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talk to me, simply. (gael)

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Déjà bien avant la naissance de Louise, sortir en soirée était loin d'être dans tes habitudes. Bien souvent c'est surtout pour veiller sur ta petite sœur ou encore convaincue par tes amis que tu te joignais à eux le temps d'une festivité. Les soirées étudiantes étaient agréables mais finissaient toujours en bagarre quand ce n'était en un rassemblement du style Moulin Rouge mais moins classe. Rien que d'y songer, tu esquisses un sourire narquois  alors que ton meilleur ami te demande si tu as pu t'amuser. C'est vrai, cela t'avait fait un bien fou d'être en compagnie des filles, surtout que tout comme toi elles étaient de jeunes mamans. Un statut loin d'être prévue au programme que tu avais à l'esprit il y a trois ans. Mais rien n'est figé et à tout instant tout peut être chamboulé. Louise est ton petit rayon de soleil, ta douceur d'espoir et un être sans qui tu vois aucunement ton existence aujourd'hui. « mh, c'était sympa surtout que c'est rare en ce moment. ». il faut dire que même avec une organisation planifié comme la tienne, tu parvenais à trouver du temps mais la fatigue est une compagne de chaque jour, que tu le veuilles ou non. Surtout en cette période où la pression au boulot et dans les études est particulièrement prononcée. Tu ressens de la fébrilité froncé chez le jeune Dinkley lorsque le prénom de sa petite amie est énoncé. Tu le comprends, tu as tes raisons de songer mais c'est un sujet que tu évites la plupart du temps afin de ne pas laisser le voile lunaire s'imposer sur son sourire que tu ne vois que très peu ces temps ci. Alors que tu bois une énième gorgée de ta limonade, tu écoutes attentivement ton camarade dont le récit laisse dépeindre une relation où la complexité se reflète dans chaque tentative avant qu'elle ne tourne en dispute. Une vérité qui n'a rien de nouveau au sein du couple mais qui te peine car tu sais que le premier à en souffrir est Gael. Lui qui a toujours été soucieux de son bien être, amoureux comme jamais il a pu l'être auparavant jusqu'à se perdre aux rivages d'une émotion qui ne cesse de le faire sombrer, encore et encore. Tout comme lui tu t'es beaucoup investie dans ton histoire avec Elias et tu as en récolté les conséquences sans équivoque en plein visage, un véritable retour de médaille où tu as du faire front en solitaire. Aujourd'hui, la méfiance est un bouclier constant chez toi, et tu refus d'aimer à nouveau. « Gael, tu sais que je n'aime pas me mêler de tes affaires, surtout lorsqu'il est question de Dahlia car je ne veux pas être un frein entre vous ... ». Tu avais toujours été neutre, diplomate et un soutien de la première heure pour ton ami car tu tenais à son bonheur avant tout mais son bien être également. « Mais tu dois songer à ce qui est bon pour toi, ce que tu juges être un épanouissement. Les concessions ne doivent pas se faire que dans un sens mais dans les deux et cela elle doti le comprendre ... ». le calme résonne dans chacune de tes paroles, une assertion emplit de sagesse, de conviction et de vérités qui peuvent le blesser mais là n'était pas ton but, loin de là. Tu déposes ton verre, Oslo relève la tête lorsque les dernières paroles d'excuses du brun retentissent. Tu déposes instinctivement ta main sur son bras, lui accordant un sourire solaire et confiant à la fois. « Eh, tu ne dois surtout pas t'excuser. Je suis ta meilleure amie Gael, tu pourras toujours te confier à moi tu le sais non ? ».
@Gael J. Dinkley
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Même si je n’étais pas là pour voir cela, je ne peux pas m’empêcher de sourire lorsque mon amie me raconte sa soirée. Je ne doute pas un instant qu’elle et ses amies avaient passé un bon moment. Surtout en cette période. Elle trouvait encore le temps de pouvoir souffler, de s’amuser, et c’était important, pour éviter qu’elle se surmène, qu’elle se sente dépassée ou étouffée par les révisions et les examens qui se rapprochaient un peu plus chaque jour. Une période si particulière, dans une ville comme celle-ci où les étudiants étaient nombreux. Et même nous, barmans, ça nous arrivait de le sentir au bar, que l’ambiance n’était pas tout à fait la même. Bien que le plus impressionnant se produise plutôt  après les examens. C’était comme si toute la ville fêtait une victoire. Les étudiants faisaient soirées sur soirées et ce n’était pas rare de voir les mêmes personnes passer la porte du bar, plusieurs soirs de suite, et pas uniquement pour ne boire qu’un verre ou rester une heure. Certains passaient vraiment leur nuit dans l’établissement, pour revenir le lendemain, recommencer. Et même si cela pouvait parfois représenter beaucoup de boulot pour nous, je trouvais ça toujours agréable de revoir les étudiants revivre soudainement, et en masse.

D’ailleurs, comme beaucoup, j’attendais que les vacances commencent pour moi aussi me permettre de souffler un peu. Pas en faisant la fête à tout va comme beaucoup pouvaient le faire, mais simplement en retournant passer quelques jours chez moi, à Los Angeles, profiter des mes parents, du reste de ma famille, de mes amis restés là-bas. Une coupure de quelques jours avec mon quotidien qui me faisait toujours un bien fou, d’autant plus que très souvent, j’y retournais seul, Dahlia étant trop occupée pour m’accompagner sur plusieurs jours. Une joie égoïste de ma part, que d’apprécier l’absence de ma petite amie alors qu'elle était généralement très occupée par un stage qui lui prenait beaucoup de temps et d’énergie. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher, d’y penser, de me dire que le retour aux sources ne serait pas le même avec elle.

Et c’est bien ce qui me pose problème, dans notre couple et dans ce que soulève Edie, avec la plus grande douceur et bienveillance. Comment est-ce que je pourrais prétendre être un bon petit-ami si mes choix sont égoïstes, au point de blesser celle que j’aime ? L’équilibre nous avait toujours fait défaut, c’est vrai, les concessions faisant pencher la balance bien plus que de raison, mais j’avais toujours eu du mal à lui dire non, et plus le temps passait, moins j’avais la volonté ou la force de m’opposer à elle. C'était trop difficile, trop douloureux. « J’entends bien ce que tu dis Edie, mais je ne sais pas comment l’appliquer, comment le mettre en place entre nous. » Comme toutes ces choses qu’on me disait régulièrement, visant à m’aider à reprendre mes droits dans cette relation. Pour moi, je la perdrais si je faisais cela. Et je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans elle.

Le verre tourne doucement entre mes doigts, jouant avec la buée qui s’est formée sur le verre en raison de la différence de température. Je ne voulais pas m’étendre sur le sujet, même si Edie me répétait constamment que ça ne la dérangeait pas. Je préférais aborder des sujets bien plus doux avec elle, préférant observer la joie sur ses lèvres, plutôt que l’inquiétude dans son regard. « Je sais Edie. T’es vraiment la meilleure ! » Un sourire sincère étire mes lèvres. La jeune anglaise avait toujours été là pour moi dans les bons comme les mauvais jours. Un soutien infaillible. « Comment va Louise ? Tu as prévu quelque chose avec elle pour cet été, ou vous allez rester ici ? » Mini Edie pas très haute et qui pourtant rayonnait autant que sa mère et dont je ne manquais jamais de prendre des nouvelles à chaque fois que j’en avais l’occasion. « Si de temps en temps tu as besoin d’une nounou, surtout n’hésite pas ! » Ca ne me dérangeait pas de passer du temps avec ce petit bout de chou, encore moins si ça pouvait dépanner sa mère, surtout que ce n’était pas toujours facile de trouver quelqu’un l’été, tout le monde ayant envie de s’accorder des vacances sur ces mois ensoleillés.

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L'amour. Un sentiment que beaucoup associe à la passion et d'autre à la faiblesse de nombreux maux qui seront des cicatrices. Ces dernières peuvent être l’œuvre de décisions novices tandis que d'autres seront le lourd tribu d'un tourbillon infernal – dont l'on peine à se débarrasser. Mauvaise habitude, lueur d'incertitude. Le passif n'a fait que te confirmer ce que tu savais et après ton histoire avec le fils Wertheimer, tu as préféré avancer sans pour autant oublier. Ainsi la méfiance devient une arme d'auto défense systématique et même si de l'eau à couler sous les ponts depuis, tu favorises un chemin en solitaire où seul le bien être de ta poupée blonde prime sur tout le reste. Dans un tout autre degré, tu comprends aussi la situation de ton meilleur ami dont la délicatesse se doit d'être pris avec beaucoup de recul et de raison. La franchise va de concert avec l'entièreté des émotions chez Gael. Il est de ceux qui s'arment de patience afin de favoriser l'être aimé, quitte à se mettre entre parenthèses, quitte à tout perdre. Tu entends ses mots, et ce n'est pas la première fois que le Dinkley te les énonce, au contraire. Loin d'être une âme tranche de jugements c'est surtout ta tolérance et ton écoute infaillible qui fait foi à chaque fois. « Je sais Gaël … en tout cas quoi qu'il arrive, je veux que tu saches que je serais là,, mh ? ». Lui dis-tu tout en lui remémorant ce même refrain afin qu'il ne l'occulte pas, qu'il prenne conscience que tu seras son bâton de vieillesse comme dirait ta grand-mère. Tu esquisses un rire amusé presque moqueur tout en secouant la tête lorsque te dit que tu es la meilleure, à dire vrai tu en doutes un peu mais cela te fait plaisir de l'entendre, tu ne le nies guère mais que tu ne peux t'empêcher de poursuivre. « La meilleure j'en sais rien … je crois qu'on s'améliore un peu chaque jour qui passe ... ». Et oui, car derrière l'astre solaire et ton détermination se cache une également une grande part d'hésitation. Rapidement, le sujet dérive vers celle que l'on surnomme sweetie pour son minois adorable et son air mutin. « Oh là, elle grandit vite, bien trop vite parfois j'ai l'impression … En tout cas, tu sais avec son père elle sait faire preuve d'un peu trop de malice mais bon c'est bien qu'elle puisse passer du temps avec lui ... ». il faut dire que l'entente n'a pas été de tout repos avec Elias, surtout lors de la naissance de Louise. Mais il est important de dire que ses nombreux efforts sont conquérants, il n'y a pas à redire là dessus. « On va dire qu'elle va être pas mal occupée. ». Dis-tu tout en riant avant de poursuivre. « Tout le mois de juillet, elle sera en France. Je vais passé deux semaines dans la famille de son père et après je pars une semaine avec Grazy … t'imagine un peu le programme. ». Un énième rire accompagné d'un froncement de sourcils se dessine sur ton visage car avec ta meilleure amie, il ne fallait surtout rien prévoir. Grazy était une ressource incroyable de surprises. « Et toi, tu vas partir quelques jours ? ». Gael en profite pour proposer ses services afin de garder ta fille, une idée qui t'étais venue plusieurs fois à l'esprit mais tu n'avais pas osé déranger ton meilleur ami. « Tu sais Louise serait contente de passer du temps avec toi, elle me l'a fait remarqué en début de semaine. ». Louise était fort bien entouré que cela soit du coté de ton frère ou encore de ta petite sœur mais tes amis assurés tout autant.
@Gael J. Dinkley
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Elle me répète les mêmes mots presque chaque fois que l’on se voit, tout comme mes soeurs, et pourtant, je ne m’habitue jamais à les entendre, ne les prends jamais pour acquis. Je la devine sincère, à chaque fois qu’elle me dit qu’elle sera là pour moi, mais je n’arrive pas à accepter cela comme une vérité absolue. La confiance et la sincérité durement mise à l’épreuve depuis des mois, je sais bien qu’Edie n’est pas Dahlia, mais elle aussi m’avait fait ces belles promesses, elle aussi me répétait sans cesse que c’était la dernière, que ça n’arriverait plus, qu’elle prendrait soin de moi chaque fois qu’elle me frappait, et pourtant, ces promesses disparaissaient à la moindre difficulté entre nous. Edie et ma relation avec elle étaient certes différentes, mais moi, je restais le même. Et si finalement, c’était vraiment moi qui provoquais tout cela ? Et si finalement, j’étais de ces personnes qui blessent les gens qu’ils aiment et les rendent malheureux, et que je ne méritais pas que l’on soit là pour moi ? Tristes pensées qui faisaient parfois leur nid dans mon esprit et que je finissais par chasser, et pourtant, elles revenaient régulièrement, comme les hirondelles revenaient à chaque printemps. Malgré tout, j’adresse un sourire à la jeune femme. Je n’avais jamais douté de sa sincérité, et ce n’était pas aujourd’hui que je voulais commencer à le faire. Ni jamais.

La discussion prend un nouveau souffle, plus léger lorsque la version miniature d’Edie en devient le sujet principal. Petite blondinette attachante et à l’énergie aussi solaire que sa maman, elle avait conquis mon cœur il y a bien longtemps. Elle était épanouie, en bonne santé et semblait toujours plus radieuse et plus grande à chaque fois que je l’apercevais, ce qui, tout comme sa mère, me donnait l’impression qu’elle grandissait bien trop vite. « Effectivement, c’est un sacré programme, mais ça vous fera de superbes vacances et de beaux souvenirs à toutes les deux. En tout cas, je suis content que tu arrives aussi à trouver un équilibre avec Elias et sa famille. » Je savais que certaines choses par le passé avaient été loin d’être faciles à vivre pour mon amie, mais elle semblait avoir trouvé un équilibre, pour elle, pour sa fille. La situation pouvait, à d’autres, donner l’impression que cela était loin d’être parfait, mais aucune famille ne l’était vraiment, et ce n’était pas pour autant que l’on grandissait mal. J’avais moi même connu quelques difficultés familiales pendant mon enfance, et pourtant, ça n’avait jamais été un frein à mon bonheur. Au contraire, malgré son originalité, ma famille était, est et restera une source de bonheur pour moi. « Je pense rentrer à LA quelques jours, profiter de mes parents, et de mes amis restés là-bas et… » Je marque une petite pause. « Je ne pense pas que ça sera pour cette année, car cela ne fait pas longtemps que j’y pense, mais j’aimerais passer quelques jours en Argentine, me rapprocher un peu de mes origines, moi aussi. » Projet loin d’être abouti, mais je n’y avais jamais remis les pieds depuis mon adoption, et pourtant, j’avais toujours chéri mes racines. Désormais, je voulais essayer de m’en rapprocher, en explorant par moi-même la terre qui m’avait vu naître. « Alors je vais peut-être commencé à prévoir mes pour l'année prochaine. » Je ne peux m’empêcher de rire doucement. Ca pouvait paraître un peu bête dit comme ça, mais ce n’était pas un voyage que je pouvais improviser, pas moi, pas en ayant si peur de l’inconnu. « Je vais définitivement t’envoyer mon planning, déjà pour qu’on puisse se voir, toi et moi, et en plus pour que tu annules tout tes plans pour faire garder Louise quand je suis disponible. » C’est un sourire plus large qui se dessine sur mes lèvres. Je serais ravie de garder cette petite princesse blonde et de passer du temps avec elle, comme j’étais ravi d’en passer avec sa mère.

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vous avez quelque peu abandonnés le sujet lourd et voilé de brume du cas de la petite amie de ton meilleur ami. Gaël était un amoureux au grand cœur, une pureté où l'altruisme demeure une vertu entière de louange mais qui joue aussi contre lui au fur et à mesure du temps. Tu sais que tu n'es pas la seule à lui tenir ce genre de discours néanmoins tu tenais surtout à lui rappeler – même sans cesse – que tu serais toujours là pour lui. Tu sais qu'il l'entends et en a conscience mais c'est plus fort que toi. Rapidement ta petite puce devient le centre de la conversation, une légèreté un peu retrouvé. Il est vrai que le mois de juillet est chargé tel l'emploi du temps d'un ministre mais que après tout c'est toujours comme cela depuis sa naissance. Vos vacances se doivent d'être scindé en deux de telle manière que Elias puisse profiter de la Louise et inversement. « La famille de Elias est super il n'y a rien à redire là dessus. Ils sont heureux de voir leur petite fille quand bien même des fois j'ai l'impression que je m'efface. ». Une pensée songeuse qui a dépassé ton esprit et tu secoues la tête en repensant à ce que tu venais de dire à haute voix. Préférant ne pas t'attarder là dessus tu interroges le jeune Dinkley sur son programme cet été. Tu n'es pas surprise que de la voir rentrer quelques jours pour la ville des anges, celle où il a grandit, le berceau de ses souvenirs d'enfance. Tu sais ce que sais que de ne pas voir ses parents souvent alors tu ne peux que lui souhaiter de bien profiter. La deuxième partie de sa tirade t'interpelle quelque peu et cela te semble tout aussi logique. « Mh, je comprends ce que tu veux dire c'est normal de vouloir découvrir le pays de ses racines. D'ailleurs, si tu veux on pourrait se prévoir ça dans les mois à venir ? ». Une proposition sérieuse et calme car tu serais des plus honorés que de soutenir ton ami dans la recherche de ses origines. Louise revient au devant de la scène de votre sujet de discussion car tu sais que ta gamine adore tes camarades en particulier tes meilleurs amis. Si avec Iwan elle se chamaille sans cesse tel chat et chien avec Gael elle profite si c'était son grand-frère. « Carrément ! Surtout que j'ai l'impression que je te vois pas souvent en ce moment et puis cela fera trop plaisir à Lou. »
@Gael J. Dinkley
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La discussion s’éloigne de Dahlia, ce qui me permet de retrouver mon naturel, mon sourire. C’était sûrement un signe montrant combien les choses allaient mal dans mon couple, mais j’étais bien trop dans le déni pour en avoir conscience. Moi, je préférais me rassurer en me disant que les choses s’arrangeraient, sans en avoir jamais la certitude. C’est donc avec plus de légèreté que je préfère évoquer Mini Edie, Louise. Petit soleil aussi adorable que sa mère avec qui je m’entendais tout aussi bien. Certes, ce n’était pas bien difficile puisqu’elle n’avait que quatre ans, et qu’à cet âge, les enfants ne sont pas forcément des plus farouches, mais quand même, ça restait important pour moi. Leur programme de l’été est évoqué, et je n’ai pas l’impression de voir une énorme différence par rapport au planning habituel de ma meilleure amie, qui a des emplois du temps dignes d’un ministre, quelque soit la période de l’année. Même pendant l’été. Il faut dire qu’une difficulté se rajoute à l’équation, contenter la famille d’Elias, le père de Louise. Si Edie et lui avaient trouvé un équilibre, ici, à Boston, je suppose qu’en prenant en compte leurs familles, c’était un peu plus compliqué. Celle d’Edie était en Angleterre, celle d’Elias en France, et ce n’était pas comme s’ils pouvaient venir rendre visite à leur petite-fille tous les week-end. Tout le monde en avait bien conscience, alors les vacances d’été, ça sonnait un peu comme un moyen de contenter tout le monde, au moins une fois dans l’année. Sauf peut-être Edie au final, sa dernière réflexion me laissant dans le doute. Et pourtant, je n’insiste pas.

J’évoque mon propre programme de vacances, bien moins complexe que le sien, et pourtant, tout aussi satisfaisant à mes yeux. Quelques jours à Los Angeles, à profiter de ma famille, notamment mes parents, mes amis, et de mes repères dans cette ville où j’ai grandi, dans laquelle je me sens chez moi. Un repère, où que je sois, qu’importe ce que je traverse. Comme le Nord de mon propre monde. Mais ce n’est pas la seule destination que j’ai en tête depuis quelques temps. Il y a aussi l’Argentine que j’aimerais découvrir. J’ai hérité de certaines choses de ce pays, des choses que j’ai chéris au fil des années, des choses qui font partie de moi, et pourtant, je n’y avais pas remis les pieds depuis que l’on m’en avait sorti, il y a presque vingt ans. Mais aujourd’hui, l’envie se présentait, de redécouvrir ce pays autrement, avec un regard moins naïf, moins effrayé. « Tu m’accompagnerais ? Vraiment ? » La surprise est réelle. Non pas que je pense Edie capable de se moquer de moi sur un tel sujet, mais c’était une proposition à laquelle je ne me serais jamais attendu. « Oh la la ! Ça serait vraiment génial ! Merci Edie ! Merci ! » C’est un grand sourire qui vient prendre place sur mon visage à cette éventualité, à parcourir le pays des mes origines en compagnie d’une des personne en qui j’ai le plus confiance au monde. Je ne pouvais définitivement pas espérer mieux.

La discussion revient sur Louise. Il faut dire qu’elle est une part importante de la vie de mon amie, et que moi, je ne me lasse jamais de cette bouille d’ange. « C’est vrai que je ne sors pas beaucoup en ce moment. » En raison des disputes que cela pouvait causer, et que je ne voulais pas tellement évoquer. « Mais maintenant que mon hibernation est terminée, ça va aller mieux. » Je ris doucement, mais cette vision des choses n’était peut-être pas si inexacte. « Et ça ira encore mieux tes examens terminés. »

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Les vacances se profilent à une vitesse à laquelle tu peines à te faire chaque année. Et depuis la naissance de Louise le temps te paraît beaucoup plus rapide telle une véritable course contre laquelle on ne peut prétendre même avec la meilleure volonté du monde. Le programme de l'été s'est dessiné de lui-même avec la proposition de Elias et de sa famille, un vrai rituel qui s'est installé depuis la naissance de votre gamine. C'est pourquoi que lorsque ton meilleur ami t'annonce qu'il envisage un jour de visiter son pays natal c'est tout naturellement que tu lui proposer de l'accompagner. Le brun semble surpris par ta proposition et l'expression de ses traits t'arrache un petit sourire amusé. Et la succession de ses exclamations prouvent combien il ne s'attendait pas à une telle proposition venant de ta part. Tu hoches vivement la tête d'un signe positif pour lui confirmé la réalité de tes propos. « Bien évidement que je suis sérieuse, c'est un voyage important pour toi et si je peux t'aider, te soutenir enfin bref être présente pour toi alors c'est l'essentiel et puis ça fait un bail que je voulais y aller. ». Tu as toujours adoré voyager mais surtout découvrir d'autres cultures, des civilisations riches de connaissances et de valeurs divergentes des tiennes. Et puis le partager avec Gael serait une superbe expérience. « Préparer tout ça ensemble, ça peut être de superbes souvenirs, tu crois pas ? ». Tu penses chacune de tes paroles car tu sais que tu pourrais t'absenter en toute confiance tout en faisant garder Louise que cela avec ton grand-frère ou encore avec son père, elle sera entouré et entre de bonne main. D'ailleurs en parlant de ta petite puce d'amour, tu n'hésites pas à dire à ton meilleur ami qu'il manque au quotidien de ta gamine. Cette dernière a pris un certain pli à être entouré de tes amis – surtout lorsque Elias a été quelque peu absent il fut un temps. Tu as également conscience que l'absence momentanée du Dinkley n'est pas étrangère à sa relation avec sa moitié actuelle. Dahlia peine à accepter certaines choses de la part du jeune homme alors que lui de son coté est d'une tolérante à toute épreuve au nom du sentiment de cœur. Ces deux dernières tirades étirent tes lippes de manière sincères et ensoleillées de bonnes perspectives. « Ouais c'est clair qu'une pause ne sera pas de refus, du moins pas en ce qui concerne mon boulot au centre aquatique. ». Dis-tu en ricanant tout en songeant au groupe de loutres dont tu étais la principale soigneuse & dresseuse.
@Gael J. Dinkley
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La surprise est immense, mais la joie est réelle quand mon amie m'annonce être partante pour partir avec moi sur la terre de ma naissance et de mes origines. Je n'y étais jamais retourné depuis que mes parents m'avaient adopté, et pourtant, je restais attaché à cette culture, à cette partie de moi qui avait grandi là bas, fût un temps. J'avais continué l'apprentissage et la pratique de l'espagnol, j'avais toujours gardé la foi même si je pratiquais moins ma religion, et surtout, je ne manquais jamais une occasion d'en apprendre plus sur ce pays, si vaste, et si riche culturellement. Je ne cherchais pas à tout savoir de mes origines, savoir qui étaient mes parents et pourquoi je m’étais retrouvé si jeune dans un orphelinat ne m’intéressait pas. Ce que je voulais, c’était comprendre pourquoi c’était si agréable de sentir le soleil sur ma peau, pourquoi je trouvais les langues latines si mélodieuses, pourquoi j’adorais les empanadas, et que je trouvais les croyances des civilisations précolombiennes si passionnantes malgré ma propre religion. Il y avait quelque chose dans tout cela qui m’était familier. Était-ce parce que je voulais m’attacher à mes origines, ou parce qu’elles s’exprimaient malgré moi ? C’était à cette question que je désirais des réponses. Et même sans cela, je savais qu’avec Edie, le voyage en vaudrait le coup. « J’aurais partagé ça avec toi quoiqu’il arrive, mais de cette façon, ça serait encore mieux ! » Elle aurait sûrement été, de toute façon, la première que j’aurais mise au courant de mes aventures là-bas, Dahlia ayant du mal à comprendre mon intérêt sur mes origines si ce n’est pas pour retrouver mes parents. C’est sûr que j’en aurais parlé à la jeune anglaise, peut-être pendant des heures, et je sais qu’elle m’aurait écouté, mais l’idée de le vivre ensemble, ça avait encore bien plus de charme. Alors je hoche la tête, convaincu que des souvenirs, ils y en auraient, et qu’avec elle, il n’y avait pas de raison pour qu’ils ne soient pas merveilleux. « J'ai tellement hâte maintenant. Merci Edie pour ton soutien. Et ta présence. » Ma main vient se poser doucement sur la sienne alors qu'un chaleureux sentiment de sérénité me traverse. Je passe mon temps à me répéter, à la remercier, encore et encore, mais elle me soutenait infailliblement depuis des années, ce à quoi je ne m'habituais toujours pas, et c’est pourquoi j'avais besoin de souligner combien c'était important pour moi qu'elle soit présente dans ma vie. Avec elle, je n'ai pas peur de me lancer dans ce genre d'aventure, et je savais que je ne regretterais rien.

Ma main relâche la sienne après quelques secondes pour revenir au niveau de mon verre, désormais vide. Parler donne soif, et il est vrai qu'on ne s'arrête pas depuis tout à l'heure. Louise, les études de ma meilleure amie, son travail sont autant de sujets qui me passionnent et dont je pourrais encore parler avec elle pendant des heures. Ce qu'on allait sûrement faire d'ailleurs. « L'année scolaire finie, ça sera déjà du temps de libéré pendant lequel tu pourras penser à toi. Même si te connaissant, tu risques  de penser à tout sauf à toi. » Elle était avenante et empathique Edie, ça c'était certain, mais j'avais toujours un peu peur qu’elle s'oublie dans cette vie bien remplie qu'était la sienne. Même si elle était heureuse, j'avais toujours la sensation qu'elle se surmenait. « Tu as déjà emmené Louise au centre aquatique ? Ça pourrait être une sortie sympa que de l'y emmener, et de lui montrer ce que sa maman fait comme travail. » Les enfants et les animaux, c'était toujours une grande histoire d'amour, mais en plus, Edie pourrait sûrement lui montrer plus que ce que les autres visiteurs pourraient voir. « Je suis volontaire pour le faire si besoin.» Ton qui se veut amusé, mais la vérité restait intacte. S'il fallait quelqu'un pour emmener Louise au centre aquatique, ou au zoo, ou n'importe quel endroit de loisir, j'étais plutôt partant pour.

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