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RAPHAËL ET KARMA | ( Pando ) |
@Raphaël Desrosiers
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RAPHAËL ET KARMA | ( Pando ) |
Après quelques messages échangés, j’étais déjà prêt à finir la soirée dans les bras du Marriott mais monsieur n’est pas disponible ce soir. Ça me laisse légèrement frustré mais le rendez-vous est posé à demain soir et ce n’est peut-être pas plus mal que j’ai ma soirée. Si je pense la vexer en mentionnant le protocole et toutes les raisons qui font qu’un prince ne peut pas décemment s’afficher avec elle, Karma se range de mon côté et finit même par me dire que je lui ai manqué, pendant ce petit séjour à Coachella. J’ignore si c’est vrai où si la jeune femme tient juste à flater mon égo, mais l’un ou l’autre, ça marche puisque je l’invite à me rejoindre à la maison pour la nuit. Ce soir, on dresse le drapeau blanc - même si je sais, déjà, que cette trêve ne durera pas longtemps. Je continue de répondre à quelques messages en l’attendant et lève les yeux du portable lorsque Naboo sort de la chambre pour courir à l’étage du bas, me signalant son arrivée. Un dernier sms et mes yeux se lèvent vers Karma que je détaille de haut en bas sans la moindre gêne, un sourire aux lèvres. « Coachella t’a rendue sentimentale ? » Je demande, narquois, et pose le téléphone sur ma table de nuit, lui faisant signe de me rejoindre. Lorsqu’elle est à ma hauteur, je tire sur sa main pour la faire tomber dans le lit et referme mes bras autour de ses épaules, ma jambe autour des siennes, afin de la serrer contre moi. « T’aurais été folle de moi quand je vivais à L.A. » Dis-je amusé. Je prends son menton entre mes doigts pour l'observer et vient déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. « Tu vas bien ? » Parce que cette Karma fleur-bleue, je n’y suis pas habitué et ça m’inquiète presque.
Depuis quelques jours, je ne cesse de remettre ma vie en question. Je suis dans cette phase étrange où j’ai besoin de plus que des relations conflictuelles ou une partie de jambes en l’air. C’est vrai que c’est plus simple pour moi de me cacher derrière cette apparence, mais j’ai l’impression de ne plus diriger ma vie. Depuis quelques semaines, mon job me submerge, voyant des hommes me prendre pour un objet. Des fans qui pensent que je ne suis bonne qu’au sexe. Alors je commence à montrer un autre visage de moi, celle de la femme douce et tendre. Celle qui a besoin de savoir que peut-être elle compte plus que pour son physique. C’est une vérité frappante que tu m’exposes en parlant du prince. Je suis même d’accord et c’est une première. Toutefois j’espère être plus qu’une actrice porno. Dans un élan de sentimentalisme, je finis chez toi en te disant clairement ce que je ressens. Tu me manques. Je veux pas m’énerver parce que tu seras avec un plan cul demain, ou parce que t’étais avec ton ex à Coachella. Non je veux juste être avec toi et savoir que tu es là. Une caresse à Naboo et je finis par te rejoindre dans ton lit. Amusée, je me retrouve très vite dans tes bras et je te regarde dans les yeux , laissant ma main effleurer ta joue. Disons que Coachella m’a ouvert les yeux. Je me pince les lèvres et je savoure le contact de ses lèvres prêt dès miennes. J’en veux plus. J’aurais surtout péter les plombs avec toutes tes conquêtes bordel. dis-je faussement agacé. Avec un mec comme toi c’était une évidence que tour le monde te voudraient dans son lit. Je laisse mes doigts glisser sur ta peau naturellement alors que je sens l’inquiétude dans ta voix. Je crois que oui. C’est juste que j’ai besoin de ton contact ce soir. Être avec toi. Je souris et effleure tes lèvres doucement avant de nouveau te regarder. Faisons une trêve, je suis moi ce soir sans tricher.
Si Coachella a été agréable, Zack a été assez clair sur le fait qu’il était à présent dans une relation libre, mais visiblement pas assez pour se glisser dans mes draps à la nuit tombée. Je dois bien avouer que suite à son invitation à passer ce weekend ensemble, j’ai nourrit quelques espoirs mais je ne peux pas lui en vouloir de souhaiter conserver des barrières entre nous, compte tenu de notre passé. Les choses n’ont pas changé, de mon côté, et s’il désire plus que quelques parties de jambes en l’air, je pense qu’il a très bien compris qu’il ne l’obtiendra pas auprès de moi. En revanche, une qui peut potentiellement obtenir un peu plus de ma part, c’est la jeune femme sous mes yeux. Pas mon coeur, n’allons pas jusque là, mais malgré son talent inné pour me rendre dingue, Karma a définitivement gagné mon affection avec les années. Entre deux petites scènes où l’un crie plus fort que l’autre, on parvient toujours à se retrouver. « Ouvert les yeux, carrément ? » Je demande, les yeux grands ouverts, et tends les bras vers elle. « Ne tombe pas amoureuse hein. » Je la mets en garde sur un ton taquin, avant de la prendre dans mes bras, m’accrochant à elle comme un bébé koala s’accrocherait à sa mère. « J’en avais pas plus là-bas qu’ici. » Il n’y a jamais eu de règles entre nous, malgré les nombreux coups d’éclats, ce n’est donc pas un secret pour elle que je fréquente d’autres personnes. Elle est cependant la seule régulière à déclarer, maintenant que Joey est en couple et rangée dans la case amie pour une durée indéterminée. Il y en a d’autres qui partagent ou ont partagé mes nuits plus d’une fois, mais rien de régulier, ça évite bien des dramas et de faux espoirs. Le menton de Karma entre mon pouce et mon index, j'effleure ses lèvres dans un sourire avant de l’embrasser, pressant mon corps un peu plus contre le sien. « Tu sais où me trouver quand tu as besoin de moi bébé. » Je souffle et l’attire contre ma poitrine, alors que mes doigts glissent dans ses cheveux. Que ce soit pour s’envoyer en l’air ou parce qu’elle a besoin d’une présence, elle sait où me trouver. Je l’envoie parfois chier avec ses crises de jalousie à deux balles, mais ça ne change pas que je suis là pour elle, à toute heure.
Je suis dans cet phase où le sexe c’est bien, mais j’ai besoin de plus. L’affection c’est dans tes bras que je la trouve. Tout comme la tendresse. J’ai envie d’être avec toi, pas un de ces idiots qui ne pensera qu’au moment où il pourra me sauter. Non, je veux passer du temps avec toi. Y en a pas deux comme toi. Si je veux juste ma dose de sexe, j’ai des mecs qui font la queue, mais pour de l’intimité, un échange réel c’est toi que je veux. Dernièrement, on se dispute parce que je suis trop jalouse, je le sais. Mais plus les années ont passé et plus j’ai eu du mal à accepter tes conquêtes. De plus je dois me méfier des hommes et des femmes c’est encore pire. Seulement, ce qu’on a toi et moi c’est trop précieux pour que je prenne le risque de te voire me dire que c’est fini. Alors ça devient de plus en plus fort même dans les disputes. Je le sais que t’es jaloux toi aussi. Ce soir, je laisse tomber le masque, je te montre que tu comptes plus que les autres. Je veux que tu saches que nous deux c’est pas rien. Je suis la fille qu’on baise pas qu’on veut prêt de soit. Si j’en étais consciente c’était pourtant une révélation difficile à accepter pour moi. Lorsque tu me dis de ne pas tomber amoureuse j’ai un léger sourire sur les lèvres.Trop tard. Évidemment ça n’est pas le cas, mais ouais tu prends de plus en plus de place dans ma tête. D’ailleurs on passe beaucoup de temps ensemble depuis quelques temps. Et pourtant on se doit rien l’un a l’autre aucune règle c’est notre jeu à nous. Tu m’embrasses et j'intensifie ce baiser. Me pressant contre toi. Fermant les yeux pour en savourer toute la saveur. Je suis bien là, avec toi. que je lâche en te regardant dans les yeux. Je viens à nouveau t’embrasser, j’en ai besoin. Tu le sais que je reviens toujours vers toi.
Si je suis conscient que je devrais mettre un halte-là à notre relation afin de ne pas empêcher Karma d’avancer avec un autre, j’en suis incapable. La brune m’apporte la dose de tendresse dont j’ai besoin et répond toujours présente, que je sois euphorique ou au plus bas. Elle supporte mes humeurs, mes hauts et mes bas, je tiens bien trop à elle pour la laisser partir. C’est purement égoïste mais tant qu’elle ne me le demandera pas, je n’abandonnerai pas même si j’ai conscience qu’elle attend peut-être un peu plus de moi que moi d’elle. Je fronce les sourcils lorsqu’elle me dit qu’elle n’est que la fille qu’on baise, et lève doucement son visage pour la forcer à me regarder dans les yeux. « Tu ne tombes que sur des connards. » Moi compris, bien que je tiens à elle bien au-delà de nos séances de sport de chambre. « Tu vaux mieux que ça. » Et d’une certaine façon, c’est un peu à elle à le prouver et ne plus répondre présente pour ceux qui souhaitent simplement la baiser et la lâcher juste derrière. J’ai beau ne pas rêver d’un conte de fée, surtout pas d’une relation exclusive, j’espère qu’elle sait que je ne suis pas là que pour ça et qu’elle pourra toujours compter sur moi, à toute heure du jour ou de la nuit. Je souris lorsqu’elle me dit qu’il est déjà trop tard et l’embrasse furtivement, souriant contre ses lèvres. « Ne te fais pas ce mal bébé. » Et si j’essaye de le prendre avec légèreté, j'espère de tout coeur qu’elle se moque juste de moi et qu’il n’y a aucune part de vérité dans sa révélation. Elle mérite beaucoup mieux et sait aussi bien que moi que nous ne serons jamais plus que ce que nous sommes aujourd’hui. Mes doigts glissent sur son visage et je fonds sur ses lèvres, ma main sur sa hanche pour l’attirer contre moi. « Moi aussi. » Dis-je sincèrement, avant de m’écarter de quelques centimètres pour l’observer. « Tu sais que tu peux venir quand tu veux ? Même si c’est juste pour te blottir dans mes bras et t’endormir. » Même si ça s’arrête rarement là entre nous, elle n’est pas dans la liste des personnes que j’appelle quand j’ai juste envie de m’envoyer en l’air et déblayer le plancher.
Est-ce vraiment raisonnable ? Non, certainement pas. Et pourtant je suis là dans tes bras. Aucune place ne vaut celle-ci. Je me laisse aller contre toi, je fais preuve de faiblesse en te révélant que je suis juste bonne à baiser. Ce poids qui me pèse. Toi, tu me vois pas comme ça. On a cette relation qu’on devrait pas avoir parce que tu seras jamais entièrement à moi. Et malgré tout, tu l’es. Un peu. Beaucoup. Chaque fois c’est vers moi que tu reviens, dans mes bras que tu passes la nuit. Peut importe l’homme avec qui je suis, c’est avec toi que je finis. Relation malsaine et égoïste. On va souffrir, moi plus que toi ? Sûrement. Je me perds dans ton regard et je souris à tes mots. Peut-être, mais je finirais par m’y faire. dis-je simplement. Je ne cherche plus les hommes, je veux juste vivre. Si je ressens l’envie de sexe, je me laisse aller. Seulement je ne cours plus après les hommes, je pense mériter qu’on me réclame et me désire. Toi, t’es particulier. Tu m’embrasses furtivement. Je sais que ce sujet te met mal à l’aise. Mes sentiments à ton égard. Notre relation et la condition de ne pas tomber amoureux. Tu refuses de te mettre en couple, prêt à renoncer à notre relation si ça arrive. Moi non. Alors hé fais de mon mieux pour ne pas succomber malgré les failles que nous avons décelé. Je prends bonne note. Rassure toi, je ne veux pas perdre ce qu’on a construit. Je prolonge le baiser que tu me donnes me pressant contre toi, laissant mes doigts courir sur ta nuque. Ma jambe s’entremêlent entre les tiennes. Tu me regardes et je te souris avec tendresse. C’est ta manière à toi de me faire comprendre que je compte pour toi et je viens t’embrasser avec une infinie tendresse puis caresse ta joue doucement. Attention, tu vas plus pouvoir te passer de moi.. Je me mordille la lèvre amusée, mais touché en plein cœur.
« Tu as interdiction de t’y faire. » Dis-je, avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Il y a bien sûr les plans consentants, les soirs où ça lui convient autant à elle qu’aux autres de finir au lit sans qu’il n’y aie rien de plus derrière, mais ça m’attriste qu’elle souhaite se faire à l’idée qu’elle n’est rien de plus. C’est assez facile de la ranger dans cette case à cause de sa carrière, mais Karma ne mérite pas plus ou moins de respect qu’une autre jeune femme. « Tu mérites le respect. » Mais si c’est l'amour qu’elle cherche… peut-être cherche-t-elle trop, justement ? Elle a vingt-deux ans et la vie devant elle pour trouver son prince charmant. Le plus tard sera le mieux, car je suis conscient que le jour où elle trouvera la perle rare, il n’y aura plus de “nous”. Je soupire doucement lorsqu’elle me dit qu’elle prend bonne note de mon conseil, et la serre un peu plus contre moi. Je ne souhaite pas m’excuser de ne pas être celui qu’elle voudrait que je sois, mais je suis malgré tout sincèrement désolé si ce que j’ai à lui donner ne lui suffit pas. « C’est pas grave, tu as promis de toujours me revenir, non? » Je demande avec un sourire. Je crois que j’ai besoin de l’entendre à nouveau, d’être rassuré sur ce point, même si je sens qu’elle ne sera plus là pour longtemps. La conversation entre nous revient bien trop souvent dernièrement, et si Karma - à l’instar de Zach - a choisi de rester malgré mes choix, plutôt que de me quitter, je pense qu’elle finira par prendre la même décision que mon ex amant. Ce que j’ai à lui offrir ne sera jamais assez, ce pourquoi je ne peux pas lui en vouloir. Je ne souhaite cependant pas y penser ce soir et frotte mes lèvres contre les siennes, jouant avec celles-ci avant de mordiller sa lèvre inférieure. Mes baisers descendent sur sa mâchoire, dans sa nuque et remontent doucement jusqu’au lobe de son oreille ou j’en dépose un énième. « J’ai très envie de te faire l’amour bébé. » Je souffle, pressant mon corps contre le sien pour qu’elle n’ignore rien de mon désir pour elle, avant de me laisser tomber sur le côté d’un mouvement brusque. « Mais je vais juste te garder dans mes bras ce soir. » Si Karma veut des preuves que je n’attends pas d’elle qu’elle ouvre les jambes à chaque fois qu’on se voit, je vais lui en donner.
Je lève les yeux vers toi lorsque tu refuses que j’accepte cette situation. C’est pourtant censé rendre les choses plus facile. L’acceptation. Je ne suis pas le genre de nana qu’on veut présenter à ces proches, avec mon cv je suis recalée direct. Je te regarde et dans tes yeux c’est pas ce que je vois. Tu sais qui je suis vraiment, avec les blessures et les failles. Tu as absolument raison, mais ça ne dépend pas de moi. Mais d'eux. Dans le fond quel importance ça peut faire. L’amour ça me fait peur. Sans doute parce que je ne l’ai jamais ressenti. Pas assez pour pouvoir y goûter. Quand on sait qu’il détruit tout sur son passage. Tout ce que je veux, c’est dans tes bras que je le trouve. Ce besoin de te garder près de moi. J’aimerais que tu comprennes que je ne veux personne d’autre que toi. Je te sers plus fort quand tu soupires. Je me raccroche à toi, je te regarde dans les yeux. Toujours. Je suis à toi Raphaël. dis-je en venant t’embrasser. Comme si ce baiser allait suffire à apaiser tes doutes. Je ne vais nulle part et la seule chose que j’ai besoin dans cette relation bancale tu as su me l’à donné. Alors oui, moi aussi parfois j’ai besoin d’être rassuré parce que ce qu’on a tout les deux je ne peux pas vivre sans. Je suis jalouse et possessive parce que j’ai peur que demain tu fasses une rencontre qui te bouleversera au point que je te perdrais. Je refuse que ça arrive. Fait moi confiance quand je te dis que j’accepte tout de toi, même ça. Je suis désolé, si je t’ai donné l’impression que je voulais plus de notre relation. C'est l’inverse bébé. J’en ai besoin. C’est comme une drogue. Tu es ma cocaïne. Quand, je suis trop loin de toi, trop longtemps y a ce vide en moi. Tes baisers sur ma peau me font frémir, je sens la chaleur dans ma bas ventre quand tes mots quittent tes lèvres. Moi aussi. J’en ai envie, maintenant. Je te donne un baiser pour te le prouver alors que je me cambre contre toi. Et puis plus rien. Y a comme une vague de froid qui passe en moi. Je tourne la tête vers toi, frustrée et surprise. Alors, ce soir il va rien se passer de plus que des câlins ? Des bisous ? Pourquoi il a fallu que je veuille plus que du sexe. Quand il s’agit de toi, je tiens pas moi. J’ai envie de toi.
Je pince les lèvres lorsqu’elle me donne raison. Au fond, elle n’a pas tort non plus : sa situation n’est pas facile à accepter. J’imagine que c’est plus simple pour moi, simplement parce que mon père travaille dans le monde du porno depuis toujours, je réalise donc que c’est avant tout une carrière. Ça ne change pas que la savoir sur les plateaux de tournage me fait grimacer, mais je n’ai pas plus ou moins de respect pour elle à cause de ça. « Si tu veux que les autres te respectent, ça commence par toi Karma. Arrête de te rabaisser et respecte-toi. » Mon ton est ferme mais doux car je ne souhaite pas l’énerver. Le fait est que la brune n’obtiendra pas le respect des autres si elle n’est pas capable de se l’octroyer elle-même et voir au-delà de son emploi, aussi prenant soit-il -sans mauvais jeu de mots.
Cela me fait autant de bien que de mal d’entendre qu’elle est à moi. Je l’embrasse en espérant qu’elle réalise qu’elle a une place particulière dans ma vie et dans mon cœur, même si je ne ferai jamais l’erreur de m’enfermer dans une relation. Ce n’est pas qu’elle n’est pas assez, ce n’est juste pas moi. L’idée même d’avoir des comptes à rendre à quelqu’un sur tous mes faits et gestes m'étouffe. C’est déjà un peu le cas, parfois, mais je sais que si elle râle, Karma est aussi consciente que je ne changerai pas. « L’inverse ? Tu veux dire que tu veux moins ? » Dis-je pour la narguer, en souriant contre ses lèvres. Je la couvre de baisers et rêve de la faire mienne une nouvelle fois, mais notre conversation me revient et je me force à m’éloigner d’elle tant que j’ai encore un tant soit peu de self-control. C’est injuste alors que son corps se cambre et que le mien se fond parfaitement sur le sien mais s’il lui faut des preuves que je tiens à elle au-delà de nos parties de jambes en l’air, je peux essayer de lui en donner. « C’est toi qui veut des preuves bébé. » Je préfèrerais lui montrer à quel point j’ai envie d’elle, mais ce n’est pas ce dont elle a besoin en ce moment… A moins, bien sûr, qu’elle décide de se débarrasser elle-même de ce petit test.