(AIDINE) it was a TV night

w. @Aidan Nesbitt
Présomptueuse, Capucine ? Oui, mais ce n’est pas une nouvelle. Tout le monde en a conscience, toi la première, enfin, tu mets ça juste le fait que tu n’as aucun doute en toi. Tu as pleinement confiance en tes capacités. Mais il y a de quoi, penses-tu. Levant les épaules avec une tête d’ange, tu ne viens pas le contre dire. Encore moins, lorsque tu le vois te dévisager, ça vient juste conforter ton idée. ❝ Ouais, mais tu le vois aussi. Tu te casses dehors, et là, tu pourras utiliser ton téléphone. La torche c’est vraiment le dernier truc que tu penses utiliser. Y a rien de plus désagréable que d’être dans le noir éclairé uniquement par la lumière de la torche. Tu peux te faire surprendre à tout moment, tant on n’y voit rien. Assise à l’autre bout du canapé, après que le brun ait dégagé tes pieds, t’as pris la décision de migrer à l’autre bout. Silencieuse, tu fais celle qui s’en moque. Clairement, tu le lui fais payer. Avec toi, c’est tout ou rien, et tu te laisses désirer. T’aimes trop ça, et tu sais que lorsqu’il n’y a que vous deux, la distance ce n’est pas trop ça. C’est un jeu que tu aimes trop entretenir. Forcément, tu te laisses faire, pour te blottir dans ses bras, heureuse d’avoir obtenu ce que tu voulais. Sourire victorieux, alors que tu viens poser ta tête contre lui. ❝ Oh non, commence pas à parler en français. Tout peut vite partir dans tous les sens, alors s’il pouvait arrêter de jouer avec ses atouts, ça t’arrangerait bien.

w. @Capucine Beauregard

tu m'agaces à être sur de toi là, c'est pas que ça me fait plaisir de te mettre le doute, c'est que tu penses à ma place. alors oui ok je suis d'accord avec toi, mais soit plus humble s'il te plait. bref on continue de débattre sur le film qu'on regarde, le pire c'est que le débat est méga sérieux. moi je joue ma vie hein, je peux écrire une thèse sur les films d'horreur tellement j'en regarde. ce qui tombe bien puisque toi aussi. on allait clairement pas regarder un film à l'eau de rose avec une histoire à la con qui fini bien. ça fini jamais bien. je peux en témoigner. « dans mes souvenirs dans scream et cary movie, sortir dehors c'est pas non plus une super solution » tes pieds que je dégage et tu décides de bouder. putain mais qu'elle drama queen. tu pourrais avoir un oscar pour ça. j'te laisse dans ton coin quelques instants et puis j'ai pas envie que tu ruines la soirée.. ou alors j'ai pas envie que tu restes trop longtemps loin de moi mais j'ai pas envie de devoir l'admettre ? ce qui se passe dans ma tête, reste dans ma tête. je t'attrape pour que tu changes de côté et que tu viennes de blottir contre moi. un bras autour de toi, posé sur tes hanches, l'autre qui attrape la bouteille d'eau pour m'hydrater un peu. « pourquoi ? t'aimes pas ? » que je demande à nouveau en français ? tu joues tout le temps avec moi Capu. alors à mon tour.

w. @Aidan Nesbitt  C’est du sérieux tout ça. Non, absolument pas, mais tu ne comprends pas vraiment ces scénarii complètement absurdes. Pourquoi dès qu’il est question de se faire tuer les acteurs ont un rôle qui est déconnecté de la réalité ? Certes la peur nous fait perdre nos moyens, mais tu ne comprends toujours pas. ❝ Mouais, tu parles de références. Ça reste autour de la maison en hurlant et secouant les mains dans les airs. Evidemment qu’ils n’ont aucune chance de survivre. Aucune chance, comme le fait que vous restiez aux deux extrémités du canapé. Vous êtes comme deux aimants qui s’attirent. On a beau tenter de les écarter, ils reviennent l’un vers l’autre. Alors forcément, quand il te tire vers lui, t’es satisfaite d’obtenir gain de cause. Certes ce n’est pas tes pieds, mais c’est mieux encore. Blottis contre lui, tu ne fais pas de cinéma. Loin de là. Sur l’une de ses cuisses, tu ne peux t’empêcher de de le caresser du bout des doigts. Tu n’as pas envie qu’il te parle en français. C’est un jeu bien trop dangereux que vous jouez habituellement, inutile d’en rajouter. ❝ Ne fais pas le malin. Tu sais très bien ce que tu fais. Lui dis-tu alors que tu lui piques sa bouteille, pour boire un coup.

w. @Capucine Beauregard

« P A R D O N ? critique pas Scream ou Scary Movie. c'est clairement de chef d'oeuvre dans leur domaine. Scream c'est LE slasher par excellence. » et faut pas toucher mes basic. Wes Craven était un génie point. y a pas à discuter la dessus. je pourrais presque te bouder avec ce que tu viens de dire si y avait pas un espèce de truc presque cosmique qui me poussait à être pas trop loin de toi. pourtant tu me tapes sur le système à toujours tout critiquer, à être râleuse et drama queen. mais ça fait aussi partie de ton charme. t'as des tas d'autres qualités qui font qu'on s'attache à toi. une fois contre moi, je me rends compte que je suis un peu pris à mon propre jeu quand je sens tes petits doigts qui caressent doucement ma cuisse. putain fait pas ça Capu. bouteille d'eau que je porte à mes lèvres pour essayer de penser à autre chose que tes doigts qui pianote sur moi. du coup moi aussi je veux jouer avec tes faiblesses à toi. voilà pourquoi on s'entend si bien, de joueur qui utilisent les faiblesses des autres pour gagner. des putains de petits connards quoi. tu me prends la bouteille des mains, la porte à tes lèvres et je te l'arrache à nouveau. une goutte d'eau qui perle sur ta bouche alors que mes yeux font des va et vient entre elle et ton regard. « non je sais pas, dis moi » que je répète dans ta langue maternelle avant d'essuyer la goutte avec la pulpe de mon pouce.

with @Aidan Nesbitt Attention, c’est que tu l’as offusqué le garçon. Il pourrait presque s’énerver contre toi, et étrangement t’aimes ça. Une vraie maso cette enfant. Te mordant la lèvre inférieure avec un sourire aux lèvres, tu observes et écoutes. Tu pourrais pousser un peu plus le bouchon qu’il n’énerve pour de bon, enfin pas assez pour t’énerver à ton tour ou te flanquer à la porte, mais juste assez pour que ça devienne plus sexy encore. Pourquoi tu te tortures comme ça Capucine ? ❝ Oups, on dirait que j’ai touché une corde sensible. T’es épuisante, et ce sourire qui ne s’efface pas est pire encore. C’est le diable qui t’a créée. Et cette double satisfaction lorsqu’il te tire vers lui en est encore une preuve. Enfin, il ne devrait pas se plaindre de la situation. S’il attire à lui c’est qu’il en a tout autant envie. Inutile de le dire, suffit de lire entre les lignes. Il ne s’oblige de rien lui non plus, c’est comme ça, un peu inexplicable. Du bout des doigts tu dessines des formes sur sa peau, et profites pour boire dans sa bouteille. Ça c’était avant qu’il ne te l’arrache de la bouche faisant couler de l’eau, et ajouter une phrase de plus dans ton français natale. Tu voulais un joueur à ta hauteur, tu l’as trouvé. Il en faut de la force pour lui résister, et se faire violence. Et puis crotte, s’il veut jouer à ça, il a trouvé chaussure à ton pied. Tu te redresses pour passer une jambe de l’autre côté de lui et te mettre à califourchon sur ses cuisses. Là, n’y a plus d’espace intime, le plus près que tu puisses faire c’est coller tes lèvres aux siennes. ❝ Tu sais parfaitement appuyer sur mes cordes sensibles. lui murmures-tu à l’oreille, alors que tes petites mains remontent le long de son torse jusqu’à l’arrière de sa nuque.

w. @Capucine Beauregard

ah ouais on touche pas mes films préférés, j'suis capable de mordre. je pourrais te mordre pour moins que ça d'ailleurs mais je vais garder mes pulsions pour moi. pour une fois qu'on se tiens à carreau. pourtant quand je te tire vers moi, je sais pas pourquoi mais je sais que ça va pas durer ce calme latent. où ça part en couille ou va se mettre sur la gueule, c'est ce qu'on fini toujours par faire. on est extrêmement doué pour se chauffer, s'engueuler, se chauffer en même temps et tout arrêter d'un coup. toute bonne chose à une fin c'est ça ? ouais ! « je parle plus de ça avec toi » je fais le mec faussement vexé. petit sourire en coin quand même pour t'assurer que en vrai, je m'en fous. enchainement de situation, tes doigts sur ma cuisse, la bouteille d'eau, mon pouce contre tes lèvres charnues, le français. en deux en trois mouvement, tu pousses tout et te retrouve assise à califourchon sur moi. je m'attendais pas à ça. je m'enfonce dans le dossier du canapé en levant les mains en l'air genre "je touche à rien promis". t'assoir sur moi comme ça c'est risqué, tu le sais. tes mains qui remontent jusqu'à mon cou, ton français qui chatouille mon oreille. j'oublie mon anglais et ne parle que dans ta langue. « ouais. je sais » sourire de petit connard qui nait sur mes lèvres, je glisse mes mains le long de tes cuisses, presque vers tes fesses. mon regard qui fait des aller retours entre tes lèvres et tes yeux et puis je me décide à venir embrasser ton cou. lèvres qui remontent jusqu'au lobe de ton oreille. « je le sais parfaitement » et maintenant.. tu vas faire quoi ?

with @Aidan Nesbitt Faussement vexé, il se remet vite de cette outrance que tu viens de commettre en critiquant deux films de génies. Enfin, tu gardes pour toi, mais Scary Movie n’est pas connu pour être vraiment une saga de film d’horreurs, bien au contraire. C’est tout l’inverse. On ne souhaite pas que tout le monde survive, c’est comme Destination Finale, il ne doit plus en rester un et les morts sont plus stupides les unes que les autres. En parlant d’improbable, tu viens le surprendre en venant t’installer à califourchon sur lui. C’est un jeu très dangereux auquel tu joues. Tu sais à qui tu as à faire, mais le niveau player est aussi fort chez lui que chez-toi. Vous aimez ça, vous poussez jusqu’à bout. Et il y a aussi cette retenue qui ajoute de son piment. Le danger est dans vos personnalités, dans votre lien d’amitié qui pourrait se retrouver impacté. Enfin, tu vous fais assez confiance pour ne pas briser ce qui existe entre vous. Ça serait dommage, malgré cette excitation qu’il y a lorsque vous vous retrouvez à deux. Presque immédiatement, il lève les mains vers le ciel, se faisant innocent. Faut dire qu’à la longue, il sait parfaitement comment tu fonctionnes. ❝ Je te donne pas dix secondes pour revenir là-dessus. dis-tu après un petit rire. Les doigts qui viennent caresser l’arrière de sa nuque, tu le dévisages te mordant l’intérieur de la lèvre alors qu’il continue à te répondre en français. Le diablotin. Sans vraiment de surprises, tu sens ses mains qui glissent le long de tes cuisses, près de tes hanches. Ses pulpeuses, qui remontent ton cou jusqu’à ton oreille, arrachent un frisson qui contracte l’ensemble de ton corps. Il sait parfaitement quelles sont les cartes à abattre. Et ce français, une fois de plus. C’est un jeu où chacun surenchérit jusqu’à ce que l’autre craque. T’empoignes alors ses poignets, faisant glisser ses mains jusqu’à tes fesses, puis l’oblige s’enfoncer à nouveau dans le dossier du fauteuil. À ton tour, t’embrasses de part et d’autre de son cou, puis aux extrémités de ses lèvres, comme pour le pousser un peu plus. ❝ Et tu vas user du français jusqu’à… ? dis-tu alors que tes lips sont à quelques millimètres des siennes.

w. @Capucine Beauregard


j'me souviens plus quand est-ce qu'on a commencé à jouer tout les deux. à quel moment on s'est rendu compte l'un l'autre qu'on était de grands compétiteurs et surtout, qu'en se défiant tout les deux, on avait enfin trouvé LA concurrence qu'on attendait. je sais juste que ça fait un petit moment. mais ça n'a jamais été autant qu'à présent. ces deux dernières années, on se taquinait, on se balançait des cap ou pas cap plus fou les uns que les autres mais ça s'arrêtait là. c'était pas l'un contre l'autre à ce point, c'était pas l'un sur l'autre. et depuis plusieurs mois c'est la guerre. à surenchérir toujours plus jusqu'à ce qu'un de nous craque. tout en sachant qu'on est tout les deux tellement extrême que c'est ultra dangereux. mais au fond c'est ça qu'on aime tant non ? voir la lueur de défi dans le regard de l'autre, se pousser toujours plus dans nos retranchement, découvrir nos limites à travers l'autre. se faire plaisir en se frustrant. le but du jeu c'est pas la fin en soit, c'est les moyens qu'on utilise pour y arriver. et quand tu t'assois sur moi, c'est l'exemple même de ce qu'on peut faire pour attiser le désir de l'autre tout en sachant qu'on va lui retirer rapidement ce dont il a tant envie. t'as eu raison, il m'a pas fallu dix secondes pour finalement caresser tes cuisses de mes doigts. et tes mains qui attrapent mes poignets pour poser les miennes sur tes fesses. sourire malicieux qui nait sur mon visage alors que je presse ton postérieur entre mes pulpeuses. tes baisers qui accélèrent mon palpitant, l'affole quand tu me parles à quelques millimètres de mon visage.  « jusqu'à ce que je gagne. » que je dis, le regard brillant. une de mes mains qui lâche tes fesses pour venir attraper sauvagement tes cheveux. assez fort pour pouvoir contrôler les mouvements de ta tête mais pas assez pour te faire mal. mon visage qui avance encore un peu et ma langue qui vient délicatement lécher tes lèvres. lequel de nous deux arrêtera en premier ?

with @Aidan Nesbitt C’est sans fin ce petit jeu. Lorsqu’il s’arrête, c’est pour reprendre de plus belle. Et malgré ce que tu peux dire, c’est difficile de s’en passer. T’aimes trop ce qui c’est installé entre vous. Ça attise une excitation qui se veut grandir à chaque fois que vous remettez ce jeu à un autre jour. Et tu te retiens, ne souhaites pas être celle qui craque, qui dit oui, te laissant être celle qui se veut être inaccessible. Quoi que pas si inaccessible que ça vu cette proximité qu’il y a entre vous. Tu te fais aguicheuse, désireuse de faire monter la température un peu plus encore. Ce n’est pas normal de se faire autant désirer, d’avoir autant envie l’un de l’autre pour finalement se frustrer et aimer cette sensation. C’est brûlant. Tu te sens comme Icare qui vole trop près du soleil, prête à faire flamber tes ailes à chaque instant. C’est ce danger permanent qui t’attire. Décidément, t’aimes te faire du mal. Tu penses seulement à cette jouissance de l’instant, ce plaisir. Forcément, en guidant ses mains sur tes fesses, tu savais qu’il allait les presser comme du pamplemousse. Il est insupportable et pourtant, ça te fait tout l’effet inverse. Deux masos qui sont là à surenchérir de plus belle. Maintenue par les cheveux, tu ne peux retenir ce petit rire et ce fin sourire espiègle. Il n’est pas prêt à lâcher l’affaire, il ne le fera pas. A quoi tu joues Capucine ? Tu connais parfaitement ses intentions, il n’a pas fait de mystère à ce sujet. Bien au contraire. C’est peut-être à partir de là que tout c’est amplifié. Cœur qui s’emballe un peu plus encore, rythme cardiaque d’une sportive, le souffle s’accélère sous cette langue qui vient titiller tes pulpeuses. Forcément, avec cette perche qu’il te tend, tu viens coincer entre tes dents celle qui te chatouille de manière sulfureuse.

w. @Capucine Beauregard


j'comprends pas vraiment ce qui m'arrive. y a toujours eu un jeu entre toi et moi mais dernièrement je ne s'aurais pas expliquer pourquoi c'est si chaud, pourquoi c'est encore plus fort. une envie de t'arracher tes vêtements continuellement. d'attraper tes lèvres et de t'embrasser sauvagement jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. j'ai du mal à être loin de toi trop longtemps, parce que perdu quand princesse Capucine ne donne pas de nouvelle. je ne sais pas si c'est mon instinct de compétiteur seulement ou s'il y a autre chose. et j'ai pas envie de le savoir. peur de tout gâcher, peur de ce que je peux ressentir, c'est bien plus simple de rester Aidan le connard, tombeur de ses dames, collectionneur de petits culs. je dois rester celui là pour toi, pour que ça reste cool entre nous. et chassez le naturel il revient au galop, je peux pas m'empêcher de te toucher, de jouer. t'es la meilleure adversaire que j'ai jamais eu. aussi compétitrice, vicieuse et tenace que moi. le jeu est drôle mais la chute sera fatale. si seulement à ce moment là je savais que cette soirée allait faire partie de ces points de non retour.. j'aurais surement rien changé. j'assume mes conneries. bonnes ou mauvaises. une main sur tes fesses, chaudement guidée par toi même, l'autre qui saisit tes cheveux, contrôle ton visage pour qu'il reste à ma merci. ma langue qui joue avec tes charnues, coeur qui s'accélère aux rythme de tes battements de cils. tes incisives qui viennent mordre ma langue, provoque un petit rire chez moi. mords plus fort, même si j'en saigne, tu sais que je suis assez fou pour en avoir rien à foutre. ma main qui presse un peu plus tes fesses, un peu plus ta chevelure. tu vas faire quoi maintenant Capucine ?