TG2 » campement pour la nuit

Je ne peux même pas expliquer le fait que je ne comprends rien à ce que le jeune homme tente d’expliquer par un écart d’âge ou une différence de génération parce qu’il n’a ni cinq ans, ni cinquante. Je regarde Snow et souffle T’encule ?! Que je lance rapidement, les yeux gros comme des soucoupes, choquée de tout cela. Non, ce n'est pas possible. Et c’est bien entendu à ce moment qu’une femme (@Musa Luang ) nous salue. Large sourire sur le visage, je souffle un Bonsoir. Les joues qui rosissent un peu plus, complètement honteuse de la situation. Alors j’en profite d’avoir la gorge sèche pour filer acheter de quoi nous désaltérer. À mon retour, je crois que je place le brun qui chante. Mes lèvres en contact avec le breuvage, je ris légèrement. On va dire ça oui. Je ne suis pas de celles qui jugent facilement mais je dois aussi avouer que les premières impressions sont importantes. Alors… Je l’écoute à nouveau et quand il s’arrête en pleine phrase, je tourne le visage vers Snow. S’il se met à parler de ses parties, ça va pas le faire là. Je ris légèrement, plus stressée qu’autre chose et quand le chanteur du moment hausse les épaules, je dis C’est ton moment pour briller Snow. Vu que lui y comprend plus de chose que moi, il peut bien aider le pauvre malheureux, non ? Mon Dieu… Mais quelle angoisse tout ça !

@A. Snow Burns @A. Piotr Linoge

Le festival qui avait lieu ce week-end m'avait attiré, surtout parce que je ne pouvais pas aller à Coachella, devant travailler avant le Summer Camp pour renflouer un peu les comptes. Et puis, j'avais peut-être un peu abusé en achetant cet appareil photo à Suzy après Noël. Alors, je m'étais laissée porter par l'ambiance, profitant de la musique et le soir tombe déjà. Je suis emportée par quelques personnes rencontrées plus tôt vers le feu de camp autour duquel certains jouent et chantent déjà, joyeusement. En train de discuter avec une fille, je ne remarque pas la personne dans mon dos qui me hurle un "bouh" dans les oreilles. Je sursautes aussitôt, me tournant vers lui. Je reconnais alors Mingi, mon coloc que j'embête tellement avec mon régime végétarien et qui pourtant qui est toujours conciliant là-dessus. Tu m'as fait super peur Mingi", riais-je joyeusement. Mon autre voisin lui laisse une place et il s'assoit sur ce tronc d'arbre finalement pas assez grand pour tout le monde. "Bah, comme tu peux le voir, plutôt bien ! Et toi ?" Me penchant vers le pack de bière devant moi, j'en attrape une et lui présente. "Tu en veux une ?"