LILY & PRESLEY ► Are you kidding me ? o:

Je n'avais pas tord car je sentis sa main attraper mon poignet dans l'unique but de m’empêcher de partir sans donner d'explication. Dans une voix étrange, mélangeant sureté, affirmation et questionnement, elle me demanda si je la connaissais. Je ne savais pas quoi dire, si j'avais envie de le dire, si je devais parce que après tout, je ne connaissais rien d'elle à proprement parlé et puis, elle avait l'air, moi je la haïssais cette mère qui m'avait abandonné soi-disant parce qu'elle ne se sentait pas d'avoir d'enfant, mais si puisqu'elle avait eu apparemment Lily. Oh je n'en revenais pas. Mon cerveau réfléchissait au rythme de l'éclair, j'étais déconnectée et connectée au même moment. Partie et revenue. Elle commença à me question sans finir et moi, je ne bougeais pas, tentant de rester impassible, mais impossible. Je fusillais de nouveau du regard la photo de cette personne qui devenait à nouveau importante dans ma vie car ma curiosité voulait que je me renseigne sur tout ça, mais ma tristesse et mon mal être, lui, ne voulait rien de tous ça et s'enfuir ... loin ! Je ... dois pas rester, je peux pas, je veux dire ! J'étais totalement paniquée. Inquiète. Je la hais ! fut le seule mot que je pus prononcer. Choc.

Je la sentais perplexe et loin d'etre prete à abandonner. Devais-je lui dire le fond de ma pensée ? Ce n'était meme pas une pensée sauf si on lui avait menti et que la dame sur la photo n'était pas sa mère. Parce que c'était bien la mienne, mon père ne m'aurait jamais menti, croyez-moi, il était tous ce qu'il y a de plus gentils et vu que je lui ai toujours dit que je ne voyais aucun problème à l'entendre la mépriser quand il m'a montré la photo, la première fois, il m'a dit qu'il l'avait aimé comme personne, malgré le mal qu'elle lui avait fait et je le sentais sincère. Il avait aussi tellement de photo d'elle, c'était impossible qu'il m'ait menti donc soit elle était ma jumelle enfin ma fausse jumelle, soit on lui avait menti, je refusais de croire à autre chose puis vu le nombre de photo et de preuve que mon père avait sur la maternité de cette dame par rapport à moi, c'était indéniable. Je la regardais, désespérée, ne l'écoutant presque pas. J'entendais des pourquoi à foison. Elle avait ruiné la vie de cette femme qui était merveilleuse, en entendant ça, je manquais de rire jaune, de rire d'énervement. Formidable ? Elle m'avait abandonné, elle avait abandonné mon père, et en plus, il avait été assassiné alors qu'il l'a recherché elle et sa famille ... Je ne parlais plus, je ne bougeais plus, l'écoutant juste. Elle se demanda si j'étais de sa famille, une cousine, une ... là, elle ne finit pas sa phrase alors nerveusement, je lui répondis : Je pense pas qu'on est la même vision d'elle puisque potentiellement, elle m'a abandonné comme une vieille merde, mais a part ça, oui, oui, je crois que tu es ma sœur sauf si on t'a menti et qu'elle n'est pas ta mère ... Néanmoins, chose bizarre, on n'a la même date de naissance enfin bref, t'es contente ? J'avais dis ça d'un air énervée, mais surtout blessée. Je me rendais compte qu'elle avait surement eu notre mère, elle et pas moi. En gros, j'étais le vilain petit canard. Sinon si ça te dérange pas, la bâtarde va se casser parce que là, ça fait un peu beaucoup en moins d'une demi heure ! Tu m'en veux pas si je t'embrasse pas tout de suite, hein Ouais, là, j'étais mauvaise, je l'avais mauvaise, mais je voulais pas trop trop montrer mes faiblesses, mon véritable mal être et j'étais habituée à réagir comme ça, de front, pour ne pas montrer que j'avais envie d'éclater en sanglot parce que je me sentais mal mais que d'un coté, je me sentais triste d'avoir été trahi par cette mère inconnue, peut-être par mon père, puis tellement de truc me traverser à l'instant ! J'avais beau dire que je m'en allais, j'avais beau être à la porte, dos à elle, prête à l'ouvrir quelques choses me retenait, je ne savais pas quoi ... l'envie de chercher, mais je ne savais pas pourquoi, j'arrivais pas à partir simplement, histoire de digérer au moins. Presque comme une remise en question, chose inhabituelle chez moi, je repris : J'suis désolé ... Toi aussi, tu dois encaisser mais comprends-moi, s'il te plait ! j'étais restée de dos, la main crispée sur la poignée, incapable de la regarder.

Je savais pas trop quoi faire de ma peau là, j'étais mal, enragée, gênée tant de chose était en moi que je pouvais pas savoir comment réagir. J'en avais marre d'apprendre des trucs bizarre, de vivre des choses hallucinantes et j'en avais marre de me protéger avec de la violence verbale comme physique, c'était relou mais maintenant je pouvais plus vraiment me controler sur ça. Je regardais cette porte que je voulais prendre depuis un moment et je m'étais énervée contre elle sans le vouloir au fond mais je l'avais fait car j'étais en rogne. Je m'étais au moins excusé mais je ne pus que comprendre quand elle péta un câble, me reprochant ma colère, mes cris. Elle avait juste raison et je ne pouvais pas lui dire qu'elle avait pas le droit de réagir ainsi au contraire. Je posais ma main contre la porte comme pour me tenir de peur de tomber et éviter aussi de frapper un truc et tout casser. Je ne voulais pas la regarder, elle me lança de me casser, mais elle vit que je le faisais pas alors elle reprit, folle de colère ; je n'avais pas besoin de la voir, ça s'entendait bien assez. Elle avait frappé le mur, elle devait s’être fait mal. Je me retournais surprise et je la vis, regardait le portrait de sa mère. Elle saignait mais je ne bougeais pas, sentant que je n'étais plus la Bienvenue. J'avais fait n'importe quoi et elle ne comprenait pas. Elle me balança sa colère, elle me balança ce qu'elle avait sur le cœur, elle me balança tout. Elle pouvait pas comprendre que je lui demande justement de me comprendre, elle comprenait pas que je sois aussi égoïste d'un coup, mais comment pouvait elle comprendre, ce n'est pas elle qui n'avait JAMAIS eu de mère ! C'était moi, mais c'était l'énervement qui m'avait ça. Je la regardais, remontée à bloque et me contenta de répondre à son esclande par un : Oui, justement... tu ne peux pas me comprendre ... tu n'essaie pas, tu n'essaieras jamais, mais je suis contente que tu ne me comprennes pas parce que ça prouve qu'une de nous deux à eu la chance d'avoir une mère à un moment et qu'elle peut pas comprendre que l'autre soit un peu en rogne de ça ! Sache en tout cas que ouais, c'est pas cool ce que je fais, mais que si tu réfléchissais un peu, c'est pas toi le problème, c'est que ça me pomme, c'est tout ... je suis désolé. Je savais que même ma phrase prouvait mon état de perdition. J'avais directement ouvert la porte et j'étais parti en courant. Je rejoignais ma voiture et démarrais rapidement en pleurant. Je voulais juste pas qu'on me voit.J'étais perdue, mais je m'en voulais aussi mais d'un coté, je ne savais pas comment réagir.