Toi et tes sales manières. Tu veux toujours tout savoir, surtout en ce qui concerne Edie. Elle est aussi importante que tes soeurs. Il faut toujours que tu jettes d'un oeil ce qui se trame de son côté. T'as pas envie qu'elle soit blessée donc tu surveilles ses fréquentations. A tes yeux, personne n'est à la hauteur de la jeune femme. Tu sais que tu dois apprendre à lâcher prise. Alizée t'as expliqué que tu n'avais aucun droit, aucune interdiction à lui poser non plus. Après tout, elle ne le fait pas pour toi alors, tu devrais en faire de même. Mais c'est difficile ! Enfin ce soir, t'as pas de soucis à te faire puisqu'elle reste avec toi. Tu lui proposes même d'aller chercher Louise, voire d'inviter sa soeur. Mais quand tu la vois fermer les yeux, tu te dis qu'elle est beaucoup trop fatiguée pour subir un repas de famille. Tu prends donc la décision toi-même. Ça sera juste vous deux, comme au bon vieux temps. De toute façon, elle a raison, Louise risque d'être super contente de passer une nuit chez sa tante. Toi, de ton côté, tu vas t'occuper de la demoiselle histoire qu'elle récupère et qu'elle soit en forme pour le lendemain. Louise va être super contente ! Tu te gares, fais le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière. Tu hausses les épaules à sa question, verrouillant les portes de la voiture et ouvrant la porte d'entrée de la villa pour pouvoir l'inviter à entrer. Pas depuis la dernière fois que t'es venue... Du moins, je ne crois pas. Tu réfléchis mais, t'as pas l'impression d'avoir changé quoique ce soit. Ah si, j'ai changé de place la clé de secours. Elle a quitté le pot de fleurs pour le paillasson après que Louise se soit amusée à l'enterrer à la moitié du pot... Pour elle, c'était un jeu alors forcément, elle y a mis tout son coeur avec ses petites mains. La galère pour la récupérer. Faut dire que ça fait une éternité que t'es pas venu ! Tu soupires, déçu avant d'esquiver un petit sourire. Tu l'invites à entrer, fermant la porte derrière elle. Tu fais comme à la maison hein, de toute façon, tu sais.@Edie Reuben
Plus tu te rapproches de l'entrée de la grande villa, plus tes sourcils se froncent car tu as réellement l'impression que quelque chose a changé. La couleur du portail, les plantes dans le jardin, de nouveaux pots ou nains de jardin ? A la réplique du jeune homme, un rire spontané s'échappe d'entre tes lippes alors que tu secoues la tête en imaginant parfaitement ta petite puce faire une telle expérience pour déterrer une plante de son pot. « Elle en serait tout à fait capable, c'est certain ... ». Dis-tu en riant doucement avant de passer une main dans tes mèches claires alors que Elias énonce une énième fois le fait que tu n'es pas venue chez lui depuis longtemps. Il faut dire que depuis que tu mets un point d'honneur à ne pas venir trop souvent afin de ne pas créer de fausses idées dans l'esprit de Louise mais aussi parce que tu as ton indépendance. Avec le temps, tu as appris à faire confiance au Wertheimer pour prendre soin de votre gamine et puis surtout c'est dans ta nature – avant tout – de te comporter ainsi. Un peu le chacun chez soit et tout le monde s'entend mieux comme on dit. « En même temps j'ai un planning chargé. ». Une affirmation qui une réalité au quotidien mais qui te permet de rebondir en toute crédibilité pour ne pas aller en profondeur sur une discussion que tu n'as pas envie d'aborder. Tu finis par entrer suite à son invitation alors qu'il te dit de faire comme à la maison, à ton aise. Le pire dans cette histoire que c'est que tu as perdu l'aisance d'être comme chez toi mais tu n'en montres rien. « T'inquiète ! ». Lui dis-tu tout en avançant en direction du salon où tu poses ton sac avant de chercher ton smartphone à l'intérieur. Une fois en main, tu appelles ta sœur pour qu'elle te passe Louise histoire de la mettre en garde d'être sage et de lui des bisous – même à distance. @Elias Wertheimer
Louise est maligne. Même si elle ne dit pas les choses, elle observe. Elle garde en mémoire des informations pour les réutiliser par la suite. C'est comme ça qu'elle a récupéré la clé de secours. T'as toujours un clé à proximité pour la famille, les amis, pour toi quand tu perds tes affaires. Enfin bref, elle n'avait rien dit, jusqu'au jour où elle a trouvé la cachette et qu'elle l'a crié de sa petite voix, s'amusant à l'enterrer un peu plus loin pour te compliquer la tâche. Évidemment, y a fallu que tu changes d'endroit. Et c'est le seul truc que tu as modifié du moins, tu crois. Elle est beaucoup trop maligne cette petite ! Trop intelligente pour son âge. T'es certain qu'elle a hérité de ta sournoiserie et du qi de sa mère. Autant dire que les deux ensemble, ça ne fait pas bon ménage. Elle vous en fait voir de toutes les couleurs du moins, à toi. Elle sait que tu craques facilement. T'es dur quand il faut mais la plupart du temps, tu lui cèdes tout. Elle le sait Edie d'ailleurs, elle te le reproche beaucoup trop souvent c'est vrai ! Tu lui expliques donc que tout ça, c'est juste une impression. Rien n'a changé, elle passe juste de moins en moins de temps ici. Son excuse ? Le boulot. Toujours le boulot. Tu lèves les yeux au ciel. Tu sais qu'elle travaille beaucoup. Au centre aquatique, combiné à ses cours, c'est compliqué. Mais tout de même ! C'est ton excuse ? T'es sûre ? T'as le droit à une seconde chance. Tu secoues la tête de haut en bas, esquivant un petit sourire. Tu ne lui en veux pas. T'es chiant parfois, souvent. Tu lui en as fait voir de toutes les couleurs dans le passé. Elle a surement mieux à faire que de passer du temps avec toi. Tu l'invites à faire comme chez elle, à prendre ses aises. De ton côté, tu files vers la cuisine, écoutant la conversation à distance. Tu laisses Edie gérer parce que, c'est son tour de garde et, peut-être qu'elle n'a pas envie que sa soeur sache qu'elle est avec toi. Tu sors deux verres. Un whisky pour toi, un coca pour elle. Tu la laisses finir ton appel avant de venir à elle, lui tendant son verre. Ta soeur est ok ? De toute façon, elle n'a pas vraiment le choix. @Edie Reuben
Elias a parfaitement raison, votre petite fille est doté d'un tempérament qui combine le meilleur de vos deux êtres et le résultat n'est pas un regret. Au contraire, c'est un concentré de petit bonheur à l'état pur. Tu es heureuse de savoir que Louise aura le loisir de savoir prendre du bon temps tout en ayant la faculté de poser ses objectifs. Néanmoins pour l'avenir tu prends le temps de la laisser grandir et en tant que parents vous faites du mieux que vous pouvez en attendant. « Et encore le mot est faible. ». Dis-tu en souriant de bon cœur en secouant la tête amusé par une myriade de souvenirs qui reviennent soudainement. Rapidement, tu as la sensation étrange que quelque chose à changer devant l'entrée de la villa du Wertheimer. Des travaux ? Un changement de disposition ou encore de nouvelles plantes ? Non, la simple constatation que tu ne viens plus trop souvent chez Elias semble être l'évidence de l'équation. Le seul argument à la fois réel et illusoire qui te vient à l'esprit pour répondre sans trop creuser en profondeur est celle de ton emploi du temps. Ce dernier est particulièrement chargé, trop chargé mais cela te convient bien comme cela. Depuis la naissance de Louise, tu te consacres à ta puce, à tes études et ton boulot au centre aquatique. Il faut dire que c'est un parfait trinôme qui rassemble tes centres d’intérêts et tes priorités à la fois. Certains s'en inquiètent et d'autres s'en agacent, depuis tu as pris le pli de faire avec. « Pas besoin de seconde chance, je suis certaine et convaincue. ». Répliques-tu en hochant avec confiance la tête d'un signe positif. Une fois à l'intérieure du logement du père de ta fille, tu en profites pour passer un coup de fil à ta petite sœur, histoire de lui faire entendre raison sur la responsabilité de ne pas laisser sa nièce tout régir. Parce que oui, les deux ensemble c'est un véritable concert de délires – dans tous les sens du terme. Tu entends alors la voix de ton petit ange qui te dit que tu lui manques, qu'elle va s'amuser comme folle avec tata et qu'elle fait de gros bisous à son papa. Tu raccroches en fermant les paupières un peu moins rassuré tout d'un coup. Heureusement que ton frère rentre pas trop tard ce soir, il va temporiser le tout. Elias revient vers toi avec un verre de coca que tu prends dans ta main avant de ranger ton cellulaire dans la poche arrière de ton jean. « Merci c'est gentil.Tu parles qu'elle est d'accord, on peut dire que le sourire de s'occuper de sa nièce valait de l'or. ». Autrement dit, elle était ravie de passer un peu de temps avec Louise, sans surprise. « D'ailleurs, Lou te fait comme elle m'a dit ça … « de gros bisous d'amour de papou » … c'est tiré d'un dessin animé ou quoi ? ». Dit-tu en rigolant amusé et admirative à la fois par la complicité père fille que Elias a su tisser avec Louise depuis sa naissance. @Elias Wertheimer
Quand Edie t'as fait part de sa grossesse, tu as d'abord rigolé. évidemment, tu ne voulais pas y croire. Pour toi, c'était une grosse blague et totalement impossible puisuqe vous faisiez tous les deux très attention. Tu t'es ensuite souvenu de ce qu'il s'était passé avec Siloé. Impossible pour toi de faire une nouvelle erreur, encore moins la même et surtout pas à Edie. T'as donc pris ton courage à deux mains pour assumer. D'abord de façon totalement merdique puis, avec de plus en plus de bonne volonté, d'envie aussi. Il fallait que tu montres à tout le monde que tu en étais capable. Coup de coeur à la naissance de Louise bien que tu sois arrivé en retard. Des erreurs de débutant que ton ex petite-amie a toujours réussi à combler. S'il y a bien une personne avec qui tu pouvais faire un enfant, c'est bien la jolie brune. Votre fille a hérité de vos meilleures qualités et tu sais parfaitement que quoiqu'il arrive, quoi qu'il choisisse, tu seras forcément fier d'elle. Souvenirs du passé qui refont surface quand tu l'invites à pénétrer à l'intérieur de la villa. Une vie à deux qui s'est terminée brutalement mais malgré tout, vous êtes liés à jamais. Tu sais que ce n'est pas toujours facile pour Edie. Tu ne sais pas tellement pourquoi. Peut-être parce que tu as invité" trop de filles ici à l'époque, peut-être pour ne pas espérer que vous puissiez encore avoir un futur commun ou alors, tout bonnement par rapport à Lou ? Allez savoir. elle affirme que c'est le travail et tu hausses les épaules, la laissant discuter avec sa soeur pour préparer les verres, sortir les chips, les olives et les cacahuètes. Tu lui ramènes son verre et t'installes à ses côtés, sur le canapé en rigolant. Ça va, t'as pas trop peur de retrouver l'appart sans dessus dessous ? Tu sais à quel point elle peut être maniaque quand elle s'y met ! Le message de ta fille te va naturellement droit au coeur et parfois, tu te dis que t'as vraiment tout gâcher et que tout ce dont t'as besoin, c'est de l'avoir à tes côtés 24 heures sur 24. J'y ai droit à tous les soirs depuis un mois environ... Je peux pas te dire d'où ça vient, j'en ai aucune idée mais, c'est resté ! Tous les soirs où tu as la garde, elle a le droit à ses bisous et toi aussi. Un rituel d'un bon quart d'heure avant de dormir pendant lequel Louise tente de t'amadouer pour rester éveiller davantage. @Edie Reuben
Ta fratrie s'est toujours soutenue mais encore plus lorsqu'ils ont compris que tu étais tombée enceinte. Une situation au loin de te ressembler car tu étais prudente, prévoyante et le pire de tout cela en prenant la pilule. Ton aîné s'est montré particulièrement protecteur à ton égard lorsqu'il a compris le fin mot de l'histoire. Ce fut une période complexe sur de nombreux points mais en dépit de tout cela, tu regrettes aucunement la venue au monde de ta petite merveille. Une surprise qui aujourd'hui est un rayon de soleil au quotidien et qui manquerait à ta vie. Bien que tu sois maman célibataire, tu en vois surtout les avantages – la plupart des membres de la gent masculine prennent la fuite rien qu'en comprenant l'existence de Louise. Ce qui t'arrange en un sens car tu ne comptes pas refaire ta vie d'ici là. Les souffrances du cœur sont un arc de fer, une limite que tu n'es plus prête à suivre ou à subir. Tu as donné, assez ou trop peut être. Quoi qu'il en soit, cette page est tournée et ton chapitre s'écrit à ton rythme et la solitude est une compagne plaisante, sereine. Après avoir raccroché avec ta sœur, tu ranges ton cellulaire dans ton sac avant de le mettre sur vibreur. Tu prévois car tu n'as pas envie de te prendre la tête avec l'idée de certains messages qu'ils soient écrits ou vocaux. Tu aperçois ensuite Elias revenir avec tout l'attirail de l’apéro puis qui te tend un verre tout en t'interrogeant sur la situation de ta colocation chez les Reuben. « Ma frangine à fait de sacré efforts dernièrement, tu serais surpris d'ailleurs mais c'est cool ça va permettre à Louise de profiter un peu de sa tante, elle ne la voit pas souvent ces derniers temps. ». Lui dis-tu tout en attrapant le verre qu'il te donne. Il faut dire que Jill a est pas occupé depuis la fin de cette année, entre son boulot et ses vacances de prévu. Tu esquisses un sourire amusé aux coins des lèvres face aux propos du jeune Wertheimer, le sentiment de jovialité étant au thème puisque tu es fière que père et fille soient aussi proche l'un de l'autre. « Je vois, chacun son rituel après tout. ». Tu le considères d'un petit clin d'oeil vous avez tous les deux des habitudes avec votre petite poupée. Tu t'assoies sur l'un des canapés en passant une main sur ton visage pour chasser quelques mèches qui ce sont échappés de ta tresse puis une petite gorgée de ta boisson. « Alors, quoi de beau depuis la dernière fois ? ». Ta question posée demeure évasive, ce qui laisse le choix à Elias de te dire ce qu'il a envie de te dire – ou non. @Elias Wertheimer
Avec Edie, vous ne pouvez pas vous plaindre. Vous avez tous deux la chance d’avoir des frères et sœurs parfaits. Que ce soit Jill ou Ilhan, même si on ne peut pas dire que ce dernier te porte dans ton cœur, ils sont toujours présents pour Edie. Tu sais qu’ils le seront tout autant pour Louise, qu’elle est l’une de leurs plus grandes préoccupations. T’es rassuré de savoir que s’il devait t’arriver un truc, tout le monde serait aux premiers soins avec ton ex petite-aline et ta fille. Ta famille en ferait de même. Ta mère considère Edie comme sa propre fille. Tu sais qu’elle a toujours rêvé que tu la demandes en mariage et que vous formiez une véritable famille. Tu sais que t’es sœurs l’adorent puisqu’elles l’ont toujours défendu. Seul Samuel reste un peu à l’écart de toutes ses histoires parce qu’il préfère de loin sortir et jouer le petit bad boy comme toi a l’époque. Tu laisses donc tranquillement Edie parlait avec sa sœur, sachant pertinemment que cette dernière va accepter de garder sa nièce pour la nuit, que c’est même un honneur. Et puis, qu’est-ce qui pourrait bien arriver de toute façon ? Au pire, Louise ne dort pas de la nuit et elle se rattrapera demain. Ouais Louise peut être une véritable petite terreur parfois. Surtout avec toi puisque tu as tendance à tout lui céder. Il est rare que tu hausses la voix et quand tu le fais, c’est tellement rare qu’elle fond en larmes et tu finis par culpabiliser. Mais bref, passons. Tu t’installes à ses côtés en parlant toujours de votre sujet favori. Ça va, elle est sage avec toi ? Sinon n’hésites pas à me le dire hein, je lui remonte les bretelles quand tu veux. Tu esquives un sourire parce que tu sais que Edie a rarement besoin de toi. Lou doit beaucoup plus l’écouter... Elle te demande de parler un peu de temps et tu fronces les sourcils avant d’hausses les épaules. Tu chopes une cacahuète avant de soupirer. Je ne sais pas.. tu veux qu’on apporte quel sujet ? Le boulot, la vie de famille.. les histoires de cœur ? Ouais t’es pas trop à l’aise quand tu lui parles de ça et pourtant t’as trop envie d’avoir son avis sur la situation. T’as toujours besoin d’avoir l’aval de ton ex, c’est plus fort que toi ! @Edie Reuben
Assise sur le canapé du salon, tu écarquilles légèrement les yeux aux premiers dires du père de ta fille. Ce que tu pouvais bien imaginer au bout de la nuit ? Ton minois s'exprime de telle manière que tu réfléchis à la question soulevé et tu préfères ne pas répondre. Tu te contentes de lever ta paume en hauteur tel un étendard de blancheur et de neutralité. « En fait, il ne vaut mieux pas y penser. Quand à Louise, elle finira par s'endormir. ». Tu connaissais assez bien ta gamine pour savoir qu'elle était loin d'être du matin surtout si elle n'a pas son quota de sommeil. Une vraie marmotte un peu comme son paternel d'ailleurs. Tu te mets à rire silencieusement avant de répondre. « Oh avec moi elle est sage c'est certain mais elle sait se défouler et en profiter avec toi, ça c'est certain. Et je crois surtout que c'est plutôt moi la méchante qui remonte les bretelles pas vrai ? ». L'interroges-tu tout en souriant de façon bienveillante. Des deux, tu étais certainement la plus à cheval sur l'éducation de Louise contrairement à Elias qui avait tendance à céder à toutes ses demandes. En soit, c'est un bon partage de l'équilibre même si votre poupée en profite pas mal. Tu hausses les épaules à sa demande, pose ton verre et attrape le bol de chips. « De ce que tu as envie de me dire ? Qu'est-ce qui te passe par là tête là tout de suite ? ». Tu manges une chips pour une deuxième. Oui tu aimes manger, tu ne t’aie jamais privé. @Elias Wertheimer
Ça te fait vraiment plaisir de passer du temps en compagnie d’Edie. Ça fait des mois que vous n’avez pas échangé de la sorte, si ce n’est plus. En ce moment, vous vous voyez uniquement pour les échanges de garde. Vous allez passer les vacances d’été ensemble à Paris et c’est bon de savoir que vous vous entendez aussi bien qu’avant. Forcément, il lui arrive de te balancer des pics mais, tu le mérites. Et puis, tu lui rends bien avec tes blagues et tes remarques à deux balles. T’aimes bien quand elle s’énerve Edie, çate fait sourire. Du coup, tu lui parles de l’état dans lequel elle va retrouver l’appartement le lendemain, de Louise qui aura fait une nuit blanche et ça t’amuse. Mais elle est certaine que votre fille finira par fermer les yeux. Tu l’imagines bien en train de lutter, avec ses petits yeux fatigués. C’est vrai qu’elle finit toujours par craquer et s’écrouler comme une larve, que ce soit dans son lit, dans le tien ou sur le canapé. J’ai rien à lui dire, c’est toujours un amour avec moi. C’est pas vrai. Elle te mène par le bout du nez. C’est vrai que je ne la dispute pas souvent mais quand je le fais, je peux te dire qu’elle m’écoute ! Elle te regarde avec ses petits yeux remplis de larmes et même si tu lui demandes de ne pas pleurer, elle finit en larmes accrochée à ta jambe. Tu lui reexpliques gentiment les choses et elle finit par sourire et s’excuser ou te dire qu’elle comprend. Un amour cet enfant ! Mais voilà, si le sujet Louise est facile à aborder, les autres le sont beaucoup moins. Elle prend les chips, prête à t’écouter. Un peu comme au cinéma, elle attend que tu lui racontes ton histoire. Je suis en train de penser à ma mère qui va sûrement nous saouler pour l’été pour savoir si on s’est remis ensemble alors que… j’ai une copine. Tu hausses les épaules. C’est elle qui t’a demandé de lui dire ce qu’il te passait par la tête après tout. @Edie Reuben
Tu hoches lentement la tête, une expression suspecte dessiné sur tes traits avant de secouer la tête pour masquer un rictus moqueur au coin de tes lippes. A dire vrai, tu n'en crois pas un mot – du moins pas tout à fait – car tu sais combien ta poupée sait mener son monde à la baguette, d'autant plus lorsqu'il s'agit de son père. « Ah ouais, t'es certain de ce que tu avances ? Tu serais capable de prendre le pari ? ». L'interroges-tu tout en penchant quelque peu la tête sur le coté, la moue joueuse se peignant sur ton visage. Une fois bien installée sur le canapé du salon, le bol de chips en main, tu te mets à l'entière écoute du jeune homme. Après tout, cela un petit moment que vous n'avez pas eu le temps de dialoguer, de tout, de rien ou de ce qui passe dans vos vies respectives quand bien même vous échangiez par téléphone et réseaux sociaux. Si la première partie de sa réplique t'arrache un énième sourire amusé par la motivation éternelle de sa mère à vouloir vous voir ensemble à nouveau, la dernière partie de sa phrase te laisse un peu silencieuse quand bien même tu n'en montres rien. Tu manges une énième chips pour donner le change avant de te pencher pour attraper ton verre de soda dont les bulles te sortent activement de tes songes. Le silence trop estompé laisserait des occasions à Elias de comprendre certaines choses. « Ah ouais, c'est cool … Comment elle s'appelle ? ». une intonation coutumière, naturelle qui cache bien des émotions intérieures que tu ne laisserais jamais entrevoir. Tu étais contente que Elias puisse aller de l'avant. @Elias Wertheimer
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