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— Il cogne, le poing aussi dur qu'une pierre, le visage de marbre, les crocs acérés par la violence qui l'anime. Dans ce bâtiment sombre, un fracas de déchaînement et d'agressivité se font entendre. Baker se salit les mains. A la solde du gang, il damne les individus qui s'en prennent à eux. Et depuis quelques temps, une guerre des gangs fait fracas à Boston. Peut-être est-ce pour ça que Bisha, son amie, a été enlevé. C'est aussi pour cela qu'il est là ce soir. Car les cinq hommes se trouvant ici, en savent plus que ce qu'ils ne veulent dire. Et le Brotherhood, n'hésitent pas à montrer les poings, sortir les armes pour se défendre et faire passer le message : ils ne sont pas intouchables, mais démontrent qu'ils ont la force pour faire mal. Et à l'homme face à lui, il fait mal. Son poing est égratigné à force d'administrer des coups, mais il en a terminé. Il ignore s'il est vivant ou mort, à vrai dire, il n'en a rien à faire. "on en a fini. il est temps pour vous de comprendre bande de sales rats, que vous n'êtes rien. merci pour les informations." Il crache par terre pour leur montrer à quel point il les méprise. Ignoble personne qui se chevêtre derrière un costume 3 pièces et la richesse, ayant perdu son âme au détriment d'une adrénaline plus forte, plus dangereuse. Une adrénaline qui l'étouffe, le précipite dans le puit de la déchéance. "vous pouvez y aller. je rentre seul." qu'il aborde à ses hommes avant de sortir du bâtiment. Il est venu en moto et a besoin de rentrer chez lui au plus vite pour se nettoyer et brûler les habits qu'il arbore. Ils sont tâchés de sang et ses poings sont tuméfiés. Alors qu'il s'apprête à monter sur sa moto, une voix l'interpelle derrière lui. Il est pourtant dans une ruelle perdue et sombre, qui n'a pas l'habitude d'avoir du passage. Et merde. "alizée ?! qu'est-ce que tu fais là ? tu ne devrais pas être ici." C'était dangereux. Et ils n'étaient pas à l'abri ici, à découvert. Lui aussi, complètement découvert face à elle. Ironie du sort, lui qui n'est qu'ombre et ténèbres. Alors qu'Alizée le voit comme la lumière l'ayant sauvé d'un homme cruel. Il n'est pas justicier, encore moins bon samaritain. Il avait à y gagner, au bout du compte.
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à visage découvert | @Baker Ridley-B.
il s'agit d'une soirée entre amies basique. on s'était donné rendez-vous au bar et on a bu, dansé. c'était une bonne soirée, on s'est bien amusé. maintenant il se fait tard et il faut chacune rentrer chez soi, je ne suis pas venu en voiture parce que je savais que j'allais boire. un verre, deux verres puis trois. je me suis arrêté là, il vaut mieux. malo est en sécurité chez son parrain leonel et ça m'a permis de sortir un peu, faut dire que c'est à peine si je prends soin de moi. entre le boulot et malo, j'ai trop peu de temps devant moi et encore moins à accorder à mes amies. surtout qu'il fait bon ce soir malgré un brin de vent. tournant dans une rue obscur, il n'est pas bon d'être seule en ces temps-là, mais depuis que j'ai subit la violence de mon ex petit ami, j'ai toujours une arme sur moi, caché au fond de mon sac. j'avais pris des cours de tirs, je ne suis pas toujours sereine. d'autant que céleste, mon amie d'enfance m'a prévenue qu'elle se faisait suivre, menacé par des lettres anonymes et il m'avait repéré, j'ignore son identité, mais elle m'a dit de faire attention, que si je me sens épiée c'est sûrement ce connard ou cette connasse, on ne sait pas... là je m'arrête net, je crois rêver, je ne réalise pas trop si c'est vrai ou une hallucination, mais je m'interroge à haute voix. baker?! c'est bien toi? que je vois seul dans l'obscurité et dans une rue, tu m'as l'air mal en point... pourtant c'est la réalité, tu me réponds que je ne devrais pas être ici, je me contente de froncer les sourcils. je m'approche doucement et au fur et à mesure, je te vois couvert de sang, tes poings sont dans un sale état, tu t'es défoulé sur quelqu'un ou peut-être un mur même, va savoir... je reste silencieuse un moment, le regard inquiet, je déglutis. je... qu'est-ce qu'il s'est passé? je prends doucement ta main, m'inquiétant de ton sort. je suis désemparée, j'ignore ce qu'il faut faire, mais je reprends d'une voix un peu plus calme. je vais t'emmener à l'hôpital... tu ne peux pas rester comme ça...
il s'agit d'une soirée entre amies basique. on s'était donné rendez-vous au bar et on a bu, dansé. c'était une bonne soirée, on s'est bien amusé. maintenant il se fait tard et il faut chacune rentrer chez soi, je ne suis pas venu en voiture parce que je savais que j'allais boire. un verre, deux verres puis trois. je me suis arrêté là, il vaut mieux. malo est en sécurité chez son parrain leonel et ça m'a permis de sortir un peu, faut dire que c'est à peine si je prends soin de moi. entre le boulot et malo, j'ai trop peu de temps devant moi et encore moins à accorder à mes amies. surtout qu'il fait bon ce soir malgré un brin de vent. tournant dans une rue obscur, il n'est pas bon d'être seule en ces temps-là, mais depuis que j'ai subit la violence de mon ex petit ami, j'ai toujours une arme sur moi, caché au fond de mon sac. j'avais pris des cours de tirs, je ne suis pas toujours sereine. d'autant que céleste, mon amie d'enfance m'a prévenue qu'elle se faisait suivre, menacé par des lettres anonymes et il m'avait repéré, j'ignore son identité, mais elle m'a dit de faire attention, que si je me sens épiée c'est sûrement ce connard ou cette connasse, on ne sait pas... là je m'arrête net, je crois rêver, je ne réalise pas trop si c'est vrai ou une hallucination, mais je m'interroge à haute voix. baker?! c'est bien toi? que je vois seul dans l'obscurité et dans une rue, tu m'as l'air mal en point... pourtant c'est la réalité, tu me réponds que je ne devrais pas être ici, je me contente de froncer les sourcils. je m'approche doucement et au fur et à mesure, je te vois couvert de sang, tes poings sont dans un sale état, tu t'es défoulé sur quelqu'un ou peut-être un mur même, va savoir... je reste silencieuse un moment, le regard inquiet, je déglutis. je... qu'est-ce qu'il s'est passé? je prends doucement ta main, m'inquiétant de ton sort. je suis désemparée, j'ignore ce qu'il faut faire, mais je reprends d'une voix un peu plus calme. je vais t'emmener à l'hôpital... tu ne peux pas rester comme ça...
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— Que diable faisait-elle là ? Ce n'était pas un endroit pour elle, encore moins sécurisée. Et de plus, il était totalement à nu. Avec ses vêtements salis, il ne pourrait jamais lui donner une explication convenable. Mais ne se doutait-elle pas déjà qu'il n'était pas un bon samaritain ? Lui, qui avait fait assassiner son ex petit ami. Non, elle devait se douter qu'il n'était pas un ange. Alors pourquoi avait-il cette crainte qu'elle le découvre ? Il voit son regard paniqué, qui se balade sur son corps, ses poings, son visage... "rien d'important. il faut qu'on bouge d'ici. et vite." Ils ne pouvaient pas discuter ici. Ils devaient décamper d'ici au plus vite avant que quelqu'un n'arrive et ne les voit. Ou même, que les hommes encore conscients en haut se réveillent et arrivent jusqu'à eux. Ses hommes de main étaient déjà partis, il n'y avait plus que lui sur le lieu. Alizée s'approche et lui prend la main pour l'observer, inquiète. Il secoue la tête en entendant sa requête et lui prend à son tour sa main. "pas maintenant. monte alizée, je t'expliquerais tout après." Il l'approche de sa moto et lui tend son casque car il n'en a pas d'autres avec lui. Elle devait monter avec lui, quitte à ce qu'il la contraigne. De toute manière, c'était pour sa sécurité à elle. "je t'en prie alizée, on doit partir d'ici maintenant !" il insiste sur le 'maintenant', car ils étaient tous les deux à découverts, pas à l'abri. Il était l'auteur des actes qui s'étaient passés ici, et certainement pas l'homme à suivre. Mais d'un autre côté, il fallait qu'elle le suive, car il serait le seul à pouvoir la protéger.
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à visage découvert | @Baker Ridley-B.
mauvais endroit, mauvais moment. ou peut-être l'inverse. cette fois je pourrais te sauver comme tu l'as fait pour moi? mais vu ton air paniqué, en détresse sûrement de me voir dans les parages alors que ce n'était absolument pas prévu, je pense que je te mets plus un frein qu'autre chose. tu te fous de ma gueule? t'as vu ton état. il se passe quoi? ceux qui t'ont fait ça vont revenir? au fond je sais bien que tu n'es pas un ange, mais je refuse de croire que tu tuerais quelqu'un à mains nus. pourtant je sais que t'as fait tué mon ex petit ami et j'en suis bien contente, je t'en remercie encore. ce qui me laisse à penser que t'as du bon en toi malgré que tu ne veux pas le faire voir à tout le monde. là t'es dans le pétrin et tu prends ma main, m'embarquant avec toi face à ta moto. baker... je regarde les environs, à droite, à gauche. j'avais aucune envie de te mettre en danger et te ralentir d'où mon hésitation avant de comprendre la réalité de la chose et de t'entendre presque me supplier pour monter alors je prends ton casque pour l'accrocher sur ma tête et monter à l'arrière de la moto. on emprunte une route assez longue pour sortir d'ici. je me pose des questions et même si t'avais tué quelqu'un ce n'est pas comme si j'ignorais totalement ce qui tu étais parce que t'as su me protéger. pourquoi on ne va pas à l'hôpital? c'est là que tu devrais aller, t'es blessé et il faut te soigner. bon je sens que ce n'est pas la direction que tu va prendre et t'es têtu. va falloir que j'attende ses explications une fois qu'on sera en toute tranquillité.
mauvais endroit, mauvais moment. ou peut-être l'inverse. cette fois je pourrais te sauver comme tu l'as fait pour moi? mais vu ton air paniqué, en détresse sûrement de me voir dans les parages alors que ce n'était absolument pas prévu, je pense que je te mets plus un frein qu'autre chose. tu te fous de ma gueule? t'as vu ton état. il se passe quoi? ceux qui t'ont fait ça vont revenir? au fond je sais bien que tu n'es pas un ange, mais je refuse de croire que tu tuerais quelqu'un à mains nus. pourtant je sais que t'as fait tué mon ex petit ami et j'en suis bien contente, je t'en remercie encore. ce qui me laisse à penser que t'as du bon en toi malgré que tu ne veux pas le faire voir à tout le monde. là t'es dans le pétrin et tu prends ma main, m'embarquant avec toi face à ta moto. baker... je regarde les environs, à droite, à gauche. j'avais aucune envie de te mettre en danger et te ralentir d'où mon hésitation avant de comprendre la réalité de la chose et de t'entendre presque me supplier pour monter alors je prends ton casque pour l'accrocher sur ma tête et monter à l'arrière de la moto. on emprunte une route assez longue pour sortir d'ici. je me pose des questions et même si t'avais tué quelqu'un ce n'est pas comme si j'ignorais totalement ce qui tu étais parce que t'as su me protéger. pourquoi on ne va pas à l'hôpital? c'est là que tu devrais aller, t'es blessé et il faut te soigner. bon je sens que ce n'est pas la direction que tu va prendre et t'es têtu. va falloir que j'attende ses explications une fois qu'on sera en toute tranquillité.
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| | à visage découvert ; with @Alizée Wertheimer |
— Elle est hésitante, se refuse dans son regard inquiet à monter avec lui. Il comprend, mais il la forcerait s'il le fallait. Car il y avait trop de danger et il refusait qu'elle soit mêlé à cela alors qu'elle n'était là que par hasard. Elle se permet même de contester, et il doit supplier pour l'emmener, pour qu'elle accepte. Et elle finit par accepter. Un soupir de soulagement en son fort intérieur, et il monte sur sa moto. Alizée à l'arrière, qui se tient fermement à lui. Il n'attend pas et roule à toute allure. Le danger est palpable vu l'allure qu'il prend, la vitesse qu'il entreprend. Mais ils doivent fuir. Et c'est quand il aperçoit la route sombre parsemée d'alentours boiseux qu'il respire profondément. Il souhaite l'emmener dans un lieu sûr au moins pour la nuit. Et il sait où. Il prend la route vers la réserve de Walden Pond, là où se trouve son manoir secret. Il entend la question d'Alizée à l'arrière. Il se contente juste de tourner légèrement la tête mais ne répond pas. Il préfère se taire pour le moment car il est en pleine réflexion. Doit-il dire la vérité à Alizée ? Ou cacher une partie de l'histoire ? De son histoire sombre et décadente. C'est au bout d'une treintaine de minutes qu'ils se retrouvent dans le manoir reculé de Baker. Il n'y a personne et c'est mieux ainsi. Baker descend le premier de sa moto et prend la main d'Alizée pour l'aider à descendre. "rentrons d'abord, tu veux ?" qu'il lui dit doucement. Il relâche sa main avec regret mais lui intime de le suivre. Cela fait un mois seulement qu'il n'est pas venu ici et il sent déjà l'odeur de la poussière quand il entre dans les lieux. "c'est une sorte de résidence secondaire. désolé pour le désordre..." Il allume les lumières et se retourne face à elle. "et navré que tu doive subir mon escapade. tu avais certainement mieux à faire ce soir." Il tourne autour du pot, car il ne s'est toujours pas décidé sur ce qu'il ferait.
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à visage découvert | @Baker Ridley-B.
j'ignore ce qu'il se passe, mais tout ce que je vois c'est que t'es pas serein. si bien que tu me forces à monter en moto derrière toi, ce que je fais après un moment d'hésitation. tu roules à une allure accélérée afin de semer ce que tu fuis, on part si loin que je ne reconnais même pas la route que tu empruntes. en tout cas il ne s'agit pas de l'hôpital, mais tu ne me réponds pas quand je te pose la question, préférant te concentrer sur la route et surtout t'éloigner. passant près d'une forêt, dans des routes bien sombres qu'apparemment tu connais comme ta poche. une fois arrivé à ta destination, je n'ne crois juste pas mes yeux, te stationnant face à un manoir immense. caché de tout, de la ville et de tout ce qui s'en approche. je saisis ta main pour descendre de la moto. d'accord. je ne suis pas en état de piper mot, j'admire tandis que tu lâche ma main, je me sentais pourtant bien, mais je reste à tes côtés pour te suivre à l'intérieur du manoir. je le trouve tellement spacieux, si splendide. je suis sans voix. j'ignorais que tu possédais une telle demeure. tu rigoles, c'est très beau. me retrouvant face à toi, j'ai le coeur qui s'emballe et pas que parce que tu me plais, mais surtout voir tout ce sang sur toi, ça me fait mal au coeur. je m'en fous, je suis avec toi, maintenant. et tout ce que je veux c'est des explications, mais aussi que tu te soignes. t'as quand même des égratignures et ce n'est pas rien, enfin de ce que je vois c'est pas beau à voir. franchement que tu te sois bagarré pour je ne sais quelle raison, je m'en tape. je m'inquiète surtout pour toi. alors donne-moi un truc pour que je soigne tes blessures.
j'ignore ce qu'il se passe, mais tout ce que je vois c'est que t'es pas serein. si bien que tu me forces à monter en moto derrière toi, ce que je fais après un moment d'hésitation. tu roules à une allure accélérée afin de semer ce que tu fuis, on part si loin que je ne reconnais même pas la route que tu empruntes. en tout cas il ne s'agit pas de l'hôpital, mais tu ne me réponds pas quand je te pose la question, préférant te concentrer sur la route et surtout t'éloigner. passant près d'une forêt, dans des routes bien sombres qu'apparemment tu connais comme ta poche. une fois arrivé à ta destination, je n'ne crois juste pas mes yeux, te stationnant face à un manoir immense. caché de tout, de la ville et de tout ce qui s'en approche. je saisis ta main pour descendre de la moto. d'accord. je ne suis pas en état de piper mot, j'admire tandis que tu lâche ma main, je me sentais pourtant bien, mais je reste à tes côtés pour te suivre à l'intérieur du manoir. je le trouve tellement spacieux, si splendide. je suis sans voix. j'ignorais que tu possédais une telle demeure. tu rigoles, c'est très beau. me retrouvant face à toi, j'ai le coeur qui s'emballe et pas que parce que tu me plais, mais surtout voir tout ce sang sur toi, ça me fait mal au coeur. je m'en fous, je suis avec toi, maintenant. et tout ce que je veux c'est des explications, mais aussi que tu te soignes. t'as quand même des égratignures et ce n'est pas rien, enfin de ce que je vois c'est pas beau à voir. franchement que tu te sois bagarré pour je ne sais quelle raison, je m'en tape. je m'inquiète surtout pour toi. alors donne-moi un truc pour que je soigne tes blessures.
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| | à visage découvert ; with @Alizée Wertheimer |
— Elle n'est pas des plus sereines, mais il voit dans son regard qu'elle est émerveillée par l'endroit. Il regrette alors qu'elle n'ait jamais vu le manoir dans toute sa splendeur. Lorsqu'il organise des soirées privées aux thèmes sulfureux, ou au contraire, luxueux, cet endroit regorge de vie, de fête et d'âme. "ouai, c'est un bel endroit. je devrais venir plus souvent." il n'a pas le temps en ce moment. Mais il sait que le manoir reflète un moment de sollicitude pour lui lorsqu'il en a besoin. Lorsqu'ils se retrouvent tous les deux face à face, Baker ne sait faire autre chose que s'excuser. On pourrait presque dire qu'il l'a kidnappé et il l'aurait fait de gré ou de force de toute manière. Mais la seule chose qui retient l'attention d'Alizée, c'est qu'il est blessé et qu'elle souhaite le soigner. Elle n'attend pas en priorité d'explications pour le moment. "tu n'auras pas le faire. j'ai l'habitude de me soigner seul t'inquiète pas." Il commence à s'éloigner d'elle pour aller dans le grand salon, vers une armoire sombre qui dissimule une trousse de soin. Il s'en empare et commence à sortir ce dont il a besoin. "tu es sûre de vouloir des explications alizée ? je veux dire. ça pourrait tout changer." sur la façon qu'elle le verrait, sur leurs rapports entre eux. Car s'il lui révélait même une parcelle de vérité, elle en saurait déjà assez pour être capable de l'envoyer en prison. Et il ignorait s'il pouvait faire confiance à Alizée. "je peux te faire confiance ?" qu'il demande plus durement. Il serre aussi les dents car il asperge ses blessures de désinfectant. Il ne souhaite pas montrer une once de faiblesse devant elle, devant personne. Il a ses propres fardeaux et les partager, il le sait, que ce n'est pas une bonne idée.
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à visage découvert | @Baker Ridley-B.
ce manoir a un tel charme que beaucoup voudraient l'obtenir. j'ignorais totalement que t'étais propriétaire d'un tel endroit, mais je découvre et ça m'émerveille au plus haut point. il est éloigné de tout et j'imagine des soirées ici, je suis certaine que ça doit être encore plus merveilleux. en tout cas c'est parfaitement splendide. le sujet n'est pas là, en vérité nous ne sommes même pas ici parce que tu souhaitais me le faire découvrir, mais surtout parce que tu voulais fuir. je m'inquiète de ta santé et c'est normal, t'es blessé et je voulais te soigner alors que tu souhaites le faire tout seul. j'aurais pu le faire. t'as l'habitude de te battre? c'est à la fois excitant et inquiétant. bah quoi, un homme qui sait se battre c'est plutôt une bonne chose, mais ça dépends des circonstances. éventuellement je déteste la violence, seulement avec ce que j'ai vécu, nul doute que j'aurais fait les choses autrement en y repensant si j'avais eu le cran. maintenant j'ai bien changé et je me montre bien plus forte. je te suis jusqu'au salon pendant que tu te soignes et je hoche la tête de haut en bas. j'y tiens. faut dire que tu m'as emmené dans ton manoir, bien qu'il soit merveilleux et que c'est plutôt sympa de venir passer le reste de la nuit avec toi, mais t'avais l'air paniqué et je me demande si t'as tué quelqu'un. au moins j'aimerais bien être au courant, tu vois? plaisantais-je pour détendre l'atmosphère. même si ça peut être la vérité, qui sait? lorsque tu me poses cette question, j'arque un sourcil et me rapproche de toi. est-ce que tu veux que je te rappelles ce que t'as fait pour moi? je veux dire que je sais bien que t'es pas non plus un ange tombé du ciel, que tout n'est pas tout rose dans ta vie. chacun a ses secrets... c'est une façon de dire que tu peux avoir confiance en moi et tu peux le lire dans mon regard.
ce manoir a un tel charme que beaucoup voudraient l'obtenir. j'ignorais totalement que t'étais propriétaire d'un tel endroit, mais je découvre et ça m'émerveille au plus haut point. il est éloigné de tout et j'imagine des soirées ici, je suis certaine que ça doit être encore plus merveilleux. en tout cas c'est parfaitement splendide. le sujet n'est pas là, en vérité nous ne sommes même pas ici parce que tu souhaitais me le faire découvrir, mais surtout parce que tu voulais fuir. je m'inquiète de ta santé et c'est normal, t'es blessé et je voulais te soigner alors que tu souhaites le faire tout seul. j'aurais pu le faire. t'as l'habitude de te battre? c'est à la fois excitant et inquiétant. bah quoi, un homme qui sait se battre c'est plutôt une bonne chose, mais ça dépends des circonstances. éventuellement je déteste la violence, seulement avec ce que j'ai vécu, nul doute que j'aurais fait les choses autrement en y repensant si j'avais eu le cran. maintenant j'ai bien changé et je me montre bien plus forte. je te suis jusqu'au salon pendant que tu te soignes et je hoche la tête de haut en bas. j'y tiens. faut dire que tu m'as emmené dans ton manoir, bien qu'il soit merveilleux et que c'est plutôt sympa de venir passer le reste de la nuit avec toi, mais t'avais l'air paniqué et je me demande si t'as tué quelqu'un. au moins j'aimerais bien être au courant, tu vois? plaisantais-je pour détendre l'atmosphère. même si ça peut être la vérité, qui sait? lorsque tu me poses cette question, j'arque un sourcil et me rapproche de toi. est-ce que tu veux que je te rappelles ce que t'as fait pour moi? je veux dire que je sais bien que t'es pas non plus un ange tombé du ciel, que tout n'est pas tout rose dans ta vie. chacun a ses secrets... c'est une façon de dire que tu peux avoir confiance en moi et tu peux le lire dans mon regard.
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| | à visage découvert ; with @Alizée Wertheimer |
— Ils s'attardent sur le manoir mais ils savent que le sujet n'est pas là. En d'autres circonstances, il aurait aimé que ça se passe autrement, qu'elle découvre son manoir de Walden Pond lorsqu'il l'aurait invité pour passer du bon temps avec elle. Mais ce soir, c'était tout à fait différent et il avait dû, malgré lui, l'emmener dans un lieu sûr. "ne t'ennuie pas avec ça." Il ne voulait pas qu'en plus, elle doive le guérir de ses blessures alors qu'elle n'aurait pas dû être là ce soir. "souvent même. mais je pense que ça ne doit pas t'étonner." Il lui avait déjà dit qu'il n'était ni un mec bien, ni un bon samaritain doucereux et cordial. Les femmes avaient tendance à fuir les mecs comme lui, car il baignait bien trop souvent dans la violence et se laissait aller à ses émotions bien trop souvent. Des coups de tête qui lui avaient coûté chers parfois. Tandis qu'il se soigne comme il le peut, il écoute Alizée en même temps. Tuer ? Elle en arrivait déjà aux conclusions. Comme quoi, elle savait de quoi il était capable car il avait bien ordonné de tuer, autrefois, pour cette femme. "je n'ai tué personne ce soir." qu'il répond, fermé mais sérieux. Ca n'avait pas été dans les plans. Plutôt, faire passer un message. Il sous-entend cependant que "ce soir" il ne l'avait pas fait. Et elle lui fait comprendre qu'il peut avoir confiance en elle, dû à leur histoire commune. Cet ex dont elle avait voulu être libéré... "je sais bien, mais ces circonstances là étaient différentes. elles te concernaient aussi. là, c'est différent. tu n'es pas incluse dans cette histoire et je peux être en danger." Il lâche les compresses qu'il avait en main et se retourne pour faire face à la blonde. Il n'allait pas tout lui révéler, mais il pouvait au moins la rassurer sur une chose. "si je t'ai emmené - de force - c'est parce que tu étais en danger à mes côtés. tout ce que j'ai fais, c'était pour te mettre en sécurité ok ? il manquerait plus qu'il t'arrive quelque chose à cause de mes petites affaires." Il est désolé de l'avoir entraîné dans tout ça, elle devait avoir mieux à faire après tout. Baker avait besoin d'un remontant, elle aussi il en était sûr. Il leur sert donc un verre de bourbon pur, tendant le verre à Alizée. "ça te fera sûrement du bien." peut-être, s'endormirait-elle plus vite ainsi, et il pourrait éviter toutes les questions qu'elle allait bientôt lui poser.
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@Baker Ridley-B. j'aurais jamais pensé que je finirais ma soirée de cette manière. enfin le fait d'être avec toi ne me dérange pas, mais les conditions sont on ne peut plus étranges. d'autant que tu dois te soigner tout seul et t'en as l'habitude, apparemment l'hôpital n'est pas ton truc et puis tu dois échapper à je ne sais qui. je t'écoute dire que c'est souvent que ça arrive et ce n'est pas comme si tu ne m'avais pas déjà prévenu. j'étais loin de me douter que ça pourrait te coûter la vie. et je suis navrée de voir que tu sois en danger. visiblement c'est ta routine habituelle. bizarrement je ne suis pas étonnée de savoir que t'as pu tué des gens, parce que t'as su me protéger contre mon ex, je ne suis pas si blonde pour deviner que le fait qu'il soit mort ne soit pas dû au hasard ou au destin, juste un coup de pouce du destin. je t'écoute déblatérer et je sens que tu ne me dis pas tout, tu caches certaines choses qui te regardent et t'insistes pour me faire comprendre que c'était pour ne pas me mettre en danger. tout ce qui te concernes me regarde, baker... je tiens à toi et pas simplement parce que t'étais là pour me protéger, mais surtout parce que je me sens bien avec toi... et tu n'as pas à t'inquiéter autant pour moi, tu sais? je suis une grande fille, cette histoire m'a servi de leçon et m'a appris à être plus forte et savoir me défendre. bon c'est sûr que face à une arme qui me menace je ne pourrais rien, mais vraiment je suis en danger tous les jours déjà avec ma maladie. tu me sers un verre de bourbon alors je le saisis pour me délecter d'une gorgée. ça va te paraître con, mais j'ai tellement eu peur que maintenant j'ai toujours une arme dans mon sac... et si je m'en servir? oui carrément, j'ai pris des cours pour ne plus être effrayée, ne plus être stressée, ne plus être cette femme qui est terrorisée à chaque fois qu'elle sort. j'en avais juste marre d'être la femme fragile qu'on veut à tout prix protéger... j'aurais pu aussi te mettre en danger, qui sait ce qui aurait pu se passer parce qu'il croyait qu'on avait couché ensemble, enfin il ne faisait que de me le rabâcher sans cesse et malgré que j'insistais qu'il était totalement à côté de la plaque, il avait les nerfs et il voulait te tuer... je m'inquiétais autant pour toi que tu t'inquiétais pour moi. c'est la première fois que je parle ouvertement de ce qu'il s'est passé. je n'avais pas envie de te faire chier encore avec cette histoire sauf que j'ignore si c'est l'alcool qui fait effet alors que j'avais bu avant ce bourbon, mais je sens que j'avais besoin d'en parler.
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