Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySaint or a sinner, the loser can be a winner with a plan. (albus)


Saint or a sinner, the loser can be a winner with a plan. (albus)

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Si notre relation charnelle s’était arrêtée assez rapidement une fois mon mariage éclaté en mille morceaux, notre lien avec Albus a, lui, survécu aux épreuves et aux années. Je ne sais dire ce qui nous a rapproché, à l’époque, si ce n’est peut-être le goût du danger et l’envie de tout détruire sur notre passage, mais quelque chose a définitivement “cliqué” entre nous, au point de souhaiter le garder dans ma vie après le divorce. Avec le recul, j’ai conscience que j’aurais pu mieux faire les choses, briser le cœur de Gabriel sans le trahir dans le procédé, mais j’y ai gagné mon amitié avec Jasinski et rien que pour ça, je n’ai à ce jour aucun regret concernant toute cette histoire. C’est avec le sourire que je descends vers Charles River pour retrouver le polonais qui a, si j’en crois ses messages, plus de choses à raconter que moi. Ses nouvelles aventures incluent le retour d’un ex petit ami - ce serait mentir que de dire que je ne suis pas un tant soit peu jalouse - mais j’ai hâte d’apprendre les détails de leur histoire. Sur le coup de quatorze heures, je pose mes fesses sur un banc, lui envoie un message pour lui signaler ma location, avant de faire le tour de Meetsa pour passer le temps. C’est la truffe de Lilith - j’imagine - qui me décroche les yeux du téléphone pour les relever vers son maître. Ma main glisse sur sa tête pour la caresser, avant de me redresser pour embrasser Albus sur la joue.  « C’est bizarre de te prendre un nouvel accessoire de drague quand tu n’en as plus besoin. » Je commente, large sourire taquin aux lèvres, avant de frotter mon nez sur le museau du chien. On m’a toujours dit de ne pas être aussi franche, surtout avec les animaux que je ne connais pas, mais l’information n’a jamais été imprimée. Je finirai défigurée un jour, ainsi va la vie. « Comment tu vas? »

@Albus Jasinski

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Retour furtif dans ma vie, d’une intensité que je tente d’oublier avec laquelle j’ai renoué par faiblesse. Le loup n’est plus si féroce, adouci par son diable. Qui malheureusement a juste eu envie de poursuivre la cavale. Me laissant solitaire à nouveau. Plus abîmé encore. Plus féroce sans doute. Quelques alliés dans ma noirceur, dont tu fais partie Victoria. Intrépide et libre. Authentique, comme je peux l’être. C’est cette complicité qui nous a animé au fil des années, attisant parfois de lueurs plus charnelles une base solide. Nous n’avions plus dévié depuis cette fois-là, mais la complicité demeurait intacte. Me donnant le mauvais rôle certes, mais le Loup que je suis ne s’en formalisera pas. Après tout, les serments ne sont qu’illusion et si votre mariage avait volé en éclats c’est qu’il n’était tout simplement pas fait pour durer. Je te rejoins aux abords de la rivière, Lilith en laisse, vestige d’une relation déjà conjuguée au passé et un fardeau de plus entre les phalanges. Malgré tout, je ne peux envisager de m’en séparer. Diable au corps encore et toujours. Mes prunelles détaillent ta silhouette préoccupée lorsque l’animal vient quémander l’attention, un rictus animant mes propres lippes. « Il se pourrait qu’il soit de nouveau d’usage. » Autant être franc directement, m’asseyant quelques instants en ta compagnie, clope fidèle embrasée aux lèvres, la chienne tenue par l’autre main. « Mal. » Je hausse les épaules, je ne peux pas dire autrement. « Plus de nouvelles de l’amant. » Disparu. Comme une revanche malsaine sur nos affronts passés. « Et toi ? » Peut-être que l’existence est plus douce avec toi.

@Victoria Lahey
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J'ai moi aussi une boule de moi qui anime à présent mes journées mais je n'ai pas souhaité embarquer mon chat sur les quais, bien que j'en sois raide dingue. J'en veux un peu à Eben de l'avoir ramenée à la maison et fais de moi une pauvre fille obsédée par son animal de compagnie, mais ses grands yeux bleus m'ont conquise. Love at first sight. Ma main perdue dans les poils de sa bête, je lève les yeux vers Albus et arque un sourcil pour l’inciter à développer sa réponse. Il a bien précisé que c’était compliqué entre lui et ce fameux ex-petit-ami mais de là à prendre fin entre nos messages et notre rencontre, il y a une marge. Ou peut-être pas. Ma tête tombe machinalement sur le côté et j’affiche une moue désolée lorsqu’il m’annonce la couleur. « Il ne sait pas ce qu’il perd. » Dis-je sévère, avant de glisser les yeux vers Lilith. « Comment peut-on tourner le dos à une bouille pareille?! » Il est peut-être trop tôt pour faire de l’humour, mais j’essaye. Bien placée pour savoir que l’amour peut faire des ravages, je lui donne un coup d’épaule amical avant de lever celles-ci dans l’indifférence. Celle que je feins depuis des mois, alors que je suffoque. « Mal, mais on récolte ce que l'on sème. » Car tout ce qui m’arrive n’est que le résultat de mes propres actes et choix, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. A la personne qui m’a fait chanter pendant sept mois, également, mais sans erreur de ma part, ce salopard n’aurait jamais eu de quoi allumer le feu.  « Tu veux en parler? » Car s’il m’a promis de tout me raconter, c’était avant que l’amant se fasse la malle. Il y a des choses parfois mieux gardées à l’intérieur et s’il en fait partie, je tairai ma curiosité.

@Albus Jasinski
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Je ne me confie que rarement mais toi et moi c’est différent, on a partagé nombre de choses, les péripéties les plus folles. Les plus sombres aussi. Alors autant te dire les choses directement, de toute manière, je ne pourrai pas te les dissimuler. « Je pense que si mais certaines choses sont compliquées. » Et nos mondes n’ont jamais été dédiés l’un à l’autre. On a juste voulu oublier ensemble. Juste nourrir cette illusion qu’on est comme les autres, mais la réalité nous a rattrapé. J’en garde ce parfum d’amertume en bouche, myocarde dévasté, piétiné pour de bon. En cendres. Il est trop douloureux de s’accrocher de la sorte. Mes lèvres quémandent du poison pour en extraire cette fumée vicieuse alors que tu contemples ma nouvelle Reine, la seule à laquelle je sois obstinément fidèle malgré moi. « La famille a ses règles. » Je tourne mon regard vers toi. Je ne parerai pas d’une peau de Pénélope attendant son Ulysse, mais l’espoir se cueille tout de même dans mes remparts les plus secrets. Comme si, une partie de moi ne pouvait accepter qu’on se conjugue définitivement au passé. « Qu’as-tu fait ? » Je veux savoir ce qui a pu te mettre dans une position inconfortable. Enlevant la laisse de mon animal, je lui lance une balle pour la regarder s’en éprendre un instant, une vision plus douce dans nos drames. « Je pense que sa famille l’empêche de revenir, il vient d’une famille puissante et dans celle-ci on accepte pas qu’un homme soit avec un autre homme. J’ai toujours su que ça arriverait, mais j’ai voulu ignorer ce qui nous rattraperait. Désormais, je dois faire avec… Je ne m’attendais déjà pas à le retrouver après toutes ces années. C’est moi qui suis parti la première fois, désormais c’est lui, j’imagine qu’on est à égalité maintenant. » Ironie qui vient teinter mes propos, alors que je passe un bras autour de ta silhouette. « Raconte-moi. » On est pas de ceux qui viennent dissimuler ce qui ronge, les âmes sont suffisamment similaires pour expier ensemble.

@Victoria Lahey
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J’adresse une moue désolée à Albus, sans émettre de commentaire afin de le laisser aller à bout de sa pensée. S’il y a rarement eu un filtre entre nous, je n’ai pas pour habitude de le voir aussi vulnérable et ça me fait de la peine. Peut-être que son (ex) petit-ami, comme moi, n’a eu d’autre choix que de prendre le large ? Je suis bien la dernière personne ici bas à pouvoir juger, même en ignorant tout de leur histoire. J’arque néanmoins un sourcil curieux lorsque mon ami me confie que la famille a ses règles, sans trop savoir où il veut en venir. C’est un point qu’on aborde rarement, pour ne pas dire jamais, au point que j’ignore totalement s’il me parle de la sienne ou de celle de son amant. « Qu’est-ce que je n’ai pas fait, plutôt. » Dis-je rapidement, ne souhaitant pas détourner la conversation sur moi. J’ai l’impression de m'apitoyer sur mon sort depuis des mois, sans pouvoir révéler le fond du problème et l’erreur qui lui a donné naissance, mais peut-être qu’à lui, je pourrais m’ouvrir. Ne rien cacher, avec la conviction qu’Albus ne me jugera pas. Mon cœur se serre lorsque j’obtiens des bribes de ce qui est venu ruiner son bonheur, à lui. Je pense que j’oublie parfois, souvent même, que toutes les familles ne sont pas aussi à l’aise avec la sexualité de leur progéniture que la mienne ne l’a été, lorsque je leur ai présenté Beth. Ce fut définitivement une surprise mais une fois la croix tirée sur de possibles petits-enfants, mes parents ont accueilli ma petite-amie les bras ouverts. Perdue dans mes pensées, je me laisse aller contre mon ami lorsque son bras passe autour de mes épaules, et agite négativement la tête lorsqu’il me questionne. Pas si vite. « Puissante à quel point ? Il n’y a rien qu’il puisse faire ? » Comme se battre, pour être avec la personne qu’il aime ? C’est tellement ironique venant de moi, qui passe chaque jour à côté du bonheur alors que je suis intimement convaincue qu’une conversation à cœur ouvert avec Elizabeth règlerait tous nos problèmes, ou presque. « C’est pas un match, Albus… T’es certain qu’il ne reviendra pas ? » Je ne veux pas nourrir de faux espoirs mais ils se sont retrouvés une fois, pourquoi pas deux ? Je m’abaisse pour récupérer la balle que Lilith nous ramène, la lance à nouveau avant de tourner la tête vers mon ami à nouveau. Il sera encore temps de lui lister mes erreurs plus tard, pour l’instant c’est de lui dont nous parlons.
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Je ne me confie que très rarement, homme plutôt épris de ses silences que de ses paroles. Mais avec toi, les choses sont différentes, on a appris à apprivoiser nos pires noirceurs, nous côtoyant dans l’étendue de nos facettes. Quelque chose vient te chagriner toi également, mais en bonne amie, tu souhaites d’abord que je m’épanche. Histoire tumultueuse que celle avec Ulrik. C’est à croire que nous sommes plus doués pour nous déchirer que pour nous éprendre. La liaison ne peut être qu’orageuse et après tout jamais vraiment calme. Seul vestige de ces heures plus tendres, cet animal qui gambade à présent sous nos orbes. « Puissante du style qu’on ne peut pas atteindre. Il n’y aura que lui qui pourra y faire quelque chose, si toutefois il le veut. » Mais Ulrik est un diable, il a bien des mystères en son dos et dans cet avenir que sa famille pour lui projette. Au fond, je n’ai jamais pensé que j’en ferai partie même si j’ai tenté l’accroche d’y croire. « Je n’en suis pas certain non. » Je ne suis certain de rien avec lui mais je ne peux pas rester faible de la sorte, m’agripper à des chimères ce n’est pas moi, j’ai ma fierté. Et si le sort décide de nous réunir à nouveau et bien j’en déciderai. « Mais je dois avancer. » Me gorger de travail, de quelques conquêtes pour satisfaire les pulsions, comme avant. « ça passera. » dis-je doucement. Parce qu’il le faut, parce que je suis un homme d’acier et non pas construit de chair et de sang. « Merci. » dis-je doucement, rapprochant ton corps du mien, silhouettes solitaires mais solidaires dans le tourment. Mes absinthes détaillent ton profil avant que ton regard ne vienne à ma rencontre, tu ne peux pas vraiment me cacher le mal qui t’assaille. « Et toi ? Qu’est-ce que tu n’as pas fait ? » Aussi douée que moi je peux l’être pour tout détruite. Feu insidieux au bout de nos phalanges et le cœur en dehors, tapi en silence dans l’envers de notre décor.

@Victoria Lahey
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Je me contente de hocher la tête, ne souhaitant pas lui sortir une phrase basique de consolation “ il ne sait pas ce qu’il perd “, qui ne console en rien. Je ne connais pas cet ex petit-ami, peut-être sait-il pertinemment ce à quoi il renonce, sans désirer changer la donne. Lorsque ça a été mon tour de me perdre dans les bras du polonais, je savais exactement ce qui me pendait au nez, ce que j’allais faire voler en éclat, mon mariage, ce qui n’a pas suffit à presser la pédale de frein. A croire que chaque être humain possède une noirceur dans l’âme, qui n’attend qu’une faiblesse pour prendre le contrôle. Ou peut-être que nous n’avons pas assez de volonté pour sauver les meubles. « Tu dois avancer. »  Je répète dans un souffle et serre un peu plus sa taille, la tête reposant sur son épaule. « Tu veux savoir qui ne t’abandonnera jamais ? » Je force un maigre sourire et lui désigne Lilith du menton, le chien représentant la fidélité pure et simple, la loyauté. Peut-être qu’on devrait prendre exemple, au lieu de toujours se sentir supérieur à toute espèce. « Et moi. » Et si ce n’est pas supposé le consoler de la perte de son petit-ami, c’est la stricte vérité. On ne se voit peut-être pas aussi souvent que je le voudrais, mais s’il a un jour besoin d’un appel, Albus sait que je ne suis qu’à un appel de lui. La question me revient et je prends quelques secondes, à regarder devant moi et inspirer, expirer, lentement avant de lui répondre. « J’ai menti à la femme que j’aime, et qui m’aime. Et même si je le voulais, je ne crois pas que je pourrais un jour lui dire la vérité. » Mais c’est ma spécialité de mentir à la personne que j’aime, de cacher ce qui ne va pas, jusqu’à ce que ça explose. Si mon histoire avec Beth ne ressemble en rien à celle avec Gabriel, l’essence est la même. Des non-dits, qui nous conduisent droit dans le mur. « C’est ma faute, l’accident qui a mis fin à sa carrière. Je n’ai pas su arrêter les choses à temps et elle a tout perdu. » Sa carrière, soit toute sa vie, en dehors de notre couple. J'aurais pu lui avouer, rester pour la soutenir dans cette horrible épreuve, mais c’est la fuite que j’ai choisi, connaissant assez ma fiancée pour savoir qu’elle m’aurait retenu et pardonné. « Je sais qu’on aurait été plus fortes à deux pour surmonter ça, mais je ne peux plus la regarder dans les yeux en sachant ce que je lui ai pris. » J’avoue, pour la première fois à voix haute, et pose ma joue contre l’épaule d’Albus afin de ne pas voir son regard. Il ne me jugera pas et d’une certaine façon, c’est peut-être pire, car c’est tout ce que je mérite. Coupable jusqu’aux os.
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Je viens t’exposer les tourments qui sont venus naître puis mourir dans ma carcasse désormais de nouveau solitaire, toujours éprise de l’empreinte du Diable mais qui pourtant devra apprendre à composer avec, une fois de plus. « Oui. » Il ne peut en être autrement. Soldat programmé pour sa survie, pour la lutte, pour des eaux toujours tourmentées et finalement jamais paisibles. C’est sans doute pour cette raison que j’impose une rythmique méthodique à chacune de mes facettes quotidiennes, pour simuler un semblant de calme dans la tempête. Nos regards s’accrochent à l’animal, insouciant de nos tourments, heureuse et pleine de joie à simplement gambader, ne luttant pas contre cette loyauté et dépendance qui fait tout simplement partie d’elle. Je souris furtivement à ton aveu, oui elle sera la constance d’une histoire désormais absente. Quant à toi. Mes absinthes te parcourent avec une douceur presque étrange, t’es cette constance malgré les chaos qui nous racontent, personne ne peut vraiment comprendre la solidité du lien qui nous unit, sinon nous, trop similaires pour se perdre. « Moi aussi je ne t’abandonnerai pas. » Parce que c’est ainsi, le cœur s’attache durablement à son reflet, aux tourments partagés, et aux moments plus lumineux que nous avons pu laisser naître. Je viens t’interroger sur ton propre mal, chose que tu ne tardes pas à me confier. Effectivement, tu t’es glissé dans de beaux draps une fois de plus. « Comment as-tu provoqué cet accident ? Tu le savais depuis le départ ? » Et l’alchimie a souvent toute absence de logique, elle est provoquée, durable, en dépit des évènements qui pourraient la détruire. Mon bras passant autour de tes épaules pour te blottir contre moi. « Un jour s’imposera où tu lui diras. » Je ne te connais que trop, tu ne peux pas continuer à être déchirée de la sorte. Quitte à tout perdre une fois de plus, mais la conscience devra se soulager pour que tu puisses continuer à avancer.

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C’est tellement ironique de lui dire d’avancer, alors que je fais du sur-place depuis des mois. Je n’y crois pas moi-même, bien que j’espère que mon ami aura plus de volonté que moi à laisser le passé derrière lui. Cet ex petit-ami possède déjà deux fois ce titre, à quoi bon répéter l’expérience ? J’ai beau être la première à dire que l’amour peut tout surpasser, je sais que parfois ça ne suffit pas. « Tu vas avancer. » Je rectifie et serre sa taille avant de dénouer mes bras car ce n’est pas bien pratique pour avancer. Même si je sais déjà tout ça, mes lèvres s'étirent dans un sourire lorsqu’il me dit qu’il ne m’abandonnera pas. Venant d’Albus, qui ne s’ouvre pas, ça veut dire beaucoup. « Merci. » Dis-je simplement, les yeux dans les siens. Merci d’être là, en toute circonstance, quel que soit les tempêtes à traverser. Albus pourrait en avoir franchement ras-le-bol de mes dramas mais il me supporte depuis des années. Parfois, il m’arrive de me dire que peut-être, juste peut-être, notre “histoire” n’aurait jamais dû s'arrêter après quelques parties de jambes en l’air, parce que mon besoin de tout foutre en l’air ne l’a jamais effrayé. Sauf que les choses seraient peut-être différentes s’il y avait un nous, autre que la relation que nous entretenons depuis des années, et je sais parfaitement que les sentiments que j’ai pour lui ne sont pas suffisants pour maintenir une relation à flots. On mérite tous les deux bien plus. « Non, je ne lui ferais jamais de mal volontairement. » Je déglutis, parce que c’est un mensonge pitoyable. Chaque jour où je lui mens, chaque jour où je lui jure que j’en ai fini avec elle, c’est exactement ce que je fais. « J’ai merdé, à l’hôpital… On m’a fait chanter pendant plus de six mois et lorsque j’ai refusé de céder, ils ont blessé Beth. » Ils, elle, il. Je n’en ai pas la moindre idée et cela ne change pas les faits : elle a tout perdu par ma faute. « Sa carrière est finie parce que j’ai fait une erreur. » Ce qui arrive à tout le monde, mais cela ne pardonne pas en tant que chirurgienne. Ce qui ne pardonne pas est surtout de ne pas l’avoir admise, d’avoir menti et volé des mois durant pour enterrer ce secret dans la tombe avec moi. « Même si elle me pardonnait, je ne peux pas la regarder dans les yeux en sachant ce que je lui ai pris. » Tout, y compris la vie qu’on souhaitait construire, toutes les deux.
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L’amour n’a jamais fait partie du programme me concernant. J’ai toujours vu ce sentiment comme un handicap, un fardeau qui m’empêcherait d’être libre, d’atteindre mes ambitions. L’amour c’est la seule faiblesse de l’homme. Cette image même de la culpabilité, lorsque vos faits et gestes dépendent du bonheur d’un autre. Je n’ai jamais souhaité cela, mais parfois, ce bougre s’impose sans vous demander votre avis. Avec la fuite de mon Diable, la béance se ravive mais avec lui s’éloignent aussi les soucis, les cas de conscience. « J’y compte bien. » Je ne me laisserai pas abattre pour si peu. Je ne suis pas homme à me plaindre, et encore moins à m’apitoyer, même si avec toi, je m’autorise sans doute une facette plus humaine et contrastée que celle que j’impose au monde redoutable et d’acier. Il faut du temps pour observer les nuances émerger de ma silhouette. Un mince rictus aux lèvres lorsque tu me remercies, ma loyauté est naturelle te concernant, tout comme la tienne est acquise. Il y a des choses qui ne se discutent pas et notre lien en fait partie. C’est avec attention et concentration que je viens recueillir tes soucis, prendre ta posture pour comprendre ton malaise. « Tu as fait ce qui te semblait le mieux à cet instant précis. » Et nous sommes programmés pour survivre pas pour nous préoccuper des sentiments des autres en premier lieu. « Prends ce qu’il y a à prendre et profites-en, parce que de toute manière tout se termine un jour. » C’est une amertume que j’énonce, loin des mots consolateurs dont tu pourrais avoir envie. Mais vois-tu, je n’ai jamais cru aux histoires qui finissent bien et encore moins au bonheur. La vie est étrange, offrant parfois sont lot de lueurs dans les ténèbres les plus moroses, la vraie sagesse, c’est de savoir les accueillir sans se poser de questions sur le futur. « Parle-moi d’elle. » Que je comprenne, que j’esquisse davantage de tes douleurs, de ces angoisses qui t’assaillent, à la seule idée de la perdre.  

@Victoria Lahey
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