leoma + besoin irrépressible.

Une semaine qu’on ne sait pas vue toi et moi et j’ai ce manque qui est entrain de me consumer. Je le sens bien depuis notre retour de coachella, c’est tendue entre nous deux. Peut-être que c’est normal, c’est comme ça que ça fonctionne pour nous. Mais la tout de suite y a un truc en moi qui vrille. Il faut que je te vois et j’ai la sensation que si je ne te vois pas maintenant je vais crever. Je sais même pas ce que je veux te dire, c’est cette urgence qui m’emmène vers toi. Me pousse à quitter mon appartement pour me rendre au tiens qui n’est qu’à cinq minutes à pied. Et en cinq minutes y a tellement de penser qui défilent dans ma tête. Tu n’es pas bien et moi je m’en fou enfaîte, parce que je veux te voir c’est la seule chose pensée qui persiste dans ma tête. Ça m’étouffe. Ces cinq minutes, elles sont beaucoup trop longue, c’est trente minutes pour moi. Quand enfin je monte les étages pour grimper à ton appartement, je peux plus faire marche arrière c’est vitale. Je frappe à ta porte et je suis essoufflé parce que limite j’ai couru pour arriver la. L’attente me semble interminable et quand enfin tu apparais je peux crever en paix. Déteste moi autant que tu voudras après ça. Je te laisse pas le temps de parler que je me jette sur tes lèvres comme si ma vie en dépendait. Bordel de merde ça fait du bien.

Je ne sais pas comment c’est arrivé. Ce besoin de te rejoindre et de te voir. Peut-être que c’est quelques jours sans te voir ont joués. Je ressens une urgence incontrôlable, je ne sais même pas ce que je vais te dire enfaîte. Tout ce que je sais c’est qu’il faut que je vienne, maintenant. Et maintenant que je suis là, que tu ouvres la porte la seule chose qui me vient c’est t’embrasser. Alors je le fais en ne sachant pas du tout dans quoi je me lance. D’ailleurs tu n’y réponds pas. C’est le vide et je m’écrase au sol. Tu me fais reculer et tu me demandes une explication. Il vaut mieux demander pardon que permission. En vrai, j’en sais rien, j’en avais envie, besoin aussi. Je ne sais pas quoi te répondre qui soit censé ça s’explique pas ce genre de chose. Peut-être que j’aurais dû m’abstenir et sans doute que oui vu ta réaction. Mais c’était du quitte ou double et j’ai perdu. Oublie ça c’était pas une bonne idée excuse moi.

Je suis la dans l’entrée de ton appartement et je viens de t’embrasser. Dans ma tête c’est une tout autre scène qui aurait dû se passer, mais sans doute que j’avais été trop naïve. J’arrive pas à savoir si je te plais ou si y a rien entre nous. Bon faut dire que le stop que tu viens de me mettre ça paraît assez claire alors je ne vais pas m'éterniser. Je fais marche arrière et tu m'attrapes pour me plaquer contre toi. T’es lèvres sur les miennes dans un bref baiser. Je te dévisage et c’est moi qui ne comprend plus rien à ce qui se passe. C’est comme ça qu’on savoure un vrai baiser. Je vois que tu me regardes avec la même intensité alors je glisse ma main doucement sur ta joue. Approchant lentement mes lèvres des tiennes pour faire monter l’intensité. Assez pour que ton souffle se mélange au mien et je fini par t’embrasser, te donnant un vrai baiser.

Je ne sais pas ce qui m’a prit de venir jusqu’ici pour t’embrasser sans ton consentement. Je pensais que tu en aurais eu envie toi aussi, mais non visiblement. Il faut croire que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Je me sens stupide parce que je te sens hyper tendue. Je finis par m’écarter de toi, j’ai envie de disparaître, mais tu ne veux pas que je parte. Ce moment est très gênant pour nous deux. J’ai essayé de te montrer ce qu’est un vrai baiser, mais toi tu ne sembles pas du tout apprécié. Tu n’as pas l’habitude c’est pour ça. répondis-je simplement. Je crois les bras contre ma poitrine d’un geste défensif parce que je ne sais plus quel comportement adopter avec toi. Tu me demandes une nouvelle fois, pourquoi je t’ai embrassé et je soupire. Parce que tu me plais beaucoup et que j’en avais terriblement envie.. Je voulais un rapprochement physique, mais je vois bien que ça ne sert à rien d’insister. Va falloir que je cesse de toujours l’embarrasser.

J’ai un énorme moment de faiblesse. Je ne sais pas trop ce qui m’a prit de faire ça. Venir jusqu’à chez toi, t’embrasser en pensant que tu laisserais tomber tes barrières. Naïve. Alors, la maintenant face à toi je ne sais plus trop ce que je dois faire. Je ne pense qu’à m’en aller pour dire vrai. Besoin de me cacher. Je ne sais plus trop où on en est tous les deux, je suis perdue. Je vais sans doute lâcher prise. Seulement, toi tu me regardes et tu veux que je reste près de toi. Tu me proposés qu’on regarde un film tout les deux. Quelque chose qui ne mettra pas fin à ce moment très déstabilisant et malfaisant pour moi. D’habitude j’ai confiance en moi. Tu lis en moi mon incertitude quand à tes projets puisque maintenant tu me tente avec de la nourriture et j’ai un léger sourire sur les lèvres. Hm, je veux bien rester. Mais pour la première fois depuis longtemps, je suis dépassée par les événements et je ne sais pas du tout ce qui m’attends. Ça va être à toi de me guider cette fois ci.