Don't leave me alone! (Bloom & Musa )

Apeuré par l’orage, c’est chez tes parents que tu te réfugies, trempé de la tête aux pieds, venue en courant depuis chez toi de peur de te prendre la foudre sur le bout du nez, c’est dans la chambre de ta soeur que tu te réfugies, ton père ayant transformé ta chambre en bureau après ton départ. La serviette sur les épaules pour te sécher un peu, tu viens voir ta soeur alors que le tonnerre gronde encore et que tu trembles n’aimant pas ça. Visage au-dessus de ta soeur, comment fait-elle pour dormir? « Est ce que tu dors ?» pas de réponse, c’est ta main qui vient la secoue pour savoir si elle dort et surtout car tu ne veux pas être seule à ne pas pouvoir dormir.

@Bloom Luang

la tête sûrement trop emplit par les derniers évènements, à la tenir éveiller jusque tard quand elle ne cherchait rien d'autre qu'une pause, un peu de repos. les paupières lourdes et le sommeil qui finit par gagner du terrain avant de remporter la bataille -comme à chaque fois. pour trop peu de temps.  voix qui la tire des songes reposant, à soudainement se faire secouer dans tous les sens. ❝ mmmh — ronchonne la gamine, apprécie peu le réveil violent, les doigts qui à tâtons cherche un oreiller, le jette en plein visage de son ainée. ❝ je dormais — sentence passive puisqu'il était impossible de ne pas revenir à la réalité quand on était maltraité de la sorte.

La boule au ventre de se faire frapper par la foudre, poids plume que tu es, le vent pourrait l'emporter en un clin d'œil. Saine et sauve, mais toujours apeuré, l’orage et toi ça n’a jamais été une histoire d’amour.  Du réconfort auprès de ta soeur et surtout ne pas rester seule dans ton appartement. Un oreiller qui atterrit dans ta tête, lumière éteinte tu n’as pas pu l’éviter.   « Ail mais quelle violence. » te plains tu. « Comment fais-tu pour dormir, tu n’entends pas la tempête qui s'est levée ? » Sans autorisation, c’est sous les draps que tu trouves ta place même si tu es bien trop réveillé pour aller dormir, cependant un peu de chaleur peut te faire du bien, tu piques Stitch pour le mettre dans tes bras.   « Tu crois que la maison va s'envoler ? » Vraiment, tu n’aimes pas la situation actuelle.



@Bloom Luang

et si la gosse était connu pour le tempérament solaire, le réveil catastrophique n'était pas ce qui la mettait de meilleur humeur. princesse qui ronchonne, trouve de la violence dans les objets qu'elle peut attraper quand son ainée vient se glisser sous ses draps, à prendre toute la place comme bien souvent. t'es plus bruyante que n'importe quelle tempête musa les mains qui passent sur ses yeux, émerge doucement quand le pénombre de la pièce lui prouve bien que le jour n'était pas prêt de se lever. héééé tire sur le stitch volé quand la réplique lui arrache un rire. rappelle moi qui est l'ainée poupée se penche, allume la lampe de chevet quand il était clair qu'elle n'aurait plus le droit au sommeil avant quelques heures.

Peut-être aurais-tu dû amener une brosse, pour la brosser dans le sens du poil, tu n’aurais certainement pas apprécié qu’elle te réveille comme ça. Mais qu’elle genre de soeur serais-tu si tu n’étais pas chiante ? Sûrement une mauvaise soeur. Les draps viennent te réchauffer seulement quelques secondes après que tu te sois glissé dessous, même si tu restes toujours morte de froid. « Tu ne penses pas que tu exagère un peu ? » Mains sur la poitrine, tu la regardes outré par ses paroles même si dans la pénombre, elle ne te vois pas faire ta drama queen. « On en reparleras quand tu auras vécu une vrai tempête mais j’ai quand même failli m’envoler bien 5 fois sur le chemin. Imagine je me serais envolée et toi tu aurais été triste pour le restant de ta vie. » Aucune heure ne t’empêche de parler et même en pleine nuit tu as quelque chose à dire. « Je vois, tu me laisses dans ma détresse et tu me laisses même pas stitch pour un câlin de réconfort, c’est pour me punir de t’avoir réveillé c’est sa ? » Pour la peine tu piques la couette pour t’enrouler dedans, ce sera ton réconfort, tu ne lui prends pas tout, t’es quand même gentille toi. Pas le temps de répondre que tu te fais aveuglé par la lumière. « Mes yeux.» tes mains sur ton visage pour les couvrir tu n’étais pas prête de vivre une deuxième agression ce soir, c’est que Bloom est violente. Quelques secondes passent, tu t’habitue enfin à la lumière, secondes silencieuses avant que tu ne brises le silence. « J’ai faim. »



@Bloom Luang

et c'est moi qui exagère ? hausse les sourcils quand t'es sûrement pire qu'elle sur le sujet, à maximiser les effets de l'orage comme si une tornade était en train de s'abattre sur boston quand il ne s'agissait en réalité que de pluie et quelques éclairs. tu viens de me réveiller, t'es dans mon lit et tu prends toute la place, j'crois pas qu'on peut parler de détresse là tire la langue de surcroit quand les deux luang étaient bien connus pour se chamailler en tout temps. et c'est la couette qui se déroule, musa bujito quand la gosse lutte pour ne pas la pousser hors du lit en guise de revanche. oooh arrête de te plaindre un peu et il ne serait pas étonnant de voir les parents débarquer sous peu, mécontent du vacarme qu'elles étaient en train de faire en plein milieu de la nuit. poupée soupire, étouffe un nouveau bâillement quand le silence reviens prendre sa place, sûrement pas assez longtemps. mange ta main gamine fière de sa répartie, ricane à ses propres mots. tu sais que si on part en expédition cuisine et que maman nous attrape, on va passer un sale quart d'heure à l'avoir déjà fait tant de fois pour en connaître les conséquences.

« ça doit être de famille alors ?!» Tu hausse les épaules, probablement que le chiffre est un peu élevé mais si tu n’avais pas été là pour le raconter, elle n’aurait eu que ses yeux pour pleurer ta disparition. Tu ouvres la bouche faussement surprise. « Tu es donc ce genre de personne à faire une liste de tout ce que tu prêtes. Je suis sûr que tu as un petit calepin ou tu répertories toutes mes dettes.» Yeux plissés, tu la regardes essayant d’entrer dans sa tête pour démêler ce secret mais c’est un échec cuisant car tu n’arrives pas à lire dans ses pensées. « Laisse moi faire un peu ma drama queen veux-tu ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas fait. »dis-tu avec un sourire aux coins des lèvres pour essayer de l’amadouer chose que tu n’arrives que rarement à faire. « Et garde l’autre pour demain, je connais le refrain. » Un soupire de désarroi s’échappe de tes lèvres, encore à faire ta dramaqueen laissant entendre que tes problèmes ne sont pas pris en compte mais son rire est contagieux et ton sourire reprend sa place sur ton visage. « Surtout que j’ai envie de crêpe ou de pizza ou alors d’un pizza au crêpe. » La réflexion s'installe sur ton visage, laissant ton cerveau se demander si le combo serait bon ou pas. « Je pensais commander un uber. Mais si tu es d’humeur vaillante, je t’accompagne dans la cuisine pour faire des crêpes et peut-être qu’en voyant les délicieuses confection maman sera de bonne humeur … » Tu n’es pas sur de la dernière partie de ta phrase pour avoir enfreint les interdictions plus d’une fois avec ta soeur, qu’est ce qu’elle pouvait bien te dire ? tu n’habites plus ici pour ta part.



@Bloom Luang

pas - du - tout accentue les mots, faussement offusquée des accusations qui tombent quand elle n'avait jamais été de ce genre là -ou presque. exact, d'ailleurs.. les doigts qui viennent déverrouiller le téléphone, application note qu'elle ne tarde pas à ouvrir. mon vernis à ongle azur, mon gloss à la pèche, le dernier album de stray kids, mon chemisier blanc.. sourire malicieux quand elle relève les yeux sur toi tu me l'as toujours pas rendu d'ailleurs et elle pourrait continuer longtemps quand musa avait toujours été professionnelle pour lui emprunter ses affaires et "oublier" de les lui rendre par la suite. fierté dans les opales de lui en avoir bouché un coin, beaucoup plus réticente par contre à l'idée d'aller en expédition à une heure aussi tardive de la nuit. erk, ça à l'air dégoûtant fronce le nez de dégoût avant de reprendre. c'est 1h du matin musa, y a aucun uber à cette heure là à sans cesse lui rappeler la logique, bloom cadette et pourtant à agir comme la grande soeur des milliers de fois. tu rêves. puis c'est trop facile, toi demain tu seras plus là et c'est moi qui devrait supporter la mauvaise humeur. j'prends pas le risque non non non, à secouer la tête énergiquement pour appuyer ses paroles. hors de question qu'elle prenne les remontrances toute seule quand tu serais retournée tranquillement à l'abri dans ton appartement.

« Laisse-moi y croire ! Après je vais me sentir bizarre sinon. » T’aimes bien exagérer pour dramatiser les choses, trait de caractère qu’on apprent à apprécier avec le temps. Un regard de surprise quand elle te sort la liste, elle a réellement ossais. « Qu’est ce que ? » Est ce que c’est le moment de dire qu’il y a des choses qu’elle retrouvera jamais ? « Je suis surtout outrée que mon amour ne te suffise pas. » Faussement offusqué et une main qui rejoint ta poitrine. « C’est parce qu’il me va mieux à moi qu’à toi » C’est finalement pour son bien qu’elle lui a emprunté sans date de retour. Escapade dans la cuisine refusée, jamais elle ne veut te suivre dans tes plans foireux, pourtant tu trouves que c’est une bonne idée. « Imagine la crêpe sert de base pour ta pizza, il faut en mettre plusieurs pour pas que ça transperce mais je trouve que ça à l’air bon. » Idée farfelue en tête que tu essayes de lui vendre alors que l’image te semble appétissante. « C’est bien pour ça que je trouve que c’est une bonne idée. » Tu hausse les épaules mais tu sens bien que tu es toute seule sur ce coup là. Tant pis, tu te penses alors sous le lit tête vers le bas mais les jambes encore dans la couverture, pour essayer de trouver peut-être de la nourriture sous le lit, une boîte de mikado. « Bingo !» dis-tu en attrapant la boîte, boîte qui s’avère bien légère.




@Bloom Luang

puis c'était l'inverse en vrai. la grande soeur qui devait prendre tous les tords pour la petite, pas l'inverse, jamais. alors elle compte bien restée protégée dans sa chambre, là où rien ne pourrait lui être reproché. mes affaires sont précieuses et toi, t'es une voleuse parce qu'emprunter pour ne jamais rendre, c'était du vol. ça pouvait aller en justice. à moins qu'elle ne te coupe la main pour t'apprendre les bonnes manières. réflexion intense quand elle y songe, certains de ses biens desquels elle avait du faire le deuil quand ils n'étaient jamais revenus jusqu'à elle. t'as l'air de monsieur patate dedans rétorque, la langue qui se tire. et les chamailleries qui reprennent de bon train, habitude constante chez les luang. t'es la pire grande soeur du monde, tu le sais ça ? et elle ronchonne bloom, parfaitement consciente que musa aimait sûrement trop faire des idioties et lui faire porter le chapeau par la suite. repose-ça-de-suite ! l'air menaçant quand elle brandit un coussin, les yeux rivés sur les mikado déniché. à croire qu'elle pourrait jamais rien stocker sans que musa la terrible ne vienne s'en saisir. j'ai travaillé maman pendant des jours pour qu'elle en achète trésor désormais caché sous le lit. t'es chiante. la plus chiante même.