(hot) - i don't care of what you think... well, that's not completly true ⊹ alexis&alexander

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even if we live together, you don't have to criticize every girl who walked out of my room

Je suis un incorrigible séducteur. A chaque fois que je sors, c’est-à-dire tous les soirs, j’étais dans l’obligation de ramener une fille à l’appartement. Après tout, j’aimais dormir en compagnie d’une jolie étudiante bien foutue. Qu’importe si elle était de mon délire alcool drogue et tout ce qui va avec, du moment qu’elle veut passer une nuit avec moi, ça m’allait. Bien sûr, je n’allais pas jusqu’au point de ramener des thons, oh non. Je gardais quand même une échelle de critère lors de mes soirées et certaines, bien que tentées de vouloir passer la nuit avec moi, n’étaient pas bien placées dans l’échelle et bye bye. Du coup, hier soir n’échappait pas à la règle et j’ai passé la nuit en très bonne compagnie. Seulement, le matin était déjà arrivé et les cours allaient reprendre plus tard et… elle décida de me quitter. J’étais encore dans le lit quand elle se rhabilla. Un dernier baiser pour la route et elle s’en alla de ma chambre, puis très vite de l’appartement. Je m’étirais et je décidais de sortir du lit pour prendre le petit déjeuner. Vêtu d’un boxer et d’un t-shirt, je me dirigeais vers la cuisine où je trouvais ma coloc de choc. Tiens, t’es déjà debout toi.. ? Je me dirigeais immédiatement vers la cafetière pour prendre du café. Ça m’arrangeait qu’elle soit déjà debout, elle a pu faire tourner le café comme ça. Une tasse servie, je m’installais en face d’elle, faisant l’idiot avec mes yeux, comme toujours.

J'ai dormi comme un petit bébé et comme à mon habitude chaque matin je me prends l'envie d'une petite séance de yoga devant une série télévisée. Allumant le poste je venais donc faire un peu de relaxation et c'est lorsque j'entendis une porte s'ouvrir que je m'arretais et vu l'heure. Je soupirais, je devais aller en cours aujourd'hui et j'avais une vrai flemme. Mon cher colocataire est encore rentré tard hier soir et je n'ose même pas imaginer la tête de cette fille qui va sortir dans moins de, quatre, trois, deux, un, bingo une toxico ! Je soupirais, il me fatigue avec ces filles. Alors que je venais rejoindre la cuisine je pris un bol pour me prendre un chocolat chaud. Mon colocataire adoré ce pointa alors. Tiens, t’es déjà debout toi.. ? Je me tournais vers lui et ajouta. Bah oui car je sais pas si tu sais mais y'a cours aujourd'hui ! Je le regardais alors avant de prendre des pancakes et de venir m'en préparer un. T'as encore sauté une toxico, super ! J'étais surtout exaspéré de le voir là dedans mais j'arrive pas à lui faire comprendre que je veux simplement qu'il sorte de cette merde. C'est le seul vert que j'aime et je vénère bordel, il devrait m'écouter non ?

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J’avais un certain type de filles et il fallait que ça soit des toxicos. Ok, et alors ? Du moment que je m’en tapais une, c’était le principal. Alexis n’avait pas l’air de le comprendre puisque tous les matins où une fille sortait de ma chambre et qu’elle la voyait, elle m’envoyait certains messages. J’avais bien assimilé qu’elle n’aimait pas ça, mais j’en avais rien à faire. C’était ma vie non ? Enfin, alors que j’entrais dans la cuisine, je la voyais et j’étais étonné de la voir déjà debout. Bah oui car je sais pas si tu sais mais y'a cours aujourd'hui ! Je me mis à sourire alors que j’étais déjà en train de me servir un café. J’étais un accro de la caféine et impossible de démarrer une journée sans mes deux tasses requises. Malheureusement, je le sais… Je n’étais pas fan des cours mais je devais y aller, ne serait-ce que pour faire acte de présence. Je m’installais avec ma tasse alors qu’elle s’occupait de se préparer un pancake. T'as encore sauté une toxico, super ! Je soupirais avant de boire une gorgée de mon breuvage noir. Je reposais la tasse devant moi et je la regardais. Ça t’va pas de faire la jalouse tu sais. Je me mis à rire. Sérieusement, j’avais tendance à croire qu’elle était jalouse de ces filles.

J'ai parfois tendance à croire qu'il fait tout pour m'agacer dés le matin, au final mes séances de yoga me sont bel et bien nécessaire même si au fond je me demande pourquoi je tiens tant à le rendre moins accro à ses drogues hein ? Certes je tiens à lui mais on sort pas ensemble que je sache ? Je soupirais en l'écoutant. Malheureusement, je le sais…Tu parles oui. Je ne comprends pas son comportement et cette envie continuelle de ce faire du mal avec ses saloperies, j'y ai jamais touché car pour moi ce n'est en rien une façon de fonctionner. Alors que je posais la cuillière de confiture avec lequel je venais de tartiner mon pancakes celui ci soupirait à ma remarque, et bah quoi il souhaite peut être que je lui demande si elle est bonne aussi ? Ça t’va pas de faire la jalouse tu sais. Je venais rire avec ironie et le fusillais du regard. Tu crois vraiment que je vais être jalouse d'une meuf comme elle ? Elle a rien qui m'égalise, pas même la classe que la beauté. Jamais je serais jalouse de ce genre de meuf. Il m'avait contrarié, il sait à quel point je déteste lorsqu'il me dit ça. Je soupirais et croqua dans mon pancakes. Après avoir avaler ma bouchée j'ajoutais. Et tu sais très bien que si je te dis ça c'est pour toi. Tu mérites mieux que ses pauvres filles. Je soupirais agacée.

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Je n’étais pas fan des cours, tout le monde le savait. Mais j’y allais parce que c’était important. J’avais promis à mes parents de faire des efforts. Après tout, c’était grâce à eux que j’étais là. S’ils ne m’avaient pas accepté dans leur famille, je n’aurai pas pu être ici, à Harvard, et du coup je leur devais ma place ici. Enfin, je soupirais en disant que je savais qu’on avait cours aujourd’hui, malheureusement. Et forcément, elle enchainait avec ma conquête du soir. Elle avait pris l’habitude de faire ça quand elle voyait la fille partir et ça m’énervait un peu. C’était mon délire, pas le sien. Tu crois vraiment que je vais être jalouse d'une meuf comme elle ? Elle a rien qui m'égalise, pas même la classe que la beauté. Jamais je serais jalouse de ce genre de meuf. Je me mis à rire avant de reprendre une gorgée de café. Elle était contrariée, ça se voyait, et ça me faisait juste rire. Parce que nous n’avons pas les mêmes valeurs ! J’imitais le ton bourgeois avant de me remettre à rire. C’était marrant les matins comme ça, vraiment. Et tu sais très bien que si je te dis ça c'est pour toi. Tu mérites mieux que ses pauvres filles. Je soupirais, continuant de boire mon café. Pourquoi tout le monde dit ça ? Enfin, tout le monde… Alexis ne cessait de le dire et ça m’saoulait. Qu’est-c’que t’en sais que je mérite mieux ? Je cessais de rire, parce que là c’était plus vraiment marrant.

Quand vous touchez à la drogue elle ne vous lâche plus. Le soucis c'est que quoi que je tente de faire il est jamais d'accord et j'ai l'impression que plus j'avance dans le temps et plus son état empire. Cette maison est un danger public, comment fait-il pour rester là bas ? Parce que nous n’avons pas les mêmes valeurs ! Il riait et je n'aimais pas ça. Je venais lui donner une légère tape derrière la tête et grognais, il m'agace vraiment et cette situation ne me fait vraiment pas rire. Qu’est-c’que t’en sais que je mérite mieux ? Je le fixais longuement et soupirais, il ne voit donc pas le bon en lui Il pense vraiment faire parti des pauvres gens de cette confréries ? Vraiment ? Je le sais parce que je te connais Alex, t'es pas comme eux, t'es pas un naze ! Réveille toi avant qu'il soit trop tard. Je t'aime Alex, mais un jour tu me perdras si tu continues à être ainsi. J'étais sincère, il le sait, je l'aime mais là ça devient de plus en plus insupportable. Voir toutes ses paumés chez moi me fou vraiment hors de moi et non je suis pas jalouse, je tiens à lui et je sais qu'un jour il finira par être blessé et ce jour là j'explose la personne qui lui fera du mal.

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Le matin, j’étais un peu comme un abruti qui avait besoin de remettre son cerveau en place pour être de nouveau normal. Le truc, c’est qu’Alexis pouvait aider ou pas du tout. Dans le cas actuel, j’ai eu l’impression qu’elle aidait en critiquant les filles qui sortaient de ma chambre en se comparant et en disant que les filles n’avaient rien pour l’égaliser. Enfin, c’était cool au début mais finalement, elle parlait de ce que je mérite et ça, c’était pas le bon sujet. Je le sais parce que je te connais Alex, t'es pas comme eux, t'es pas un naze ! Réveille toi avant qu'il soit trop tard. Je t'aime Alex, mais un jour tu me perdras si tu continues à être ainsi. Je buvais la fin de ma tasse et je me levais. Ça y est, elle avait réussi à me mettre de mauvaise humeur. Mais j’suis comme eux ! Ça fait des années que je suis comme ça, des années ! Je suis même né accro donc arrête de me dire que je suis pas comme eux. Si vraiment t’en as marre, vire moi d’chez toi. J’étais pas du genre à aimer la critique sur moi. Autant les filles, ça m’amusait… mais dire tout ça, non, j’acceptais pas. Je l’adorais, vraiment. Je crois même qu’elle passe à égalité face aux Mathers mais elle m’énervait quand elle réagissait comme ça.

Il comprends rien, du moins, il veut pas comprendre. Pourquoi il essaye pas de ce mettre deux secondes à ma place ? Il sait que je me suis attaché à lui et il ce montre très égoiste ce qui ne me plait pas. Je comprends pas ce qui peut trouver d'intéressant chez les Verts, ce sont de pauvres gens paumés, il est pas comme ça même s'il a toujours été ainsi, pour moi il est capable de changer. Mais j’suis comme eux ! Ça fait des années que je suis comme ça, des années ! Je suis même né accro donc arrête de me dire que je suis pas comme eux. Si vraiment t’en as marre, vire moi d’chez toi. Je le regardais alors furieuse. Il croit vraiment que j'oserais le viré de chez moi ? J'en serais incapable, il le sait bien et ses paroles sont pour moi une preuve qu'il ce conforte simplement dans cette objectif. Je grognais intérieurement et me leva alors. Tu sais quoi ? Tu me fais chier Alex ! T'auras qu'à ranger la table, tu m'as coupé l'appétit. Je venais quitter la table et rejoindre ma chambre, il m'énerve, il essaye pas de comprendre ma démarche, il pige rien. Les mecs sont bien que des gros égoistes! Je prenais sur moi mais au fond j'ai beau me montrer forte je suis sensible et j'avais envie de pleurer mais me l'interdit.

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J’étais peut-être trop buté pour avoir une autre vision de la vie, mais Alexis ne m’aidait pas. Elle supposait que je pouvais mériter mieux, que je pouvais avoir d’autre vocation que les Mathers. Ok, elle avait peut-être raison mais je ne voulais pas. Les Mathers étaient ma famille, on était soudés et je me sentais bien avec eux. Elle m’avait énervé et j’avais fini par dire que si elle en avait mal, elle n’avait qu’à me virer de chez elle. Forcément, ça ne lui a pas plu. Elle se levait, énervée. Tu sais quoi ? Tu me fais chier Alex ! T'auras qu'à ranger la table, tu m'as coupé l'appétit. Je soupirais alors qu’elle se dirigeait vers sa chambre et restait dedans. Ok, soit je restais installé à ne rien faire, laissant le bordel, soit j’allais la voir, laissant également le bordel. J’optais pour la deuxième solution. De toute façon, elle savait que j’en avais rien à faire du ménage. Je me levais et j’allais devant sa chambre, restant à l’entrée. Qu’est-c’que tu veux de moi ? J’avais l’impression qu’elle voulait me changer… elle avait réussi sur certains points mais elle pouvait pas espérer me changer entièrement.

J'étais en pétard, je venais de passer le pire des petits-déjeuners. Sans déconner il essaye même pas de ce mettre à ma place, j'arrive pas à croire qu'il pense que je pourrais le virer de chez moi, de chez nous. Mes paroles n'ont aucun impact pour lui ? Je venais faire les 100 pas dans ma chambre mais m'arrêtait net devant sa présence auprès de l'entrée de celle ci. Qu’est-c’que tu veux de moi ? Je le regardais alors, croisant mes bras et soupirant. Le fixant alors j'ajouter. Rien ! Rien Alex, quoi que je te dise de toute façon tu comprends rien, tu veux pas comprendre ! Le soucis actuel c'est qui ne comprend pas que j'ai peur pour lui. Je veux pas le perdre mais ça il veut pas le comprendre. M'installant sur le bord de mon lit je soufflais.