TG Privé: Anniversaire de Lukas

J’attendais aux côtés de mon copain laissant les invités défiler pour souffler leurs mots de remerciements et de félicitations. Après Katalia, il y avait @Leta X. Fibonacci qui s’approchait et qui m’adressait un clin d’œil me poussant à lui envoyer un doux sourire. Et les autres défilaient. J’attendais patiemment ma main dans celle de mon copain. Je me tenais sage à laisser tout le monde exprimer sa joie et sa fierté sans m’interposer pour dire que je voulais récupérer mon amoureux rien que pour moi. Heureusement, il n’y avait pas une longue liste d’invités et le tour était rapidement terminé me laissant libre d’agir avec mon amoureux enfin affranchi de ses obligations. Doucement, je venais effacer les larmes qui avaient glissé le long de ses joues. Même s’il s’agissait de larmes de joie, je n’aimais pas voir de larmes sur le visage de mon @Lukas O. Spritz chéri. Je préférais voir son large sourire qui me donnait envie de sourire à mon tour. Me glissant dans son dos, je susurrais quelques mots à son oreille pour lui et lui seul. Je soufflais ce reproche qui n’en était pas réellement un parce que je ne parvenais pas à lui en vouloir pour cette surprise. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir conservé un tel secret pour nous l’offrir à tous ce soir autour de lui. Après tout, le plus beau cadeau pour mon copain était de voir ses proches heureux et, ce soir, il avait su nous rendre tous tellement euphorique. Mio Amore penchait sa tête sur mon épaule pour m’offrir ce sourire exagéré qui agrandissait le mien de façon un peu trop magique. Ses yeux pétillaient et je gravais cette image dans ma tête ravi de le voir si heureux et si bien. Il méritait tellement de l’être. Lorsqu’il soufflait ce surprise un peu interrogatif, un rire franc glissait entre mes lèvres avant que je ne confie « Ouais t’as bien réussi ta surprise mon cœur… » Très bien réussi même parce qu’en débarquant à l’appartement plus tôt, je ne m’attendais pas à devoir chercher une enveloppe ce soir. Lors de cette soirée d’anniversaire, je ne m’attendais pas à être comblé d’une autre surprise que celle de voir mon amoureux heureux entouré des siens. Me penchant un peu plus, je murmurais de nouveaux mots à mon copain. Des mots un peu plus interdits en public. Des mots un peu plus osés. Des mots tellement vrais. L’envie d’être seul avec Mio Amore ne cessait de s’intensifier au fil des minutes qui s’écoulaient et j’avais envie de lui faire savoir. Mordillant le lobe de son oreille pour le tenter lui aussi et peut-être le pousser à mettre tout le monde dehors, il laissait échapper une demande qui me faisait sourire tant elle manquait de sincérité. Il me disait d’arrêter alors que tout en lui me suppliait de continuer. Je le savais. Mais, je me reculais parfaitement obéissant et prêt à le laisser profiter de la soirée. Mes doigts pianotaient sur son ventre jusqu’à ce qu’il se tourne face à moi. Ses mains dans ma nuque. Les miennes sur ses hanches ou peut-être un peu plus bas. Ses lèvres trouvaient les miennes et ouais mes mains glissaient sur ses fesses. Les mots tombaient poussant mon cœur à cogner plus fort et allumant encore plus la flamme du désir dans mon être. Je murmurais « Je ne pense qu’à te… » avant que mes lèvres ne soient de nouveau prisonnières d’un baiser qui me faisait tout oublier. Un baiser qui me poussait à rapprocher encore plus mon copain de moi si c’était possible laissant nos corps se presser encore plus l’un contre l’autre. Et, soudainement, Mio Amore se replaçait dos à moi. Je soufflais doucement pour faire descendre ma température. Mes mains reprenaient place sur le ventre de mon copain et je me concentrais sur la situation. Sur cette histoire de gage à @Naëlle Underhill-H pour m’empêcher de dérailler loin dans mes fantasmes. Est-ce que j’avais une idée de gage ? Fronçant les sourcils, j’observais Naëlle avant de lancer « Et si elle se dessinait une guitare sur le visage avec du rouge à lèvres sans se regarder dans un miroir ? » Idée folle lancée comme ça sans même réfléchir. Idée folle qui m’échappait alors que mon cerveau était encore trop occupé dans d’autres idées. Des idées interdites au moins de dix-huit ans pour mon petit-ami et moi.

La soirée avait pris une tournure à laquelle je ne m’attendais guère. Une tournure qui faisait plaisir au gamin qui sommeillait en moi. Ce gosse qui adorait faire des parties de chasse au trésor en compagnie de Mio Amore. Ce gamin qui avait dû faire sa chasse en solitaire pour cette fois puisque c’était mon petit-ami qui avait planqué le trésor. Les trésors. Et quels trésors fabuleux il nous avait offert. Je l’avais rapidement félicité et remercié sachant que j’aurai plus de temps pour le faire plus tard lorsque nous nous retrouverions en tête à tête. J’avais laissé la place aux autres de s’approcher pour souffler quelques mots avant d’enfin pouvoir récupérer l’homme que j’aimais pour moi tout seul. Dans son dos, je venais lui reprocher doucement ce secret qu’il avait pour moi. Pour nous tous. Ce secret qu’il avait su garder et que je ne lui reprochais pas réellement. Ce n’était qu’une petite taquinerie qui s’invitait dans la soirée. Je riais franchement lorsqu’il lançait ce surprise avant de dire qu’effectivement il avait parfaitement su jouer la partie. Roi gagnant sur le plateau. Un nouveau rire franchissait mes lèvres lorsque Mio Amore me confiait qu’il ne savait pas comment il avait fait pour ne rien dire jusque là. J’haussais doucement les épaules parce que moi non plus je ne savais pas. Comment avait-il était capable de tenir dans le silence ? Comment avait-il fait pour ne pas juste lâcher la nouvelle ? Surtout face à moi parce que nous étions presque tout le temps ensemble et que j’avais bien remarqué sa joie. Une joie qu’il mettait toujours sur le compte d’autre chose et moi, je me laissais toujours avoir. Bien trop heureux de le savoir joyeux. Me penchant sur mon copain, je venais souffler des mots osés parce que mon envie d’être seul avec lui ne faisait que s’intensifier au fil des minutes. Je mordillais le lobe de son oreille comme pour qu’il cède tout de suite et lance à tout le monde que l’anniversaire était terminé. Il ne le faisait pas me soufflant d’arrêter et j’obéissais sagement. Il finissait par se tourner vers moi pour m’offrir un baiser à me renverser. Mes mains glissaient sur lui. Mes hanches se pressaient contre les siennes. L’envie pulsait. Si forte. Le désir cognait. Si réel. J’allais souffler quelque chose, mais j’étais bien trop vite coupé. Coupé par un baiser. Couper par un changement de situation. Trop soudainement, la tentation prenait fin. Je ne pouvais plus jouer. Il se retournait dos à moi et je m’efforçais de souffler pour calmer ma température et ne pas avoir de problèmes plus bas. Les mains sur le ventre de mon copain, je me concentrais sur le gage à proposer à Naëlle. Et j’en lançais un comme une idée folle qui me percutait. Je lançais le gage souriant grandement en entendant le rire de mon copain s’élever dans la pièce. Il validait à cent pour cent et la victime acceptait le gage également. Elle sortait son rouge à lèvre pour commencer à exécuter le dessin de guitare sur son visage. J’avais sorti mon téléphone pour immortaliser l'instant. J’étais certain que Mio Amore serait heureux de pouvoir le revoir. De pouvoir entendre les rires de tout le monde s’élever sur cette vidéo prouvant quel instant merveilleux nous étions en train de passer. De pouvoir voir Naëlle se rater dans son dessin et s’en amuser. Le reste de l’anniversaire ? Honnêtement, je n’avais pas vu grand-chose passer. Bien trop occupé à regarder mon copain sourire gravant cette image dans ma tête. Bien trop occupé à le coller tout le temps comme un gamin en manque de sa drogue. Bien trop occupé à boire et à grignoter tout ce qui pouvait me passer sous la main. Et finalement, les invités disparaissaient les uns après les autres. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que Mio Amore et moi au sein de l’appartement. Juste nous deux. Terminant un verre d’alcool, je le posais en observant mon copain qui s’était assis sur le plan de travail de la cuisine. Il m’interrogeait avec ce sourire joueur aux lèvres. Ce sourire joueur qui me donnait envie de jouer. Je m’approchais avec lenteur de l’homme que j’aimais. Mes mains se posaient sur ses genoux avant de remonter avec lenteur le long de ses jambes que j'écartais doucement pour me faufiler entre. Les doigts s’invitaient à l’intérieur des cuisses. Plus haut. Toujours plus haut. Je me penchais doucement sur mon amoureux laissant mes lèvres frôler les siennes avant de murmurer « Je ne pense qu’à te faire mien sur ce plan de travail Mio Amore… Et dans tout l’appartement… » Sourire amusé aux lèvres, je laissais mes doigts frôler son désir avant d’effleurer de nouveau ses lèvres. Juste un effleurement pour le provoquer sans le combler. Simplement un effleurement pour le chauffer sans lui offrir ce qu'il voulait.

La soirée d’anniversaire avait été longue et folle. La chasse au trésor avait conduit les invités – dont moi – vers des enveloppes surprises qui nous offraient une expérience unique pour le futur. Une surprise des plus excellentes qui me rendait à la fois heureux et fier de l’homme que j’aimais. Cet homme avec qui j’avais passé de nombreux moments au cours de la soirée. Cet homme avec qui je n’avais pas encore eu de tête à tête. Le garder pour moi alors qu’il était entouré de ses proches était foutrement difficile. C’était même carrément impossible. Alors, une fois les surprises distribuée, j’avais essayé de pousser mon copain à faire partir tout le monde au plus vite. Je désirais n’être qu’avec mon amoureux. J’avais follement envie de nous enfermer au sein de notre bulle Neakas. La tentative était ratée. Elle me donnait simplement le droit à un délicieux baiser qui faisait monter mon désir. Elle me donnait encore plus envie de cet homme tout contre moi. Malheureusement, je ne pouvais pas céder aux pulsions dès à présent et je me contrôlais pour profiter pleinement de cette soirée. Le gage à Naëlle lancé, les rires devant le dessin, l’instant filmé pour garder les souvenirs à tout jamais et tout le reste de la soirée. Cette soirée que je passais à regarder mon copain me réjouissant de son sourire. Cette soirée que je passais à boire un peu trop et à grignoter un peu tout. Cette soirée que je passais à coller mon petit-ami me foutant totalement de ce que les autres pouvaient dire ou penser. Cette soirée qui se terminait avec les autres. ENFIN. Je me retrouvais en tête à tête avec Mio Amore. Juste mon amoureux et moi. Il était installé sur le plan de travail un verre à la main et je m’approchais de lui avec lenteur. Mes mains se posaient sur ses genoux pour écarter ses jambes et me faufiler à l’intérieur pour être au plus proche de lui. Pendant que mes doigts remontaient sur ses jambes, les jambes de mon amoureux se refermaient derrière moi comme pour me faire prisonnier. Il m’empêchait de partir et ça me convenait. Je n’avais aucune envie de partir de toute manière. Je voulais juste profiter de cet homme que j’aimais. Je désirais enfin profiter de nous. Mes doigts remontaient à l’intérieur de ses cuisses. Mes lèvres frôlaient les siennes. Et je laissais doucement entendre ce à quoi je pensais. Ces pensées interdites aux moins de dix-huit ans qui cognaient dans ma tête. Ces images plaisantes qui se jouaient à l’intérieur de mon esprit comme un film délicieux du futur. Frôlant une nouvelle fois ses lèvres, je souriais en sentant ses bras glisser autour de mon cou. Frôlant son désir, je me réjouissais de l’entendre gémir de frustration. Mio Amore se collait un peu plus à moi en quête d’un baiser que je ne lui rendais pas entièrement. Mon comportement ne lui plaisait guère et il le faisait savoir avec cette moue boudeuse sur son visage. Je l’observais poser son verre et attraper une bouteille qu’il portait à ses lèvres. J’avais envie de dire qu’il avait suffisamment bu pour ce soir, mais, merde, c’était son anniversaire et je voulais le laisser profiter. Puis j’étais là. Je l’avais à l’œil. Rien ne lui arriverait. Mes sourcils se fronçaient lorsqu’il me libérait de ses jambes avant de me voler un baiser et de se glisser au sol pour s’éloigner de moi. Je restais là appuyé contre le plan de travail à le suivre du regard. Lui. Mon parfait amoureux qui m’offrait alors un spectacle hypnotisant. Il se déhanchait au son de la musique. Il lançait une remarque sur ses certitudes qui me poussa à pouffer de rire. Il pensait réellement que j’allais le chauffer pour le punir alors que je crevais d’envie pour lui depuis des heures ? Sérieusement ? Je mordillais ma lèvre ne soufflant pas un mot. Je restais sagement à ma place et je l’observais. Lui et son sourire si renversant. Lui et ses hanches qui bougeaient en rythme. Lui et ses doigts qui déboutonnaient sa chemise. Lui qui me faisait perdre la tête de plus en plus. Deux choix s’offraient à moi. Soit je craquais et je sautais sur lui. Soit je restais sage et je ne bougeais pas de ma place attendant qu’il vienne de lui même. F*ck. Le choix n’était guère aisé. J’ignorais vers quel chemin me tourner. Me servant un nouveau verre, je prenais le temps de siroter ma boisson ne quittant pas mon copain des yeux. Je me délectais de cette vision qu’il m’offrait. Ces images allaient être gravées dans mon esprit. Ces souvenirs seraient sans doute capable d’hanter mes rêves et mes fantasmes lorsque mon copain serait loin de moi. Terminant le verre, je le posais un peu trop sèchement sur le plan de travail de la cuisine. Je ne tenais plus. Il faisait bien trop chaud. Je ne pouvais pas résister à Mio Amore. Marchant hâtivement vers mon copain, je me glissais dans son dos. Mes mains se posaient sur ses hanches alors que je me collais contre lui suivant son rythme. Ma bouche venait trouver son oreille pour susurrer « J’comptais pas te chauffer alors que je crève d’envie depuis des heures… Mais, vu comment tu te plais à m’allumer, peut-être que tu mérites d’être puni… » Bougeant avec lenteur, mes lèvres se déposaient dans le cou de mon copain que je parsemais de baisers et de légères morsures tandis que l’une de mes mains glissait à l’intérieur de son pantalon et de son sous-vêtement pour le caresser. Et je me pressais encore plus contre lui. Amoureux accro qui perdait la tête. Amoureux désireux qui crevait de chaud.

Mes iris sombres se perdaient sur l’homme que j’aimais et qui se plaisait si follement à m’allumer en tout apparence. Vengeance réelle ou simple jeu soudain ? Peut-être un savant mélange des deux. Quelques minutes plus tôt, Mio Amore s’était installé sur le plan de travail dans l’attente peut-être que la soirée tourne si vite à l’interdiction aux moins de dix-huit ans. Cependant, je m’étais approché de lui me contentant de lui offrir en surface ce qu’il attendait. Caresses volées, baisers légers… Ce n’était pas assez poussé. Ce n’était pas assez satisfaisant. Et ça n’allait sans doute pas assez vite pour Mio Amore. De toute manière, ça n’allait même pas assez vite pour moi qui crevait de chaud après toutes ces heures à attendre si follement ce tête à tête. Le désir pulsait si fort dans mon être et, pourtant, je faisais durer l’instant comme pour le marquer un peu trop. Je tentais de rendre ce moment encore plus inoubliable qu’il ne l’était déjà. Prendre mon temps. Savourer chaque micro-secondes. Prendre de longues minutes à se chercher. Savourer l’emprise que je pouvais avoir sur Mio Amore qui ne s’était pas empressé de mettre tout le monde à la porte lorsque j’avais tenté de le quémander. Mon petit-ami avait parfaitement compris mon plan et il s’était bien vite libéré de mon emprise. Une bouteille à la main, il s’était éloigné de moi pour s’abandonner sur la piste de danse improvisée au milieu du salon et il dansait sous mes yeux. Appuyé contre le plan de travail, je ne bougeais guère de ma place tandis que mes prunelles ne perdaient pas une miette du sublime spectacle qui m’était offert. Ce spectacle qui faisait encore monter ma température. Ce spectacle qui faisait pulser le désir de façon encore plus vive dans mon corps. Ce spectacle qui me donnait envie de me jeter sur lui sans plus attendre. La tentation s’intensifiait au fil des minutes qui s’écoulaient. Je n’avais jamais cherché à punir mon copain quelques minutes plus tôt. Néanmoins, au vu de son comportement actuel et de cette flamme qu’il allumait si fort dans mon être, l’idée de le punir cognait de plus en plus à l’intérieur de ma tête. Ma langue glissait sur mes lèvres et j’observais les mouvements de hanches de mon copain. Des mouvements si exagérés que ma tête se plaisait à déplacer dans un autre contexte avec son corps nu au-dessus du mien. Les doigts du sexy musicien avait entièrement déboutonné sa chemise laissant mes prunelles observer ce torse si parfait sur lequel j’avais envie de faire glisser ma langue pour le rendre aussi fou qu’il me rendait dingue. Il y avait son sourire aussi. Ce sourire si parfait et magnifique qui accélérait mon cœur et me poussait à me sentir tellement chanceux de l’avoir dans mon existence. Lukas. Mon Lukas à moi. Il semblait tellement heureux ce soir et j’aimais tant cette vision. Je l’aimais tellement que je prenais le temps de siroter mon verre en l’observer. Quelques minutes au moins. Ou peut-être n’était-ce que quelques secondes tant j’étais incapable de me retenir face à Mio Amore. L’être si renversant qui m’appelait et criait la luxure. Mon verre se retrouvait sèchement posé sur le plan de travail. Le désir cognait trop. Mon être ne pouvait plus attendre. Je me glissais dans le dos de mon copain déposant mes mains sur ses hanches. Je me collais tout contre lui commençant à suivre son rythme alors qu’il buvait une nouvelle gorgée de la bouteille me faisant lever les yeux au ciel. Beaucoup trop d’alcool avait coulé ce soir et je n’aimais pas trop ça. Mais, je n’avais rien le droit de dire. Il méritait de faire la fête et il m’arrivait d’être dans des états pires que le sien. Je n’avais donc rien à lui dire. Mes lèvres glissaient à son oreille pour murmurer quelques mots qui le faisaient frémir sous mes doigts. Je le sentais et ça attirait le sourire amusé sur mes lèvres. Alors, comme ça Mio Amore avait peut-être envie d’être puni en fait… Sa tête basculait sur mon épaule m’offrant encore plus de place pour laisser mes lèvres mordiller et baiser la peau de son cou. Ma main glissait à l’intérieur de son pantalon et de son sous-vêtement pour le caresser me laissant me délecter de ce gémissement qui résonnait à mes oreilles. Sa main libre se posait sur la mienne et je continuais mes mouvements même lorsque ses prunelles se plongeaient dans les miennes. Soudainement, l’ordre supplié à moitié glissait. Cet ordre fou qui me faisait gémir sans que je ne sache le contrôle. Cet ordre délicieux qui me poussait à me presser un peu plus contre lui. Je ne pouvais même pas en profiter. Mio Amore m’échappait. Il s’éloignait retirant ma main du bas de son corps pour la poser sur son torse. Face à face, son envie me faisait sourire un bref instant. Un trop bref instant parce qu’il s’éloignait de nouveau et que je rugissais de frustration. Yeux dans les yeux, je l’observais porter de nouveau la bouteille à ses lèvres avant de souffler « T’vas être puni… » La promesse résonnait dans la pièce sans le moindre doute. Il voulait être puni. Il allait l’être. Et tout de suite. Sans le quitter du regard, je venais défaire ma ceinture pour la sortir totalement de mon pantalon. L’objet en main, je m’approchais de mon copain comme un prédateur s’approchant de sa proie. De ma main libre, la bouteille d’alcool était attrapée et posée plus loin. De ma main libre, je venais capturer ses deux poignets. J’attachais ses poignets avec la ceinture serrant peut-être un peu trop fort avec un sourire amusé en fixant mon copain. Il avait cherché. Il allait trouver maintenant. L’une de mes mains tenait la ceinture nouée alors que l’autre se perdait dans la nuque de mon amoureux pour l’attirer à moi. Mes lèvres effleuraient les siennes. Mon bassin se déhanchait contre le sien. Et, lorsque mes prunelles retrouvèrent les siennes, je soufflais « Je vais t’rendre fou Mio Amore… » avant de capturer ses lèvres pour un baiser langoureux. Un baiser au cours duquel je le poussais à me suivre reculant dans l’appartement en direction de sa chambre. Cette chambre où nous allions prolonger la soirée d’anniversaire lors d’un instant à nous. Un instant hors du temps. Un moment qui serait inoubliable. Un instant qui marquerait encore plus ce vingt-sixième anniversaire de l’homme que j’aimais tant.