LILY & PRESLEY ► Are you kidding me ? o:

Très vite, Lily vint ouvrir la porte. Elle s'empressa de me dire que j'étais totalement dans les temps et cela me fit bien sourire en tout cas. Je ne sais pas ce qu'ils avaient tous, mais elle aussi comme Elysia, quelques jours avant, me prit dans ses bras. Franchement, c'est une maladie ou quoi ! Je sais pas, ça me fait toujours bizarre comme si j'avais le souvenir des câlins de mon père, les câlins de mon paternel qui me manquait alors ça me manquait et je trouvais donc cela ridicule, enfin non, j'adorais cela, mais je voulais pas. C'était étrange. Enfin, mon amie se contenta de m'annoncer qu'elle cherchait juste sa veste et qu'on pourrait y aller. Je me baladais dans sa chambre, sachant très bien me la jouer à la simpliste en me permettant ce que je voulais. Sinon tu vas bien ? Oui bah je savais pas trop quoi dire en même temps. Elle semblait ne pas trouver quoi mettre, je la regardais et me contentais dans un élan de générosité à lui demander : Voudrais-tu que je t'aide à choisir ta veste ? Je m'approchais de son armoire où se trouvait es vêtements, vestes et compagnie, me permettant en souriant de regarder un peu, les par dessus qu'elle avait. J'adorais ces vêtements! Je trouvais alors une jolie veste noire assez cintrée avec des boutons couleur dorée, or. Je la sortais et lui montrait : Celle-ci serait parfaite avec un joli collier or, non ?

Je me baladais tranquillement dans la chambre quand je lui avais demandé des nouvelles et qu'elle s'était empressé de me dire qu'elle allait bien avant de partir sur le sujet de James, je tentais un sourire pour ne pas paraitre méchante et de ne pas écouter car ce n'était pas le cas, mais avec moi, on pouvait le croire. J'étais contente pour elle, mais ce n'était pas trop mon affaire, j’acquiesçais de contentement pour montrer que j'avais écouter. Elle devait surement se rendre compte que je ne savais pas trop quoi dire. Je me contentais alors de répondre : Je suis contente pour toi alors. Elle m'avait très rapidement demandé si j'allais bien et toujours peu expansive, je fis simple : Oui, oui, je vais bien ... la routine. J'étais près de ses vêtements quand elle me confirma bien vouloir de mon aide tout en me complimentant sur ma beauté ou mon look, je ne savais pas trop. C'était bien sympa mais j'étais gênée. j'étais pas trop habituée. En même temps, on voulait pas m'en faire parce que l'on voyait en moi que la sportive froide, mais je le voulais bien aussi. Je mentirais en disant que je n'étais pas consciente de ne pas être moche. Elle continua ses compliments quand je proposais le vêtements et j'attendais qu'elle la mette en me permettant de m'assoir. La regardant, je souriais. C'était parfait. Elle était si jolie. Tu sais tu es aussi bien jolie ! Bon, j'étais pas la plus douée pour faire des compliments, mais on voyait que c'était bien sincère. j'étais au moins rarement fausse! Je souriais à nouveau. Je sortais mon téléphone, le sentant vibrer et regardait. Un mail. Une pub encore. ça me permettait de me sortir un peu le stresse dans la tête, je n'étais jamais réellement à l'aise dans mes basket en fait même avec des amis parce que je savais jamais quoi dire, quoi faire. D'ailleurs, je m'étais assise surement pour ça, pour éviter de me balancer comme une balancelle. Je tentais de poursuivre une conversation pendant qu'elle terminait ses quelques préparations ; Donc c'était cool le spring break ? Bah, oui, je n'y étais pas, je voulais des infos et savoir ce qu'ils y avaient fait après tout et puis, ça donnait l’occasion de montrer que je ne me faisais pas suer, que je faisais aussi des efforts.

Je la regardais s'habiller. Elle m'avait complimenté mais moi aussi, je la trouvais super jolie. Nous étions totalement différente et je ne savais vraiment pas comment on pouvait être amie, mais ouais, y avait ce genre de truc qui nous relié et elle était très sympathique, je devais l'avouer alors tant que elle, elle arrivait à me supporter, je ne comptais pas la rejeter, mais je restais moi quoiqu'elle en dise. Par moment, elle me lançait des regards étranges comme ci elle voulait me cerner puis elle sortit ses bijoux préférés qui étaient d'ailleurs vraiment beau, trop beau quoi. Je souriais montrant que je trouvais ça ravissant puis elle me raconta le spring break et je restais souriante au maximum de mes capacités. Elle partit ensuite vers sa commode où je la vis prendre son sac et embrasser une photo. Je me permit alors d'avancer vers elle, comme pour la rejoindre et regardait la photo. Ce fut le choc ... Elle me dit alors qu'elle était prête, me proposant de partir, mais moi, j'étais pétrifiée alors qu'elle se dirigeait vers la porte. La femme sur la photo, la photo qu'elle avait embrassé ... ressemblait étrangement à la femme que me désignée mon père comme étant ma mère ... Je ne comprenais pas. Je restais fixée, dans mon monde, sans pouvoir réagir! Qu'est-ce-que ... pourquoi .... comment ? La voix tremblante, perturbée comme jamais, je lui demandais alors : C'est qui ? c'est qui ? Elle devait bien se demander ce qui m'arrivait, mais tant pis, j'étais trop mal, incapable de garder mon calme là. Franchement, c'était juste impossible. Je trouvais ça tellement étrange ! Imaginez que ce soit ma cousine sans que je le sache, imaginez que ce soit ... oh non, je ne veux pas l'imaginer. Je savais même pas ce qui m'animait, la peur ou la rage parce que plus j'imaginais qu'elle puisse être ma ... non car si elle l'était, elle serait ma jum.... on n'avait le même age et la même Oh non ! Je reculais de tel sorte qu'on aurait pu croire que j'allais tomber dans les pommes, m'asseyant sur le lit, perturbée. Je me sentais mal. Ce ... ce n'est pas possible ! Avais-je dit la voix toujours tremblante.

Je me sentais tomber, tomber de haut et je me demandais exactement la même chose que le papa de Bruce Wayne dans mon film favoris "Batman" ; *Mais pourquoi tombons-nous ?" . Oui, qu'est-ce que c'était ce bordel ? Pourquoi avait-elle une photo de ma mère, cette saleté qui m'avait abandonné ? Pourquoi l'avait-elle embrassé ? Pourquoi ? Je l'avais deviné et je le savais au fond de moi parce que y avait que des indices pour cela. J'avais un esprit vif et je n'avais pas eu besoin de plus de deux minutes pour me dire que nos dates de naissances correspondaient, que la photo donnait une indication mais une infime partie de moi rêvait encore que ce soit fou, faux, totalement impossible. Pourtant, c"était logique et mon amie s'approcha de moi rapidement, me regardant étrangement. Elle ne devait pas comprendre non plus. Elle m'annonça que c'était sa maman et me fit la remarquer que celle-ci était belle ... Je sentais des larmes du au stresse monter en moi et je me sentais pétrifiée, incapable de bouger, de ne pas regarder la photo. Je me sentais chancelante, je me sentais troublée, mal, totalement perdue et quand je réussie à bouger, je me tournais vers elle, la fixant, les yeux noirs de colère ... ce n'était pas contre elle, mais je n'y pouvais rien ; Je ... Je ... vais pas pouvoir venir ! Je m'avançais à grand pas vers la porte, prête à partir, à m'enfuir, mais bizarrement, je savais très bien qu'elle ne me laisserait pas partir si vite.