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change of scenery ((taylor))

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Assise devant mon ordinateur, le style bille à encre noir qui tourne entre mes doigts telle une majorette avec son bâton de twirling, je réfléchis à la suite - et fin - de semaine qui m’attend. Londres et puis l’Espagne. J’ai hâte, je ne peux pas le nier. La capitale anglaise me manque terriblement et nous allons profiter d’être tous les deux sur le continent Européen, avec Jeremiah, pour mettre nos amis communs au courant de notre relation. Une première réelle sortie en couple et rien que d’y penser, un sourire naît sur mon visage. C’est fou comme les choses changent et comment une personne peut changer autant de choses chez moi. Je me sens bien depuis quelques semaines, comme si j’étais enfin là où j’étais censée être et surtout, avec la bonne personne. Le stylo tombe sur le bureau et lorsque je le ramasse, je vois une photo imprimée par mon assistant et il s’agit d’un cliché du festival all for AIDS que nous avons organisé il y a quelques semaines avec Taylor. Je ramasse aussi le cliché et attrape mon téléphone pour écrire un message. Rapide, concis, rien de bien folichon, juste un Bonjour Taylor, es-tu disponible pour que l’on se voit dans une heure ? Et j’attends sa réponse, son accord. La dernière fois que nous avons discuté, je n’ai pas été la plus douce des personnes avec elle. Je pourrais tout mettre sur le dos des hormones, de ces putains de piqûres qui me laissent des petits bleus partout sur le ventre mais je sais que ce n’est pas que cela. Alors, autant profiter d’un petit moment et d’une entrevue pour tout mettre au clair mais aussi lui annoncer que je ne compte pas me représenter l’année prochaine au conseil de l’association de la ville. Je dois faire attention à ma santé, à la charge de travail que j’ai et au fait qu’avec le Groupe Marriott, je risque toujours de prendre encore plus de responsabilités d’ici quelques semaines. Je dois dire que ça me manquera mais pas autant que mes cours à l’université qui, eux, vont faire un vrai trou dans ma vie. J’aimais tellement enseigner mais je me rends bien compte que ce ne sera pas possible pour l’année prochaine, surtout si j’arrive à tomber enceinte. Un nouveau né, la tête du pôle relation presse, ma famille, le tout conjugué au job de Jeremiah qui lui demande de voyager tous les dix jours… Face à sa réponse positive, je l’invite au restaurant du Sapphire et quitte rapidement mon bureau pour me balader un peu dans le centre ville avant d’aller au rendez-vous. La réservation a été faite par mon assistant et lorsque j’arrive, on m’installe au calme, dans un coin. Une bouteille d’eau gazeuse, s’il vous plaît. Que je commande avant même de m’asseoir. Mes yeux sur l’entrée, je fais un signe à Taylor lorsque je la vois. Et une fois qu’elle est face à moi, je me lève rapidement pour l’enlacer. Une accolade rapide, ponctuée d’un Je suis désolée pour mon ton de l’autre jour par message. Je sais bien qu’avec les messages, on ne sait jamais trop le ton mais c’était froid, trop froid alors qu’elle ne m’a rien fait.

@Taylor V. Foster
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Change of scenery - 30/04 @Ella Marriott-W.
Je n’ai pas vu ou croisé Ella depuis le weekend de Pâques à dire vrai, où nous n’avions pas eu l’occasion de discuter, alors finalement, notre dernière réelle discussion remonte à ma convalescence chez Mila. Depuis une éternité, donc. C’est pour cette raison, que lorsque j’ai reçu le message de la demoiselle à mon intention, j’ai directement accepté l’invitation. Et le côté formel ne m’a pas plus dérangé que ça. Car je sais qu’Ella est une personne occupée, que tout comme moi, elle n’a pas forcément le temps de s’épancher par messages interposés.

Et je me dois d’avouer que j’ai envie de savoir en direct ce qu’il en est de son épopée pour avoir un bébé. Si le fameux meilleur ami a accepté. Du coup, c’est rapidement, que j’attrape un taxi, parce que Trent risque de vriller si sa Mercedes je venais à trop souvent l’emprunter, afin de me rendre au restaurant. Lorsque j’arrive devant, mes yeux détaillent l’endroit, et je réalise que ce n’est pas le genre de lieux qu’habituellement, je côtoie.

Je franchis les mètres qu’il me manque pour atteindre l’accueil, et m’annonce comme l’invitée de Miss Marriott pour le temps d’un repas. Ses prunelles m’attrapent avant que les miennes ne le fassent, et l’employé me guide jusqu’à mon amie, le bonjour est furtif, accompagné par quelques mots qui ont le don de me surprendre. « Je suis désolée pour mon ton de l’autre jour par message. » Je n’ai rien vu, de coup je grimace un peu, consciente que j'ai raté quelque chose. Alors lorsqu’on se rassoit toutes les deux, je l’interroge d’abord à l’aide d’un faciès soucieux. « Tu sais, » et peut-être que ça prouve que je suis un peu en décalée de ce qui fait vibrer, le téléphone et l’utilisation de smileys, « je passe souvent à côté des subtilités qui se trouvent dans les messages. » Pourtant, il paraît que c’est de mon âge, que je fais aussi partie de cette génération, mais qu'importe ce n'est pas de la technologie dont il est ici question. Il me semble que ça prouve qu’il me faut revenir sur ce point, avant que je ne l'interroge sur son quotidien. « Tu m’expliques pourquoi tu aurais pu être froide envers moi ? » Je ne crois pas avoir fait quelque chose de mal, mais après tout, je ne sais pas.

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Assise dans la voiture, j’envoie quelques messages à Jeremiah et lui annonce mes plans pour ce soir. J’ai un week end chargé avant de venir le rejoindre en Europe pour la semaine. Enfin, je vais en Europe parce que l’on a besoin de moi à Londres et j’irai passer le week-end suivant à Barcelone avec lui et toute l’équipe de Williams Racing. Notre première sortie officielle en tant que couple auprès de sa famille mais aussi de ses employés. Je ne serai plus présentée comme la meilleure amie mais bien la petite amie. Et ce changement m’arrache un sourire. Je sens le rouge me monter aux joues et je dois avouer que j’ai plus qu’hâte que ça arrive. Je suis prête, plus que prête même. Et, là, assise sur ma chaise au restaurant, je me perds dans mes pensées au sujet de l’Anglais alors que je ne dois pas penser à Jeremiah mais me concentrer sur la jeune femme qui apparaît rapidement dans mon champ de vision. Ce soir, c’est comme la fois chez sa meilleure amie ou chez le vendeur de cupcake ; cartes sur table et le cœur ouvert. Assise l’une en face de l’autre, le serveur qui remplit rapidement mon verre d’eau pétillante et demande à Taylor si elle en veut aussi, je l’écoute. Bon, si elle n’a rien vu, ce n’est pas bien grave. Nous n’avons rarement le temps de passer des heures au téléphone à s’écrire alors peut-être que pour elle, c’était absolument normal. Je bois une gorgée de ma boisson et profite du gaz qui fait pétiller l’eau contre ma langue et mon palais. Il n’y a pas vraiment de raisons... Rien de bien fou en tout cas. C’est juste que le coeur qui souffre de ne pas être capable d’avoir des résultats positifs pour mon traitement, ça met une charge énorme sur mes épaules et voilà. J’étais juste pas très bien et t’étais le SMS de la journée qui m’a juste fait vriller. Que je souffle doucement en baissant les yeux, me rendant compte que ce n’est pas sous mon meilleur jour que j’apparais. Je déteste utiliser ça comme excuse mais mon traitement hormonal ne se passe pas aussi bien que prévu et j’ai peur de ne jamais tomber enceinte… Et il suffit que ce soit un jour fatiguant au boulot et je démarre au quart de tour. J’ai toutes les excuses du monde parce que je me les cherche et je déteste cela. Tu ne l’as pas vécu comme ça, visiblement alors tant mieux… Mais je voulais quand même m’excuser. Parce que ce n’est pas celle que j’ai envie d’être. Je ne veux plus être guidée et que mes actions soient dictées par mes humeurs et états d’âme. Je suis une adulte, il est l’heure d’assumer ce que je fais, ce que je dis mais aussi la manière dont je le dis.
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Change of scenery - 30/04 @Ella Marriott-W.
Je ne me formalise pas, pour les choses comme ça, je n’analyse pas, peut-être que je devrais, on pourrait croire que je ne me soucie pas de mes amis, de leurs vies. Alors que c’est tout l’inverse, à la vérité. Je pense plus à eux qu’à moi, m’efface à chaque fois. Du coup, je m’en veux un peu de ne pas avoir vu qu’Ella ne va pas. Ou quelque chose comme ça. « Il n’y a pas vraiment de raisons... » Et je fronce mon expression, parce que son excuse, je la trouve un peu bidon. « J’étais juste pas très bien et t’étais le SMS de la journée qui m’a juste fait vriller. » Je n’ose pas imaginer ce qu’il se passe pour elle, si elle dit ne pas aller bien, c’est que c’est en rapport avec l’enfant, n’est-ce pas ? Et puis, ses responsabilités, tout ça. Tout ce qui fait que sa vie diffère de moi.

« Je déteste utiliser ça comme excuse mais mon traitement hormonal ne se passe pas aussi bien que prévu et j’ai peur de ne jamais tomber enceinte… Et il suffit que ce soit un jour fatiguant au boulot et je démarre au quart de tour. » Et quand on parle de médecine, je redouble d’attention, je fais face à la force de ses émotions. Ne pouvant pas nier, que toute cette histoire est en train de la ronger. Vouloir un bébé jusqu’à en être obsédée. « Tu ne l’as pas vécu comme ça, visiblement alors tant mieux… Mais je voulais quand même m’excuser. » Mon visage se meut par la positive, et je lui lance un fin sourire, pas la peine de t’en vouloir, je ne me vexe pas pour autant, il en faut un peu plus pour que mon esprit s’en devienne dément.

« Mais tu arrêtes, oui. » Ce n’est rien, je te dis. J'suis pas comme ça. J'attends pas des excuses pour tout et n'importe quoi. Et mes mains se plaquent de part et d’autre de mon verre, sur la table, le temps d’un soupir, dans notre relation, elle a toujours été plus douée que moi pour parler, moulin à paroles Ella, qu’elle soit droguée ou pas, quand on pense que l’on s’est rencontré comme ça, j’en ai presque l’impression que c’était dans une autre vie, parfois. « Pas aussi bien que prévu ? » Tu m’expliques, parce que je ne sais pas où tu en es, et je suis un brin perdue. Il me faut une remise à niveau, et que tu me dises où tu en es. Et tu sais bien comme je suis douée pour écouter. « La dernière fois qu’on parlait, tu venais de lui demander de te faire un enfant. » Et si elle a peur de ne jamais tomber enceinte, c’est qu’il a accepté ?

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Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête, d’émotions qui me rongent et de justification que je ne trouve pas. Ce n’est pas que chaque émotion doit forcément avoir une raison mais j’aime en trouver, j’aime les trouver afin de pouvoir les analyser et voir ce qui a vraiment de l’importance et ce qui n’en a absolument pas. Il y a du tri à faire absolument partout et j’essaye de toujours être la plus rationnelle possible. Ce n’est pas tous les jours faciles - surtout avec les émotions, of course - mais je m’en sors aussi bien que je le peux. Sauf cette fois-ci. Normalement, c’est mon assistant qui prend mais là, c’est elle qui a récolté ma froideur légendaire. Je m’en veux très légèrement et c’est bien pour cela que les excuses, bien que décousues, me viennent aussi facilement. Pourtant, je suis réellement de celles qui ne s’excusent jamais. Même face à mes meilleurs amis, j’ai du mal, c’est ainsi. Mais là, c’est différent. La brune est mon Ange Gardien, ma sauveuse et elle m’a vu si bas que rien de cela ne doit l’étonner. C’est - je crois - la seule avec qui je m’autorise d’être au plus bas, en dehors de mon frère, bien entendu. Alors, ça a une certaine valeur et notre amitié une douce saveur aussi, je ne peux le nier. Je la regarde et lui adresse un léger sourire quand elle me dit d’arrêter. Il ne faut pas me le dire deux fois. En tout cas, Taylor prend les choses avec une légèreté folle et ça me fait un bien fou. Je l’écoute me poser ses deux petites questions et bois une nouvelle gorgée de ma boisson. Mon Dieu Taylor, j’ai l’impression de t’importuner avec mes états d’âme à chaque fois que l’on se voit. Que je soupire doucement, tentant de rire de tout cela alors que c’est tout sauf drôle, on ne va pas se mentir. Taylor, ce n’est pas censée être mon exutoire et pourtant, elle me fait parler aussi bien que ma psychologue et ma psychiatre réunies. Oui… Et on est ensemble maintenant. Je rougis légèrement en prononçant ces mots. Je souris comme une adolescente mais ça me fait un bien fou. La sensation que j’ai là, est juste des plus douce et agréable. Mon amour. Jeremiah Jude Hanwell-Williams. L’homme que j’aime, dont je suis tombée amoureuse des années après notre rencontre, des années après lui. Tout arrive à point à qui sait attendre, non ? On essaye d’avoir un enfant en ce moment. Dans l’heure qui a suivi notre mise en couple, c’était les essais pour un petit bébé. Enfin, ce n’est pas la question mais j’avais envie de lui dire quand même, de la notifier de tout cela, de cet énorme changement dans ma vie. Le problème reste ma préménopause et le fait que mon corps ne réagit pas aux injections aussi bien que je le voudrais. Le gynécologue n’est pas très optimiste mais il nous laisse le temps d’essayer quand même. Que je rapidement. Et je sais que le stress et les voyages en avion ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour moi mais je refuse de m’arrêter de vivre. Ralentir, pourquoi pas, mais arrêter ? Jamais. Et je perds les pédales au point où le jour du concert, j’ai demandé à un ami de me piquer et ais presque fais un malaise. Que je lance rapidement, cachant mon visage derrière ma serviette en tissu. La honte, vraiment. Incorrigible, en quelque sorte. J’essaye de tout contrôler mais n’y arrive foutrement pas. Et toi, comment tu vas ? Que je demande en reposant mon mouchoir sur mes jambes, posant mon regard sur elle. Je sais que l’on va parler de moi en long, en large et en travers mais elle avait un petit problème à l’époque, l’a-t-elle toujours ou s’est-elle sortie de ce bordel sans nom ?
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Change of scenery - 30/04 @Ella Marriott-W.
Je ne ferais pas, celle qui comprend tout, qui sait parfaitement ce qu’elle peut avoir dans la tête, de quoi sont faites ses pensées. Je sais seulement écouter, et si ça peut l’aider, de se délier la langue et de s’épancher, alors je veux bien me porter volontaire, pour éponger ses galères. Et je ne sais pas non plus ce que ça fait, d’être dans son état. D’avoir son âge et qu’on lui retire ce droit dont toutes les femmes devraient pouvoir disposer, celui d’avoir du temps pour faire un bébé. Que tout fonctionne et que la vie ne soit pas subitement accélérée. « Mon Dieu Taylor, j’ai l’impression de t’importuner avec mes états d’âme à chaque fois que l’on se voit. » Et puisqu’elle en rit, je ris aussi, secoue le visage par la négative, pour lui souffler un « Non, ça va. » Ca me plaît, en fait, je crois. D’être la gardienne de tes secrets. De te permettre de te vider la tête de tout ce bordel organisé. Peut-être que je n’aurais pas dû choisir la chirurgie, mais la psy… « Oui… Et on est ensemble maintenant. » Et mon sourire n’en devient que plus grand. Tu vois, moi, je le savais, que vous alliez finir par vous trouver. Le meilleur ami, de toute une vie. Et si je pourrais être encline à la jalousie, je réalise plus encore maintenant, que ce n’est pas ce dont j’ai envie. « On essaye d’avoir un enfant en ce moment. » Et j’en ouvre la bouche, au moins, on pourra leur accorder qu’ils n’ont pas perdu de temps. Enfin si, si j’ai tout bien compris, dix ans. « Le problème reste ma préménopause et le fait que mon corps ne réagit pas aux injections aussi bien que je le voudrais. Le gynécologue n’est pas très optimiste mais il nous laisse le temps d’essayer quand même. » Je hoche le visage, compréhensive à ses maux, comprends que ce n’est pas l’idéal, pas du tout ce qu’elle espère même, mais la vie parfois, le destin… Que ce qu’on le croit, c’est beaucoup moins serein. « Et je perds les pédales au point où le jour du concert, j’ai demandé à un ami de me piquer et ais presque fais un malaise. » Les sourcils froncés quand elle parle de malaise et que l’esprit axé sur la médecine je m’interroge sur l’adaptation de son traitement.

Alors qu’elle se dissimule derrière sa serviette, et que j’ai mille et une questions dans la tête. Essaie de trace un trait sur la conversation à son sujet, et m’invite d’un « Et toi, comment tu vas ? » à parler. N’importe quoi. Comme si j’allais pouvoir m’arrêter à ça. « Avant toute chose, » que je reprends, ce qui signifie ; avant de parler de la débâcle de mes propres sentiments. « C’est qui ton gynéco ? » Bon, la connaissant, on doit être sur une clinique privée, un truc bien guindé, mais on ne sait jamais, peut-être que je connais. Dans le monde de la médecine, à Boston, on s’est tous au moins une fois croisé. « Ensuite, » parce que j’ai une conscience professionnelle et que je me dois d’être un peu plus qu’à l’accoutumé dure avec elle, « évite de te piquer dans un festival en plein air. » autant demander à un trapéziste de sauter sans filer. « Tu cherches peut-être une infection ? » en plus de toutes les complications ? « Mais, sinon, félicitations. » Pour Jérémiah et toi, parce que je sais que ça n’a pas été facile pour vous deux d’en arriver-là. « Et pour ce qui est de mon cas… » Comment te dire que je fais n’importe quoi ? « Je profite de mon célibat ? » pas vraiment en plus, « Enfin... » parce que bon, j’ai quand même une bague au doigt. « Joshua ne fait plus partie de l’équation quoi. » Et je l’ai dit rapidement, comme on retire un douloureux pansement.  

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Ces derniers temps, j’ai l’impression d’être un boulet pour les gens autour de moi. Encore plus pour des personnes comme Taylor. On ne se voit essentiellement que lorsque quelque chose ne va pas alors l’impression d’être un fardeau est encore plus difficile, je ne peux pas le nier. Surtout quand on voit comment je réagis alors qu’il n’y a aucune raison pour le faire. Me montrer froide avec elle ne sert à rien. La preuve en est, c’est elle qui me sauve de cette culpabilité aujourd’hui encore. Taylor est mon Ange gardien, aucun doute là dessus. Et celui qui remettra tout cela en cause n’est pas prêt à me recevoir et à recevoir ma colère. Il y a des gens que l’on connaît vaguement, que l’on rencontre un peu par hasard et qui restent pour tout le long de la route. Malgré les ralentissements, malgré les embûches, malgré les non dits et les difficultés. On n’abandonne pas les gens auxquels on tient, c’est bien ça ? Et c’est aussi pour cela que je lui demande comment elle va. A-t-elle une vie normale, une de celles qui ne font pas up and down toutes les douze minutes ? Parce que, bordel, j’ai l’impression d’être sur un grand huit depuis des mois déjà. Entre les sentiments, ma condition médicale et tout le bordel qui va avec… Quand quelque chose est bon, positif, que je suis en haut de la boucle, je descends encore plus vite. Après tout, plus je monte et plus on descend à pic. Docteur Reznikov. Il est en centre ville. Et il a toujours été très bon jusqu’à mes récents soucis gynécologique. Mais je vais aller dans une clinique privée pour un meilleur suivi et entendre autre chose que “je suis désolée, votre corps ne réagit pas comme on le souhaiterait”. Eh bien peut-être qu’il faudrait penser à changer les médicaments, les doses et tout ce qui va avec ? Je ne sais pas. Je m’énerve assez après le corps médical mais c’est le seul à pouvoir m’aider alors il faudrait que je me calme et plus vite que ça. C’est con, mais j’ai besoin de quelqu’un qui déplace des montagnes pour que je tombe enceinte. Pas d’un vieux schnock qui me regarde en levant les yeux au ciel quand j’entre dans son cabinet. Je laisse toujours une drôle d’impression, je ne peux pas le nier mais c’est celle que je suis. Il n’est pas payé pour supporter mes caprices mais pour me faciliter la vie, ça oui. J’allais pas le faire au milieu du pit.... Que je lance en la regardant, baissant les yeux doucement parce que je sais bien que c’était complètement con. Mais on aurait pris possession d’une yourte, tout aurait été désinfecté et voilà. Seulement, je me suis rendue compte que c’était de la folie. Au moins, j’aurais su que ces injections font quelque chose ? Que je lance en relevant le visage, un doux sourire sur les lèvres. Parce que, vraiment, à part les petits bleus par ci par là, je remets tout en cause ces derniers temps. Et je sens que l’on va devoir tester chez Jeremiah pour voir si tout va bien de ce côté. Je sais bien que je vois en avance alors que nous sommes ensemble depuis deux semaines tout au plus mais j’ai peur. Peur que ça prenne trop de temps, que ça n’arrive jamais. Peur qu’il me quitte aussi parce que je ne tombe pas enceinte. Il veut un enfant depuis aussi longtemps que je le connais. La famille parfaite, le mariage, la maison… Et si je ne suis pas capable de tout lui offrir, j’ai peur pour moi, pour nous. Je dois être désolée qu’il ne fasse plus partie de l'équation ou pas ? Que je demande rapidement, mes yeux glissants sur la bague qu’elle a au doigt. Je ne sais pas qui te l’a offerte mais il ne se fout pas de toi dis donc... Que je lance en tendant ma main, paume en direction du plafond pour qu’elle pose sa main dedans. Coup de foudre ? Coup de cœur ou coup de queue. Il y a tellement de possibilités. J’ai envie d’en savoir plus là dessus aussi. On a le temps de discuter, la soirée est à nous. Et moi, j’ai encore quelque chose à lui annoncer. Probablement entre l’entrée et le plat de résistance.
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Change of scenery - 30/04 @Ella Marriott-W.
« C’est con, mais j’ai besoin de quelqu’un qui déplace des montagnes pour que je tombe enceinte. Pas d’un vieux schnock qui me regarde en levant les yeux au ciel quand j’entre dans son cabinet. » Elle m’explique après avoir décliné du docteur, son identité, et dans le fond, franchement, je comprends son désir, son idée. Mais… Aucun de nous ne pourra lui donner un bébé instantané, et je n’ai pas de mal à entrevoir que c’est ce qu’elle voudrait. « Ce qu’il faut, c’est que tu te sentes à l’aise. » Pour que tout prenne, enfin. « J’allais pas le faire au milieu du pit.... » Oui, enfin, je ne suis pas sûre que pour le coup, elle-même soit convaincue de son explication. J’en secoue le visage, face à son expression. « Parfaite argumentation. » Et il est forcément un peu railleur, mon ton. Je me rassure en me disant qu’elle est simplement sous pression. Que toutes les femmes du monde le seraient, alors que je me dois de n’être pas trop sévère au moment où je me permets de la juger. « Au moins, j’aurais su que ces injections font quelque chose ? » Mes lèvres sont pincées, pour ne pas lui dire quelque chose qui se pourrait être, mal interpréter. Evidemment, qu’elles font quelque chose, les injections, mais tout prend du temps, et encore plus lorsqu’il nous parait qu’on en a plus vraiment. « Ca va venir. » L’enfant et les rires. « J’sais que ça te paraît interminable, mais il ne faut pas baisser les bras. » Tu l’auras, ton bébé avec ton Jérémiah, j’y crois. Il n’y a pas de hasard, Ella, n’oublies pas.

« Je dois être désolée qu’il ne fasse plus partie de l'équation ou pas ? » Je grimace, malgré moi. Parce que je sais qu’à sa question, la réponse est non. Mais pas le temps de lui préciser qu’elle relève ce détail… « Je ne sais pas qui te l’a offerte mais il ne se fout pas de toi dis donc... » J’en souris, presque amusée, parce que si, en fait, celui qui me l’a donné, s’en fout complétement de moi. Et ça ne me peine même pas. Elle tend la main pour observer ce qui trône sur mon doigt. « Coup de foudre ? » Et le pire, c’est que je me prends au jeu, je lui tends ma main, et l’anneau qui trône sur le doigt approprié. Pour le coup, je me dois d’avouer que oui, Trent ne s’est pas foutu de moi, lorsqu’il me l’a offerte, et j’espère la garder lorsqu’on en aura fini avec toute cette affaire. L’or est fin, rosé, surmonté de diamants, un plus gros au milieu, forcément. « Trent est merveilleux, vraiment. » Oui et non, comme on dit, ça dépend. Et me penche sur la table, pour souffler, à l’abris des écouteurs, spectateurs, qui pourraient être indiscrets, et faire tout foirer. « Coup de com’ » édie. Il avait besoin de moi, et moi d’être tranquille, alors besoin de lui.    

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Aussi oui. Et qu’on soit d’accord là dessus, je suis toujours à l’aise mais avec ce vieux schnok, c’est différent. J’ai changé trois fois de gynécologues ces derniers mois. Le premier ne m’a pas pris au sérieux et a refusé de me faire un examen pelvien en octobre dernier et ça m’a rendu folle. La seconde était bien trop brusque, étant plus à l’aise avec les hommes que les femmes, et celui-ci ne me convient qu’à moitié. Je ne peux pas me laisser aller avec du médiocre vue la mission que c’est. Je sais que je vais galérer. Je ne sais pas combien de fois et j’ai peur que les rapports avec mon petit ami ne deviennent que des occasions pour procréer plus que pour se prouver tout ce que l’on sent et ressent l’un pour l’autre. Mais ça, c’est autre chose. Des craintes que je gèrerais plus tard. C’est en nous que je dois avoir confiance. C’est en lui que je dois avoir confiance. Non, il ne va pas me quitter parce que ça prend du temps. Non, il ne va pas partir en courant, me brisant le coeur au passage, si je ne peux pas lui offrir ce qu’il veut tout autant que moi. J’aurais bien dit plus que moi mais ce serait mentir. On baissera pas les bras. Mais pour quelqu’un qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait, comme elle le voulait... Aucun retard, tout m’a toujours été servi sur un plateau en argent alors forcément, là, ça tiraille plus que de raisons et ça me fait chier. Je ne peux pas dire que j’aurais voulu moins être pourrie gâtée… Mais peut-être avoir un peu plus de patience. Ah. La belle blague, venant de la gamine qui faisait des crises pour changer son nom de Wildingham à Marriott-Wildingham du haut de ses cinq ans. Et il faut vraiment que je me sorte tout cela de la tête parce que plus j’y pense et moins ça va arriver, je le sens. Alors, c’est sur mon interlocutrice que je me concentre. Attirée par les choses qui brillent et possédant un oeil connaisseur, je ne peux m’empêcher une remarque sur l’alliance que je vois à son doigt. Le diamant central est magnifique et tous ceux qui sont insérés le long donnent un côté princier à tout cela. Ce n’est pas mon style mais à son doigt, c’est une merveille, je ne peux pas le nier. Je la regarde et fronce les sourcils quelques secondes. Communication ? Que je souffle, parce que je ne vois que ça, n’est-ce pas ? Il pourrait y avoir des tas d’autres raisons mais je ne sais pas, je ne me vois pas démonter ses fiançailles parce que quelques clichés me viennent en tête. Tu l’as rencontré où ? Elle est américaine, est-ce qu’elle essaye de faire rester un sans papier ? Merde. Va-t-on être obligé de se marier avec Jem pour qu’il reste ici ? Partir vivre à Londres ne me déplairait pas, je dois l’avouer. Enfin, si tu veux en parler. Je ne veux pas la forcer. Et ça me semble spécial tout ça.
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Change of scenery - 30/04 @Ella Marriott-W.
Je sais bien que mes mots doivent ressembler à ceux qu’elle a entendu des centaines de fois, tout du moins durant ces derniers mois. Mais je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre, parce que j’ai beau être calée en médecine, être sure de moi sur ce sujet, je n’ai aucune foutue possibilité de lui donner une solution à son problème de fécondation. « On baissera pas les bras. Mais pour quelqu’un qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait, comme elle le voulait... » Je comprends. Enfin pas vraiment. J’ai galéré toute ma vie. Alors tout le délire cuillère en argent… « J’aimerai bien pouvoir dire ça. » Pensive quand je tente de rire après ça. On ne rappellera pas que je n’ai pas le budget pour une nouvelle voiture, que Trent va finir par me flinguer parce que je prends la sienne. Que mon prêt étudiant est toujours d’actualité. Et que l’hôpital psychiatrique de ma mère me coûte… Un voir deux bras. « Au moins vous êtes déterminés ! » A l’avoir, ce bébé. « Donc au lit… » autant voir ce contre-temps du bon côté.

Mais chemin se faisant, nous voilà en train de parler de ce qui trône sur mon doigt, depuis près d'un mois déjà. Une comédie, une protection, un brin de connerie mêlée à la folie. « Communication ? » Presque, oui, en un sens, bien que je sois loin d’être une héritière ou une quelconque personne dont on observe les moindres manières. Dans son monde, ça doit être ça. Une assurance de sauvegarder la lignée et les alliances dorées. « Tu l’as rencontré où ? Enfin, si tu veux en parler. » De ma bêtise de l’année ? « Par où commencer… » Peut-être le début, tout simplement, et la suite viendra naturellement. « Un lapin et un speed dating loupé ? » Quoi que, si on ne m’avait pas posé de lapin, il est clair que ça ne serait pas arrivé. Il aurait trouvé une inconnue à qui le proposer. « Un collègue de boulot, » il a proposé, et « je n’ai pas pu résister. » Et depuis, la totalité de mes connaissances pensent que je suis devenue cinglée, parce que le truc de cette mascarade, c’est qu’il faut que ça reste secret.     

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