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@Neal T. Hood | MARDI 27 AVRIL - Massachussetts General Hospital
Neal ... Je ne pouvais m'empêcher de penser à toi. Constamment. Comme un disque rayé. Parce que j'étais comme ça. Parce que t'étais trop important pour moi. Mais c'était ça le problème. Je te détruisais autant que tu me détruisais. J'avais des remords, trop, pour Lukas. Parce que c'était lui. Et parce que je pouvais pas briser son coeur, j'ai décidé de briser le mien. Parce que je suis plus solide que lui. Est-ce vrai ? J'en sais rien. Peut-être que je n'étais qu'un lâche de plus. Alors tu m'as quitté. Et tu t'es a moitié foutu en l'air. Tant et si bien que Rob me menaça. Ce Rob que je ne connaissais pas et qu'à bien réfléchir je n'aurais jamais voulu connaître. Mais c'était trop tard pas vrai ? J'étais devenu une bombe bien trop dangereuse pour toi. Alors j'étais parti. Je t'ai pas abandonné, je ne pourrais pas. Je suis juste parti. Et quand j'ai vu cet article, guitare à la main, sur mon aller vers la rivière où je chantais souvent, mon coeur s'est arrêté. Un incident au Lord Hobo Neal. Des tirs d'armes à feu. Des putains d'armes à feu pointées et utilisé sur un des serveurs et barmen. C'était soit toi, soit Tom. Et aucune de ces options n'était envisageable. Je ne pouvais pas y arriver seul. J'avais besoin d'aide dans cette rue de Boston, proche, trop proche de l'eau. Mes doigts glissèrent sur l'écran du téléphone. Sofia. Quelques mots échangés parce que j'arrivais pas à garder les yeux assez sec pour lire les réponses, parce que mon corps entier tremblait sous l'émotion. J'avais l'impression de devenir un gamin peureux. Peut-être que ce n'était que ce que ce que j'étais. Peut-être que tout était ma faute, probablement, parce que j'arrivais pas à arrêter de penser à toi et peut-être que Rob le savait. J'en sais rien, délire qui perturbait mon esprit, qui cognait encore et encore, le myocarde au bord de l'implosion. Alors j'ai appris que c'était toi. Et je suis resté au lit lundi. J'pouvais pas aller en cours alors que tu pouvais potentiellement mourir et que j'étais pas là. J'pouvais pas être là. Parce que je suis personne maintenant pas vrai ? Je suis personne. Personne d'important à tes yeux pas vrai ? J'suis personne qui te mérite. Mais surtout, je suis pas ton mari. Je suis pas ton contact d'urgence. Je le suis pas, je l'ai jamais été et je ne le serais jamais. Parce qu'on est juste pote ? Quoiqu'on est plus rien, pas vrai ?
Mais je dois prendre mon courage à deux mains. Je dois te voir. Je dois ... ou j'en ai juste envie ? Non. J'en ai besoin. Main sur le guidon d'un moto que je n'ai pas conduite depuis janvier, depuis la tempête, les cheveux dans le vent, les yeux encore un peu humide, je volais vers l'hôpital où t'étais retenu. "J'veux voir Neal Teodoro Hood. Je suis son ..." On est quoi Neal ? On est quoi ? On est pote ? On est amant ? On est des ex ? J'suis perdu. "Je suis Caesar Falls. Regardez les entrées du service des urgences de début janvier, vous verrez nos deux noms, maintenant ouvrez cette porte !" criais-je, presque hurlais-je. La ride au lobe. Je ne voulais que m'assurer que t'étais là, vivant, réveillé, bien. Et ce numéro que je maudissais, celui sur ta porte alors qu'en réalité, il devrait être inscrit sur ma peau... Je détournais mon regard vers ton lit. Vers ton corps. Vers tes yeux remplis de quelques choses de si inaccessible. Et si les médecins m'avaient dis quelques choses, prononçaient quelques mots, je n'écoutais pas. Parce que je te voyais là, devant moi. Alors je me suis approché, un peu trop brute peut-être, et j't'ai pris la main en te soufflant ton prénom. Main que tu n'as que trop rapidement reprise. Et dans tes yeux ? De l'incompréhension ? De la peur ? De la colère ? J'en sais rien mais mon sourire disparu aussitôt. "Neal ? Chat ?"
Neal ... Je ne pouvais m'empêcher de penser à toi. Constamment. Comme un disque rayé. Parce que j'étais comme ça. Parce que t'étais trop important pour moi. Mais c'était ça le problème. Je te détruisais autant que tu me détruisais. J'avais des remords, trop, pour Lukas. Parce que c'était lui. Et parce que je pouvais pas briser son coeur, j'ai décidé de briser le mien. Parce que je suis plus solide que lui. Est-ce vrai ? J'en sais rien. Peut-être que je n'étais qu'un lâche de plus. Alors tu m'as quitté. Et tu t'es a moitié foutu en l'air. Tant et si bien que Rob me menaça. Ce Rob que je ne connaissais pas et qu'à bien réfléchir je n'aurais jamais voulu connaître. Mais c'était trop tard pas vrai ? J'étais devenu une bombe bien trop dangereuse pour toi. Alors j'étais parti. Je t'ai pas abandonné, je ne pourrais pas. Je suis juste parti. Et quand j'ai vu cet article, guitare à la main, sur mon aller vers la rivière où je chantais souvent, mon coeur s'est arrêté. Un incident au Lord Hobo Neal. Des tirs d'armes à feu. Des putains d'armes à feu pointées et utilisé sur un des serveurs et barmen. C'était soit toi, soit Tom. Et aucune de ces options n'était envisageable. Je ne pouvais pas y arriver seul. J'avais besoin d'aide dans cette rue de Boston, proche, trop proche de l'eau. Mes doigts glissèrent sur l'écran du téléphone. Sofia. Quelques mots échangés parce que j'arrivais pas à garder les yeux assez sec pour lire les réponses, parce que mon corps entier tremblait sous l'émotion. J'avais l'impression de devenir un gamin peureux. Peut-être que ce n'était que ce que ce que j'étais. Peut-être que tout était ma faute, probablement, parce que j'arrivais pas à arrêter de penser à toi et peut-être que Rob le savait. J'en sais rien, délire qui perturbait mon esprit, qui cognait encore et encore, le myocarde au bord de l'implosion. Alors j'ai appris que c'était toi. Et je suis resté au lit lundi. J'pouvais pas aller en cours alors que tu pouvais potentiellement mourir et que j'étais pas là. J'pouvais pas être là. Parce que je suis personne maintenant pas vrai ? Je suis personne. Personne d'important à tes yeux pas vrai ? J'suis personne qui te mérite. Mais surtout, je suis pas ton mari. Je suis pas ton contact d'urgence. Je le suis pas, je l'ai jamais été et je ne le serais jamais. Parce qu'on est juste pote ? Quoiqu'on est plus rien, pas vrai ?
Mais je dois prendre mon courage à deux mains. Je dois te voir. Je dois ... ou j'en ai juste envie ? Non. J'en ai besoin. Main sur le guidon d'un moto que je n'ai pas conduite depuis janvier, depuis la tempête, les cheveux dans le vent, les yeux encore un peu humide, je volais vers l'hôpital où t'étais retenu. "J'veux voir Neal Teodoro Hood. Je suis son ..." On est quoi Neal ? On est quoi ? On est pote ? On est amant ? On est des ex ? J'suis perdu. "Je suis Caesar Falls. Regardez les entrées du service des urgences de début janvier, vous verrez nos deux noms, maintenant ouvrez cette porte !" criais-je, presque hurlais-je. La ride au lobe. Je ne voulais que m'assurer que t'étais là, vivant, réveillé, bien. Et ce numéro que je maudissais, celui sur ta porte alors qu'en réalité, il devrait être inscrit sur ma peau... Je détournais mon regard vers ton lit. Vers ton corps. Vers tes yeux remplis de quelques choses de si inaccessible. Et si les médecins m'avaient dis quelques choses, prononçaient quelques mots, je n'écoutais pas. Parce que je te voyais là, devant moi. Alors je me suis approché, un peu trop brute peut-être, et j't'ai pris la main en te soufflant ton prénom. Main que tu n'as que trop rapidement reprise. Et dans tes yeux ? De l'incompréhension ? De la peur ? De la colère ? J'en sais rien mais mon sourire disparu aussitôt. "Neal ? Chat ?"
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