L'ambiance était strange mais vachement drôle en fait quand on prenait du recule. Sa gêne, moi qui essayais de la mettre à l'aise, ses petits sourire et mes conneries pour la faire rire, une vraie scène de série tv quoi. Mais moi j'aimais bien, ça me changeait de pas mal de choses faut dire et ça me faisait du bien en vérité. Toujours sur la pointe des pieds, elle me demandait ce que je voulais prendre et moi je l'invitais à me surprendre ce qui semblait la faire rougir une nouvelle fois ce qui me fit doucement sourire alors que je me perdais un instant sur son visage et dans ses yeux mais soudain, elle fit tomber une tasse qui vint s'éclater à nos pieds ce qui nous sortir sec de ce moment... Étrange. Oups comme on dit! Baissant tout deux les yeux parterre, elle se précipitait alors pour ramasser les bout de verres en me proposant « Thé aux agrumes … tu connais ? », ce qui me fit aussi sourire alors que je m'abaissais à mon tour pour venir l'aider "Non je connais pas mais j'veux bien y gouter." mais tellement paniqué, elle s'enfonça un morceau dans un doigt plutôt violemment et là je ne pu m'empêcher d'attraper sa main cash "Aoutch attention! Arf... Tu t'es pas loupé attends...", m'installant mieux en m'asseyant carrément parterre, je pris mieux sa main pour délicatement retirer d'une grimace ce foutu bout de verre logé dans son doigt "Voooilà... J'crois que j'ai tout eus. Ça va aller?", fouillant dans mes poches un instant, je prenais mon petit paquet de mouchoirs pour en sortir un et enrouler son doigt avec pour l'empêcher de trop saigner. "Et bien! Que d'aventures aujourd'hui!", je lui souriais de nouveau en la regardant dans les yeux un instant avant de me racler la gorge et d'ajouter "Fin laisse, je vais m'occuper de ramasser le reste.", recommençant à récupérer les morceaux étalés autour de nous.
A cet instant précis, je me sentais complètement stupide. Même devant un jeune homme, certes qui me plaisait énormément, mais qui n’en savait rien, et bien je n’étais pas capable de paraître normale et de faire un geste sans enchaîner les catastrophes. J’avais envie de m’enfuir le plus loin possible, de me cacher et de ne plus jamais croisait sa route, mais à la place je ne faisais que rougir comme une pauvre idiote. Après avoir laissait une tasse s’exploser sur le sol, je me dépêchais de me baisser pour ne pas à croiser son regard. Il devait me prendre pour une folle, j’en étais certaine. Histoire de changer de sujet de conversation, je me surprenais même à lui demander s’il connaissait le thé aux agrumes. C’était officiel, il devait me croire tout juste sorti de l’asile. "Non je connais pas mais j'veux bien y gouter." Ses paroles me redonnaient un brin de confiance en moi. Finalement, peut-être qu’il n’était pas en train d’avoir des pensées négatives sur moi. Peut-être même qu’il m’aimait bien après tout. Mais pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit qu’un bout de verre ne s’enfonçait dans l’un de mes doigts. Là aussi, pas le temps de réagir. Hendrix ne tardait pas à attrapait ma main pour l’observer alors qu’une légère grimace s’emparait de mon visage. Cela me piquait et me brûlait en même temps. J’en avais presque les larmes aux yeux. "Aoutch attention! Arf... Tu t'es pas loupé attends..." Je posais sur lui un regard à la fois paniqué et pourtant si admiratif. Le jeune homme s’installait sur le sol et rapidement venait ôter le bout de verre qui ornait mon doigt. Telle une gamine, je fermais les yeux. "Voooilà... J'crois que j'ai tout eus. Ça va aller?" Je n’aimais pas vraiment la vue du sang et toutes ces choses-là., mais j’hochais positivement la tête tout en me forçant à sourire. D’ailleurs, j’étais sauvé par le gong. Hendrix sortait un mouchoir de sa poche pour venir l’enrouler autour de ma plaie. "Et bien! Que d'aventures aujourd'hui!" Ses paroles m’arrachaient un rictus amusé et je prenais enfin la parole après un temps important de silence : « Il ne m’est jamais arrivé autant de chose en si peu de temps. Je vais finir par croire que c’est ta présence qui me perturbe. » Euh … Il fallait que je me mette à réfléchir avant de parler moi. Me rendant compte de ce que je venais de dire, je posais sur lui un regard choqué. Même moi j’avais du mal à imaginer que ces mots sortaient bel et bien de ma bouche. « Enfin … je voulais dire que … » Son regard croisait le mien et mon cœur faisait un raté. Il fallait vraiment que je prenne le temps de me ressaisir et le plus vite possible. Finalement, il me faisait part de son envie de s’occuper lui-même de la tasse en mille morceaux. « Je … j’veux bien. » Je reculais légèrement, posant mes fesses sur le sol et portait ma blessure à mes lèvres, comme pour arrêter l’hémorragie, tout en l’observant d’un regard assez insistant, sans même que je ne m’en rende compte.
Grimaçant un peu, elle me regardait m'occuper de son pauvre doigt le regard presque humide. La pauvre.. Elle devait avoir mal et moi je triturais ça mais bon, c'était pour son bien après tout, ce bout de verre ne devait pas rester là ça serait pire. Elle ne démordait donc pas de moi même si je ne saurais trop dire ce qu'elle devait penser là, genre je te hais tu m'fait mal putain ou au contraire merci de me sauver! Le fait est que je devais lui retirer. C'est juste lorsque je réussit enfin à le sortir qu'elle ferma les yeux comme une enfant, de peur de voir ce qui allait en sortir ce qui me fit malgré tout un peu sourire. Quand je lui demandais si ça allait, elle se contentait d'hocher de la tête d'un sourire forcé ce qui me fit un peu rire alors que je relâchais sa petite main maintenant recouverte de mon mouchoir. Elle riait un peu et ça me faisait plaisir, la cata était donc passée, elle fini même par me dire après un petit instant de silence « Il ne m’est jamais arrivé autant de chose en si peu de temps. Je vais finir par croire que c’est ta présence qui me perturbe. », là, je me postais net de sourire, la fixant droit dans les yeux, arquant même un sourcil l'air de dire "what?" quand elle semblait remarquer ses mots et qu'elle repris pour se rattraper « Enfin … je voulais dire que … », amusé je lui proposais alors de finir de ramasser pour arrêter de la "perturber" comme ça et elle sauta sur l'occasion pour se sortir de ce faux pas « Je … j’veux bien. » avant de reculer, portant son doigt à sa bouche en me regardant. Ramassant assez vite ce qu'il restait en vu des gros morceaux, je fini tout de même par me laisser aller en disant "Je vais prendre ça comme un compliment... Si je te perturbe. Du moins j'espère que s'en est bien, ça m'embêterait de j'sais pas..", tout en me relevant face à elle la regardant droit dans les yeux "Que j'te face peur.", allant jusqu'à sa petite poubelle je continuais "Tu devrais le passer un peu sous l'eau ou le nettoyer on sait jamais.", avant de revenir vers elle "C'est marrant j'dis ça mais moi même je le ferais pas...", je voulais la détendre et continuer de la faire parler car j'aimais sa maladresse et j'avais envie d'en apprendre plus car je comprenais là que je lui plaisais et étrangement ça me déplaisait pas.
A cet instant précis, j’enchainais les boulettes bien plus vite que n’importe qui. J’avais du mal à trouver mes mots, je fracassais des verres sur le sol, je me taillais et lorsque j’avais enfin quelque chose à dire, je ne faisais que raconter de la merde. J’avais envie de m’enfuir, de me cacher le plus loin possible, dans un endroit où il ne pourrait jamais me trouver et pourtant, en même temps, j’avais envie de rester près de lui. Après tout, il souriait à chacune de mes maladresses, je ne devais, donc, ne pas le déranger autant que ça et puis si c’était le cas, si je le dérangeais, il n’avait qu’à inventer une excuse bidon et quitter mes appartements, mais non il n’en faisait rien. Après tout peut-être qu’il aimait bien ma compagnie. Rien qu’en pensant à cela, mes joues devenaient écarlates, comme à leurs habitudes. "Je vais prendre ça comme un compliment... Si je te perturbe. Du moins j'espère que s'en est bien, ça m'embêterait de j'sais pas.." Je ne me rendais même pas compte de ce que je venais de lui dire. Je ne pouvais pas lui avouer haut et fort qu’il me perturbait, c’était comme, pour une petite fille, d’avouer son premier baiser à sa maman. J’étais gênée, mais curieuse, seulement je ne pouvais pas articuler plus de deux mots et je ne sentais pas le courage de lui demander en quoi cela l’embêterait si ce n’était pas un compliment. Je me contentais de lui adresser un sourire timide, mais bien moins que tous les précédents. C’était bizarre, mais j’avais l’impression de commencer à me détendre en sa compagnie. "Que j'te face peur." Je penchais très légèrement la tête, continuant de l’observer, son regard dans le mien et mon cœur battant la chamade. Je faisais un signe négatif de la tête. J’avais l’air d’une gamine. « Pas du tout, tu … au contraire. » Et un énième sourire s’emparait de mes lèvres. Je ne devais pas être bien convaincante, mais pourtant c’était la vérité, il me faisait pas peur, c’était juste l’effet qu’il me faisait qui me faisait peur. "Tu devrais le passer un peu sous l'eau ou le nettoyer on sait jamais." Il parlait de ma plaie et bien entendu il avait raison, mais je n’avais pas spécialement envie de le faire. "C'est marrant j'dis ça mais moi même je le ferais pas..." Et encore une fois, comme une idiote, je souriais, je ne pouvais même m’empêcher de répondre du tac au tac : « Et tu aurais bien raison de ne pas le faire. Il y a des tonnes de bactéries dans l’eau et en mettant une plaie dessous et bien il y a bien plus de chance que cela s’infecte, enfin ce n’est pas bon quoi. » J’étais vraiment ennuyante en fait comme fille. Par honte, je baissais les yeux tout en m’excusant.
Toujours un peu rose de timidité, elle me répondait cependant un sourire bien plus détendu qu'avant et ça me plaisait, qu'elle soit de moins en moins gêné avec moi. Alors que je lui répondait en insinuant alors que je la perturbait dans le bon sens du terme, elle se mise à me fixer apparemment en détail et étrangement j'en faisais autant, après tout elle était loin d'être moche bien au contraire. Alors on se zieutait l'un l'autre quelques secondes avant qu'elle ne réponde d'un signe négatif de la tête en ajoutant « Pas du tout, tu … au contraire. », avant de m'afficher un nouveau sourire auquel je répondais car avouons le j'étais flatté là quand même! Et là bizarrement, mes yeux dérivaient de plus en plus sur ses lèvres, j'en venais même à en lécher les miennes comme par envie, une envie clair qui me passait par la tête mais je venais briser ça en reparlant de son petit bobo. C'est là qu'elle répondit cash « Et tu aurais bien raison de ne pas le faire. Il y a des tonnes de bactéries dans l’eau et en mettant une plaie dessous et bien il y a bien plus de chance que cela s’infecte, enfin ce n’est pas bon quoi. » ce qui me fit ouvrir grand les yeux avant d'afficher une pseudo grimace d'un levé de sourcil puis... De rire un petit coup. Ok ça s'était fait! Hochant de la tête je répondais donc d'un pincement de lèvre en riant encore un peu "Ok ça je m'en souviendrais.", me rapprochant doucement d'elle en revenant me perdre sur son visage encore quelques secondes... Oui j'en avais envie, j'aimais bien ça et ça me changeais les idées. Je me rapprochais même inconsciemment de son visage et de ses fameuses lèvres... Ça en devenait dangereux d'ailleurs.
J’étais encore sous le choc. Tout de même, Hendrix était dans mes appartements, en train de me parler, de s’occuper d’un petit bobo de rien du tout que je venais de me faire, de me sourire. … Vous ne me croyez pas ? Pourtant je peux vous jurer qu’il était chez moi et que j’étais dans un état second depuis le début. Mon cœur ne cessait de cogner comme un tambour contre ma poitrine. Mes mains tremblaient légèrement. J’avais peur de dire une bêtise, ou de faire une bêtise supplémentaire. Depuis quelques temps déjà j’étais complètement sous le charme de ce type, mais je n’avais jamais pensé qu’un jour je me retrouverais dans une telle situation avec lui. Surtout si tôt. Je ne pouvais m’empêcher de l’observer en permanence, de poser sur son visage un regard admiratif. Il devait me prendre pour une folle avec toutes les bêtises que j’avais fait depuis son arrivée. Voilà que je partais dans un monologue lui expliquant qu’il ne fallait pas mettre une plaie sous l’eau en raison des bactéries qui pouvaient s’y infiltrer à l’intérieur et donc infecter notre plaie. Je devais avouer que cette tirade était étrangement horrible lorsqu’on y repense, mais cela m’avait échappé, je n’y étais pour rien. Au départ, il grimaçait, mais par la suite voilà qu’il ne se mettait à rien. "Ok ça je m'en souviendrais." Et voilà que tout d’un coup, le jeune homme s’approchait de moi, scrutant mon visage un petit peu comme si j’avais du chocolat sur le nez ou un truc dans le genre. Prise de panique, je voulais reculer d’un tout petit pas, mais le plan de travail, qui se trouvait derrière moi, m’en empêchait. Prise au piège, je finissais par me laisser bercer par ses regards. C’était comme si j’étais dans un rêve, mais je savais déjà qu’il allait se terminer en cauchemar. Sans réellement savoir pourquoi et prise d’un élan de courage, pour une fois, je venais déposer un baiser des plus doux sur ses lèvres. Cela durait une deux ou trois secondes, pas plus. Revenant à la réalité et détachant mes lèvres des siennes, je baissais les yeux vers le parquet, devenant rouge écarlate avant de me confondre en excuse : « Excuse-moi, je … ne sais pas ce qu’il m’a pris. »
À vrai dire là, je sais pas trop ce qui me prenait, je me laissais aller c'est tout. J'en avais marre de tout ce qui m'arrivait et là j'avais juste envie d'oublier, de passer du bon temps, d'aller mieux et d'aller de l'avant... Et là avec elle, ici et maintenant je pouvais déjà faire un pas vers cette idée là. Je me rendais surement pas compte qu'en fait je me mettais à la dévorer des yeux et faut dire ce qui est, elle est super belle mais j'avais envie d'essayer un peu plus que ça, à tel point que je ne remarquais pas qu'elle reculait un peu sur le coup. Et puis merde qu'est ce qu'il y avait de mal à l'embrasser hein? Plus rien ne me l'interdisait à présent alors pourquoi pas? Mon regard glissait de ses yeux a ses lèvres ce qui indiquait clairement mon envie et là que soudain, elle vint elle même déposer ses lèvres contre les miennes l'espace de quelques secondes mais très vite, elle se recula, baissant les yeux rouge comme une tomate de gène en me disant « Excuse-moi, je … ne sais pas ce qu’il m’a pris. », moi je n'avais pas bougé à vrai dire je ne m'attendais pas à ce que se soit elle qui face le pas! Laissant échapper un petit sourire je répondais alors en passant mon doigt sous son menton pour relever son regard dans le miens "T'as vraiment pas à t'excuser...", me risquant alors d'en remettre une couche en revenant tout doucement l'embrasser une nouvelle fois mais de façon un peu plus osée. J'en fermais même les yeux pour savourer ce petit instant de douceur qui faisait du bien fallait l'avouer mais je fini tout de même après un petit moment par la relâcher, plongeant de nouveau mon regard dans le sien un sourire en coin venant apparaitre sur mon visage "Car j'en avais envie mais... Je veux pas te forcer d'accord..?", ouais fallait pas qu'elle s'y sente obliger non plus.
Je pouvais clairement sentir mon cœur cognait contre ma poitrine à cet instant précis. Je ne savais pas ce qui était en train de m’arriver. J’avais comme le sentiment d’être dans un rêve, que j’allais me réveiller d’une minute à l’autre et que ce matin, en allant en cours, je me contenterais de baisser les yeux et devenir aussi rouge qu’une tomate, comme à chaque fois, lorsque j’allais le croiser. Nous ne parlions même plus. Il ne cessait de m’observer, de s’approcher de moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire, ni même comment réagir. L’espace d’une seconde, je pensais même à prendre la fuite, mais je me retrouver bloqué entre sa silhouette et le plan de travail. Finalement, je ne pouvais pas m’enfuir. J’étais condamnée à rester ici, à le regarder comme une idiote avec ce sourire béat d’admiration au bord des lèvres. Sans prendre le temps de réfléchir, sans savoir pourquoi je faisais ça, voilà que mes lèvres venaient se poser sur les siennes pour un baiser tout sage, tout timide et qui ne durait pas vraiment. Je m’excusais, baissais la tête, comme si je venais de prendre conscience de ce que je venais de faire. Sa réaction me surprenait. L’un de ses doigts passait sous mon menton pour relever mon regard vers le sien. "T'as vraiment pas à t'excuser..." J’aurais bien voulu ouvrir la bouche et parler, mais Hendrix ne m’en laissait pas le temps. Une nouvelle fois ses lèvres venaient s’accrocher aux miennes pour un baiser légèrement plus osé que le premier. Je fermais les yeux. J’en avais mal au ventre. Mes mains venaient même, très légèrement, au bas de son tee shirt, de chaque côté de sa taille avant qu’il n’y mette fin. "Car j'en avais envie mais... Je veux pas te forcer d'accord..?" Son regard dans le mien, un sourire venait se dessiner au bord de ses lèvres. Je baissais les yeux, souriant timidement avant de déclarer presque dans un murmure : « je … tu ne m’as pas forcé, je … pense que c’est ce que je voulais. »
J'en avais marre, je craquais, j'avais envie d'aller de l'avant et puis merde pourquoi pas? Robbin était une fille superbe, belle comme un coeur alors pourquoi pas? Elle avait tout ce qu'il fallait pour me plaire même si je sais qu'au fond je me berçais plus d'illusions qu'autre chose, mais au moins? Je me changeais les idées, je tentais le coup. Briony ne s'était pas gênée ELLE pour aller voir ailleurs et puis de toute façon, maintenant j'étais célibataire et libre comme l'air de faire ce que je voulais avec qui je voulais et là, c'était avec Robbin que je voulais avoir plus d'intimité et elle ne semblait pas être contre. Je lui disais donc de ne pas s'excuser et l'embrassais de nouveau de façon plus osée. Fermant tout deux les yeux, je venais glisser ma main sur sa joue tandis qu'elle s'agripper au bas de mon t-shirt. Je fini par arrêter lui disant que je ne voulais aucunement la forcer non plus et c'est là qu'elle m'afficha son plus beau sourire en répondant timidement dans un murmure « je … tu ne m’as pas forcé, je … pense que c’est ce que je voulais. », là je souriais de plus belle, m'approchant d'elle pour revenir m'emparer de ses lèvres sans plus la moindre retenue en venant glisser mes mains autour de son visage et honnêtement? Ça faisait du bien.
Venant de ma part, on pouvait s’attendre à tout, mais très certainement pas à ce que je fasse le premier pas vers un garçon. Pourtant je n’avais presque pas hésité avant de poser mes lèvres sur les siennes. Je ne savais pas vraiment ce avait bien pu me passer par la tête, mais ce moment était tellement parfait, tellement magique que je ne voulais pas le laisser filer sans avoir eu le temps d’en profiter. Hendrix semblait assez réactif étant donné qu’il venait me rendre ce baiser, en le poussant un petit peu plus loin, laissant l’une de ses mains s’aventurer sur l’une de mes joues alors que je m’agrippais très légèrement au bas de son tee shirt. J’avais du mal à réaliser ce qui était en train de se passer et après que je lui ai avoué le fait que ses gestes ne m’avaient forcé en rien et que j’avais agi uniquement par envie, voilà qu’il venait, une nouvelle fois, prendre possession de mes lèvres pour un baiser encore un brin plus poussé, ses mains entourant mon visage comme si je lui appartenais. Surprise, mais contente, il arrivait à m’arrachait un sourire. Mes mains remontaient très légèrement le long de ses hanches, de ses côtes avant de venir se perdre dans sa nuque. Sans que je ne m’y attende, tout venait se bousculer dans ma tête. Ce qu’on racontait sur lui. Ma réputation. Tout cela n’était pas vraiment compatible. Avais-je vraiment le droit à tout ça ? Sans savoir pourquoi, alors que je n’en avais pas spécialement envie, je venais mettre fin au baiser, baissant les yeux pour ne pas avoir à croiser son regard. Je ne m’éloignais pas de lui pour autant. Je ne savais pas vraiment quoi faire en fait, ni même quoi dire.