua-t-elle en lui tirant la langue à son tour, naméoh !

L’atmosphère était légère avec lui. C’était un peu comme quand Elwyn venait chez elle. Elwyn, so many years ago. Meilleur ami de son grand-frère, elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que de s’en enticher et il n’avait pas eu meilleure idée que de l’aimer en retour. La maison des Lestwood oppressait Charlie. Mais quand Alban et Elwyn étaient là, tout allait mieux et le jeune homme était un vent de liberté dans son univers. Elle pouvait vivre en sa présence, elle n’avait plus à se faire silencieuse pour ne pas brusquer sa mère car Heather en général était absorbée dans la contemplation des dessins que l’ami d’Alban lui amenait. Et bien, là, avec Rory, c’était pareil. Quand les gens autour d’elle avaient trop peur de ses idées, de sa folie, elle savait qu’elle pouvait frapper à la porte du peintre et qu’avec lui, elle pourrait vivre sans se contenir, qu’elle pourrait être.

La suite de leur discussion était beaucoup moins allègre. Rory venait de se découvrir un frère caché, tout juste venu à Harvard pour le retrouver, et aussitôt parti après la réaction du Quincy... Taram avait dû être vexé que Rory coupe les ponts certes, mais peut-être aurait-il pu attendre un peu avant de partir ? Cela dit, c'était une situation complexe et l'un comme l'autre avaient eu des réactions justifiables.

« Comment l'as-tu appris, c'est lui qui te l'a dit ? Il est parti où maintenant ? » s'enquit-elle. « Il avait dû rêver d'une autre confrontation... Le fait que tu le repousses a dû le blesser. Mais qu'il soit parti est peut-être une bonne chose tu sais, ne regrette pas. De cette façon, vous pouvez tous les deux prendre du recul et comme ça, il voudra peut-être revenir en se rendant compte que vos deux réactions n'étaient dues qu'au choc ! Tu n'as aucun moyen de le contacter ? Si tu lui écrivais tout ça, il comprendrait je pense, surtout que s'il a fait cette démarche c'est qu'il avait envie de te connaître... Il n'y a pas de raison pour que ça ne s'arrange pas en ce sens ! » poursuivit-elle, se rapprochant de Rory et passant un bras autour de ses épaules, posant sur lui son regard cuivré, plus douce que dans ses moments diffus de folie, aussi chaleureuse mais dans une mesure tempérée. « Et bien sûr qu'il te pardonnera ! Maintenant qu'il t'a rencontré, même si ça ne s'est pas super bien passé, il n'a pu que se rendre compte que tu étais un génie et tu vas lui manquer et il sera obligé de revenir tu vas voir ! » ajouta-t-elle, frottant son épaule en soutien, lui adressant un sourire bienveillant.

Elle comprenait que Rory ait été perturbé durant ce Spring Break. En fait, c’était la situation de Reaghan à l’envers. Sa meilleure amie était venue pour parler à son frère Andy et l’Eliot se voyait du jour au lendemain affublé d’une sœur. Dans cette situation, c’était Rory qui se découvrait un frère tout à coup. Charlie avait quelque peu blâmé Andy de ses réactions premières envers son amie, mais maintenant qu’elle entendait le point de vue de Rory sur ce versant de la situation… Elle ne pouvait que comprendre le malaise et le désarroi qui pouvait en résulter.

« Oh, mais oui ! Qu’as-tu dans ton antre à me proposer, Capitaine ? » lui demanda-t-elle avec un sourire quand il lui proposa de boire quelque chose.

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TARDIS

C'est plus grand à l'interieur




« Il va falloir que je retrouve ce docteur-tout-court ! Je n’avais jamais entendu parler une telle histoire à propos des statues de Dublin ! Et pourtant j’y suis née ! Elles font quoi au juste ces statues ? [...] Je ne sais pas si tu y as été, mais je t’assure, moi, ce n’est pas une ville pour des statues qui bougent, ça fait trop peur, le reste de l’Irlande a déjà bien assez de mythes… Si en places les statues bougent sur la place ! J’irai parler à ce docteur, hein ! Qu’il aille soigner ces statues ! »



Beaucoup d'information à traiter en même temps. Je dois dire que Charlie avait toujours eu ce coter Piplette que j'adorais ça. Alors.... Elle est née à Dublin tout comme moi... Elle y a vécu longtemps pour qu'elle me parle de danse et de musique... Elle me faisait rire elle avait un grand peur pour aller même sauver des Statues. Je dois dire qu'elle me faisait penser a Marie. Je lui dit alors:

« J'y suis né aussi à Dublin tu sais... On est donc tout deux de Dublin je n'aurais pas cru. Ahah on lui dira alors. Je te raconterai d'autre histoire de ce docteur débraillé promis. »

Je me voyais déjà à chercher le docteur avec Charlie en hurlant son prenom. Docteur, peu courant vous ne trouvez pas, même si je suis sur qu'il a un prenom désplus bizarre je paris. Jean Edouard ou encore Pierre David les initial cela donnerait PD ce qui n'est pas vraiment flatteur. Je la complita un instant je n'étais pas quelqu'un qui avait le compliment facile mais je dois dire qu'avec Charlie j'était quelqu'un de different.

« Ça va aller l’artiste ? » demanda-t-elle, Comme si j'avais les cheville qui vas enfler je lui repondit: « Oui... Cava » Dis je en essayant de me calmer « Un mouchoir peut-être pour essuyer ces précieuses larmes ? – Tu crois que ça se vend, un mouchoir de Rory le peintre imprégné de larmes ? Tu pourrais le mettre sur une toile tiens. Tu le colles sur une toile et pouf ! Ça devient… « L’essence de l’émotion » et je suis sûre que tu vas vendre ça des millions tiens ! » Et voila comment voulez vous que je garde mon calme, je me mis a eclater de rire je me calma assez vite en lui disant: « Ca se peut... « L'essence d'un Irlandais » Ca fait plus classe ca laisse reveur... Je le signerais de mon vrai prenom et tout genre le truc qui dâte de Mathusalem! Elwyn McGillian ! La classe non? » Je me calma enfin « En tout cas, c’est un plaisir de te faire te tordre de rire ainsi ! Et sois sur tes gardes alors… Il se pourrait bien que tu puisses crier geronimo un de ces quatre ! »

On passa a la discussion sur mon frère, je l'écoutais essayant de m'imaginer tout ça. Je me doutais bien que Taram ne s'attendais pas à ça comme confrontation, salaud de Naël qui aurait du tenir sa langue pour une fois! Je lui dit alors: « Tu as raison. De toute façon je ne m'en fait pas. Je pense qu'il reviendra... C'est un McGillian quoi qu'il arrive... » Après tout je lui proposa quelque chose a boire elle me demande ce que j'avais en reserve. Je me mis a rire: « J'ai du Cherry Cola ou du Jus de fruit. J'ai finit les bières ce matin désolé. » Je me mis a sourire m'approchant de mon frigo sortant ce qu'elle me demanda alors et me prenant un Cherry cola. Et je l'ouvris buvant une gorgée.




    notes: J'ai toujours voulu changer de codage MDR Bon allez on a de quoi nous reveiller la. Elwyn... Natif de Dublin... ON VAS SE REVEILLER MAINTENANT Nom d'un Daleck !

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Welcome to my TARDIS
RORY LE ROMAIN & CHARLIE LA ROUSSE




Charlie s’étonna, enthousiaste cependant, de savoir que Rory était né à Dublin. Il avait un petit accent bien sûr, mais ça pouvait être d’un autre coin de l’Irlande et puis il n’était pas trop trop prononcé – les longs voyages qui avaient réussi à le lui faire perdre contrairement à Charlie sans doute.

« Moi non plus ! Maintenant que tu le dis… T’as bien l’air d’un Irlandais toi aussi au fond en fait ! » dit-elle avec un sourire et des yeux malicieux, lui tirant la langue (non, Charlie n’avait pas changé d’attitudes depuis le primaire).

Et voilà… Il s’était remis à rire ! Irrécupérable ce Rory rah ! Bon, elle le sermonnait mais ce n’était que de la plaisanterie. Elle était bien heureuse de voir quelqu’un rire comme ça à ses bêtises !
Le Quincy se calme finalement et Charlie allait approuver – avec quelque phrase très sensée assurément – quand la rousse se figea. Haha. Non. Non. Non ce n’était pas possible. Violet déglutit. Elle était complètement déroutée. Mais… C’était peut-être une coïncidence ? Perturbée, elle ajouta succinctement, crispée :

« Oui, la grande classe ! »

Aurait-elle en face d’elle Elwyn ? Elwyn McGillian. McGillian Elwyn. Non, oui, non. Si. Ce ne pouvait être que lui. Qui d’autre ? Qui d’autre dans l’univers savait peindre, venait de Dublin et s’appelait Elwyn McGillian ? Qui d’autre, hein ? Sinon lui-même.

Elle se sentait si petite tout à coup. Ramenée des années en arrière. Dans toute sa vie d’avant qu’elle laissait filer dans les abysses de l’oubli. Mais aujourd’hui, la brûlante réminiscence lui sauta à la gorge comme on empoigne un serpent. Elle était piquée de plein fouet par cette étonnante vérité, foudroyante en vérité et surtout bouleversante. Elle qui avait cru laisser en Irlande tout ce qui appartenait à l’Irlande… Elle retrouvait ici Reaghan et Casey, premièrement – mais cela ne la dérangeait pas au contraire, elle en était très heureuse car ils lui avaient manqué. Mais Elwyn… Elwyn c’était différent. Il était intrinsèquement lié à sa vie même, en plein cœur des Lestwood. Elle le voyait auprès de ses frères, de sa mère. Elle le voyait chez elle. Il était lié à tout ce cocon tissé autour de sa maison de Dublin. Part entière aussi de ces sentiments qui chamboulent un esprit et des vies, miroir de ses plus grandes gênes et peurs, mais aussi espoirs et joies d’antan. Violet – Mary ? Charlie ? – réprima un haut-le-cœur.

Elle avait un peu perdu le fil de la conversation et ne fit qu’hocher la tête aux mots du peintre, ses lèvres dessinant un mince sourire sur son visage. Elle se réveilla un peu quand il lui énonça quelques boissons parmi lesquelles choisir. Elle bafouilla quelques mots, crut lui dire qu’elle prendrait la même chose que lui – aimait-elle seulement le Cherry Cola ?

Après s’être tue un peu, elle le regarda dans les yeux – à la recherche peut-être du visage de l’antique Elwyn. Elle se sentait mal à l’aise et tendue, déboussolée. Mais pas question de le montrer ou de flancher totalement. Elle tiendrait sur ses deux jambes, la tête haute, trop têtue et fière pour oser montrer une once de faiblesse, un nanogramme de peur ou de sentimentalisme. Car si Charlie était dans l’excessive joie et ne la cachait pas, c’était pour mieux cracher sur tous les maux susceptible de l’atteindre. Le sang de l’Irlande battait et fouettait son corps et son âme.

« Rory. » interpella sa voix, plus ferme que d'habitude, son regard moins joueur devenant perçant.

Elle devait en avoir le cœur net.

« Ou plutôt, Elwyn. Elwyn… Elwyn le Centurion ? » Elle n’avait pu s’empêcher de trembler, la gorge légèrement nouée qu'elle tenta de masquer, malgré ses bons airs, parce qu’elle avait beau se lever, elle restait la petite fille de la maison Lestwood qui s’était ouverte au monde en partie grâce à Elwyn. Elwyn qu’elle avait un beau jour surnommé le Centurion car il lui faisait penser à un soldat romain parfois avec ses mimiques et ses attitudes quand il se mettait à improviser on ne savait quel rôle. Donc, si Rory faisait le lien entre lui-même, Elwyn, le Centurion et elle, Charlie… Il n’y aurait plus de doute possible. Qu’adviendrait-il alors ? Et pourquoi était-elle persuadée que, nécessairement, quelque chose changerait, alors que ça ne faisait que le lier plus lointainement tous les deux ? Il fallait qu'elle fasse le procès de son passé pour accepter que Rory et Elwyn ne fassent qu'un. Ce ne serait pas évident.



    Note (made in Rory) : Il est chouette ton nouveau code !
    Allez ça va bouger là ! hanwii EXTERMINATE !

    PS : C'est plus petit à l'extérieur !
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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