theostin - i want to destroy you

@Theodora Pasquier Je pensais pas que c'était possible d'avoir peur pour la vie de son ennemie. J'ai de la haine envers elle, je la déteste tellement je l'aime et je l'aime tellement je la déteste. Un baiser le jour et la claque le lendemain. Tellement fougueux, tellement dangereux. Et je crois que ça le restera toujours, elle et moi. Car on fonctionne comme ça. A jouer sur le fil, à aimer regarder le vide sous nos pieds sans pour autant oser sauter. A cracher du feu qui brûle la peau pour voir qui se consume le plus lentement. On est pas né sur le même sol mais on peut dire qu'on vient des mêmes cendres. Il est là, mon moment, celui où elle va me faire regretter d'avoir perdu le fruit de notre passion incendiaire. Un seul mot au médecin et je peux me retrouver derrière les barreaux. J'ai le coeur qui bat vite et j'ai l'impression qu'il va exploser dans ma tête. Theodora répond et m'attrape la main au passage. Elle me sauve. Je ne sais pas si je dois sourire ou ne rien faire. Au moins lui dire merci. Ses ongles qui s'enfoncent dans ma chaire me font sursauter. “ ouais, vous devriez voir ce qu'elle me fait dans le dos. ” réponse aussi spontanée que le regard du médecin après celle de la blonde. Tout à coup, la machine s'emballe ce qui alerte les ambulanciers et nos mains se séparent. Le calme revient mais je peux voir dans son regard que s'en est pas fini pour moi. Elle m'a épargné maintenant, mais c'est pour mieux me détruire plus tard. Le reste du trajet, je ne dis plus un mot. Une fois à l'hôpital, on me fait patienter dans une salle d'attente le temps d'examiner la dudley. Voir si effectivement, elle a perdu le foetus, ou s'il y a un moyen de le sauver. J'attends le médecin et le moment est interminable. Je me sens pas trop à ma place, de rester ici, à l'attendre... je me sens concerné car je suis probablement le père comme elle dit vrai, mais c'est moi qui ai provoqué ce merdier. Je ferais mieux de me cacher très loin, un endroit où Pasquier ne pourra plus jamais me trouver.

@Gustin Mahoney Theodora se vengera, elle fera payer à Gustin de sa fausse couche, de l'avoir insulté de menteuse auprès des autres mais aussi de s'être épris d'une demoiselle telle qu'Orphéa. Là elle ne veut pas qu'il aille en prison car derrière les barreaux Theodora ne pourra pas élaborer sa vengeance. Blondie serre la main de Gustin, lui faisant comprendre qu'elle lui a sauvé la mise pour cette fois. Les médecins s'affolent tant elle est sur les nerfs, ils ont peur qu'elle meurt sur le brancard, mais elle est forte Pasquier et il lui faut plus que ça pour décider de quitter le monde des vivants. Une fois à l'hôpital Gustin reste dans la salle d'attente, les médecins font des prises de sangs à la française, tandis que la perfusion continue de calmer les douleurs de la belle. Cette dernière continue de souffrir en silence, et les médecins font leur possible pour sauver le foetus en usant de diverses outils. En vain... Theodora a perdu le bébé, les médecins le lui annoncent avec une mine triste. L'un d'eux se dirige vers Gustin, l'invitant à rejoindre la belle blonde dans la chambre et annonce. Je suppose que vous êtes concerné aussi. Je suis désolé Monsieur, nous n'avons rien pu faire. Mes condoléances. Même si ce n'était qu'un foetus de quelques mois à peine, la douleur est présente malgré tout, surtout pour Theodora qui a la tête tournée vers la vitre, les yeux remplis de larmes. Nous allons la garder en observation cette nuit, et elle retournera sur Boston dès demain. Blondie prend enfin la parole, et dit à l'égard du médecin sans même accorder un regard au Dudley. JMerci Docteur. Appelez ce numéro là, il viendra me chercher. tend le papier sur lequel le numéro de son chauffeur est inscrit, il saura quoi faire. Le médecin quitte les lieux et laisse les deux jeunes gens face à leurs démons. Tu peux partir aussi Gustin.

@Theodora Pasquier Coeur qui palpite d'angoisse, l'attente insoutenable. Theodora perdait tellement de sang. Et si il lui arrivait quelque chose, en plus du bébé ? Je me le pardonnerais jamais. J'ai déjà du mal à me le pardonner maintenant. Finalement, le personnel vient me voir et m'inviter à aller dans la chambre de Theodora. Le bébé n'a pas survécu. Je déglutis et hoche la tête doucement. Je ne sais juste pas quoi dire en fait. Je suis choqué, j'ai pas les mots. Choque d'apprendre qu'elle était enceinte et choqué de constater qu'elle ne l'est déjà plus. Theodora donne un numéro au médecin et il nous laisse tous les deux dans la chambre. Le silence s'installe jusqu'à ce que la française le rompt. Elle me demande de partir. Je bouge négativement la tête et m'approche d'elle. “ non, je te laisse pas. ” déterminé à rester ici. Et puis quoi encore ? J'ai fait tout ce chemin en ambulance pour au final l'abandonner ? Borné, je m'installe sur le canapé au fond de la pièce et soupire. Trop de questions se bousculent dans ma tête. J'ai envie de savoir des choses, et aussi, j'aimerais m'excuser. Mais c'est encore trop vif pour qu'elle puisse accepter mes excuses. Je me mords la joue et décide de parler. “ pourquoi tu ne me l'as pas dit ? ” sourcils froncés. C'est pas un reproche, j'essaye juste de comprendre. Je l'ai appris par ma petite-amie, soit la pire façon de l'apprendre.

@Gustin Mahoney Jamais les larmes ne coulent chez Theodora, jamais la douleur se lit sur son visage, jamais elle ne montre ses faiblesses. Mais il ne faut jamais dire jamais, et la situation dans laquelle elle se trouve l'oblige à pleurer, à ressentir la douleur de la perte de son bébé et par ricochet montrer sa faiblesse. Elle déteste Gustin. Entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas, mais en la brutalisant pour qu'elle perde son bébé, ce n'est plus un pas mais un fossé entre eux, pas prêt de se rétrécir tant qu'il sera en couple avec Sainte Nitouche. Theo ne veut plus lui parler, c'est au dessus de ses forces, alors elle lui demande de partir mais il ne veut pas, sûrement qu'il souhaite avoir des explications, mais elle n'a pas envie. À ton avis pourquoi ? dit-elle toujours les yeux fixés vers la fenêtre évitant de croiser le regard masculin, toujours impossible à affronter tant la douleur dans sa poitrine est présente. La Pasquier est seule, sa soeur est partie, c'était son pilier, comme si une partie d'elle, la meilleure partie, la plus douce partie était morte. Ta petite amie ne m'a pas laissé le temps de te le dire. Elle est venue pleurer dans tes bras comme une gamine de deux ans, tu l'as cru, tu m'as dénigré, et résultat j'ai fait une fausse couche. T'auras la mort d'un foetus sur la conscience tout le restant de ta vie. La mort de ton propre enfant. derniers mots qu'elle prononce en posant ses iris sur Gustin, il peut être triste des mots qu'il entend mais cela n'est rien comparé à la douleur qu'elle subit; Maintenant laisse moi, où j'appelle une infirmière pour qu'elle te mette dehors. Laisse moi pleurer en paix, laisse moi souffrir, laisse moi combattre mes démons.

@Theodora Pasquier J'ai beau avoir tellement de haine et l'adorer quand je suis ivre, actuellement, je suis perdu entre plusieurs sentiments. Celui de ne pas avoir pu la protéger, au contraire, de l'avoir mise en danger. Cette culpabilité qui s'appuie un peu plus sur mes épaules au fur et à mesure que je me rends compte de ce qu'il vient de se passer. J'ai envie de lui dire qu'elle l'a cherché. Elle a réveillé le démon en s'en prenant à ma petite-amie. A la fille que j'aime, à cette place qu'elle ne peut pas avoir car elle est déjà prise. Qu'on s'en prenne à moi, je m'en fiche, mais pas à elle. J'essaye de remettre la faute sur elle, du moins, une petite partie. Mais je n'y arrive pas. J'essaye de comprendre pourquoi elle ne m'a rien dit et Orphéa revient encore sur le tapis. Elle a que ce nom à la bouche. Ca en devient obsessionnel et ça fait presque peur. “ ne t'avise plus jamais de parler d'Orphéa. tu veux faire du mal ? très bien, je suis là. lâche-toi. mais ne t'approche pas d'elle. ” elle veut me faire peur en expliquant que je devrais vivre avec la mort sur la conscience. C'est vrai, mais je fais semblant pour ne pas lui donner ce qu'elle veut. “ t'as aucune preuve que c'est le mien. aucune. ” et je vais garder ça en tête. Laisser ce doute. Je ne veux pas savoir. J'arriverais sans doute mieux à vivre comme ça. A m'dire que ce n'était qu'un mensonge. Je me lève de la chaise, prends ma veste, l'observe quelques secondes, cherche les mots à dire dans ce genre de situation mais je tourne les talons et je m'en vais, laissant ce mystère derrière moi.