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What if ? || Raphael

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Chez Raph
09 avril
Tomber de trop haut, ou peut-être échouer trop bas. Jo’ ne sait plus ou ne sait pas. Toutes les éventualités du monde passent dans son crâne détraqué sans pour autant penser à la vraie. Le fait qu’il y a tout, en elle, qui ne va. Parce qu’elle l’ignore encore, qu’à défaut de porter la vie, il ne lui restera, toujours que la mort. Ce qui se trame réellement en son intérieur, elle subit les maux de son propre cœur. Avec une envie de dégobiller tous les possibles auxquels elle est heurtée. Est-ce un symptôme réel la nausée ? Ou simplement le fait que pour elle, il n’y a que ça qui parait fonctionner. Elle se retrouve, entière, quand elle force avec ses doigts les portes de son enfer.

Elle a rendez-vous demain, pour vivre l’instant qui pourrait changer tout son destin. Une Joséphine qui se pourrait porter un bambin. Rien que de l’envisager, elle trouve que ce n’est pas, l’intervention du divin. Bien au contraire, elle ne voit toujours pas, ce qu’elle pourrait faire d’un gosse dans son quotidien. Même si, Dutch, lui, a été parfait. Surprenant dans sa manière d’accepter cette possibilité. Comme si le tableau d’une famille lui plaisait. Elle se déteste aussi fort que son envie de pleurer.

Et les phalanges cognent faiblement sur la porte de l’appartement de cet ami qu’elle garde possessivement, précieusement. Besoin de se confier, ou pas. Juste rester dans le silence, à Joey, cela lui va. Les secondes qu’elle décompte dans sa tête avant de voir la porte s’ouvrir. Pour s’essayer à un sincère sourire. Et le parfaire par des dires. « J’ai pensé à t’amener à manger. » Mais elle a horreur de foutre de la nourriture dans cette bouche qu’elle aime à garder fermée, lorsqu’elle a trop de poids à porter. « Puis à boire. » mais si elle l’est vraiment, elle n’a plus le droit à des déboires. « Avant de me dire que je suffisais. » que pour passer du temps entre amis, il n’y avait pas besoin, d’excuses démodées.
 
       
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S’il ne souffrait pas d’une sacrée descente, comme il en a rarement connu, Joey ne l’aurait pas trouvé en son domicile aujourd’hui. Vendredi est souvent (toujours) synonyme de préparation pour le weekend et est, peut-être, le seul jour où Raphaël fait l’effort de travailler quelques heures, avant de se mettre la tête à l’envers pour trois jours. Jour de stock et des commandes, avant la folie du weekend. Mais aujourd’hui, c’est au plus bas qu’il est, affalé dans son canapé devant un épisode de Dragon Ball qu’il ne regarde que d’un œil. Raph est dans le mal, tant physiquement que mentalement. Sa mâchoire est crispée et atrocement douloureuse, faute de trop de MDMA la veille, sa gorge et son estomac si noués qu’il ne pense pas pouvoir avaler quoi que ce soit avant de longues heures et, lui qui est toujours d’humeur joyeuse, se sent juste triste. Triste et plus seul que jamais. La solution est simple : il n’aurait qu’à reprendre une petite pilule pour aller mieux. Combattre le mal par le mal, reporter la descente à un autre jour et se défoncer à nouveau. Mais même ça, il n’en a pas la force. Ses muscles sont endoloris, endormis, et il n’a le cœur à rien. La raison est suffisante pour se porter malade et laisser sa part de travail à son manager. Peut-être qu’il changera d’avis d’ici ce soir et finira par se perdre au LUX, mais bouger de son fauteuil est pour l’instant trop lui demander.
Ce n’est que lorsqu’on sonne qu’il se force à sortir du canapé et se traîne jusqu’à la porte d’entrée, se donnant quelques petites frappes sur les joues afin de leur donner un peu de couleur et de vie. Raph secoue doucement la tête, place un sourir colgate sur ses lèvres et ouvre pour découvrir sa visite mystère. Un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres en découvrant Joey, qui ne risque pas de l’emmerder sur son état - il imaginait déjà sa sœur débarquer et lui faire un long discours. « Un peu prétentieux de ta part, mais c’est pas faux. » Surtout aujourd’hui, avec son estomac incapable d’accepter quoi que ce soit. Un autre jour, Raph se serait sans doute mis derrière les fourneaux pour lui préparer un petit truc mais là, si Jo a faim, elle devra se servir elle-même dans les placards et trouver un truc à se mettre sous la dent. Il dépose un baiser sur sa joue et s’écarte pour la laisser entrer, refermant derrière elle avant de se diriger vers le salon. « T’as d'la chance de me trouver là, je suis souvent au LUX le vendredi. » Il force un maigre sourire qui se transforme en grimace. La douleur dans la mâchoire, il a presque oublié. « T’as triste mine. » Raph vient pincer doucement sa joue pour appuyer ses propos, avant de se laisser tomber dans le canapé et se couvrir du plaid, vêtu seulement d’un caleçon. Un miracle, déjà, pour lui qui passe sa vie à poil lorsqu'il est seul à la maison.
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Chez Raph
09 avril
Les prunelles délavées de la Joey vont se plonger dans celles de Raphael, pour y chercher un reflet. Une bouée de sauvetage à laquelle s’accrocher. Elle parvient à y lire la fatigue, l’ampleur de ces maux, et soudainement, elle pense ceux qui la rongent, assez idiots. C’est rare, qu’elle considère quelqu’un à ce point. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main. « Un peu prétentieux de ta part, mais c’est pas faux. » Mais la prétention, au milieu de ses addictions, c’est bien ce qui la défini. Orgueilleuse en recherche de perfection. Et quand il pose ce baiser sur sa joue en guise de bonjour, ça calme a peu près le tumulte de ses émotions.

Elle entre dans l’appartement, l’esprit et le cœur ballants, elle subit le trouble de son propre comportement. Dans ce genre de moments, habituellement, Joséphine se serait fait vomir, tout simplement. Ou alors elle aurait pris de quoi, faire voguer son esprit vers des ailleurs qui n’existent pas. « T’as d'la chance de me trouver là, je suis souvent au LUX le vendredi. » Elle en grimace un sourire, tandis qu’il passe devant elle, que sa joue s’en trouve pincée, comme si elle n’était qu’une môme paumée. « T’as triste mine. » Il commente avant d’aller s’affaler dans son canapé. Couvre sa peau, et elle emprunte la même route que lui, Jo. « Tu peux parler. » parce que oui, elle a remarqué, mais elle ne cherchera pas plus loin, puisqu’ils partagent le même amour pour les pilules faisant augmenter les sensations de bien, qui donnent l’impression de pouvoir vaincre toutes les affres du destin. Et sur le sofa, elle le rejoint.

Sa tête, elle l’envoie en arrière, elle respire lentement, et elle cherche à aborder ce qui la tracasse de la meilleure des manières. Elle tente de se convaincre, même, que ce n’est pas la peine d’en faire une énorme affaire. « Le LUX devra donc attendre. » se passer de sa présence pour le moment. « J’crois… » que j’ai fait de la merde. Puis elle se rétracte en reposant sur lui, un regard accusateur, les conversations sérieuses, elles lui font toujours peur. Elle déteste perdre de sa candeur. « Dis moi tes méfaits, et je te confierai les miens. » Toi aussi, tu as fait des choses hier pouvant altérer l’ensemble de tes demains ?
 
       
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Ce n’est pas si rare que Josephine débarque à l’improviste mais le vendredi soir est rarement l’un de leur rendez-vous, donné comme improvisé, leur emploi du temps leur accordant rarement cette soirée de libre. Pour Raphaël, il s’agit plus d’un choix de se sortir et se défoncer, dans son propre club afin de “veiller au grain”, quand pour Joey il s’agit de travailler pour de vrai. Ce n’est donc pas la rousse qu’il s’attend à trouver sur le pas de sa porte lorsqu’il ouvre la porte, moins encore avec une si triste mine. Et lorsqu’elle lui dit qu’il peut parler, Raph se contente de lever les épaules car cet état n’a rien de surprenant dans son cas. Pour ce qu’il en sait, peut-être que c’est pareil pour Jo, qui s’est accordé une soirée de folie en sachant qu’elle n’avait pas à travailler aujourd’hui.
Son amie le rejoint sur le sofa et Raph soulève la couverture pour partager, bien qu’il ne fasse pas du tout froid à la maison. Dans l’attente d’un mot ou un geste de la jeune femme, ses yeux se ferment pour savourer ce répit, même si celui-ci ne dure que quelques secondes. Sa tête tambourine et Raph sait qu’il ne va pas avoir le choix de sauter sur la boîte d’aspirine, ou sur le petit sachet dans sa chambre afin de combattre le mal par le mal. « Ils vont survivre. » N’est-ce pas ce qu’ils font depuis le début, de toute façon ? Raph prend son rôle de manager à cœur en moyenne dix heures par mois (pour être généreux), laissant à ses managers le soin de gérer pour lui. C’est pour ça qu’ils sont payés, après tout. Lui est là pour empocher le résultat et s’assurer que tout se passe bien dans leur meilleur des mondes. Nul doute qu’ils survivront un vendredi soir sans leur patron - et client le plus exigeant. Sa tête roule sur la tête du canapé pour faire face à son amie et Raph plisse le front lorsqu’elle s’arrête sans aller à bout de sa pensée. « Je suis un ange, je n’ai absolument rien à confesser. » Dit-il dans un premier temps avant de sourire bêtement. « Rien dont je me souviens, en tout cas. » Ce qui revient à rien, ce qui se passe au LUX reste au LUX. « Dis-moi tout. » Il sera une tombe, ou presque. Ce n’est en tout cas pas Raphaël qui la jugera, quelle que soit sa confession… Il y a peu de chance que ce soit quelque chose qu’il n’ai pas déjà fait lui-même.
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Chez Raph
09 avril
Durant la seconde de réflexion de Joey, Raphael ferme ses yeux, alors même si elle est paumée, elle prend le temps de l’observer. De se dire qu’elle se devrait d’être altruiste, de foutre de côté son caractère égoïste. Mais c’est bien trop demander, à la rousse lunatique, ce n’est que trop peu souvent que Jo’ abdique. « Ils vont survivre. » Comme ils doivent tous le faire. Ne diffère que les manières de le faire. Elle hoche la tête par la positive, et choisit de se concentrer sur lui plutôt que sur elle, intrusive. Elle aimerait qu’il lui confie qu’il a déconné. Qu’il a fait n’importe quoi avec ses pilules et ses cachets. Elle voudrait pouvoir reporter sa colère sur lui, plutôt que de se dire qu’avec un gosse elle a possiblement aliéné sa vie. « Je suis un ange, je n’ai absolument rien à confesser. » C’est dommage, elle aurait bien aimé. Ca lui aurait donné un temps de répit, avant d’assumer. Parce que bien qu’elle tonne à qui veut l’entendre qu’elle le fait avec tout ce qu’elle fait. Pour une fois, c’est différent. Le risque est trop grand.

Elle a tout de même bien envie de l'attaquer d'un "menteur", quand il précise, d'ailleurs ; « Rien dont je me souviens, en tout cas. » tirant à Joséphine un sourire qu’elle ne maitrise pas. Ce sont toujours les choses les plus intéressantes dont on ne se souvient pas. Elle aime si fort ces moments où elle n’entend que battre, en elle, son sang. L’esprit défaillant. Divaguant. « Dis-moi tout. » Alors elle se recroqueville, comme une enfant. Vulnérable comme elle ne l’est que lorsque ses doigts ont forcé les portes de sa bouche afin de se faire dégobiller. Culpabilise d’être brisée. « Dutch et moi… » on a fait n'importe quoi, on ne se protège pas, et on se retrouve plus que souvent au milieu de nos draps. Elle s’en est trop amourachée, comme avec tous ses sentiments, toujours à l’excès. Elle n’en parle à personne, ou seulement ce qu’il faut. Parce qu’elle a peur de la gâcher cette histoire si elle s’épanche un peu trop. Mais il est le seul rescapé dans son naufrage, la seule amitié qu’elle a conservé durant plusieurs années. « On, » seulement elle ne sait pas comment expliquer les doutes dans lesquels elle est en train de sombrer, « je, » le cœur, en bandoulière, c’est l’enfer. « y a des chances que je sois habitée. » et elle n’utilise pas le véritable adjectif pour le désigner, parce que rien que de songer au mot enceinte, ça l’éreinte.    
 
       
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Raphaël ignore ce que Jo espérait entendre de sa bouche, mais elle ne va rien obtenir de bien croustillant aujourd’hui. Sa vie n’est autre que le petit train-train quotidien dans lequel il se plait (ou presque) depuis une dizaine d’années. Sorties, rencontres, drogues et tout le tralala, rien qui ne sorte de l’ordinaire pour Raphaël. Le patron du Lux ne se voit pas lui conter ses plans, parce que la plupart n’ont aucune importance à ses yeux et les autres… Et bien elle connaît déjà la chanson. Son front se plisse, inquiet, lorsqu’il la voit se recroqueviller et le français imagine déjà le pire. Est-elle dans cet état pour une rupture ? Est-ce que ce fameux Dutch lui a fait du mal ? Ou ont-il décidé de cambrioler une banque ? Un tas de scénarios passent par la tête de Raphaël, qui est pourtant une larve - ou presque - aujourd’hui. Il ne faut pas demander les conclusions qu’il tirerait s’il avait l’esprit vif mais Jo est lente, très lente pour cracher le morceau. Et lorsqu’elle le fait enfin, lui ne comprend pas tout de suite ce qu’elle veut dire par là. Raphaël l’observe dans la plus grande incompréhension, les yeux dans les siens, pendant de longues secondes avant que la pièce ne tombe enfin. « Habitée… Genre d’un mini-Dutch? » S’il ne voit pas ce qu’elle pourrait vouloir dire d’autre, il semble important de tirer cela au clair avant de réagir tant ça lui semble improbable. Joey enceinte. Peut-être qu’il a vraiment abusé hier soir et plane encore totalement, ça semble être la seule explication possible. « Putain Joe mais mon cas t’as pas servi d’exemple ?! Vous êtes stupides où t’en a juste rien à foutre ? » Raph ne peut s’empêcher de monter un peu dans les tours, parce qu’il aurait pu lui arriver bien pire qu’un gamin - non pas qu’il lui souhaite une grossesse non plus, mais c’est un problème plus facile à régler qu’une maladie sexuellement transmissible. Au vu du nombre de conversations qu’ils ont eu à ce sujet, elle plus que toute autre personne devrait avoir la présence d’esprit de se protéger. « Ne me dis pas que c’était voulu ? » Demande-t-il, plus calme cette fois, mais les yeux écarquillés. Ce serait limite pire que le gamin soit voulu, avec son mec avec qui elle est depuis quelques semaines à tout casser. Mois peut-être, car le temps défile et Raphaël n’a pas marqué d’une croix au calendrier le moment où elle a décidé de ne plus rien lui donner, physiquement parlant.
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09 avril
Et si elle l’était vraiment, elle ne sait pas comment elle réagirait. Elle, la rousse incendiaire, beaucoup trop brisée, qui n’a jamais su comment réellement exister. Qui jongle avec tout ce qu’il y a dans la vie, de plus mauvais. A trop prendre de pilule, à trop vomir, parfois à trop s’aimer, à se haïr au point de vouloir s’effacer. Jo’, elle est plus douée pour détruire plutôt que pour créer.

Quand les yeux de Raphael se perdent dans les siens, dans le fond, elle le voit bien, qu’il pense la même chose, mais qu’il n’en dira possiblement rien. « Habitée… Genre d’un mini-Dutch? » C’est à lui qu’elle est fidèle, pas au voisin. Elle se mord la langue, elle le garde pour elle son venin. « Putain Joe mais mon cas t’as pas servi d’exemple ?! Vous êtes stupides où t’en a juste rien à foutre ? » Maintenant qu’il hurle, elle entrevoit, l’autre partie de l’iceberg. Le fait qu’ils ne se protègent pas, et qu’il y aurait pu avoir beaucoup de problèmes, et des soucis qui ne s’effacent pas. Elle le voit, d’ailleurs, dans sa façon d’augmenter le ton de sa voix. « Ne me dis pas que c’était voulu ? » Et de sa langue elle claque son palais, elle en grimace, l’air dégouté.

Elle en a même un mouvement de recul, à la vérité. Non, Joey, elle fait partie de ces filles qui ont toujours tonné ne pas vouloir enfanter. Elle ne sait déjà pas s’occuper d’elle, alors, d’un être qu’elle aurait créé. Elle s’en arrache quelques cheveux en écorche son crane de ses ongles. « J’ai pas pensé, ok. » Sa justification, elle est merdique, elle le sait. Mais elle est aussi comme ça, Joey. Elle agit, sans réfléchir aux conséquences, dans une idée d’assumer n’importe lequel de ses choix. « J’en ai pas rien à foutre. » Et il est bien placé pour le savoir, puisqu’elle a été dévastée lorsqu’elle a appris le mal qui peut le ronger. Alors non, elle ne s’en fout pas, d’être peut-être enceinte, ou de choper une connerie, de jouer avec sa propre vie. « J’ai confiance en lui, c’est tout. » Même si venant d’elle, prononcer une chose telle que celle là, peut sembler, complétement fou.      
 
       
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tw : grossesse, vih.
S’ils se voient moins dernièrement, cela n’explique en rien que Raphaël a l’impression de faire face à une inconnue. Joey il la connaît. Il pensait même la connaître par cœur, après toutes ces années, mais ça, le français n’aurait pas pu le voir venir. Ce n’est pas tout de suite la grossesse et ce que ça implique qui le fait réagir mais plutôt son absence de jugeote, et là en l'occurrence, de protection. Il se rappelle pourtant encore de sa réaction lorsqu’il lui a annoncé sa propre condition, plus d’un an plus tôt. Même si la jeune femme a fini par lui revenir, avec le temps, le regard que Joey a posé sur lui lorsqu’elle a su est encré à jamais dans son esprit. Ça l'aura convaincu de ne plus en faire mention, à personne. Mais Joey, elle est prête à prendre les mêmes risques et Raph a bien du mal à ne pas la juger sur le coup de la surprise. Il a été con auparavant, et c’est bien pour cela qu’il est dans cette situation, mais il aurait espéré que sa stupidité serve de leçon à plus d’une personne. Et puisqu’elle est l’une des seules au courant, en dehors de sa famille, c’était elle que ça devait toucher. « J’ai pas pensé, ok. » Raph lève les yeux et soupire. « Je vois ça, ouai. » On le fait rarement dans ces moments-là, mais il n’a pas envie de lui trouver d’excuse. Elle a été bête et il est à peu près sûr qu’elle en est consciente. « J’en ai pas rien à foutre. » Un peu quand même. Il l’a sur le bout de la langue mais Raphaël parvient à fermer sa gueule, jusqu’à laisser un rire s’échapper de ses lèvres lorsqu’elle lui confie avoir confiance. « Tu lui fais confiance? Vous vous êtes tous les deux faits dépistés quand c’est devenu exclusif? » Il n’est pas là pour l’enfoncer et est rarement le mec qui donne des leçons. Raphaël est la personne qui prend tout à la légère et réfléchit rarement avant d’agir mais sur ce point, il est beaucoup plus sensible. La confiance c’est bien, mais s’ils s’envoyaient en l’air à tout va avant de se mettre ensemble, le risque n’est pas à zéro.
Il marque une pause, soupire une nouvelle fois avant de passer un bras autour des épaules de la rousse pour l’amener contre lui. Le français a beau vouloir la faire réagir pour la protéger, Joey n’a pas franchi la porte pour se prendre une leçon digne d’un cours d’éducation sexuelle au lycée. « Ça veut dire que je vais peut-être être tonton? » Demande-t-il sur un ton plus léger, un sourire aux lèvres. Joey avec un gosse… C’est toujours aussi surréaliste dans son esprit et en toute honnêteté, Raph ne lui souhaite pas. Mais lui tonton? Il prend, parce qu’il les adore les gamins. Lorsqu’il peut les rendre après une heure ou deux.
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TW ; grossesse, rejet, troubles alimentaires.



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Chez Raph
09 avril
 Pour elle, il n’y a qu’un pas, un infime pas, entre la haine et l’affection, et quand elle ressent son jugement dans la moindre de ses veines, Joséphine frôle la déraison. Elle sait, qu’elle a merdé. Elle a aussi conscience du fait qu’elle n’est pas faite pour avoir un bébé. Elle arrive à peine à s’occuper d’elle sans basculer, alors une autre personne, un bout de sa chair, ça lui semble déjà être un enfer. « Je vois ça, ouai. » Il crache et pour répliquer, elle se retient. Elle mord la perfidie de sa langue, c’est sur son éternel fil que la rousse tangue.

Alors elle s’explique, de sa façon bancale. Même si l’ampleur de sa bêtise n’a pas d’égale. « Tu lui fais confiance? Vous vous êtes tous les deux faits dépistés quand c’est devenu exclusif? » Elle ne mentira pas, dans ses nombreux déboires, elle n’a pas tout le temps fait attention, il y a des années même, au départ de sa perdition, elle prenait que peu de précotions, et elle se devrait de remercier un ou deux dieux pour l’avoir épargné de ces maux-là, ceux qui rongent Raphael et qui lui ont fait si peur il y a de ça quelques mois. Mais elle a toujours fini par se faire tester, de force ou de grès. Faute de ses hospitalisations et autres punitions. Et oui, depuis qu’elle sait pour son ami, Joséphine fait on ne peut plus attention. Seulement voilà, pas cette fois.

« Je… Non. » Elle n’a pas les bons mots, elle n’a pas la meilleure des justifications, elle n’a rien, si ce n’est un orage dans le cœur de ses émotions. Elle réalise sa connerie, et combien elle avait été mauvaise avec lui, lorsqu’il lui avait appris. Elle s’en veut, et pas qu’un peu. Mais elle n’est pas du genre à s’excuser, non, sa jolie bouche, ça pourrait l’écorcher. Il y a le bleu de ses yeux qui s’injecte de liquide, telle une petite fille honteuse, piètre pleureuse… Qui force le meilleur ami à passer son bras autour d’elle, à la rapprocher, elle en ravale ses larmes, déboussolée. « Ça veut dire que je vais peut-être être tonton? » Elle en a un sursaut de rire, incontrôlable et incontrôlé. « Tu imagines ? » Ce drôle d’avenir qui se dessine. Elle a ce mouvement, que là encore elle ne maîtrise pas. Elle laisse glisser ses doigts sur le bas de son ventre. Fronce les sourcils à l’idée qu’il soit plein, son antre. Pas maternelle pour un sou, elle voit les mois à venir totalement flou. « Rien que de penser que je pourrais grossir. » C’est égoïste, oui, comme première pensée. Elle ne peut pas s’en empêcher. Complétement tourmentée. Encore une fois, Joey, elle est comme ça. Elle esquisse ce schéma depuis tant d’années, elle est bercée par ses tca. Obsédée par cette perfection, par la maigreur et le nombre de fois qu’elle a vomi tous ses malheurs. Et même si avec une autre personne elle pourrait paraître superficielle, Raphael sait de quoi souffre la belle. « Me connaissant, » elle amorce en souriant, en essayant, « je risque de faire un alien mutant. » Un truc qu’elle rejettera, indubitablement.   
 
       
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tw : grossesse, vih, trouble alimentaire.
Raphaël exagère et il le sait mais s’il n’est pas là pour lui faire la leçon sur son inconscience, alors qu’il paye personnellement le prix d’un même comportement irresponsable, qui le fera ? Josephine n’est certainement pas venue se réfugier chez le français pour manger sa morale mais il ne peut s’empêcher d’appuyer sur ce point, parce qu’il tient énormément à elle. Il n’est pas certain qu’elle ait conscience de l’importance qu’elle a à ses yeux mais Raph peut lui faire comprendre, autrement que par des câlins puisque ça, il n’y a plus droit depuis plusieurs fois. Foutue relation. Et maintenant, un gamin pourrait venir s’ajouter à l’équation et sceller définitivement le destin de Joey. Il a bien du mal à imaginer, avec le mode de vie qu’elle mène actuellement, un bébé au milieu de tout ça. Un biberon entre deux shifts au bar, où elle devra prester ses heures pour payer ses couches ? Et les soirées dans tout ça ? Parce que Raphaël pense Joey aussi incapable que lui de les abandonner. La rousse n’est définitivement pas prête à être maman mais le choix ne lui appartient peut-être plus et s’il comprend que ça l’inquiète, il essaye de dédramatiser comme il le peut. Il n’a pas le choix parce qu’à la mine qu’elle tire, Raphaël comprend qu’il risque de la voir déguerpir - au mieux, se prendre une tarte au pire - s’il a le malheur de lui dire une nouvelle fois à quel point elle a été bête.
Il la serre un peu plus contre lui et pose son menton sur sa tête lorsqu’elle rit, suivant des yeux les mains de la jeune femme qui glisse sur son ventre. « Difficilement, pour être honnête. » Dit-il en riant. Enfin lui tonton, il peut le voir. Les après-midi à quatre pattes à jouer avec le gamin ou devant la télé à regarder des dessins animés, Raph sait d’avance que ce gosse réclamerait à venir passer du temps avec lui. Mais là il se projette peut-être un peu loin, alors que la chose n’a même pas la taille d’une crevette actuellement. Pas qu’il sache en tout cas. Mais elle maman ? Un job à temps plein sans la possibilité de se débarrasser du môme lorsqu’elle n’en peut plus ? Il a un peu plus de mal à le visualiser. Joey est comme lui : incapable de s’occuper d’elle-même. Il y a des personnes qui ne sont pas faites pour les responsabilités et ils en font clairement partie. « Jo’... » Il souffle lorsqu’elle mentionne son poids et se mord l’intérieur des joues. Ses soucis de santé ne lui ont même pas traversé l’esprit jusqu’à ce qu’elle y fasse référence mais cela ne fait que confirmer qu’elle n’est pas prête. « Attends tu m’as caché que Dutch est venu d’ailleurs ? » Il demande sur le ton de la plaisanterie avant de tapoter son ventre du bout des doigts. « Il va bien falloir le mettre quelque part ce gamin. Ce n’est pas vraiment toi qui va prendre du poids, mais lui. » Il n’a pas mieux comme discours pour l’instant mais elle ne peut pas penser comme ça . « T’as déjà fait un test ou vu un docteur ? » Parce qu’il se rappelle quand même qu’elle lui a dit être peut-être habitée, ce qui veut dire qu’elle peut encore se tromper et s'inquiéter pour rien.
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