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What if ? || Raphael

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What if ? -
Chez Raph
09 avril
Dans les songes que je me fais, les idéaux que je tente de ressembler, il n’y a jamais de bébé. Jamais de possibilité de me voir, moi, enfanter. Je suis toujours en train de couler, à la finalité. A trop me détester, et mes veines, je finis par les saigner. Sans personne, cette fois, pour me sauver. Et imaginer que je pourrais avoir en moi un bout de lui, ça embrouille tout dans mon esprit. « Difficilement, pour être honnête. » Faible moue qui se glisse sur mon visage de poupée. Il est bien placé pour savoir que ça ne pourrait pas fonctionner un bambin et moi. Qu’il en soit tonton ou pas. C’est un tableau

Et je le sais bien qu’une future mère ne penserait pas comme ça, que c’est égoïste de mentionner mon poids. Seulement je me hais assez, et si je suis sure que les nausées des premiers mois je pourrais les apprécier, les kilos suivants sont en capables de me briser. D’insinuer dans ma tête des pensées qui me débectent. C’est un bordel incessant, quelque chose d’assourdissant. « Jo’... » Ne le dis pas, je sais pertinemment que mes souhaits ne sont pas beaux. « Attends tu m’as caché que Dutch est venu d’ailleurs ? » Et ses empreintes soulignent le plat de mon ventre, ravive les maux qui peuvent se trouver en mon antre. Mais non, ce n’est pas Dutch qui vient d’ailleurs, c’est de moi qu’il tiendra toutes ses tares cet enfant-là. « Il va bien falloir le mettre quelque part ce gamin. Ce n’est pas vraiment toi qui va prendre du poids, mais lui. » J’en grimace, encore. On sait, tous les deux, qu’il tente simplement de me rassurer avec ses piètres arguments, presque malheureux. Tout autant que l’on sait, que ce n’est pas vrai. La femme prend bien plus que le bébé. « T’as déjà fait un test ou vu un docteur ? » D’une onomatopée et le visage oscillant de gauche à droite, c’est comme ça que je réponds dans un premier temps. « Tu sais bien que je fais les choses dans le désordre. » que la normalité n’est pas dans mes cordes. « J’ai pas envie d’avoir le résultat. » Parce que si c’est positif, je n’ai aucune idée de comment je vais pouvoir gérer ça. « J’assume, » toujours, la moindre de mes conneries, et dieu sait que j’en ai fait, dans ma vie, tout un panel de débilités, et certaines, commises, par lui accompagnée, « mais je suis plus douée pour fuir. » Les responsabilités. La réalité. Encore un peu, quelques jours seulement, quelques temps. Parce qu'un positif, ça pourrait acter le point de non-retour de mon esprit aliéné. « Il en voudra. » De l'alien. Je le sais. Mais pour ma part, j'sais pas. Avant lui je n'aurai pas tergiversé, l'hésitation est belle parce que c'est le sien, et ça me fait un mal de chien.  
 
       
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La conversation qu’il a eu avec Karma il n’y a pas si longtemps lui revient. S’il n’est pas contre l’idée d’être un jour père, Raph sait aussi qu’il est loin d’être prêt à assumer ce rôle et peut-être que lorsqu’il le sera mentalement, c’est son corps qui lui fera défaut, ou celui de sa partenaire. Son traitement a beau lui assurer une vie aussi longue qu’une personne séronégative, le français évite en général de trop se projeter et vivre l’instant présent, au cas où demain ne viendrait pas. A partir de là, il est difficile de se projeter et il espère sincèrement que la question de Karma était totalement désintéréssée car malgré les sentiments qu’il a pour la jeune femme, il a la conviction qu’elle ne portera pas sa progéniture. Raphaël n’a pas d’explication particulière, pas de préjugés non plus, il sait juste qu’eux deux parents, ça n’arrivera jamais. Contrairement à l’absence totale de jugeotte de sa meilleure amie, le gamin qu’il est redouble de précaution, tant par rapport au VIH - ou tout autre merde qu’il pourrait choper - que pour ne jamais se retrouver dans cette situation. Le jour où il mettra un gamin ici bas, c’est parce qu’il l’aura décidé, à moins que le gosse en question soit déjà là.
La grimace de dégoût sur le visage de Joey répond à toutes ses questions ; cette grossesse n’a pas lieu d’être. Il ne lui dira pas, parce que ce n’est pas sa place de le faire - ce qui ne l’empêche généralement pas de l’ouvrir - mais l’idée est là. Témoin plus d’une fois des troubles alimentaires de la rousse, il ne s’imagine pas la rousse soudainement accepter une prise de poids conséquente. Encore moins après sa réflexion. « J’assume, mais… » Il répète les mots clés, pour appuyer sur le fait qu’elle n’assume rien du tout. Ce test, toute personne normalement constituée l’aurait déjà fait afin d’être fixée. « Fais-le avant de te rendre malade pour rien. » C’est déjà le cas. Elle se pourrit la vie, imagine le pire alors qu’il n’y a peut-être rien là dessous. « Il est inconscient ? » La question est sincère, Raph n’a jamais eu l’occasion de le rencontrer. Mais ce Dutch connait-il sa petite-amie pour vouloir voir celle-ci mener une grossesse à terme et, par la suite, éléver le gamin en question? Peut-être que Jo le surprendrait et changerait du tout au tout mais il a un gros doute sur le sujet et préfèrerait ne pas la voir s’y essayer et finir à ramasser à la petite cuillère. « Je ne dis pas qu’il n’a rien à dire mais fais ce choix pour toi. Il n’y a que toi qui sais ce que ton corps peut ou non endurer. » Et des mois à prendre des kilos, à regarder son ventre s'arrondir sans s’en rendre malade? Non. Raph devrait peut-être avoir un peu plus de confiance en son amie, mais c’est comme si on lui demandait soudainement d’arrêter toute drogue du jour au lendemain. Leurs corps, tout comme leurs têtes, ne sont pas en mesure d’accepter des changements aussi radicaux du jour au lendemain, il n’y croit pas une seconde. « Tu le garderais, pour lui ? » Le nez plissé en posant la question, Raph espère qu'elle n'est pas devenue une de ces pauvres filles, les yeux en coeur, prête à s'oublier pour l'autre.
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Chez Raph
09 avril
« J’assume, mais… » J’ai toujours aimé sa façon de souligner à quel point jusque dans mes paroles je peux merder. Il fait partie des seuls, même s’il croit souvent que je lui offre mes pires côtés, qui ont le droit de me foutre face au mur. De m’acculer. Des seuls sur lesquels durant mes moments de faiblesse, mon venin, je ne le cracherai pas. Même si ma langue vient claquer sur mon palais, en signe de désapprobation, me refusant à lui donner pleinement raison. « Fais-le avant de te rendre malade pour rien. » Seulement c’est le leitmotiv de mon quotidien. Me rendre malade pour rien. Me heurter à mon esprit malsain. Amourachée de mes tourments, à la fin.

Jusqu’à ce que je lui précise la vérité, le fait qu’il le voudrait, qu’il a trop d’orgueil pour le refuser. « Il est inconscient ? » Ou plus que Raphael, en ma personne, confiant. Je ne peux pas retenir un ricanement. Inconscient… « Il sort avec moi. » Etre dans cette relation, avec cette Joséphine qu’il qui s’effiloche à la langueur de ses doigts, ne faut-il pas qu’inconscient, il le soit déjà ? J’sais plus, ou je ne sais pas. J’ai perdu de mes mots à la force de ceux de mon corps, et vicieusement, ça me dévore. « Je ne dis pas qu’il n’a rien à dire mais fais ce choix pour toi. Il n’y a que toi qui sais ce que ton corps peut ou non endurer. » Sauf que mon corps, il n’a jamais voulu fonctionner comme je le souhaitais. N’a jamais frôlé ce que je désirais. Jamais assez maigre. Jamais assez souple. Toujours étriquée, et cette peau qui fini par brûler. Et ces cicatrices sur les poignets, et ces phalanges trop habiles, et la gorge irritée, et le vacarme que de ces putains de pensées. « Tu le garderais, pour lui ? » Mouvement de recul de ma part, derechef, incontrôlé. Sur pause, les songes aliénés. J’en viens à poser le bleuté de mes prunelles sur l’ensemble de ses traits, fronce les sourcils, pour voir où il veut en venir, si j’ai changé au point d’accepter de me malmener à ce point. Si j’ai réellement choisi un autre chemin. Et que nos soirées sont bel et bien loin. « Pour lui ? » Je répète, moi aussi. Et j’en écoute nos deux respirations, alors que je me perds en réflexion. « Non, » je débute, parce que c’est la stricte vérité, à lui, je suis liée, je ne peux pas le nier, mais je m’aime trop et à la fois pas assez. Parce que je suis égoïste et que j’ignore comment doser. « si ça devait se faire… » si j’en avais envie, si j’étais prête, si toutes ces conneries…  grimace quand j’envisage la suite de mes mots. « je te dirais que c’est un truc que je fais pour nous. » Je vomirais des fleurs et de l’affection, un truc qui semble malgré tout, fou. C'est simplement pas pour aujourd'hui, voilà tout.
 
       
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La conversation est presque surréaliste. Josephine Porter qui lui parle bébé. Même avec un peu d’imagination - et bien souvent Raph en déborde -, il n’aurait pas pu prévoir la tournure de sa petite visite impromptue. Et si cela fait une vingtaine de minutes que l’information est tombée, le français ne l’intègre pas vraiment. Il en parle, essaye de poser les bonnes questions mais le seul disque qui tourne en boucle dans sa tête est qu’elle se trompe, ou du moins qu’il l’espère de tout coeur pour elle. « Il sort avec moi. » Raphaël roule des yeux et passe rapidement le dos de sa main sur la joue de sa meilleure amie. La jeune femme n’a jamais eu une estime bien haute de sa personne, ce qui est bien dommage, mais ce n’est pas le jour pour batailler. Il devrait, sans doute, afin de ne pas rester uniquement sur son discours selon lequel elle est bien incapable d’être mère, mais a-t-il vraiment envie de la convaincre du contraire? Certainement pas.
Elle a un mouvement de recul, semble choquée par sa question, pourtant c’est bien le doute qu’il voit dans ses yeux. Elle réfléchit, ne répond pas dans la seconde, lorsque la réponse à sa question devrait être évidente. Mâchoire serrée lorsqu’elle lui dit que non, Raphaël se retient de lui dire qu’elle ment, se ment peut-être, mais ça le rend dingue l’emprise sous laquelle elle se trouve actuellement. Peut-être n’est-il pas en mesure de comprendre pour ne s’être jamais donné à cent-pour-cent à une seule et même personne, mais Jo s’oublie. Elle change de discours, pèse bien trop longtemps ses mots pour qu’ils soient le fin fond de sa pensée, ce qui le fait sincèrement chier. « Pour vous, parce que c’est ce que tu veux aussi ou pour vous, parce que tu as trop peur de le perdre si ce n’est pas ce que toi tu veux? » Il s’en fout bien d’appuyer ou ça fait mal, parce que cette décision va déterminer sa vie et surtout celle de son potentiel locataire. Quel que soit la réponse qu’elle lui balance ce soir, Raphaël veut que ces questions lui restent dans le crâne et qu’elle y réfléchisse plus d’une demi seconde avant de prendre une décision qui ne lui ressemble pas. « Juste... réfléchis-y bien. » Parce que ce n’est pas les neuf prochains mois que cela va déterminer mais les dix-huit prochaines années. « Et va faire un test. Comment tu peux rester dans le doute?! » Le ton de Raph s’adoucit, presque amusé, même si le cœur n’y est pas trop. Il est le bon copain, celui qu’on vient voir pour déconner et non pour se prendre une leçon de morale, hors il semble avoir du mal à rester dans son rôle ce soir.
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Chez Raph
09 avril
La peur de la grossesse en elle-même, elle a laissé place à des pensées qui me laissent incertaine. Et lorsque sa paume caresse de son revers la douceur de ma joue, j’en omets le reste, je mets de côté, une seconde, tout ce qu’en moi, je déteste. Un long soupir entre mes lèvres, et puis la suite des interrogations qui pourraient, à elles seules, me donner de la fièvre. Et mes réponses me donnent cet air mièvre. « Pour vous, parce que c’est ce que tu veux aussi ou pour vous, parce que tu as trop peur de le perdre si ce n’est pas ce que toi tu veux? » Je n’ai pas eu le temps d’y penser. Et je sais bien qu’il ne me dit pas ça pour m’embêter, mais plutôt pour me faire prendre conscience de l’ampleur des possibles dégâts, de l’effet qu’a l’amour, sur moi. Et je ne sais pas le pourquoi du comment du pour qui je le voudrais. Puisque je ne suis même pas certaine que ce soit ça la finalité. La volonté d’enfanter. « Juste... réfléchis-y bien. » C’est ce que je tente de faire, mais je pense que justement, je ne le fais pas très bien.

« Et va faire un test. Comment tu peux rester dans le doute?! » Parce que je suis un chantier ? Un terrain de bataille et que partout en moi, ce n’est pas qu’un peu que ça déraille. Parce que je préfère me noyer dans l’alcool plutôt que de me rendre folle. Et prendre un cachet qui altère l’esprit au lieu de réfléchir sérieusement à ce qui se déroule dans ma vie. « Oh tu sais, » pauvre rieuse, qui tente un sourire, qui se cale un peu mieux sur celui qu’elle considère comme son meilleur ami. Le seul en fait, qui parvient à me supporter, qui soit, malgré tout mes travers, resté à mes côtés. « le goût du risque, » ou plutôt le fait que tant que ce n’est pas réel, je peux tenter de faire comme si ça n’existait pas, « l’adrénaline dans le fait de ne pas savoir. » Ils sont beaux, Raphael, mes bobards ? J’en ferme mes paupières, en respirant lentement, mes phalanges reposées sur mon ventre, je m’octroie le droit de prendre du temps. « Si tu permets, je vais rester encore un peu, » avant d’affronter la sentence des dieux, « je ne suis plus à un jour près. » elle peut attendre la vérité.

FIN DU RP What if ? || Raphael - Page 2 1f49c
 
       
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