(kobery) hey brother there's an endless road to rediscove

@Kobe Langford Retour d'Italie, jet lag dans les pattes. Quelle idée t'as eu de partir comme ça à l'autre bout du monde pendant la période de révisions ? La réponse est simple, c'est la première fois de ta vie que t'as eu l'occasion de voyager en Europe, et il aurait été hors de question de louper cette chance qui t'a clairement été offerte sur un plateau d'argent. Jouer au photographe pour une fille que t'as rencontré sur meetsa puis lors d'une soirée ou le courant était plus que passé ? deal. Ce voyage au bout du monde t'a fait un bien fou, et sur place t'as même évidemment pu réviser pour te préparer à tes examens de fin d'année. Mais… il y a bien quelque chose qui a apporté une petite amertume à ce schéma parfait, c'est le fait qu'à partir de la moitié du voyage, t'as plus eu ni son ni image de la part de cette fille avec qui tu passais de plus en plus de temps. Plus que de te vexer, t'as pas compris et à ce sujet là Kobe a toujours été bien plus vif que lui alors il te doit bien quelques petits conseils. Tu entres dans le bar dans lequel il travaille, cherches ton frère du regard et approches du comptoir lorsque tu le vois. Contournant même ce dernier pour aller prendre dans tes bras le brun avant de revenir côté clients et déposer l'arrière d'une cuisse sur le coin d'un tabouret de bar "tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir de te retrouver frangin !" Tu souris largement avant de continuer "comment se sont passés tes premiers examens ?" Les tiens commencent le lundi matin mais tu sais que la plupart des autres cursus en ont déjà eu le jeudi et vendredi avant le week-end.

La dernière ligne de la partition est une infinité qui n'en finit pas mais cela n'est l'impression que d'une courte durée en finalité. La dernière en suspend, aucun client ne brisent le silence comme si le morceau d'Elton John que tu jouais au piano inspirer au silence.  Des applaudissement retentissent lorsque tu relèves la tête et t'éloigne de l'instrument à cordes alors que tu hoches la tête afin de remercier à ton tour. Une œillade furtive à ta montre suffit pour savoir que tu es bien dans les temps avant de reprendre du service derrière le bar. Ces dernières semaines, depuis le retour du spring break, tu cumules nombre d'heure supplémentaires. Une demande que ton patron t'accordes, certes mais pas au détriment de ta santé et c'est pourquoi il t'a confié certaines tâches de gestions où tu n'as pas à trop en faire. Cependant, tu sais qu'il a raison et tu ne vois pas l'utilité d'en rajouter une couche. Tu saisis ton téléphone portable afin d'envoyer un message à ta petite amie avant de retourner derrière le comptoir pour pouvoir remplacer ton collègue qui doit prendre son tour de pause. « Tu peux y aller Nate, je te remplaces. ». Après une tape amicale, ton ami se faufile par la porte réservé au personnel et tu reprends le filon des commandes. La gestuelle du musicien laisse alors place à cette du barman, enchaînant cocktails après cocktails lorsque tu aperçois l'un de tes frangins s'approcher.  Avery ? Tu arques un sourcil un peu surpris de le voir ici puisqu'il devait être en Italie néanmoins la joie de le voir est un plaisir. Il fait le tour du comptoir pour t'offrir une accolade fraternelle que tu lui rends alors qu'il exprime le même sentiment que toi à son égard. Tandis qu'il refait le tour du comptoir pour s'installer au bar et prendre place sur un tabouret, tu croises les bras, t'appuyant quelque peu contre le rebord arrière. « Plutôt bien. Et toi la forme ?». Lui dis-tu tout en en esquissant un sourire amusé mais mystérieux face à la présence de Avery. Tu ne t'en faisais pas trop pour tes examens en réalité, tu t'en sortais toujours haut la main que tu révises ou non. « Je t'offre un verre ? ». Tu savais que son retour impliqué une frustration ou un lot de question, comment le savais-tu ? Une intuition peut être, en tout cas tu ne voulais pas forcer le terrain de la discussion si ton frère ne voulait pas en parler.
@Avery Langford

@Kobe Langford Cette sensation que t'as, lorsque tu prends l'un de tes frères ou sœurs dans tes bras, cette impression de maison, pour rien au monde rien tu ne serais capable t'en défaire. Cette famille du cœur devenue complétement vitale au fil des années. Tu les a jamais vraiment quitté très longtemps mais le fait d'avoir été aussi loin d'eux, pour la toute première fois de ta vie, de l'autre côté du globe pendant presque deux semaines, tu saurais pas dire quoi mais… ça te fait quelque chose. Tu profites des retrouvailles avec Kobe, t'as encore la tête en vrac à cause du décalage horaire mais il aurait été hors de question de rentrer chez toi comme si de rien n'était sans passer voir celui qui est depuis des années devenus un véritable frère, comme un siamois. Pas capable de tenir debout à cause de la fatigue, tu t'installes finalement sur un tabouret haut, lui faisant face, profitant du début de soirée et du bar pas encore envahi de monde pour le garder un peu rien que pour toi. A cette heure c'est que des habitués, des adeptes de belle musique, des morceaux que ton frère a pu offrir juste avant que tu n'arrives. Tu regrettes de ne pas être entré plus tôt pour toi aussi l'applaudir, mais il y avait beaucoup de bouchons dans le centre ville ce soir. T'hoches la tête à sa réponse, Kobe a toujours des facilités et tu l'as toujours admiré pour ça tandis que toi t'avais toujours tes examens de fin d'années in extremis. "m'en parle pas, j'ai l'impression qu'il est déjà trois heures dans mon corps mais sinon ça va." tu ris avec ta bonne humeur légendaire à toutes épreuves. "oh, j'suis pas venu pour que tu m'offres des verres mais plutôt ta sagesse…" tu laisses planer un petit mystère avant de tapoter sur le comptoir en tirant tes jambes sous ce dernier "mais c'est si gentiment proposé, j'veux bien une pression s'il te plait !"

Une œillade suffit pour cerner autrui, une capacité que tu as sans aucun doute hérité de ta défunte mère biologique. « Une âme ancienne dans un corps de prime jeunesse. » une citation que ne cessait d’empreinte r par nombre des thérapeutes et des professeurs qui ont témoignés sur ton caractère présenté comme hors du commun. Une entité où la tempérance se dépeint en tout temps possible et qui parvient au delà de l'ire froissé ou rancunière d'apaiser bien des esprits. Que cela soit avec tes frères ou tes sœurs, tu parvenais à rendre pérenne  un tas d'âmes anxieuses. Tes lèvres s'étirent en un rictus un brin moqueur lors qu'il te dépeint son état de fatigue sans doute dû au décalage horaire avec l'Europe. Difficle de s'adapter à un pays et lorsque cela se fait, il est déjà souvent temps de repartir. « Résultat des fuseaux horaires Av' ». Lui dis-tu tout en attrapant un verre à bière quand bien même il t'annonce qu'il n'est pas venu pour que tu lui offre une consommation. Tu balayes la première partie de sa phrase d'un revers de la main tout en lui préparant sa boisson. La curiosité un brin piqué, tu fronces quelque peu les sourcils car tant de mystères pour un peu de sagesse c'est que la sujet doit être sérieux. Son intuition s'active d'elle-même et régit par la déduction que cela à sans doute avoir avec son voyage de dernière minute. Tu déposes la pression sur le bord du comptoir juste devant ton petit frère avant de t’appuyai contre l'évier, les deux bras croisés sur ta poitrine. « Je t'écoute, qu'est-ce qui t'arrive et en quoi je peux t'aider ? ».
@Avery Langford

@Kobe Langford Il ne peut pas savoir à quel point ça compte pour toi, sa manière de ne jamais ja-mais t'avoir jugé, malgré toutes tes actions, tes erreurs parfois. Tu ne t'es jamais senti jugé par Kobe parce que, même lorsque tu partais sur le mauvais chemin, il avait toujours été là pour t'aider à redresser la barre, avec justesse et beaucoup de tact. C'est surement pour cette raison là qu'il est très souvent le premier vers qui tu te tournes pour avoir son avis, pour avoir ses conseils. Il a beau avoir quelques mois de moins que toi, il n'empêche que t'as très régulièrement l'impression qu'il a des années d'avance sur toi en terme de maturité. "oui, j'ai essayé de dormir au maximum dans l'avion mais là… je suis totalement perdu, c'est un miracle que je sache encore me souvenir de mon prénom." tu ris. T'as bien conscience que t'en fait trois tonnes, mais ton frère te connait comme ça. T'es à peine rentrer chez toi pour prendre une douche et comater encore un peu sur ton canapé que t'es aussitôt reparti vers le centre ville dans le but d'aller lui rendre visite. Il pousse vers toi le verre et d'une simple question arrive à te faire déballer tout ton sac "je crois que j'ai merdé avec une fille… que j'aime bien." Tu regardes dernière lui, fronces les sourcils pensif, avant de finalement revenir son son visage et soupirer longuement "le problème c'est que je me suis rendu compte que je l'aimais bien après qu'elle m'ai laissé en vu pendant plus d'une semaine."

L'adoption a été une longue a s'écrire dans ton cas mais c'est sans doute la meilleure opportunité qu'a pu t'offrir la vie. On dit souvent que cette dernière n'est pas toujours un long fleuve tranquille mais c'est ainsi que l'on te perçoit la plupart du temps – pou ne pas dire toujours. Tes cadets comme tes ainés, n'hésitent aucunement à venir trouver du réconfort mais surtout une ouïe attentive à ton contact car ils semblent avoir conscience de la matière au calme que tu dispenses à ton entourage. C'est donc pourquoi tu n'es pas réellement surpris que de voir Avery débarqué au bar où tu bosses. A dire vrai peu importe où tu sois, il ne te dérange pas. « Tu n'en rajoutes pas un peut trop ? ». Lui dis-tu en souriant avant de ricaner à ses propos mais c'est un plaisir que d'entendre la boutade de ton frangin, plaisir de le revoir sur la planète Boston et non sur les terres italiennes où Don Juan semble avoir subit quelques déboires … apparemment ton intuition visait juste le concernant. Si tu fronces les sourcils face à sa première réplique, la seconde te laisse quelque peu dans l'ignorance surtout sans connaître la raison réelle du fameux «  j'ai merdé avec une fille ». D'autant plus quand les sentiments s'en mêlent. « Okay … mais avant tout ça, pourquoi tu dis que tu as merdé avec elle ? ».
@Avery Langford

@Kobe Langford C'est un truc que tu peux pas t'empêcher de faire. Toujours en rajouter une couche, te rendre gentiment intéressant et à ta manière. D'aussi loin que tes souvenirs te le permettent, ça a toujours été comme ça. Avec tes parents biologiques, t'étais enfant unique mais c'était pas pour rien, ils étaient toujours surchargés de travail bien que tu les aimais plus que tout au monde. Et puis du jour au lendemain, t'es passé de seul à noyé dans une communauté, au foyer avant l'adoption puis ensuite chez les Langford. Arrivé en même temps que Siloé que t'avais très longtemps eu peur qu'elle te soit préféré, à cette époque là, le fait de jouer à l'enfant parfait et te te mettre dans la lumière pour qu'on t'aime n'en était justement pas un, de jeu. Aujourd'hui c'est resté bien que la légèreté ai remplacé le sentiment de crainte que ta famille ne veuille un jour plus de toi. Maintenant t'as plus peur de ça, et c'est d'ailleurs que t'as plus peur de ça que t'as réellement su accepter et aimer Siloé comme la petite sœur qu'elle est maintenant. Alors lorsque Kobe ricane à tes propos, tu hausses les épaules et souris largement "tu me connais, je ne peux pas m'en empêcher." Il pousse la bière vers toi, tu l'attrapes et commences à faire couler quelques gorgées avant de reposer le verre sur le comptoir. Après les retrouvailles, les sourires et les rires voici les états d'âmes qu'arrivent clairement trop vite. "parce qu'on se voyaient souvent, on étaient plutôt… proches, mais sans sous entendre ou se promettre quoi que ce soit tu me connais." tu te sens obligé de préciser à ton frère, qu'il ne croit pense pas que t'as fait du mal à une fille à qui t'avait promis monts et merveilles. Non ça jamais, pour éviter ce genre de complications après… "bref, je suis partie en Italie avec une autre fille, mais c'était qu'un voyage avec plus si affinité, pas de quoi s'emballer." tu remarques que tu peux pas t'empêcher inconsciemment de minimiser ou même de banaliser. Tu marques une pause, pinces les lèvres car tu sais clairement que ton frère et toi clairement n'avez absolument pas la même perception des relations de ce type. "et depuis que la première l'a appris pour ce voyage, elle ne me parle plus… qu'est ce que je devrais faire à ton avis ?"

Tu secoues la tête amusé par la tirade véridique de ton frangin qui témoigne d'une véracité inscrite dans le temps. Et tu sais qu'il ne pourrait le changer car cela lui va comme un gant, une attitude qui lui sciait avec beaucoup de naturel comme on dit de toi que tu es l'enveloppe corporelle d'une âme antérieure. Attrait qui se dépeint d'elle-même lorsque tu écoutes les propos d'Avery.  Tu sais qu'à l'instar de Morgan, Avery était une personne peut adepte de l'engagement préférant de loin papillonner de fleur en fleur. Une attitude dont le registre était également le tien jusqu'à ce que tu croises la bonne personne – soit Hae. Quand la deuxième partie de son discours s'explique, le contour de la situation se dessine au fusain. Ton frangin presse ses lippes en une ligne mince, laissant le silence planer quelques fractions de secondes avant de te demander le véritable écho d'une solution dont tu pourrais lui transmettre les codes d'ouverture – même le moindre indice. Après tout de l'ensemble de la fratrie Langford, tu étais celui vers qui on avait pris pour habitude de se tourner en cas de souci ou en cas de ressource d'apaisement. Tu prends le temps de remettre de l'ordre dans le récit de ton frère mais l'unique question qui prime est surtout de savoir une chose. « La question que tu dois surtout te poser c'est est-ce que tu as des sentiments à l'égard de la première ? En tout cas, si tu te tritures autant l'esprit c'est qu'elle compte plus que tu ne veux te le dire non ? ». Ton timbre de voix est serein, sans la moindre trace de jugement au contraire tu essais de cerner et de compter l'état psychique de ton frangin. « Qu'elle n'est plus envie de te parler, cela se comprend d'autant plus si vous étiez proches, peu importe ce que vous vous êtes promis, elle pensait plus loin que toi apparemment. » .
@Avery Langford

@Kobe Langford Et voilà, le moulin à paroles Avery Langford vient d'être lancé. Lorsqu'on te lance sur un sujet, c'est ensuite avec peine qu'on peut t'en arracher. Et sur cette histoire qui te tourmente concernant @Layla Rothschild… une chose est sure, t'en a, des choses à dire. Lorsque tu arrives à un semblant de fin de chapitre, tu fermes la bouche et d'un regard lui lance la balle. Sa question ne manque pas de venir, et t'es secoué d'un léger frisson avant de retorquer "non non, je n'ai pas de sentiments !" réalisant que t'es trop vite tombé dans la défensive, tu continues avec un peu plus de légèreté "elle me plait c'est clair, beaucoup. mais je veux pas de sérieux, pas de couple, pas de sentiments, en fait, j'veux faire de mal à personne…" tu soupires longuement, plonges ton regard dans ton verre "mais on dirait que c'est un échec cuisant." Tu portes plusieurs fois la bière à ta bouche, regardes autour de toi le bar qui commence doucement mais surement à se remplir. Heureusement Kobe n'est pas seul derrière le bar et ses collègues peuvent prendre le lead, t'as égoïstement encore beaucoup trop besoin de ton frère à cet instant. "apparemment…" T'as toujours eu peine à croire que ça pourrait être le cas. Ok Layla t'avais toujours fait comprendre que tu étais spécial, dans ses gestes, dans ses mots, dans ses regards. Mais toi-même est-ce que tu ne fais pas pareil avec les filles ? Quelle idée t'a eu d'aller d'enticher d'une fille qui manie aussi bien l'art de la séduction, aussi ? Faut croire que toutes tes années à séduire viennent de se retourner contre toi, le karma vient de frapper. "tu penses que je devrais aller lui parler ? m'excuser ?"

La rhétorique, tu n'en a jamais manqué quand bien même tu étais perçu comme ce gamin caméléon qui s'adapte à chaque environnement. Néanmoins, le dialogue est un instrument que tu n’emploies que lorsque cela est nécessaire et d'autant plus lorsque l'on te demande un avis. Et même dans ce cas là, tu prends garde à demeurer neutre mais surtout censé car les conseillers sont loin d'être les payeurs. La situation de ton frangin semble un véritable capharnaüm où il se perd un peu et il y a de quoi. C'est pourquoi tu lui poses l'interrogation qui te vient le plus naturellement et logiquement à l'esprit : à savoir la condition des sentiments est en vigueur ? Si sa réponse est véhémente et rapide, l'intonation défense laisse sous entendre d'autres sous-entendus mais tu  n'insistes pas plus, ayant sans doute déjà semé le trouble dans son esprit. « Je vois ... ». Lui dis-tout en l'observant regarder le fond de son verre où la mousse de sa pression subsiste. Tu soupires silencieusement avant de t'approcher du comptoir où l'une des serveuses te ramènes des verres vides et une commande à préparer tout en te considérant d'un clin d’œil. « Merci Molly. ». Lui dis-tu à son attention sans pour autant t'attarder sur ses tentatives de charmes infructueuses. « Tu sais, avant d'être en couple avec Hae j'étais dans cette optique du non engagement. Une soirée, une nuit … c'était l'objectif de la certitude et d'une liberté que je gérer tout en respectant l'autre ... ». Tu respectais toujours la jeune femme avec qui tu passais la nuit, lui assurant que tu n'étais pas un homme fait pour les relations durables et cela te convenait très bien. Tu déposes les verres dans l'évier, terminer ton dernier cocktails avant de poser sur le comptoir pour que la serveuse puisse le déposer au client. « [color=darkslategrayJusqu'à ce que Hae entre dans le jeu et là beaucoup de choses ont changés. [/color]». Une assertion que tu énonces en regardant Avery dans les yeux avec conviction. « Je pense que tu devrais d'abord lui présenter des excuses en effet mais aussi aplanir les choses, sans quoi l'un comme l'autre vous resterez dans l'impasse. ».
@Avery Langford