(tw / kana) qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour ses beaux yeux...

@Kaiden Winston

@Sana Bukovski |

@Kaiden Winston

@Sana Bukovski | J’avais toujours eu cette tendance à être câlin, tactile quand il s’agissait de rapports physiques et rapprochés. Alors quand l’orgasme nous avait tous deux foudroyé, je me comportais comme j’en avais l’habitude, à base de petites attentions et de caresses dissimulées. J’en avais besoin, je le savais. Te faire du bien comme me faire du bien m’avait épuisé, on était tous deux dans un état indescriptible, mais rien n’empêchait un petit moment de tendresse comme celui qu’on était en train de vivre. « Ah oui..? Moi je me demande comment on a fait pour pas le faire avant » que je dis en rigolant, appréciant bien trop ce qui venait de se passer. L’appréhension d’être pris sur le fait accompli par quelqu’un pénétrant dans le bureau avait été bien vite éclipsée par le plaisir assouvi. J’esquissais alors un sourire à tes mots, avant d’embrasser ton épaule en guise d’acquiescement. « Possible… Y’a que des mecs en manque derrière cette porte, tu sais… qui compensent avec le sport » Un nouveau rire qui s’échappe de mes lèvres avant que tu ne m’embrasses. Tu finis par te relever pour te rhabiller et j’en profite pour me défaire du préservatif, le jetant dans la poubelle puis je récupérais également mes vêtements pour me rhabiller. Reboutonnant ma chemise, en équilibre sur ma jambe, je te regardais enfiler tes vêtements, clairement sexy. « On refait ça quand tu veux »

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Je peine à reprendre mon souffle, mais je me dépêche quand même de me vêtir, car autant, j'avais aimé l'idée que quelqu'un nous surprenne, autant, je ne voulais pas qu'on me surprend ainsi, toute nue et sans action. Je pivote pour te faire face pendant que je remets mon soutif. « En vrai, t'es un petit coquin toi ! » Je crois même que tu m'as dépassé en matière de coquinerie. Je rhabille le reste de mes vêtements et je viens me rasseoir sur ton bureau face à toi. J'ai bien vu comment tu m'as maté et c'est à mon tour de t'admirer pendant que tu te rhabilles. « Comment tu sais ça toi ? Qu'ils sont en manque ? Tu compensais ce manque également en faisant de la boxe ? » Demande-je en glissant mes doigts sur l'élastique de ton pantalon pour t'attirer à moi. Mes lèvres rencontrent de nouveau les tiennes et pendant que je te les bouffe, je reboutonne ton vêtement. « Ça fait partit de ton plan avoue ! Que je devienne accro à ton corps ? » J'esquisse un sourire en plantant mes billes dans les tiennes. « Ce serait un réel plaisir de recommencer encore et encore et encore... » Je flirte avec tes joues pour terminer sur tes lèvres. « J'ai pas du tout envie de partir, je t'avoue. Mais ce ne serait pas raisonnable de t'empêcher de travailler. » Ton plan machiavélique marche tellement, que je peine à te laisser comme ça, alors que nous venons de passer un moment aussi intense. T'es le mal Kaiden. « Allez, je te laisse pour de vrai cette fois. » Arrête de sourire comme une cinglée surtout Sana, ou comme quelqu'un qui vient d'avaler une série de shoot et qui a perdu le contrôle de son cerveau. Je descends du bureau, te laisse un dernier baiser au coin des lèvres et prends le chemin de la sortie. Évidemment, tous les regards sont sur moi, mais ça ne me gêne pas, au contraire, je leur montre toutes mes dents avant de quitter les lieux.

@Sana Bukovski | Je faisais une moue à ta réflexion. Je n’en étais pas forcément un, non. Disons que je faisais avec les moyens du bord pour évacuer cette frustration de ne pas pouvoir boxer, de ne pas pouvoir extérioriser de façon violente cette rage qui sommeillait en moi. Mais tu ne savais pas tout ça, et pourquoi tu le saurais. Je ne me confiais pas et je n’en avais pas l’attention. « Non, je sais pas… je suppose avec l’observation » Les vêtements retrouvaient peu à peu leur place sur nos deux corps, et tu en profitais pour m’attirer à toi pour m’embrasser. Je me mettais à rire avant de secouer la tête. « J’ai aucun plan en tête, rassure-toi » Je vis simplement au jour le jour, comme un homme de vingt-sept ans, totalement brisé, en quête d’une quelconque motivation dans la vie. Puis finalement, tu laissais la raison prendre le dessus, décidant de partir pour me laisser travailler correctement, sans distraction possible. Clairement, c’était la meilleure chose à faire. Sourire qui s’esquissait sur mes lèvres alors que je te faisais un signe de la main après que tu m’aies volé un baiser. « À la prochaine » Et tu n’étais plus là, me laissant seul avec mes pensées et il fallait que je retrouve la concentration nécessaire pour me remettre dans le bain.