Don't leave me alone! (Bloom & Musa )

Tu aimes bien te quereller avec ta soeur, ça avait toujours était plus ou moins comme ça à vous lancer des piques bonnes enfants toute la journée. Tu es d’ailleurs étonné qu’elle ne t’ai pas encore jeté du lit, peut-être est -elle trop fatigué pour ça, faut dire qu’il est une heure du matin passé depuis un moment. « Je ne suis pas une voleuse ! J’ai bien l'intention de te les rendre … un jour » voilà ta défense, une durée indéterminé reste une durée. « Et puis quand on aime, on ne compte pas » dis-tu avec l’air le plus angélique que tu aies dans ton tiroir, tu perds rapidement la face quand elle te traite de monsieur patate, mine boudeuse tu ne réponds pas préférents continué à penser que tu es trop fraîche dans ce chemisier. « Tu m’échangerais pour rien au monde, et ne dis pas le contraire, je le prendrais mal et ne boude pas trop tu vas avoir des rides avant l’heure. » conseils de beauté, c’est surtout pour son bien que tu la préviens. Saint Graal en main, tu sens que ton ventre se réveille au contact du paquet de mikado. « Tu me feras rien de mal ! sinon je cri et je m’en vais » menace lancé, mais pas sur que tu assumerais de déclencher la colère de ta mère, sûr de partir en courant et peut-être même de s'enfuir par la fenêtre si tu entends les bruits de pas. « Au boulot le mec qui remplit les machines à confiseries il est trop gentil, il me donne toujours une où deux friandises. Si tu veux je te ramènerais un paquet neuf ! » Si tu me laisses manger la fin du paquet en contre parti, c’est ce qui est sous entendu mais est ce que tu as vraiment besoin de le dire à voix haute.



@Bloom Luang

et encore que c'était pas révélateur parce que t'étais vraiment capable d'être la personne la plus exaspérante de la planète. davantage quand tu décidais de débarquer à l'improviste en plein milieu de la nuit pour ensuite faire ton cinéma. qui était la plus mature des deux ? question à mille points. un jour gamine qui part dans les imitations quand elle sait que ce jour n'est pas prêt d'arriver. j'ai le droit de compte quand tu me dépouilles de mes affaires musa surtout quant à l'inverse, t'étais la première à être sur son dos si elle avait le malheur de t'emprunter quoi que ce soit. je t'échangerais volontiers contre un chinchilla la langue qu'elle tire, gamine en puissance quand tout était prétexte à t'enquiquiner, à parfois un peu trop prendre son rôle de petite soeur au pied de la lettre. ooooooh tu veux jouer à ça ? fallait surtout pas oublier qu'elle était la cadette et que par conséquent, elle avait le droit à bien plus de laisser passer que toi. facilité à embobiner les parents avec sa moue enfantine quand t'avais pris plus d'une fois les punitions à sa place. quand ? un jour ? elle raillerait presque la gosse, consciente qu'avec toi, ça pouvait être demain comme dans six mois. suspicion qui vient s'installer sur les traits quand les opales glissent de toi à la boîte. ok, deal. mais je veux deux paquets neufs. histoire de prendre des intérêts avec.

« Faut voir le côté positif ma chérie, c’est quoi l’expression déja … Ah oui il faut voir le verre à moitié plein, un jour c’est mieux que jamais. » défense bancale mais difficile de défendre l’indéfendable, et puis expression douteuse quand tu vois systématiquement le verre à moitié vide. yeux qui viennent trouver le plafond en soufflant à l’entendre elle n’avait plus rien, mots fort que tu n’aimes pas. «ça va je te rendrai tes affaires dans la semaine, comme ça ça soignera mes dettes.» exaspéré de te faire engeuler comme une gamine c’est donc le moment de bouder. Bras croisés sur le torse. « Un chinchilla, vraiment ? Tu prendrais une saucisse sur patte pour m’échanger. Tu aurais pu trouver plus classe quand même. Tu t’amuseras à ramasser ses crottes et à voir tes affaires déchiquetées plutôt que disparaître avec l'espérance de les retrouver. » Le deals n’est pas bon, toi tu ne l’aurais jamais échangé contre un chinchilla, un husky oui mais pas un chinchilla. « Non voyons Bloom, il est deux heures du matin, il n’est pas l’heure de jouer. » Mine sérieuse pour la réprimandé jouant cette fois ci ton rôle de grande soeur avant de laisser s’installer un sourire sur tes lèvres. « Tu as cas venir à la maison pour reprendre tes affaires. » petite pique pour signaler qu’elle ne te rend pas beaucoup visite, tu n’aimes pas beaucoup vivre seule mais obligatoire après avoir arrêté tes études, montrer à tes parents que tu pouvais réussir. « Deux paquets ?! mais le tiens est à moitié vide » le paquet que tu lui mets sous le nez, les calculs ne sont pas bons, tu hésites même à les manger. « T’es super dur en affaires quand même, je suis ta soeur. »



@Bloom Luang

je te prêterais plus jamais rien de tout façon l'air ronchon qui fait son grand retour, les bras qui se croisent sur sa poitrine pour accentuer le dépit quand quelqu'un de normalement constitué lui aurait sûrement juste rendu ses affaires avec une lettre d'excuse. j'ai déjà entendu ce refrain taaant de fois revers de la main contre le front, grande actrice des temps modernes quand elle sait que revoir ses affaires dans la semaine est tout aussi probable que retrouver un kangourou dans le jardin. c'est déjà ce que je fais avec toi musa.. énumère du bout des doigts je ramasse tout ce que tu laisses trainer et mes affaires sont pire que déchiquetés mais portées disparues. et elle avait pourtant tenté de se plaindre auprès des parents qui, impuissants et dépassés, avait choisit de jouer la carte de la neutralité dans cette histoire. et elle fronce les sourcils la gamine blonde, presque effarée du culot soudain dont tu fais preuve, la tête qu'elle secoue énergétiquement. ptn, on aura tout entendu et le dépit est presque violent quand on songe que t'es celle qui est venue la réveiller sans la moindre pitié. non non, toi tu me les rends. t'as su les prendre, tu sais les ramener et aller chez musa voulait dire être invitée à manger le midi, puis le soir, puis rester pour dormir et ainsi de suite. tourbillon sans fin qui pouvait se transformer bien trop rapidement en des semaines sans avoir pu s'échapper. ma soeur qui me vole mes affaires ET mes provisions. quand tu seras une cliente fiable, je réviserais mon jugement

« Jamais comme jamais ? ou comme jamais mais peut-être un jour ? » jamais, ce mot est vaste et tu essayes d’en connaître les limites en essayant de l’amadouer avec tes yeux des chiens battus même si tu sais que le combat est déjà perdu d’avance. Elle t’arrache un sourire, c’est vrai que tu es la reine des promesses en surface, mais faut dire que tu es tête en l’aire, ce n’est pas ta faute si tu oublies tout tout le temps. « Je pense qu’on peut te donner un award là, tu nous fais une scène digne de broadway. » dis-tu en riant face à son air dramatique, impossible de la prendre au sérieux. « Peut-être devrais-tu lancer un avis de recherche ?! » dis-tu en pouffant. « Je reste quand même plus classe qu’un chinchilla. » coup de main dans tes cheveux pour les envoyer en arrière l’air fière sur le visage comme si tu venais de dire que tu es plus belle que Scarlette Johnson. Embêter ta petit soeur est un de tes partants favoris. Qui aime bien chatis bien.. Fille fière de sa blague débile qui enquiquine un peu plus la cadette. « Allez relax Bloom, je vais te ramener tes affaires avec les intérêts ! Tu vas voir, tu vas être choqué » choqué que ce jour arrive enfin. « Sinon il y avait une chose important à laquelle je voulais te parler. » Pas spécialement à cette heure tardive mais puisque vous êtes là. Tu te tournes sur le dos pour regarder le plafond, tu n’arrives toujours pas à savoir si c’est une bonne idée ou non.



@Bloom Luang

et c'était sûrement pire qu'un bloc note qu'elle devrait tenir avec toi. probablement qu'elle avait même oublié avec le temps la majorité de ce que tu avais pu lui emprunter sans jamais le reposer à sa place. une minute de silence pour le magnifique tableau exposé dans le salon de ton appartement quand il était à elle de base. jamais comme jaaaaaamais quand elle était pourtant parfaitement consciente qu'elle serait probablement incapable de te résister si tu venais lui faire les yeux doux pour emprunter quelque chose. à quoi bon ? t'es une traître de toute façon à se rappeler du magnifique vernis à ongle vert pomme qui s'était soudainement retrouvé doté de pouvoir magique à se volatiliser de sa coiffeuse sans jamais réapparaitre. mh mh et hors de question qu'elle ne s'extasie tant qu'elle n'aurait pas la preuve sous les yeux, déjà trop habituée à tes promesses sans réel aboutissement. oh ? arque un sourcil, curiosité passagère présente dans les opales quand elle se redresse, reprend une mine sérieuse. un truc important ? grave ? tu vas te marier ? je serais demoiselle d'honneur ? extrapole, à dériver bien trop rapidement dans les suppositions quand c'était peu probable en réalité.

Tu prends quand même le temps de réfléchir car son jamais peut dire moulte chose. « Oui mais regarde, tu es persuadée que tu ne reverras jamais tes affaires alors qu’un jour je te les rendrais, donc je pense que tu as une vision plutôt erronée du mot jamais. » Essayant de lui prouver par a + b que peut-être un jour elle reverra son jugement, ce que tu espère sinon ça veut dire que tu devrais t’acheter tout un tas de choses. « Moi, une traitre ?» main qui vient se porter à ta poitrine tenant ton coeur comme touché en plein dans ta cage thoracique. traitre de bavardage, il est temps de parler sérieusement, enfin ce n’est pas gagné. « Me marier ?! » tu passes une main sur ton visage un peu désespéré. « Tu veux que je me marie avec qui au juste ? » pas sur que Bloom te réponde un mari idéal, ça fait bien longtemps que tu fuis toute relation amoureuse de toute façon mais elle arrive quand même à te faire rire. « J’ai dit importante comme sérieuse … et je parle pas d’une relation hein. » tu finis par te tourner vers elle, prête à affronter son regard et surtout voir si c’est une bonne idée. « Je t’en ai pas parlé mais j’ai pris des cours particuliers cette année pour pouvoir reprendre mes études et j’ai postulé dans plusieurs universités. » Tu as travaillé dur pour y arriver et tu as même postulé à Harvard sachant pertinemment que tu ne seras pas prise mais qui ne tente rien n’a rien. « Bon okay c’est pas la nouvelle de l’année mais j’aimerais trouver un métier qui me passionne, j’aime bien travailler à l’hôtel del Luna mais je ne me vois pas faire ça toute ma vie. »



@Bloom Luang