Dunster & Quincy ☼ Un jour de générosité

Je souriais aux paroles d'Ambre. Nous étions toutes les deux bien chargées. J'avoue que j'avais emporté beaucoup de chose pour les collectes. Le fait que le poids ne soit pas limité pour notre action caritative m'avait grandement aidé. Puis j'acquiesçais de la tête. Oui c'était une bonne idée de faire cette journée avec les deux maisons même si j'appréhendais un peu de voir certaines têtes. Quand elle parla de Dimitri, je secouais doucement la tête alors qu'elle m'entrainait vers le garçon. « Non je n'ai pas eu cette occasion. » Nous étions partis en direction du Quincy. Je connaissais Dimitri que de vue, on ne s'était jamais arrêté pour discuter une minute. Je le saluais de la tête alors qu'Ambre se détachait de ses bras. J'entendis ensuite une voix familière derrière moi. Je me tournais pour voir Maxym approcher vers nous. Je fis alors les présentations. « Max, je te présente Ambre et Dimitri. Et je vous présente ma coloc, Maxym. » J'espérais de tout cœur que cette journée allait bien se passer. J'avais envie de passer un bon moment. Puis je jetais un œil à Max. « Ça tombe bien que tu sois venue les mains vides, j'ai un carton qui n'attends que toi. » Je lui fis un grand sourire.

Nous venions de rejoindre Dimitri lorsqu'une autre Quincy nous rejoint. Une dénommée Maxym que je ne connaissais que de vue, en même temps, encore une fois, nous étions de la même confrèrie il était évident que nous nous soyons déjà croisée.
Reaghan s'occupa des présentations ce qui nous fis gagner du temps car sur ce coup, j'avais peur des blancs.
« Max, je te présente Ambre et Dimitri. Et je vous présente ma coloc, Maxym. » Je souris à la nouvelle venue en hochant la tête en guise de salut. « Enchantée Maxym, on a pas eu encore l'occasion de se rencontrer toi et moi. C'est cool de le faire ici et maintenant. » J'avais encore envie de répéter que j'ADORAIS l'idée de Nevada et de Jude. C'était franchement admirable et tellement digne des Quincys et Dunster. « Donc on commence par l'école, est-ce qu'il y a un programme à suivre ? Du genre, on commence par aller voir les enfants, les occuper je sais pas.... Ou on donne direct ce qu'on a apporté ? » leur demandais-je, prête à me mettre au boulot et à donner un peu de joie autour de moi.

Plus les minutes passaient, plus les Quincy affluaient. La Dunster avait l’impression d’être un peu perdue parmi tous ces oranges, d’autant plus qu’elle n’en connaissait aucun. Leur présidente pris d’ailleurs la parole pour les remercier de participer à cet évènement malgré le Spring Break. Pour Chiara c’était tout naturel, il fallait profiter de chaque instant pour vivre de nouvelles expériences, vacances ou pas. Car c’est comme cela qu’elle voyait cette journée, un moyen d’apprendre de nouvelles choses, d’être au contact des vrais thaïlandais. Elle avait également passé les jours précédents à sillonner la capitale en quête de sites historiques authentiques où elle pourrait apprendre bien plus que dans les guides touristiques. La Thaïlande était un pays fascinant et elle n’avait que deux semaines pour en découvrir toutes les merveilles. Une jeune femme répondit à Nevada et l’italienne se tourna vers elle. Il s’agissait de sa consœur Kyra, la petite amie de Lucas. Mais elle non plus ne connaissait pas Chiara, c’est pourquoi cette dernière ne l’approcha pas. En tout cas il commençait à y avoir de plus en plus de têtes connues, ce qui la rassurait. « Chiara, c'est ça ? » L’intéressée se retourna. Un jeune homme de la maison venait de l’aborder, mais elle ne parvenait plus à se rappeler de son nom. Elle était pourtant sûre de le connaître, c’est lui qui conduisait le bus lors du mémorable road trip des Dunsters le mois dernier. « Oui, et toi tu es… Gaspard ? » Si ce n’était pas son nom, elle allait se taper une sale honte ! Il continua : « J'avais peur qu'on soit totalement sous représentés, mais finalement, faut croire qu'on a nous aussi une âme de bons samaritains. » Chiara acquiesça en souriant fièrement : « Bien sûr qu’on l’est, et on va leur montrer que les Dunsters savent aussi se donner à fond pour ce genre de cause ! ». Car les jaunes n’étaient pas que des têtes d’ampoules, ils étaient au sens de Chiara la maison la plus polyvalente de Harvard et elle était très fière d’en faire partie.

Une journée humanitaire ce que j'attendais depuis longtemps. J'espérais profiter aussi de cette journée pour pouvoir faire une annonce. J'avais travailler durement la nuit après les court avec plusieurs petits boulot pour pouvoir réunir l'argent nécessaire pour pouvoir finir le local que j'avais acheté. Certes le voyage que j'avais offert à Abygaël et Romane avait fait un trou dans mon budget mais il me restait suffisamment d'argent de côté pour acheter un local peux cher. J'avais usé de mon charme et avaitt réussie à avoir quelques pot de peintures gratuit pour repeindre et même de la main d'oeuvre. J'avais même fait les rues à la recherche d'objet jeté encore utilisable et j'avais ramener des meuble, que j'ai repeint aux couleur qui sont à la mode pour rendre l'endroit chaleureux. Enfin bref je raconte ma vie.
C'est habillé d'une robe et après avoir coiffer ma chevelure blonde que je me rendis sur place il y avait déjà quelques havardiens en ville pour l'occasion et ça faisait vraiment plaisir. Je me hâtais de rejoindre Nevada. "-Désolée je suis en retard."

Les trucs humanitaires, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais bon je fais un petit effort pour l'honneur de ma confrérie, celle que je porte dans mon coeur même si, à première vue, je n'ai pas le profil d'une Dunster. J'enfile un short en jeans, un tee-shirt, une paire d'espadrille. J'attache mes cheveux en une vulgaire chignon plutôt sauvage et je cale mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez. Tout en mâchant mon chewing-gum je me pavane dans les rues de la ville où nous nous trouvons en ce moment même avant de rejoindre les autres Dunster et les Quincy. Je ne veux pas déranger les gens. Je préfére ma solitude. Dans mon coin, j'attire les regards, mais je ne bouge pas. Je me contente de sortir une clope et de l'allumer tout en observant le décor tout autour de moi.

Et le prénom tiré à la loterie eeest… perdant, pas félicitations Chiara ! Celui qui ne s’appelait donc pas Gaspard laissa échapper un rire que la jeune femme interpréta comme moqueur et elle baissa les yeux, terriblement gênée. Si ce garçon avait appartenu à une autre maison elle l’aurait remis à sa place immédiatement, mais il s’agissait d’un confrère et elle se trouvait bien mal à l’aise de connaître si peu les autres Dunsters qu’elle considérait pourtant comme sa seconde famille. Quand « Gaspard » rectifia son prénom, Chiara répliqua avec sa prétention habituelle : « J’y étais presque ! ». Heureusement Jasper – car c’était là le véritable nom du jeune homme – ne parut pas tenir rigueur à sa consœur pour cet incident et orienta la conversation sur les activités de la journée. Elle allait être bien remplie, il y avait tant à faire et si peu de temps. Chiara comptait bien donner le maximum d’elle-même, peut-être un peu pour frimer devant les autres confréries il est vrai. Mais contrairement à son confrère elle n’avait aucune envie de passer ses vacances à jouer les bonnes samaritaines, elle avait encore des milliers d’endroits à visiter. Cependant elle ne l’avouerait jamais en public. Jasper proposa ensuite de partir pour l’école, ce à quoi Chiara répliqua : « Oui, mieux vaut ne pas perdre de temps. Par quoi allons-nous commencer ? ». Elle interrogeait des yeux les présidents des deux confréries. Si il s’agissait de travaux manuels comme des rénovations l’italienne à la carrure de moustique ne serait pas d’une grande utilité, mais en ce qui concernait l’apprentissage il n’y avait pas plus qualifié qu’elle.