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(becca&em) fort minables formidables.

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FORT MINABLES FORMIDABLES.
@G. Emerson York
Emerson ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire concernant son anniversaire. Un léger sourire s’installa sur mon visage lorsqu’il accepta cependant un cupcake. Mais ce n’était pas assez pour moi. Alors, tout en fronçant les sourcils, me perdant dans le paysage que nous offrait les fenêtres de son bureau je me mis à réfléchir. Qu’est-ce que je pouvais bien mettre en place afin que nous soyons tous les deux contents ? “Et si je t’attribuais un jour quelconque ? Que l’on fêterait en ton honneur ?” Il m’avait semblé que le problème était particulièrement le jour de son anniversaire. C’est pourquoi je lui proposais de faire quelque chose lors d’un jour totalement aléatoire. Parce que oui, il semblait vouloir rester sur ses positions, mais moi aussi. Et un simple cupcake en son honneur ne me suffisait pas. Je voulais réellement lui consacrer une journée entière. Je plongeais mon regard dans le sien, et fit une petite moue. “Dis ouiiiiii.” Tentais-je de l’amadouer, comme l’aurait fait ma fille, ou encore mon fils. Bien que je susse que ça ne fonctionnerait surement pas aussi bien. Je suis loin d’être une adolescente. Mais qui ne tente rien, n’a rien. N’est-ce pas ? Alors je tentais d’amadouer mon nouvel ami.

Des fois il n’y a pas besoin de mots en plus. Je vis dans le regard d’Emerson que mes paroles l’avaient touché. Un tant soit peu. Il n’avait pas besoin de me répondre. Pas s’il ne le voulait pas. Puis ce n’est pas ce genre de conversation sur lesquelles on s’éternise. Il s’était confié, pour je ne sais quelle raison, car après tout, nous ne sommes pas proches du tout. Du moins jusque maintenant nous ne l’étions pas. Mais cette nuit semblait être un tournant dans notre relation. Je lui dis ce que je pensais qui était la vérité. Pas ce qu’il voulait entendre, mais la vérité. Je ne suis pas ce genre d’amie qui dit seulement ce que les autres veulent entendre. Non. Je préfère froisser mes amis plutôt que leur mentir et aller dans leur sens. Pour moi, ceux qui font ça ne sont pas de vrais amis. Alors que mon regard était dans le sien et que nous étions en train de créer une sorte d’alchimie, nos mains liées, je me sentis d’un coup très gêné. Gênée par l’intensité du moment et ce que nous étions en train de créer. Je ne savais pas s’il ressentait la même chose ou si tout était dans mon esprit, mais je retirais ma main, tout en détournant mon regard afin de mettre un terme à tout ceci. C’était trop pour mon cœur.

Le moment passé et chassé de mes esprits j’écoutais l’avocat me parler de dentistes. Cela me fit sourire car j’eu alors l’impression que ce que j’avais ressentis il y a quelques instants, Emerson l’avait aussi vécu. D’où cette conversation des plus étranges par rapport aux dentistes. Ou alors était-ce encore une fois dans ma tête. Peut-être qu’Emerson fait tout simplement partie des gens qui sont nuls pour tenir une conversation. Peu m’importait, je trouvais cela plutôt mignon et c’est pourquoi je lui répondais comme si tout cela n’était pas du tout étrange. “Mais elle est canon, et très bonne !” Affirmais-je avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. “Bonne dans son domaine.” Préférais-je alors préciser. Après tout, je commence seulement à apprendre à connaitre Emerson. Je ne sais pas s’il est du genre à avoir un esprit tordu. Peu nous importait ces histoires de dentistes car nous nous mirent à manger des sucreries, tels des enfants le jour d’Halloween. Je lui montrais alors ce que j’avais l’habitude de faire en famille. Cela me manquait. Je n’avais pas eu l’occasion de le refaire avec ma fille depuis. Mais en même temps, voudrions-nous vraiment le faire sans les hommes ? C’était quelque chose que nous aimions faire tous ensembles, et pas seulement entre filles. Mais le faire ce soir avec Emerson, me plaisait. D’autant plus que je vis que je n’avais pas perdu la main. Je me mis à rire lorsqu’il envoya le bonbon tout sauf dans ma bouche. “C’est des années d’expérience.” Dis-je, bien que je sentisse qu’il allait vouloir tout faire pour y arriver. Ce soir. “Allez, je suis gentille.” Puis j’avançais un peu plus ma tête en sa direction, pour diminuer la distance entre nous. “Faut que tu regardes ma bouche...” Conseil pourri, mais c’était le seul que je pouvais lui donner. Je plongeais mon regard dans le sien et lui souris, avant de dire. “Tu peux y arriver.” Je lui donnais un bonbon et me mis en position pour l’attraper. Quitte à légèrement tricher et bouger pour l'avoir en bouche. “Vas-y parce que j’ai faim.” Sans vouloir lui mettre de pression, evidemment.  
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