breakfast club. (oriana)

Aujourd'hui, c'est surprise. Pour résumé la situation, tu as appris que ta petite soeur allait au Spring Break alors que ni toi, ni Alizée n'étiez chauds pour la Nouvelle Orléans. Non pas que tu n'avais pas envie d'y aller, c'est juste que non seulement tu n'es plus étudiants mais qu'en plus de ça, t'avais Louise cette semaine. Mais voilà, t'as décidé de bousculer un petit peu tes plans. Les clients ne se précipitent plus comme avant derrière ta porte, beaucoup se sont remis des dégâts qu'ont pu être causé par la tempête. Tu as un peu moins de travail et au lieu de prendre de nouveaux patients tout de suite, tu décides de t'octroyer quelques jours de vacances bien mérités. Le premier soir, t'as vu Poppy parce que tu en avais envie et que tu n'as pas résisté à la tentation de plonger tes yeux dans son magnifique regard, d'apprendre à la connaître davantage et ce, bien que ce soit la petite soeur de ton meilleur ami. Ensuite, t'as vu Orphéa. Forcément, il fallait que tu t'assures que tout allait pour le mieux pour elle. Vous avez passé une bonne soirée, elle a picolé un peu et tu l'as ramené jusqu'à sa chambre d'hôtel. C'est dingue ce qu'elle ne tient pas l'alcool. Pas étonnant que tu ne veuilles pas la laisser sans surveillance. Il faut toujours assurer ses arrières pour être certain que rien ne lui arrive. T'arrêtes pas de penser au jour où tu vas devoir partir... C'est à dire pas plus tard que demain ! Et ça te rend dingue de savoir qu'elle va rester ici avec ses copines et son soit disant petit ami au lieu de rentrer avec son grand frère chéri. T'es pitoyable parfois. Sous prétexte que t'es un connard avec les filles, il faut que tout le monde le soit. Bref, tu passes par la boulangerie alors que le soleil est à peine levé. T'as réussi à avoir le numéro de chambre d'Oriana et t'as donc décidé de lui faire la surprise en espérant que de un, elle n'ait pas la gueule de bois et de deux, encore pire, qu'elle ne soit pas accompagnée. Alors oui, t'as pris une tonne de croissants, pains au chocolat et t'as demandé au serveur de l'hôtel de louer son chariot avec tout le nécessaire pour un petit déjeuner digne d'une suite royale mais, t'as aucune envie de partager ce moment avec un inconnu que tu vas dévisager de haut en bas pendant des heures en lui posant des questions chelou pour le faire fuir. Bref, tout ça pour dire : tu arrives devant sa chambre et cries : Room service ! En espérant aussi qu'elle n'ait pas déserté ! @Oriana Versace

Les idées noires. Des pensées qui s'infiltrent dans l'esprit pour mieux tourmenter la mémoire et la ronger jusqu'à ce qu'il n'en reste plus grand chose – pour ne pas dire plus rien. Trois petites mots à l'opposé de la traditionnelle formulé amourée qui sans le vouloir te ramène à ton cours d'histoire de l'art, mais surtout au dernier message que tu as envoyé à ton paternel afin de le revoir pour mettre et jouer carte sur table. Pas moyen cette fois qu'il joue sur avec l'avenir de ton frère aîné. Sa réponse c'était faite diplomate avec ce ressenti de réserve qu'il émet toujours parce qu'il ne sait pas sur quel pied danser alors que toi, tu ne le peux plus tout simplement. Danser, un verbe à la parenthèse fermée depuis cinq années déjà et même si le cœur est encore lourd, tu avances avec plus d'aplomb qu'autrefois. La veille au soir, c'est avec ta bande de camarades que tu l'as passé, une nuitée devant un feu de camp, la douceur des étoiles et la légèreté partagée de l'amitié. Si certains des gars étaient portés sur les lierres, tu t'es contenté de te soûler au sucre de la limonade ni plus ni moins. L'alcool et toi n'ayant jamais fait bon ménage. Assise sur l'un des fauteuils en osier du petit balcon de ta chambre d’hôtel et à la lueur des premiers rayons de soleil de la Nouvelle-Orléans, un stylo à bille à la main, tu dessines le croquis de la petite cathédrale en contre bas de la ville qui domaine le paysage. Une esquisse dont tu suspends la finition lorsque tu entends la porte de ta chambre d’hôtel qui s'ouvre alors que l'on t'annonce un room service. Tu fronces les sourcils, après tout tu n'avais rien commandé ! Tu te lèves en délaissant ton dessin sur le siège avant de rentrer à l'intérieur de la grande chambre où tu découvres Elias poussant un chariot emplit de bonnes choses manger. Ton estomac est au rendez vous puis qu'il gargouille fortement et tu souris avant de venir déposer une bise sur la joue de ton meilleur ami. « On dirait que tu tombes à pic ! ». un rire vient naître sur tes lèvres alors que tu poursuis. « comment tu as su que c'était ma chambre au fait ?! En tout cas je suis super contente de te voir ». une intonation sincère à l'image de votre amitié d'ailleurs.
@Elias Wertheimer

Un simple week-end pour t'assurer que tout va bien pour ta soeur, pour ta meilleure amie et puis... Ouais bon, aussi pour une fille ! Qu'est-ce que tu ferais pas une meuf sérieux ? Quitter Boston pour partir trois jours et trois jours seulement pour la Nouvelle Orléans. T'as laissé Louise à sa mère et t'en profites. Tu tentes de ne plus être un papa cette fois-ci mais bel et bien, un jeune homme célibataire qui se doit de profiter de la vie avant de se caser et de fonder une famille... Ouais, on ne peut pas vraiment dire que tu as fait les choses dans ce sens ! A trop profité justement, t'en as mise une en cloque... Et pas que d'ailleurs mais ça, tu refuses d'en parler à qui que ce soit. Tu préfères l'oublier, l'enterrer dans un coin de ta tête pour te concentrer sur le moment présent. Maintenant que tu as Louise, tu ne peux pas te permettre de faire n'importe quoi. T'as promis à sa mère qu'elle serait ta priorité. Tu veux son bonheur, tu veux lui assurer un bel avenir. T'as pas besoin de foutre le bordel dans sa vie d'enfant en faisant rentrer x filles. Donc tu la préserves Louise, tu la présentes à personne ou peu. Oriana en fait partie, évidemment et c'est d'ailleurs à elle que tu rends visite ce matin de bon heure, accompagné d'un petit déjeuner de reine. Ouf, elle t'accueille le sourire aux lèvres. J'ai le don d'arriver au bon moment en effet ! Tu jettes un coup d'oeil par dessus son épaule, juste au cas où. Elle semble seule, heureusement pour toi. Tu déposes tes lèvres contre sa joue avant de lui adresser un clin d'oeil. J'ai mes sources ! T'es doué pour obtenir les informations que tu souhaites. En réalité, t'as juste gentiment demandé à la réception. La meuf a gloussé, t'a demandé ton numéro de manière maladroite et sur le ton de la plaisanterie. Tu lui as quand même laissé, juste au cas où t'aurais besoin d'un nouveau service. Comment tu vas ? J'avais peur d'arriver un peu trop tôt et de tomber sur quelque chose que je n'aurais pas voulu voir... Tu grimaces. T'as pas spécialement envie de savoir ce que fait ta meilleure amie quand tu as le dos tourné. A tes yeux, c'est encore un bébé et au même titre que tes soeurs, t'as tendance à la surprotéger. Tu sais que ça en deviendrait presque maladif, notamment avec Orphéa donc, plus le temps passe et plus tu tentes de te calmer, d'être plus laxiste. @Oriana Versace

La nuit a été longue – ou si courte – car pour être honnête, tu ne fais que te perdre dans les méandres des esquisses que tu dessines les unes derrières les autres tel un automate qui craint de ne pas conserver sa faculté d'artiste. Non, c'est tout simplement ainsi lorsque tu es en pleine période de réflexion et de doute mais cela tu ne le laisses aucunement entrevoir. Inquiété ton entourage est un fait que tu refuses de leur imposer. Alors lorsque l'entrée impromptue de ton meilleur ami te surprend, tu ne peux t'empêcher de songer que l’aîné des Wertheimer arrive toujours au bon moment. Et le chariot qu'il pousse jusqu'au centre de la chambre est orné de bonnes choses à manger. Tu es gourmande, tu le revendiques car sinon ce n'est pas une vie que de se priver. Tu hoches lentement la tête lorsque tu comprends qu'il observe autour de lui pour savoir si tu es seule. Tu esquisses un rire un brin moqueur avant de secouer la tête. « Je suis toute seule au cas où tu te poserais la question. ». L'amour est un sentiment que sur lequel tu ne joues jamais en demi teinte, tu es toujours entière et c'est sans doute pour cela que tes relations de cœur sont toujours courtes. Disons simplement que les relations sont placés au second plan et que tu privilégies davantage les amitiés ? « Tes sources, ouais j'imagine cela d'ici ... ». Aucun sous-entendu d'opinion résonne dans ton intonation de voix, c'est juste que tu sais qu'Elias est un gars qui plaît à la gent féminine, il n'y a pas à redire la dessus. Tu entends la dernière réplique de ton meilleure ami toujours le sourire naissant à la commissure de tes lippes tout en avançant en direction du chariot de nourriture. Tes prunelles balayent d'un mouvement circulaire l'ensemble des gourmandises puis tu finis par jeter ton dévolu sur un croissant. Une fois en main, tu le laisses tomber silencieusement sur l'un des fauteuils confortable de la pièce. « Ah non, rassure toi, ça ne risque pas d'arriver Eli … Sinon, disons que ça peut aller ... ». Tu coupes un morceau de croissant avant de le porter à tes lèvres, de le déguster lentement. Tu es un peu évasive dans ta réponse mais c'est un bout de la vérité, il faut que tout aille bien. « et toi ? Tu as pu souffler un peu depuis que tu es arrivé à la Nouvelle-Orléans ? ». Après tout Elias avait fait d'importants effort depuis quelques années et la naissance de Louise y avait contribuer. Il était un super papa, un frère sur qui on peut compter et un meilleur ami comme on en trouvait peu.
@Elias Wertheimer

T'es tellement content de retrouver Oriana. tu embrasses sa joue, tu la sers dans tes bras. Tu finis tout de même par jeter un coup par dessus son épaule, juste pour t'assurer qu'il n'y a personne. T'as pas spécialement envie de partager ta meilleure amie avec un parfait inconnu venu s'immiscer dans sa vie ou même dans son lit, l'espace d'une nuit ou de quelques heures. Elle le remarque rapidement et estompe tes doutes alors que tu baisses la tête pour lui sourire. Ravi de t'avoir rien que pour moi ! Tu lui adresses un clin d'oeil avant de répondre à ses questions. Obtenir le numéro de sa chambre n'a pas été bien compliqué. Tu as échappé ton numéro de téléphone contre un numéro de chambre. Il ne faut pas grand chose à certaines ! De toute façon, je ne reste pas assez longtemps pour qu'il se passe quoique ce soit ! Et surtout, tu es devenu un mec bien depuis que tu as Louise. Louise, ton ex, ta famille tout simplement et ça, personne ne pourra jamais te le retirer, pas même une belle demoiselle. T'as fini par comprendre que tu ne pouvais pas vivre de relations d'un jour ou d'histoires de tromperie et pour cause, tu vieillis et tu as un enfant ! bref, tu vas t'installer dans un fauteuil, attrapant un croissant au passage. Tu sais que si tu le voulais, tu pourrais avoir tous les mecs à tes pieds ? Avec son joli petit minois. Mais t'es bien content qu'elle se tienne à carreaux, t'as déjà tes soeurs à gérer. C'est un petit oui ça. Tu veux en parler ? T'as envie de tout savoir. T'as envie d'être présent pour elle et lui remonter le moral. Mais pour ça, faudrait-il encore savoir de quoi il s'agit. Ouais, c'est sympa ici. Le whisky est bon ! Les filles sont belles mais ça, tu préfères le garder pour toi. De toute façon, t'as pas eu le temps de faire connaissances avec de nouvelles personnes, trop occupé à rester hanté par ta vie et ton passé. @Oriana Versace

Un énième sourire vient naître à la commissure de tes lippes lorsque tu le vois regarder une dernière fois derrière toi afin de s'assurer que tu es bien seule. Tu secoues la tête pour dissiper ta moquerie bon enfant avant de la rassurer sur le fait que tu étais bien en solitaire dans la chambre. D'autant plus que c'était loin d'être ton genre. Tu sais que la réplique du jeune homme est porteuse d'un sens, celle où il est devenu ce mec d'honneur tant pour sa petite fille que pour l'ensemble de ses proches. Ce changement tu en as été témoin à de nombreuses reprises bien que quoi qu'il puisse faire tu le soutiendras toujours. Prenant plaisir à manger ce morceau de viennoiserie, tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel tout en lui répondant d'un bref signe négatif de la tête en guise de première réponse. Les histoires de cœur sans lendemain ? Une vision des choses que tu pouvais entendre mais ce n'est pas pour autant que tu parviendrais à te comporter un jour comme cela. Tu étais trop entière et sérieuse concernant le sentiment de cœur pour t'y laisser prendre. A dire vrai, tu as conscience que c'est un frein pour certains hommes, pour autant l'engagement n'est pas au goût du jour. Tu te dis que tu es encore jeune, tu as le temps devant toi. « C'est pas mon but et encore moins mon genre … et pour être honnête avec toi, c'est le cadet de mes soucis parce que je ne cherche pas à me caser. ». Ton intonation de voix est tempérée mais surtout empreinte de vérité. « Peut être que ça arrivera – ou pas. ». Tu hausses les épaules non sans entendre qu'il a remarqué le manque de motivation dans ta réponse de comment tu te portais. Difficile de cacher quoi que ce soit à l’aîné des Wertheimer. Un silence de quelques secondes s'installe avant que tu ne poursuives. « J'ai une histoire de famille a réglé et je ne sais pas comment ça va se passer ... ». C'est vrai, tu ne savais comment ton paternel allait réagir et quel subterfuge il allait user pour avoir gain de cause car le patriarche Versace ne faisait jamais rien sans rien. Pour autant, tu irais jusqu'au bout tu le devais bien à ton frangin. Les derniers propos de Elias t'arrache un rictus amusé que tu ne peux réprimé quand bien même tu es heureuse qu'il ait pu souffler un peu lors de ce voyage. « Je te demande si tu profites et tu me sors le whisky ? ». Tu rigoles encore une fraction de secondes tout en sachant combien cela n'est pas simple pour ton meilleur ami. « Tu mérites le meilleur Elias, j'espère que tu en as conscience. ».
@Elias Wertheimer

Oriana est parfaite à tes yeux. C'est une jeune femme belle, intelligente, souriante, attentionnée, à l'écoute... Bref, tu pourrais passer la journée entière à lui trouver des qualités que ça ne suffirait pas. Son seul défaut, c'est qu'elle manque cruellement de confiance en elle. Elle est toute timide, toute discrète et ce n'est pas pour te déplaire. Au moins, elle ne te donne pas du fil à retordre. Tu n'as pas d'hommes à mettre en garde ni de portraits à refaire. Non avec Oriana, t'as toujours le smile, t'es toujours détendu. Mais tu sais qu'un jour, il faudra que tu lâches prise, que tu la laisses voler de ses propres ailes. T'es rassuré de savoir que ce n'est pas aujourd'hui. Le Spring Break est un bon moyen de faire des rencontres mais les motivations des mecs, on ne peut pas dire que ce soit les meilleures du monde. Vous vous installez pour manger et pour discuter par la même occasion. Tu prends un croissant que tu te mets à mastiquer tout en lui expliquant qu'elle pourrait avoir n'importe quel homme et qu'elle a également le droit d'en profiter si elle le désire. Elle te rassure à nouveau et un sourire se dessine sur ton visage. Je suis vraiment trop fier de toi, j'espère que t'en as conscience ! Parfois, tu parles vraiment comme un daron ! Mais tu vois que ce n'est pas tout et tu fronces les sourcils, la questionnant du regard pour en savoir davantage sur ses doutes et ses inquiétudes. Elle finit par évoquer sa famille et tu secoues la tête machinalement. Ce n'est pas toujours facile de faire partie d'une famille. Parfois, on se dit que seul, on se porterait peut-être mieux. Heureusement que parfois, ces derniers arrivent à être des soutiens plutôt que des boulets qu'on traine difficilement. Avec ton père je présume ? Cette fois-ci, tu jettes ton dépourvu sur un pain au chocolat. Tu croques dedans mais tu t'arrêtes de mâcher quand la jolie petite brune rigole de ta réponse. Elle ne parlait pas du Spring Break mais bel et bien de ton activité sexuelle. Tu avales, haussant les épaules. J'ai revu mon ex. Elle a vomi sur mes chaussures. J'ai du les jeter. Voilà ce que je mérite Ori. Tu lui adresses un clin d'oeil avant de terminer ton deuxième encas de la journée. @Oriana Versace

Étant la seule touche féminine de ta fratrie, tu avais appris à grandit au sein d'une sphère purement masculine et les éclats de protection qui accompagnent le caractère de tes frères. Ces derniers étaient tous les trois différents mais s'il y a bien une chose sur laquelle ils feront toujours front commun : c'est bien celui de te savoir protéger et épanouie. Une vérité qui se traduit également dans ton amitié avec Elias où le caractère fraternel n'est jamais très lointain de l'amitié. A son exclamation soudaine sur la fierté qu'il éprouve  à ton égard, tu ne peux t'empêcher de rigoler tout en secouant la tête, profitant pour déguster un énième morceaux de croisant. « Fière, pourquoi ? Tu sais c'est dans ma nature d'être comme ça ». Tu esquisses un énième sourire tout le considérant avec attention avant que le jeune homme n'évoque l'identité de ton géniteur, tu peinais à le nommer autrement. Il se comportait comme un véritable étranger de coutume mais amplifié depuis le décès de ta mère voilà bientôt six années. « Mh ... ». Commences-tu tout en hochant à nouveau la tête. Puis tu te lèves en direction du plateau  orné de bonne nourriture et tu serres de verres de jus d'orange pressé. Tu en tends un à ton meilleur ami avant de prendre le tien et d'en boire une gorgée. « Mon frère a payé le prix fort pour un marché avec mon père qui garantissait qu'il me laissait tranquille … Autant te dire que je me sens coupable de la situation dans laquelle Roméo se trouve. Je vais donc voir mon père pour régler ça une bonne fois pour toute, en espérant ne pas éveiller les soupçons de mon frangin. ». Ton intonation est un brin miné car tu sais de quoi votre figure paternelle est capable, la preuve étant le mariage forcé de ton frère sous deux ans en échange qu'il te lâche les baskets. Tu finis par jeter ton dévolu sur un muffin aux myrtilles avant de t'asseoir en tailleur sur le fauteuil. Tu finis par demander à ton comparse s'il profite réellement de ce voyage qui a pour but d'occulter un peu la réalité du quotidien – même si toi, tu peines à le faire, au moins tu es honnête avec toi-même. « Ton ex ? ». Une interrogation qui exprimait le fait que tu sois un peu perdu car ton meilleur ami à eue cette facette don juan de la gent féminine. « Okay, et pourquoi ça serait tout ce que tu mérites ? Parce qu'une de tes anciennes relations t'a vomi sur des chaussures ? Mh, non c'est pas une fatalité et encore moins la réalité. ». C'est vrai qu'il fut un temps où Elias c'était montré insouciant, irresponsable mais il a – et avait – toujours un bon malgré tout. « Et alors, tu l'as revue et ? ».
@Elias Wertheimer

Tu ne peux pas t'empêcher de dire à Oriana que tu es fier d'elle. Elle trouve ça drôle parce que c'est son caractère, c'est sa personnalité donc tu n'as pas à être fier à ses yeux. Elle ne fait rien d'exceptionnel, elle est juste... elle ! Mais justement, tu trouves ça, génial et tu pars du principe qu'il ne faut pas juste soulever les points négatifs. Et bah j'adore ta nature ! Que tu lui précises en secouant la tête d'un air incrédule, comme si c'était étonnant. Elle te parle ensuite de ses problèmes, de ses tracas. Tu vois bien que quelque chose la perturbe et elle finit par confirmer qu'il s'agit de son père. Elle ne t'en dit pas plus. Secrète la petite ! Alors, tu la questionnes du regard, tu écarquilles encore plus les yeux, tu hausses les sourcils. Elle te sert un jus que tu acceptes volontiers et finalement, elle poursuit. Qu'il te laisse tranquille ? Par rapport à quoi ? Et surtout, qu'est-ce que lui a promis Roméo en échange ? Tu ne comprends pas toujours le fonctionnement de sa famille. Les Wertheimer, vous avez également de l'argent, un empire à perpétuer et pourtant, tu n'as jamais subi autant de pression de la part de tes parents, ni toi ni tes soeurs. Ils ont toujours été très aimants, compréhensifs. ils vous encouragent à poursuivre vos rêves, les voies qui vous correspondent. Tu serais surement comme Roméo à sa place, à vouloir préserver tes frangines. Parce que tu le fais déjà, tu les places toujours en premières. Tu en fais trop et elles finissent toujours par te le reprocher d'une certaine façon et, ce n'est pas la seule chose que l'on a à te reprocher. Si quelqu'un a quelque chose à te reprocher, c'est Siloé. Ton ex du moins, l'ex en question. Tu ne parles jamais d'elle. Tu ne parles jamais de tes ex parce que hormis Edie, on ne peut pas vraiment dire que tu en as. Sauf elle, celle d'une vie d'avant, d'une vie dont tu as envie de tout oublié. Tu secoues la tête sans en dire plus mais, ta meilleure amie poursuit à son tour. Si seulement c'était juste une histoire de vomi. J'ai pas toujours été quelqu'un de bien Ori... Je veux dire... Vraiment ! J'ai déconné et si je t'en parlais, tu me détesterais. Tu ne me voudrais plus dans ta vie. Ça serait compréhensif. Je veux pas que tu me vois comme le monstre que j'ai pu être dans le passé. Tu en fais des conneries. Tu sais que tu es loin d'être parfait. Mais avec Siloé, c'est une autre histoire. C'est un degré au dessus et tu préfères oublier. Tu sais qu'elle ne te pardonnera jamais. Tu as tenté, de lui donner des explications mais, ça n'a rien changé à ta culpabilité. Elle est toujours présente et même de plus en plus intense. @Oriana Versace

Le souvenir de ta rencontre avec le fils Wertheimer était loin d'un ciel ensoleillé, il avait débuté même sur la houle d'une vague glissante. Pour autant, comme il venait de le souligner à l'instant même ta nature profonde se répercute au quotidien dans chacune de tes paroles, chacun de tes actes. Votre amitié était né de vos divergences et la preuve actuelle étant que cela en valait véritablement le coup. Tu secoues la tête de droite à gauche sans dissimuler l'air amusé qui fait briller ton visage de poupée. Tu te lances ensuite dans une explication vague qui fait tanguer l'équilibre de tes pensées et dont ton géniteur est à l'origine. Bien évidement, le flot de questions s'échappe entre les lippes de ton meilleur ami qui tente de mieux comprendre la situation. Il faut dire qu'autrefois, l'entente soudée et cordiale était de mise du vivant de votre mère mais depuis son décès voilà bientôt six années, tout à changé – en pire. « Mon père a besoin d'avoir un ascendant sur chacun de ses enfants, mes frères y ont échappés maintenant c'est mon tour. ». Ton intonation est un brin lointaine car tu te remémores toute cette période où il ne cessait de te « harceler » au téléphone, par mail … quand bien même le verbe ne te paraît guère propice. « En résumé, il voulait que je rentre en Italie de mon plein gré sinon il ne m'aidait plus financièrement. Alors j'ai tenté de masqué cela à Roméo, j'ai cumulé des heures de boulot pour mettre de l'argent de coté, j'ai essayé de gérer cette affaire mais … mon frère me connaît assez pour me déchiffrer. Il a compris, j'ai dû tout lui raconter. Entre temps il est parti un week end avec sa petite amie en Italie et là il a négocié ma liberté … ». Raconter comme cela te hérisse quelque peu et te paraît insensé pourtant c’est bien ainsi que se comporte le patriarche Versace. Un homme malheureux qui avait besoin de voir son entourage  s'animer dans le malheur, la contrainte. Tu croques un morceau de ton muffin à la myrtille avant de hausser les épaules avant de poursuivre. « Rom' a du signer un partenariat d'une entreprise et un mariage arrangé s'il ne se mariait pas d'ici deux années. ». Cette dernière phrase se fraie un chemin dure entre tes dents laissant une teinte quelque rancunière. Tu te souviens encore de l'état de Eva lorsqu'elle a confirmé ce que tu songeais déjà. Parler de la situation t'a quelque peu coupé l’appétit et tu poses le restant de gâteau sur la petite table en face de toi. Puis le timbre de ton camarade s'obscurcit dans les méandres d'un passé où tu n'as vu que peu de facette de sa personnalité. Tu entends l'écho d'une réalité à laquelle il fait face mais qui l'a poussé à changer. « Okay, et alors ? Cela ne change pas le fait que tu es un homme de bien Wertheimer car peux de personne on ce courage et cette volonté d'aller de l'avant, de tourner une page. Peut être que je serais surpris par l'autre « toi » comme tu dis mais je serais toujours là à t'écouter parce que tu es mon meilleur ami mais surtout une personne en qui j'ai confiance. ». Ta voix est aussi solaire que sérieuse dans sa résolution, dans sa conviction. « Crois moi sur un point Eli, tu peux être qui te veux, me décrire celui que tu veux, tu feras toujours parti de ma vie. ». Une vérité sincère que tu continueras de lui dire encore et encore même s'il ne veut pas l'entendre.
@Elias Wertheimer