Quand ma douleur nous a rapproché - ROBBIN <3

Ça y est.. On était enfin rentré à Cambridge et mine de rien je l'avoue... Ça faisait du bien. Car en réalité ce voyage rimait avec Briony et surtout notre putain de rupture et merde j'en avais marre de ne jurer que par ça. Il était temps pour moi de me reprendre en main (ou du moins d'essayer) et de tourner la page et arrêter de broyer du noir, car je ne voulais pas rester comme ça! Il en était hors de question. Aujourd'hui, allez savoir pourquoi mais... J'avais envie d'aller voir Robbin, une copine à moi. Je la connaissais depuis quelques temps mais j'avais jamais vraiment pris le temps de mieux la considérer... Bah quoi? Je l'aimais bien, elle était adorable et très agréable et maintenant que je n'étais plus avec Bri'... Rien ne m'interdisait d'aller voir et trainer avec d'autres filles et qui sait, peut-être plus si affinité. J'étais de nouveau libre alors j'allais en profiter. Après lui avoir envoyé un petit sms, je me rendais à la Quincy House afin d'aller faire un tour par sa chambre histoire de passer un peu de temps avec elle, il était temps de me changer les idées et je comptais sur elle pour m'aider. Après quelques minutes j'arrivais enfin, écrasant ma clope avant d'entrer et d'aller à sa chambre pour toquer à sa porte...

Pendant que certains étaient en Thaïlande, moi j'en avais profité pour rentrer chez moi, en Pologne. Ce n'était pas aussi fun et je m'étais peut-être bien moins amusée sur les autres, mais j'avais eu le temps de me reposer et ça, ce n'était pas négligeable. De retour en Amérique, j'avais très vite retrouvé mes habitudes entres les cours, les révisions et la patinoire. Je passais le plus clair de mon temps à fuir les étudiants que je ne connaissais pas, n'aimant pas vraiment me mêler à la foule et j'évitais de déranger ceux que j'appréciais de peur de leur faire peur. Je n'aimais pas déranger. Je préférais jouer le rôle de la plante verte qui reste dans son coin jusqu'à ce que quelqu'un veuille bien venir l'arroser, seul petit moment de joie. Je traînais très peu sur le campus, préférant la chaleur de ma chambre, de mon cocon. Sur mon lit, en train de réviser tout en regardant une bonne vieille série à l'eau de rose, je m'enfilais bien tranquillement un paquet de guimauve lorsque mon portable sonnait. Hendrix. Je venais de recevoir un message de Hendrix. J'avais un peu de mal à y croire sur le moment, mais bon après tout pourquoi pas. Il m'apprenait qu'il avait envie de me voir et que de ce fait il prenait l'initiative de me rendre une petite visite là, maintenant, tout de suite. Dans la précipitation, je venais éteindre la télévision avant de réunir mes feuilles de cours pour les ranger sous le lit. Premier endroit qui me passait par la tête pour être franche. La pièce était rangée et dégageait son habituelle ambiance cocon. Pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre que déjà on tapait à ma porte. Mes pupilles se posaient sur le miroir qui traînait là. Jeans et sweat, j'aurais tout de même pu faire un effort. Beurk. Une grimace sur le visage, j'attachais vite fait mes cheveux en un chignon pas très ordonné, un peu sauvage avant d'ouvrir la porte, une sourire timide sur les lèvres, les joues légèrement écarlates.  « Je suis désolé, c'est un peu Bagdad, mais … je ne reçois pas souvent du monde alors … bref, entre. » Oui j'étais maniaque et alors ?

J'attendais un instant, entendant romuer dans la chambre ce qui me fit sourire un peu, je regardais mon portable avant de tourner mon regard vers le couloir quand soudain.. Tadam! Elle ouvrit enfin la porte avec un petit sourire timide sur les lèvres. Elle avait l'air d'avoir couru un marathon ce qui me fit bien sourire avant de lui dire "Salut." et qu'elle me dise  « Je suis désolé, c'est un peu Bagdad, mais … je ne reçois pas souvent du monde alors … bref, entre. », un petit rire et je passais la porte pour entrer les mains dans les poches. Marchant au centre de sa chambre j'admirais la "déco'" d'un regard avant de lui commenter "Ma fois ça va! Quand j'vois la gueule de ma piaule, la tienne c'est un palace à côté.", ouais ça servait à rien qu'elle se tracasse pour ça, surtout qu'il ne s'agissait que de moi quoi, pas le ministre même si c'était mignon de sa part qu'elle s'en soucis. Après quelques secondes je repris la parole "Alors comme ça c'est sérieux? Tu reçois jamais personne?", me tournant vers j'ajoutais d'un petit sourire en coin pour la taquiner "C'est bizarre... Comment ça s'fait?", ouais je voulais la détendre d'une pointe d'humour. Enlevant ma veste je soufflais un bon coup pour me détendre moi aussi.

« Ma fois ça va! Quand j'vois la gueule de ma piaule, la tienne c'est un palace à côté. » Il exagérait, j’en étais certaine. Ma chambre était plus ou moins rangée. Il y avait quelques feuilles de cours qui traînait ici et là, malgré ma tentative de toutes les cacher sous mon lit en lisant son texto me prévenant de son arrivée. Il y avait même un petit peu de poussière par endroit. Je n’avais pas eu le temps de faire le ménage depuis quelques jours. Trop de cours. Trop d’entraînement. Peu de temps à passer chez moi. Je regardais tout ce qui se trouvait autour de moi avant de faire une petite grimace enfantine, montrant que je n’étais pas d’accord avec lui. Bon d’accord, j’étais un brin maniaque et je ne supportais pas le désordre donc mes appartements étaient toujours nickels. C’était une sorte de maladie, comme ma timidité, je n’arrivais pas à en guérir. Pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il reprenait. [i] « Alors comme ça c'est sérieux? Tu reçois jamais personne? »[/color] J’ouvrais la bouche, incapable d’articuler le moindre mot. Mes joues devenaient écarlates, je pouvais le sentir, elles me brûlaient. Je l’observais, réalisant qu’il se trouvait chez moi, dans ma chambre. J’avais l’impression d’être encore dans l’un de mes nombreux rêves. Il devait me prendre pour une folle à l’observer de la sorte. [i] « C'est bizarre... Comment ça s'fait? »[/color] Là, c’était la cerise sur la gâteau. Déjà que je n’étais pas capable de répondre à sa questions, voilà qu’il venait m’assommer d’une nouvelle interrogation. Il fallait bien que je réponde quelque chose, la première chose qui me passait par la tête. « Disons que je n’ai pas vraiment d’amis. » Mauvaise réponse. Il allait me prendre pour un alien là, du coup je me dépêchais de reprendre : « Enfin, je veux dire … que … je ne suis … que très peu chez moi. » Oui enfin je n’étais pas chez moi lorsque j’étais à la patinoire ou en cours. Ne voulant pas qu’il me pose d’autres questions sur les raisons de ma solitude, je lui disais d’une voix douce, comme à mon habitude, et accompagnée d’un sourire timide : « Installe toi, ne te gêne surtout pas et fais comme chez toi. Tu … veux boire quelque chose ? » J’en avais presque oublié mes bonnes habitudes.

Elle me faisait sourire tellement elle semblait intimidé, timide voir gênée! En fait je trouvais trop mignon quoi et donc je souriais à sa réaction suite à mes question, la voir hésiter à ouvrir la bouche comme ça, ne trouvant pas le courage de me répondre en se mettant à rougir comme une tomate. Posant ma veste sur la chaise de son bureau tout en tournant mon regard vers elle, elle répondit enfin « Disons que je n’ai pas vraiment d’amis. », un poil surpris d'une telle réponse, j'arquais un sourcil la regardant d'un air "hein quoi? t'es sérieuse là?" mais sans le dire évidemment, mon regard devait suffire! À tel point qu'elle se dépêchait de rattraper le tire en ajoutant « Enfin, je veux dire … que … je ne suis … que très peu chez moi. », je levais donc la tête en m'exclamant "Owh ok! Tu m'as fait peur! J'me disais ; attends, elle a pas d'amis du tout? Elle? Hmm nan nan c'est pas possible, t'es bien trop gentille pour ça.", ouais je la complimentais mais sans excès car ce que je disais était vrai! Elle était gentille, même adorable alors il n'y avait pas raison d'être seule et sans amis.. Du moins sauf si elle fuyait les gens ce qui serait étrange. Elle finie par me dire d'une voix douce, toujours ce petit sourire mignon aux lèvres « Installe toi, ne te gêne surtout pas et fais comme chez toi. Tu … veux boire quelque chose ? », souriant, je m'approchais donc de son lit pour m'y asseoir tranquillou en répondant réfléchissant un instant "Hum j'sais pas faut voir... Qu'est ce que tu as en stock?", ouais je voulais rien lui imposer j'étais pas là pour ça.

J'avais passé tellement de temps à l'observer dans les couloirs de l'université que j'avais un petit peu de mal à imaginer que j'étais en train de lui parler, de tenir une conversation avec lui, et surtout qu'il se trouvait chez moi, dans ma chambre. C'était un peu surréaliste. Moi la nana la plus timide du monde en train d'échanger plus de deux mots avec l'un des mecs les plus populaires du campus. J'avais l'impression d'être dans un rêve, ou un cauchemar étant donné mon degrés de nervosité et ma gêne flagrante. Je ne contrôlais pas vraiment mes émotions et mes paroles. J'en venais même à lui dire que je n'avais pas d'amis et sa réaction ne tardait pas vraiment à pointer le bout de son nez, juste après que je me sois rattrapé en lui indiquant qu'au final je n'étais pas souvent chez moi. Il y avait une part de vérité dans les deux affirmations. Je n'avais que très peu d'amis, que quelques connaissances et je passais le plus clair de mon temps à la patinoire pour m'entraîner et aspirer à une toute nouvelle médaille. D'ailleurs, à ses mots, mes pupilles se posaient sur mes titres se trouvant dans un coin. Bizarrement, ils me donnaient un petit peu de courage, comme si je n'avais que ça dans la vie. "Owh ok! Tu m'as fait peur! J'me disais ; attends, elle a pas d'amis du tout? Elle? Hmm nan nan c'est pas possible, t'es bien trop gentille pour ça." Je souriais, plutôt gêné par ce compliment qu'il venait de me faire. Machinalement, mes mains venaient se joindre. J'avais l'air d'une gamine et je ne m'en rendais même pas compte. J'ouvrais la bouche et, incapable de dire quoi que ce soit, le remerciait simplement avant de l'inviter à s'installer tout en lui demandant s'il désirait boire un petit quelque chose. "Hum j'sais pas faut voir... Qu'est ce que tu as en stock?" Ce que j'avais en stock ? Rien qui pouvait l’intéresser, j'en étais certaine. J'étais une grande buveuse de café, de thé, de jus d'orange, mais d'alcool pas du tout. Pour être franche je n'en avais jamais bu une seule goutte. « En fait ... Pas grand chose, mais ... Si tu veux je peux aller chercher un petit truc en bas, il doit bien y avoir une bouteille de je ne sais quoi qui traîne dans le coin. » Je me tournais légèrement, désignant la porte, joignant la parole aux gestes

Elle semblait clairement gênée ou du moins intimidée plutôt et d'aussi loin que je m'en souvienne je l'avais toujours vu comme ça. Étrangement elle me fascinait, elle était une vraie crème et pourtant beaucoup n'y voyaient rien car elle cachait toutes ces qualités sous une montagne de timidité, du moins c'est l'impression que j'en avais et c'est pour ça que je l'aimais bien au fond, elle me faisait sourire et j'avais l'impression de bien faire à mieux vouloir la connaitre, ça en valait la peine, elle en valait la peine et... Ça me changeait de certaines autres personnes don je ne citerais pas le nom. Enfin bref, encore d'un petit sourire, elle essayait de parler mais ne semblait pas trouver ses mots et finie donc par me proposer à boire et suite à ma réponse, elle dit alors « En fait ... Pas grand chose, mais ... Si tu veux je peux aller chercher un petit truc en bas, il doit bien y avoir une bouteille de je ne sais quoi qui traîne dans le coin. » tout en se dirigeant vers la porte prête à descendre me chercher à boire. Gosh! C'était trop mignon, me levant presque, je m'empressais de l'arrêter en répondant cash "Oh non non c'est bon! T'embête pas à descendre, je ferais avec ce que tu as, j'te jure que ça me suffira même si c'est de la flotte.", elle était mignonne sincèrement... D'un sourire, je reposais mon cul sur son lit, la regardant un instant avant de me frotter les mains en ajoutant "On dirait que ma réputation me précède hein..", ouais en disant ça je faisais référence à l'alcool car j'étais un gros buveur et apparemment tout le monde le voyait comme ça, don elle.

Oh non non c'est bon! T'embête pas à descendre, je ferais avec ce que tu as, j'te jure que ça me suffira même si c'est de la flotte. Ses paroles me faisaient sourire. Je trouvais ça extrêmement gentil de sa part de ne pas me faire descendre pour une bouteille d’alcool, de soda ou de je ne sais pas trop quoi. Me tournant très légèrement vers lui, je lui adressais un sourire toujours aussi doux, aussi timide. Il me souriait aussi. Mes joues étaient écarlates, je le sentais, elles me brulaient. Je devais être stupide à rougir comme une gamine de quinze ans à son premier rendez-vous, mais c’était tout de même Hendrix Malcolm qui se trouvait dans MA chambre. Je savais très bien que je n’étais pas en train de rêver, mais tout de même ce que j’étais contente. Une véritable petite pile électrique. … Bon d’accord, cela ne se voyait pas vraiment, mais mise à part montrer ma timidité et pleurer à tout bout de champs, je ne savais pas faire grands chose. On dirait que ma réputation me précède hein.. Il m’arrachait un petit rire amusé alors que j’ouvrais un placard pour voir ce qu’il s’y trouvait à l’intérieur. Pour la première fois depuis qu’il se trouvait là, j’arrivais à parler sans gêne et à répondre du tac au tac : « Ce n’est pas spécialement toi, mais il faut avouer que les Mather ont une tendance plutôt poussée à la boisson. » Je m’arrêtais net, me rendant compte de ce que je venais de dire et devenant aussi rouge qu’une tomate cerise. « Oublie ce que je viens de dire. » Je lui adressais un bref regard avant de me hisser sur la pointe des pieds pour toucher du bout des doigts des tasses et des verres. « Café ? Thé ? Jus d’orange ? Je n’ai vraiment pas mieux à t’offrir. » Sur la pointe des pieds, je continuais à me battre pour tenter d’attraper un verre.

Oh un sourire! C'était un bon point, j'aimais bien la voir avec le smile ça lui allait bien. Mais très vite elle retrouvait ce côté timide et surtout rouge comme une tomate ce qui me faisait que sourire d'avantage! Elle était vraiment so cute quoi. On aurait dit une gamine devant son idole, du moins si on voulait représenter la scène quoi, ça y ressemblait pas mal. C'est ma petite remarque sur ma réputation qui la fit enfin rire un coup avant qu'elle n'aille ouvrir son placard, répondant enfin un peu plus détendue « Ce n’est pas spécialement toi, mais il faut avouer que les Mather ont une tendance plutôt poussée à la boisson. », fallait avouer que ça... On y avait le droit d'emblée et c'était pas faux au fond donc j'haussais les épaule en acquiesçant d'un petit hochement de tête ce qui la fit se stopper net en se reprenant toujours aussi rouge « Oublie ce que je viens de dire. », je riais un peu à la voir se rattraper en répondant "Nan mais t'as raison en plus! On est surtout connu pour ça, les conneries, les soirées dépravées, l'alcool et la drogue.. Ça je vais pas le nier et t'façon j'en ai pas honte donc tu peux le dire. Mais ça n'empêche pas qu'on est aussi capable de boire... Tu thé! J'pense que ça me tuera pas.", avant de rire car ça faisait super extraterrestre ce que je venais de dire. Un petit regard échangé et elle se dressait sur la pointe des pieds pour attraper ce don elle avait besoin en me demandant « Café ? Thé ? Jus d’orange ? Je n’ai vraiment pas mieux à t’offrir. », la voyant galérer un peu, je me décidais donc de me lever, arrivant près d'elle pour attraper dans le placard ce qu'il fallait en répondant "Je prendrais comme toi... Comme ça tu me fera découvrir tes petites passions.", tout en laissant mon regard se perdre dans le sien quelques instants.

"Nan mais t'as raison en plus! On est surtout connu pour ça, les conneries, les soirées dépravées, l'alcool et la drogue.. Ça je vais pas le nier et t'façon j'en ai pas honte donc tu peux le dire. Mais ça n'empêche pas qu'on est aussi capable de boire... Tu thé! J'pense que ça me tuera pas." Il me faisait un petit peu peur là, tout d’un coup, à parler d’alcool, de drogue et de soirées dépravées. Je ne connaissais rien de tout ça. Enfin si, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’aller à ce genre de soirée et encore moins d’ingurgiter alcool et substance illicite. Je n’avais même jamais fumé une cigarette, rien que l’odeur m’en dégoutait. Mais voyons le bon côté des choses, il ne semblait pas vexé de la remarque que je venais de faire. Au contraire, il avait l’air de prendre cela plus à la rigolade qu’autre chose. Je ne disais rien, mais venait lui adresser un sourire qui en disait long sur ce que je pensais à ce moment-là. Et à quoi je pensais ? Beh en fait c’était plutôt confus dans mon esprit. Tout se bousculaient, se mélangeaient, j’en avais même mal au crâne, mais il était hors de question que je dise quoi que ce soit. Pourquoi ? Beh je n’avais pas envie qu’il parte voyons. Sa remarque sur le thé venait tout de même m’arracher un rictus amusé. C’était étrange, mais j’avais bien du mal à l’imaginer avec une tasse de thé dans la main, mais après tout pourquoi pas. "Je prendrais comme toi... Comme ça tu me fera découvrir tes petites passions." Sur la pointe des pieds, je lui indiquais ce que je pouvais bien lui offrir à boire, ce à quoi il répondait qu’il prendrait la même chose que moi et je ne pouvais pas le cacher, cela me faisait sourire, rougir. Il s’était levé pour venir m’aider et son regard plongé dans le mien me faisait perdre mes moyens. J’avais l’air d’une gamine de quinze ans, mais je n’en avais pas grand-chose à faire en fait. Etrangement, je pouvais sentir mon cœur cognait contre ma poitrine. C’était ce moment-là que mes doigts choisissaient pour attraper une tasse, enfin pour frôler une tasse, la faire avancer et tomber du haut de l’étagère sur laquelle elle se trouvait. Le récipient venait s’écraser sur le sol, se cassant en mille morceaux. Aussitôt, sous le poids de la honte, je me baissais pour ramasser les débris tout en ajoutant : « Thé aux agrumes … tu connais ? » J’essayais de passer le sujet, de passer sur autre chose que ma maladresse, mais le pire n’était pas encore arrivé et ne tardais surtout pas à arriver. En attrapant l’un des bouts de verre, ce dernier venait se plantait dans l’un de mes doigts, m’entaillant sur trois ou quatre bons petits centimètres.