ready for the night : pizza. (sirius)

La senteur alléchante de tes boites à emporter embaume l'ensemble de l'habitacle de ton véhicule. En même temps, tu ne pouvais pas t'attendre à un autre choix de repas de la part de ton meilleur ami. Sirius avait l'art et la manière de parler nourriture mais surtout de s'en rassasier. Difficile à croire lorsque vous observez sa silhouette mais pourtant c'est bien – il dévore. Après tout selon un vieux dicton manger est un signe de bonne santé. Sur le siège passager, ton cellulaire vivre comme un bourdon et tu te permets de prendre l'appel car tu as un écouteur pour dialoguer sans pour autant perdre l'attention en pleine route. C'est un appel de l'éditrice dont tu es l'assistant. Cette dernière te bassine encore la dose massive de travaille que tu as effectué depuis le début de la semaine alors que la période d'examens est pour bientôt. Tu lui réponds de ne pas s'en faire, que tout est au poils, que tu gères avant de raccrocher. Cette attitude vindicative tu peux te la permettre car tu connais bien ta supérieure et tu sais qu'elle a conscience pleinement de ton potentiel. Le boulot demandé est fait avec rigueur, assiduité et passion au même principe que tu respectes le moindre de tes engagements. Ces derniers étant très sélectes. Après une dizaine de minutes et quelques kilomètres plus tard, tu entres à l'intérieur de l'immeuble de Sirius puis monte jusqu'à son étage avant de toquer à la porte. Pizza dans une main, tu es certain que l’intérêt de ton camarade se portera immédiatement sur les deux boites. Quand on dit que la nourriture faire tourner le monde, pourquoi pas ?
@Sirius Moon

(Invité)

ready for the night : pizza.

a history by gene & sirius

graal, saint objet recherché, aventurier à la quête de nourrir l’être affamé. pupilles gustatives sans cesse rassasiées. pulpe des doigts qui tapent frénétiquement sur l’écran qui s’anime. une notification, puis une suivante. symphonie mécanique. technologie qui épuise la rétine, à étendre le sourire naïf sur les lippes. juste deux enfants, la vingtaine affamée, à se détendre sur un bout de canapé, à se remémorer les souvenirs d’après. les créer au détour des rires en éclats, des disputes pour lequel de nous deux aura le dernier bout de pizza. gourmandise aux dépens de l’amitié. et il vibre, engin qui s’épuise sous les notifications animées, des amis qui n’ont de cesse de faire rire et de partir en émoi, pour une simple soirée. ou encore l’amie en commun, que l’on arrête pas de chercher, parce qu’elle est amusante, lorsqu’elle s’énerve. noyau d’un groupe qui s’amuse sous une conversation qui accumule les mauvaises blagues, les rires derrière les écrans, épuisés de savoir que l’on est plus fous les uns que les autres. c’est rien qu’un petit comité, juste deux mômes, quelques parts de pizza, et des éclats de voix partagés. l’écran animé sous les souvenirs de bambins, et ça s’anime déjà. il s’élance, le corps grand, vers la porte, odeur alléchante de nourriture qui attire, l’air naïf et doux sur le visage, quand le démon des mots se calme. “ t’es le meilleur, bienvenue à la maison, bro ! ” à sauter comme un enfant dans le canapé, première part de pizza dévorée, à reprendre une partie enflammée d’hyrule warriors, l’air presque un peu trop innocent. “ j’ai joué genre toute la journée, j’suis pas lavé, ma vie est celle d’un geek. ” d’un enfant qui ose, parfois, oublier qu’il est la merveille, le dernier petit moon.
@Gene Deauclaire

(Invité)

L'étonnement n'a plus réellement sa place lorsqu'on apprivoise l'être humain par le biais d'une amitié solide qui ne cesse de se renforcer avec le temps. Comme tu le pensais, ton camarade a l'attention finement portée sur les deux boites en carton qui se colorent déjà de gras. Une salutation des plus expressives tandis que l'exclamation est ponctué d'une généreuse franchise. Tu refermes la porte d'entrée derrière toi, le sourire narquois étirant des lippes amusées. Ton meilleur ami est déjà sous la séduction d'une part de pizza, vautré dans le canapé où la scène d'une partie de jeu est conquise depuis des heures. L'instinct du geek en toi résonne à l'écho de tes heures où tu laisses l'artiste en toi s'exprimait par l'art de façonner la pierre et ses résidus de poussières. Tu enlèves ta veste avant de laisser tomber à ton tour dans aux cotés de Sirius. « Tu as une bien jolie description de ton quotidien mon gars ! Va au moins prendre une douche. » Une réplique tonné sur le ton de la moquerie malicieuse en vue de le taquiner ni plus ni moins. Tu ouvres la deuxième boite en carton privilégiant sans aucun doute des goûts culinaires quand bien même tu manges de tout mais autant satisfaire l'estomac et les envies ordonné par l'esprit. « T'es encore sur ce jeu ? Serieux ? ». Il faut dire que tu as déjà à ta deuxième session de rejouer ce jeu vidéo. Et oui à tes heures perdues tu aimes perdre ton temps dans le monde virtuel où la manette est le graal de l'imagination.
@Sirius Moon

(Invité)

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amitié forgée sur une part de gourmandise. sur un éclat de rire, ou de gras. carton qui s’imbibe du délicieux repas, de l’enthousiaste odeur d’un repas trop commun. séduction au détour d’une sauce tomate et de fromage fondu, aux allures d’adolescents qui n’ont jamais quitté l’obscurité pour la lumière éclatante du jour. môme qui se crame la rétine sur l’écran qui s’anime - y’a mille couleurs, ça brûle la vue depuis des heures, quitte à s ‘en rendre aveugle. manette malmenée, touches en constante quête d’un contact - addictif, à défaut des bouquins ouverts sur la table basse. à prendre la poussière, à se recouvrir des mots râleurs, et des mots peut-être trop vulgaires pour une simple machine. et là, on se retrouve, comme deux mômes heureux, à juste accompagner le temps dans sa chute. et là l’éclat de rire, l’écho des mots de l’ami, et l’air joueur dans le regard. attitude d’un môme inconscient des responsabilités. reflet différent du modèle des moon, petit dernier que l’on admire. petit dernier qui change derrière les belles parades, derrière les belles paroles. “ quoi ? j’pue c’est ça ? ” mimétisme, à sentir l’odeur corporelle… supportable. hausser les épaules, avoir le sourire d’un enfant insouciant, et reprendre la partie, les doigts qui s’agitent. et les iris roulent dans leurs orbites, découvrent l’obscurité avant de connaître de nouveau les images qui sautent par seconde. l’air innocent, la tête qui se penche vers l’ami. “ et ? tu veux prendre une manette ? on peut jouer ensemble. ” à attirer dans le crépuscule d’hyrule, aux monstres à terrasser, et peut-être bien, une victoire à crier aux voisins. “ genre on peut se faire un smashbros ? ” et l’air taquin, comme une victoire déjà clamée pour le joueur des astres.
@Gene Deauclaire

(Invité)

Voilà bien longtemps qu'il n'y a plus réellement aucune gêne entre vous surtout sur la qualité du dialogue. Le second degré est un plafond où l'air mutin est un jeu plus que tout autre chose. Assis sur le canapé à coté du jeune Moon, tu croques enfin dans ta part de pizza, ne pouvant réprimer un rire léger alors que tu secoues la tête. « ça c'est toi qui le dit mon gars. ». Dis-tu à ton meilleur ami tout en haussant à ton tour les épaules d'un air nonchalant. Tes prunelles se rivent une fraction de secondes sur l'écran plat, constatant qu'en effet ton comparse de toujours est en pleine aventure avec l'ami à l'ensemble vert. Écho du passé qui te rappelle ces nombreuses passés durant l'enfance à regarder tes deux ainés jouaient aux jeux vidéos. Passe temps que tu partageais avec ton défunt frère qui aujourd'hui n'est plus. L'interrogation de Sirius est une aubaine que tu saisis comme un âne voudrait manger une carotte car à trop se perdre dans les méandres antérieurs, on en revient pas toujours indemne. « Okay, voyons voir si tu n'es pas trop endormie, surtout si c'est smashbros ! ». Tu avales ton dernier morceaux de pizza, essuie tes doigts avec une serviette avant d’attraper la seconde manette.
@Sirius Moon

(Invité)

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car à combattre les monstres, on s’y crame la rétine. sur les images qui virevoltent, les unes après les autres. comme des flashs, jamais réellement dans la mémoire. à donner l’effort aux neurones en plainte, constante, c’est qu’une douleur de faire face à la machine qui s’amuse, derrière les cris d’un personnage vêtu de vert, à l’épée magique et aux pouvoirs surnaturels. rien d’autre que l’irréel, caché sous les airs de taquins de nous deux, amis comme frères. peut-être juste l’affection jamais réellement donnée par l’aîné moon. et là, c’est juste comme des enfants, que les rires s’enchaînent, que les dents croquent la saveur gourmande d’une pizza, et moi, l’enfant impitoyable, je deviens simplement l’ami comblé. des douceurs taquines d’un meilleur ami, de son sourire communicatif, à prendre une nouvelle part pour déguster jusqu’à ce qu’il reprenne la parole et m’arrache un rire. “ c’était une question, certes peut-être rhétorique, maaaais tu pouvais y répondre ! ” rire, paradoxe, ça s’enchaîne, c’est presque beau. à essuyer les doigts graisseux sur une serviette, le corps qui s’approche de l’écran animé pour mettre le jeu désiré. une partie sûrement endiablée, le regard presque déjà victorieux quand la partie n’est même pas lancée. “ tu vas souffrir, l’ami. ” à être déjà le perdant quand je m’imagine sur le podium de la réussite gameuse. et la partie s’élance, les attaques fusent, réelles, lumineuses, presque burlesques quelques fois. et c’est un gamin, dont la voix s’éveille, victime de son jeu inutile, presque mauvais. gene, je ne perdrais pas cette partie.
@Gene Deauclaire

(Invité)

Manette en main pour recouvrir les attraits de l'activité de l'enfance, te permettre de laisser également la conscience se soulager d'un rien en se laissant porter par les diverses dynamique d'un jeu animé dont tu l'unique dirigeant et combattant. Une aventure lointaine et proche à la fois car nous seuls avons en main notre propre destiné. « Pourquoi répondre quand tu connais déjà la réponse, c'est futile mais sous la rhétorique. ». Lui dis-tu tout en laissant tes prunelles sombres vagabondaient sur le grand écran réfléchissant déjà sur quel personnage tu vas figer ton choix. Rictus narquois couplé à un sentiment fort victorieux qui n'attends plus que tôt, une euphorie prépubère qui fait du bien à l'âme tourmentée. Les attaques sont rythmées, cadencées par l'énergie de chacun des deux participants alors que ton regard ne quitte pas l'écran tu sens que ton meilleur ami se donne le coup de fouet pour ne pas perdre cette première manche. Mais le coup fatal permet de mettre au point les choses. « Tu disais mon ami ?! ». Dis-tu tout en déposant la manette sur la table basse avant de saisir ta bouteille pour boire une gorgée avant de reposer. « Mise à part ta première défaite qui annonce la mienne au prochain tour, tu racontes quoi de neuf ? ». lui dis-tu tout en passant une main dans tes boucles en bataille.
@Sirius Moon

(Invité)

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s’alternent, les images comme un néon de mauvaise qualité. à s’en cramer la rétine sur les choix des attaques qui explosent en vives couleurs sur l’écran animé. aux doigts qui épuisent les touches - c’est frénétique, sur les iris qui se concentrent uniquement sur les images qui défilent à une vitesse presque difficile à suivre. jusqu’au rictus de l’arrogance, là, au coin des lèvres, jusqu’à la malice carnassière qui désire la victoire. jusqu’à se convaincre soi-même que la défaite n’est qu’une mauvaise partie, que rien n’est plus délicieux que de savourer le personnage agonisant de l’ami sous les coups du mien. homme à la tenue verte encore choisi, qu’il me rende fier, comme un père fier de voir son enfant combattre avec une telle vigueur. à jurer sur l’honneur de la divine dont je porte le nom, que cette victoire sera mienne, à éclater les espoirs de l’ami. et pourtant, les rôles s’inversent. perte du contrôle. rales en coréen, ça éclate contre l’air, c’en est presque une insulte. à jamais réellement contrôler la langue autrefois si vite bue. “ cette arnaque ! avant tu perdais tout le temps ! avoue t’as joué pendant des heures juste pour battre ton maître. ” modestie envolée, manette jetée sur l’oreiller, légère crise de colère quand je ne suis qu’un môme détestant la défaite. petit homme vert, comme tu me le paieras. nouvelle part de pizza, à réfléchir sur les derniers évènements, à retracer les fantaisies et autres mystères de la vie du cadet moon. “ oh tu connais ma vie, des filles, des garçons, jamais rien de bien sérieux. et toi ? ” vie à se satisfaire des autres dans mes draps, à briser les espoirs. à ne jamais réellement grandir, à repousser les décisions de grandes personnes.
@Gene Deauclaire

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Le rire bon enfant accroché à tes traits s'éveille comme autrefois avant que ta vie en bascule un certain onze septembre 2001. Jour funeste qui a balayé plusieurs centaines de vies dont la tienne. Le rire d'un gamin qui prend plaisir à une activité en bonne compagnie car c'est toujours ainsi avec ton comparse de toujours. Une amitié inattendu mais sereine de solidité quoi qu'il arrive. Tu rigoles avant de te laisser aller contre le dossier du canapé, vainqueur de la première manche. « Le disciple a surpassé le maître on dirait bien. Pas le moins du monde bro, c'est juste que la souris jaune est une valeur certaine. Tout est question de stratégie et cela me connaît. ». Réplique moqueuse sur le bout de tes lèvres alors tu attrapes un morceau de pizza dans la boite de ton voisin qui t'observe tapé dans son repas. Par la même occasion, tu en profites pour lui demander s'il y a de la nouveauté dans son quotidien autre que les arcades et la bouffe. Tu hoches la tête lentement histoire d'opiner à cette routine qui ressemble a ce que Sirius désire pour l'instant et le fait de ne se pas prendre la tête, un point qualitatif pour toi. « mh la routine, si ce n'est que j'ai appris que j'avais une cousine biologique. ». Une information récente depuis quelques semaines et dont tes frères et sœurs n'avaient eux vent encore.
@Sirius Moon

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rire de bon cœur, au détour des boutons menacés, des doigts qui appuient frénétiquement pour le final. victoire déchue, au goût minable d’une défaite qui blesse, là, dans mes croyances d’un môme qui n’a jamais osé grandir. à délaisser les responsabilités de l’âge adulte de côté, à se lier d’amitié au joueur vêtu de vert, au chapeau de forme étrange, quand c’est la réalité qu’on tente d’échapper. et comme c’est douloureux, de le voir ainsi battu, parce que l’élève surpasse le maître, à lui avoir inculqué les techniques secrètes. haussement d’épaules, défaite qui pulse encore contre la tempe, mauvais joueur qui envoie valser la manette contre les coussins du canapé. “ je suis profondément outré par cette défaite. ta souris elle est nulle, c’est juste que link était pas au top de sa forme. ” à tenter les excuses douteuses face à l’écran qui anime ma défaite et qui félicite la victoire de l’ami. réplique moqueuse face au regard soutenu, des ténèbres qui envoûtent presque, au faux rire amical. gamin désemparé, et surpris de l’ami qui ose prendre de sa sainte nourriture. à lui murmurer en coréen s’il veut sa mort ce soir, qu’il doit reposer la nourriture tant aimée avant qu’il ne finisse par être dévoré lui. et les nouvelles défilent, en même temps qu’une nouvelle part de pizza, dévorée en quelques secondes. “ ouais, tu m’en as déjà parlé mais jamais plus en détail. t’as survolé le truc… donc… tu veux en parler plus en détail au meilleur gars de ta vie ? ” faussement sérieux, et pourtant toujours à faire attention à celui considéré comme un frère.
@Gene Deauclaire

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